- Titre : Les yeux du coeur
- Auteur : Shinigami's Bride
- Genre : Romance, yaoï
- Couple : 2x1, 4x3, 2+5, 5x?
- Résumé : Duo se consume d'amour pour Heero qui ne lui ne cesse de se montrer froid et blessant à son égard. Mais un jour, Duo souffrant de migraines chroniques décide d'aller consulter un médecin à l'insu de ses coéquipiers. Le diagnostic tombe et la vie de Duo est bouleversée à jamais. Comment arrivera-t-il à surmonter cette épreuve ?
- Disclaimer : Les personnages de Gundam Wing ne m'appartiennent pas, l'histoire appartient à l'auteur Shinigami's Bride.
- Petit mot de l'auteur : Ceci est ma première fic sur Gundam Wing. J'ai beaucoup hésité avant de me lancer à sa rédaction mais cette histoire me trainait dans la tête depuis si longtemps que je me suis finalement décidé. Je compte sur vous pour pardonner mais petites erreurs et mes incohérences dans mon récit, je ne suis encore que débutante dans ce milieu donc please, soyez indulgent !
Les yeux du coeur
Nous sommes en l'an 195 AC, dans une forêt reculée des highlands, dans l'une des somptueuses villas de la famille Winner. Tout était paisible à l'intérieur, le jeune Quatre Raberba Winner, dans la cuisine, faisait un peu de thé en compagnie de son coéquipier, Trowa Barton. Heero Yuy, dit le Soldat Parfait, se trouvait dans sa chambre, tapant un énième rapport de mission pendant qu'au salon, Wufei Chang, dit le Dragon, méditait installé sur un canapé. Rien ne venait perturber cette atmosphère détendue lorsqu'on entendit un grand...
BOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUMMMMMMMMMMMMMMMMMMM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce bruit surprit tellement les habitants que le chinois en tomba de son canapé et un bruit d'assiette brisée retentit dans la cuisine. En entendant le vacarme, Heero descendit en trombe les escaliers, l'arme à la main, et se dirigea vers la source du bruit. Il avisa la porte d'entrée grande ouverte et poussa un soupir d'agacement en apercevant au sol la cause de ce tintamarre.
"Euh... Salut Hee-chan ! Tu pourrais baisser ton arme maintenant, please ?"
Sur le sol, allongé de tout son long, les bras en croix et sa natte à moitié défaite, gisait Duo Maxwell, dit Shinigami, qui regardait son coéquipier avec un sourire crispé. Le japonais rangea son arme, lâcha un "baka" à peine audible avant de revenir sur ses pas, passant devant les 3 autres pilotes sans les voir. Wufei s'avança jusqu'à l'américain, toujours à terre.
- W : Et bien Maxwell, t'en rate vraiment pas une !
- D : Euh... "Bonjour Duo, comment vas-tu ? Tu ne t'es pas fait mal ? Comment s'est passé ta mission ?" Chapeau les mecs, c'est fou ce que je me sens apprécier ! dit-il en se relevant.
- Q : Pardon Duo, est-ce que tu vas bien ? demanda-t-il, en venant l'aider.
- D : Oui Quat-chan, merci de t'inquiéter pour moi, TOI !
- W : Comment t'as fait ton compte pour te retrouver les quatre fers en l'air ? dit-il, un sourire narquois sur ses lèvres.
- D : Aussi surprenant que cela puisse te paraître, mon cher Wuffy, j'ai tout simplement raté une marche et comme la porte n'était pas fermée, je me suis tout naturellement rétallé au sol. La loi de la gravité, tu dois sûrement connaître ?
- W : C'est Wufei !
- D : Non, il me semble que c'est Newton !
- W : MAXWELL !!!
- Q : Calme-toi Wufei ! dit l'arabe en se mettant entre ses deux amis. Wufei retourna dans le salon en grognant sa colère. Duo, tu dois sûrement être fatigué, je vais t'aider à porter tes affaires jusqu'à ta chambre ensuite je te ferai un sandwich si tu as faim.
- D : Je te remercie Q, c'est vrai que cette mission m'a complètement vidé mais je peux me débrouiller tout seul, indique-moi seulement où se trouve ma chambre. Et non, je n'ai pas faim mais je voudrais bien un peu d'aspirine.
