L'autre fois, en lisant une fanfic j'ai commencé à imaginer une histoire impliquant Alix. Parce qu'Alix mérite le monde et que je l'aime, j'ai décidé de finalement écrire cette petite histoire à propos d'elle. Je pense que pas grand monde ne les ship mais pour moi, une fois que le contexte sera posé, ça sera plus cohérent. J'espère que vous aimerez mon histoire, bonne lecture ! xx
Tes pensées détournent toujours vers elle. Tes yeux dérivent sur son visage et involontairement tu commences à la dévisager. Tu connais ses traits par cœur. Tu te dis que, si tu savais dessiner, tu pourrais la dessiner les yeux fermés. Tu aimes l'observer, observer ses petites manies. Tu la connais tellement, tu l'aimes tellement que tu pourrais parler pendant des heures à propos d'elle. Puis parfois, tes yeux glissent jusqu'à son cou délicat, et tu te surprends à avoir envie de toucher sa douce peau et de la couvrir de baisers.
« Alix ! Peux tu répéter ce que je viens de dire ? » tu viens de te faire sortir de tes pensées par ta professeur. Bravo, Alix, tu es grillée ! Tous les regards sont tournés vers toi, elle te regarde. Elle a peut-être remarqué que tu l'observais. Ton cœur rate un battement. Ses yeux d'un bleu pur te transpercent. Tu rompts vite le contact visuel pour chercher au tableau l'objet du cours.
« Vous parliez de... la gravité. Et vous avez noté sa formule au tableau. » Tu t'es bien rattrapée, bien joué ! L'adulte te regarde d'un air agacé, puis continue son cours tranquillement, tandis que tu t'efforces de noter le cours qu'il te manque. Tu as l'esprit ailleurs. Est-ce le regard de la déesse de tes rêves qui t'a perturbée ? Possible. C'est même plus que possible. Tu essaies tant bien que mal de suivre le cours, et de ne pas regarder ses cheveux d'or retomber de manière adorable sur ses épaules délicates. Raté, tu viens de la regarder, concentre toi !
Tu soupires, prends ton crayon et commence à griffonner. Tu as des idées, on dirait que tu vas passer par le métro aujourd'hui. Tu aimes, parfois, aller décompresser en posant des couleurs sur le mur. Chaque couleur rappelle quelque chose, chaque couleur rappelle une émotion. En voyant du bleu pâle, une personne normale penserait à un froid intense. Tu penses à ses yeux. Puis tu te dit que c'est plus ou moins synonyme, que ses yeux expriment un vide de sentiment et un mépris. Ça t'attriste, tu aimerais qu'elle soit heureuse. Qu'elle croque la vie. Puis tu te dis que c'est ce qu'elle fait, en te rappelant tristement de la façon dont elle colle son ami, et l'ironie du sort dit qu'elle n'aime pas les personnes comme toi. Vous n'êtes pas du même monde, tu le sais. Tu n'existes pas à ses yeux, tu le sais.
La sonnerie retentit soudain, te sortant de tes pensées. Le temps que tu réalises, que tu ranges tes crayons, ils sont tous déjà partis. C'est la pause, tu vas pouvoir penser à autre chose enfin. Tu vas devoir remettre ce masque de fille qui ne pense qu'à s'amuser et à faire du sport. C'est le seul visage que tes amis doivent voir, sinon ils te regarderont autrement, tu en es persuadée.
Tu rejoins tes amis dans la cour, il y a du bruit, des cris. Marinette et Sabrina sont face à face et se fusillent du regard, un surveillant entre eux essayait de les écarter l'une de l'autre. Chloé n'a pas l'air dans les parages, et tu t'inquiètes malgré toi. Tu rejoins Mylène, l'interrogeant du regard.
« Chloé a été blessée, Alya a dû l'accompagner à l'infirmerie. »
Merci d'avoir lu ! N'hésite pas à laisser un retour ! To be continued.