- Q : POURQUOI ? TU ES MALADE ??? s'emporta-t-il tout à coup.
- D : Non, j'ai juste un peu mal à la tête, rien de grave, t'en fais pas !
- Q : Si tu le dis. Cette fois, tu as ta propre chambre, c'est la deuxième porte à droite après les escaliers.
- D : Génial, c'est Hee-chan qui doit être content, lui qui en avait marre de me supporter constamment ! souffla-t-il avec dédain en mettant son sac sur le dos.
- Q : Ne dis pas ça !
- D : Arrête Quatre ! Toi comme moi nous savons que Heero ne peut pas me voir. D'ailleurs, je me demande si il existe quelqu'un ou quelque chose qu'il apprécie un tant soin peu autre que son gun ou son laptop adoré qu'il ne quitte jamais.
- Q : Tu es trop dur, Heero fait des efforts pour s'intégrer, il faut lui laisser un peu de temps pour s'habituer.
- D : C'est vrai, j'oubliais que le Soldat Parfait avait toujours travaillé en solo jusqu'à ce qu'on l'enchaîne à quatre parasites dont il n'a cure.
- Q : Ne dis pas des choses pareilles ! Qu'est-ce qui te prend de parler de lui comme ça ?
Duo posa un main lasse sur son front et se massa légèrement les tempes.
- D : Pardonne-moi Quat-chan, mon mal de tête et la fatigue me font dire n'importe quoi. Je ferai mieux d'aller me reposer avant de dire plus de conneries, dit-il en se dirigeant vers l'escalier.
- Q : Ce n'est pas grave. Je t'apporte ton aspirine dans une minute.
- D : Okay !
Sur ce, le natté monta une à une les marches jusqu'à l'étage puis remonta le couloir avant de s'arrêter devant la première porte. En tendant l'oreille, il put entendre les bruits familiers de l'ordinateur du japonais.
- D : Encore sur cette foutue machine ! Il ne se lassera donc jamais !
Il soupira intérieurement et reprit sa route jusqu'à la deuxième porte. Il pénétra dans la chambre, jeta son sac au sol et se planta devant la fenêtre. Il observa longuement le panorama qui s'offrait à lui, une campagne perdue dans les landes, personne à des kilomètres à la ronde. Soudain, son regard accrocha le mouvement de deux oiseaux, batifolant gaiement et faisant mille acrobaties. Quelques fois, les deux animaux se séparaient et volaient chacun de leur côté mais se retrouvaient toujours pour une autre valse aérienne. Devant ce spectacle, Duo ne put réprimer un sourire suivi d'un soupir de bien-être.
- D : Apparemment, y a de l'amour dans l'air ! Pourquoi je dis ça ?! Parce que je soupçonne Quatre d'avoir un faible pour notre grand méché, vu les regards qu'il lui lance quand il a le dos tourné, et y a de grandes chances que ce soit réciproque. Wufei cache bien son jeu mais je l'ai déjà entendu soupirer et avoir les yeux perdu dans le vide, il doit sûrement avoir quelqu'un en tête dans ces moments-là. Quand à Heero, il est en adoration pour son ordinateur. Je sais ce n'est pas un être vivant mais il le traite avec beaucoup plus de respect que la plupart des gens, comme si il était vivant. Et moi, et bien, il a fallu que je tombe amoureux de notre iceberg national !!! Sur tous les humains qui peuplent cette planète, il a fallu que je craque pour le plus insensible de tous. Je dois vraiment être un baka comme il le dit.
Sur cette dernière pensée, on vint frapper à sa porte. Un petit blond aux yeux turquoise entra dans la pièce, un verre d'eau et une aspirine à la main.
- D : Merci Kitty-kat, tu me sauves la vie !
- Q : Tu crois pas que t'exagère un peu.
- D : On voit bien que t'es pas à ma place !
Duo prit l'aspirine et avala le verre d'eau cul sec. Puis il le rendit à l'arabe et s'assit sur son lit. Voyant son ami peu enclin à discuter d'avantage, Quatre ferma les rideaux et laissa l'américain. Duo s'allongea sur le lit et observa le plafond au dessus de lui. Il entendit dans le couloir l'arabe prévenir le japonais que le thé était prêt, suivi de ses pas s'éloignant dans les escaliers. A la pensée de savoir le Soldat Parfait dans la chambre juste à côté de la sienne, Duo essaya de refouler le flot de tristesse qui l'envahissait chaque fois qu'il pensait à lui.
- D : Heero... Si tu savais à quel point je t'aime... Pourquoi faut-il que je t'aime toi alors que tu ne cesses de te montrer froid et blessant avec moi ? Tu ne vois en moi que l'assassin, la parfaite machine à tuer, alors que j'aimerais tellement avoir ton amitié, rien que cela me suffirait amplement. Mais toi, tu me rejettes. Si tu savais à quel point je souffre de ton indifférence. Et cette satanée migraine qui n'arrange vraiment pas les choses. C'est la troisième fois en deux semaines que ça m'arrive. Je commence vraiment à me demander si je ne couve pas quelque chose mais il vaut mieux que je ne dise rien. Quatre s'inquièterait sûrement plus qu'il ne faudrait, Wufei me prendrait sûrement pour un faible, plaisir que je ne lui ferai pas, et Heero serait capable de demander ma mise à pied, chose que je ne veux surtout pas. Je ne veux pas être séparer de lui. Même si il doit ne jamais avoir de sentiment pour moi, je tiens à rester à ses côtés. Je ne peux imaginer ce que je deviendrais si par malheur je ne pouvais plus vivre à ses côtés, si par malheur il m'était enlevé. Je crois que je ne le supporterais pas.
Peu à peu, les paupières du natté se firent de plus en plus lourde jusqu'à ce qu'il se laisse entraîner dans les limbes du sommeil.
Pendant ce temps, au salon :
- W : Winner, on peut savoir ce qui te tracasse ?
- Q : C'est Duo, il ne va pas très bien.
- T : Il te l'a dit lui-même, ce n'est qu'un simple mal de tête.
- Q : Non, je ne parlais pas de ça ! Lorsque je suis monté lui apporter son aspirine, il était devant sa fenêtre entrain de fixer l'horizon et j'ai ressentit comme une grande tristesse émanée de lui.
- W : Maxwell nous piquerait une petite déprime ?! Oh mon dieu, il faut faire quelque chose vite ! ironisa le chinois.
- Q : Je ne plaisante pas Wufei ! Ces temps-ci, je le trouve de plus en plus lunatique. Il ne cesse de passer du rire aux larmes sans raison et il s'isole souvent. Il y a quelque chose qui ne va pas...
- T : Est-ce que Duo t'a dit lui même qu'il avait des problèmes ?
- Q : Non mais...
- T : Alors il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Tu connais bien Duo, étant son meilleur ami, tu sais bien que si il avait un problème, il viendrait tout de suite t'en parler.
- Q : Je sais mais je ne peux m'empêcher de me faire du soucis pour lui, je n'aime pas le voir comme ça.
- W : Barton a raison Winner. Si Maxwell avait un quelconque problème, il viendrait aussitôt se confier à toi. Cette guerre met nos nerfs à rude épreuve, Maxwell ne fait pas exception. Laissons-le se reposer de sa mission et je parie que demain il aura retrouver toute son énergie. A mon grand malheur rajouta-t-il mentalement.
- Q : J'espère que vous avez raison.
Sur ce, les trois amis se replongèrent dans leur tasse de thé, ignorant qu'une quatrième personne n'avait rien raté de leur discussion. Dissimulé dans le couloir menant au salon, Heero avait surpris la conversation et n'avait pas voulu se montrer de peur de les voir changer de sujet à cause de sa présence. Il se mit lui-même à réfléchir sur l'étrange comportement du pilote 02. Il avait aussi remarqué ses changements d'humeur et ses envies de solitudes qui ne lui ressemblaient pas du tout. Il se surprit à s'inquiéter pour lui, lui qui n'avait alors jamais montrer de sentiment humain envers personne, il s'inquiétait du bien-être de l'un de ses équipiers. Que lui arrivait-il ?
A suivre...
Voilà mon tout premier chapitre, j'espère qu'il vous a plu. J'attends avec impatience vos reviews pour connaître vos impressions et vos critiques qui ne pourront que me permettre d'avancer dans cette fic.
