Bonjour, bonjour,
Et oui nous voila de "retour" Yuna_vs_Rukia et moi (pour ce qui ne connaisse pas vous référez à la fic Toga) avec une nouvelle fic. bon je ne vous fait pas de cadeau cet fic comporte encore des personnages crées de toutes pièces par notre imagination plus que débordante. Il s'agit de:
-Katsu Kyoko.
-Amane Saki.
-Amane Kaoru. (Non nous n'avons pas repris le nom de Misa Misa.)
Pas touche elles sont a nous.
Je ne vous raconte rien et espère que cette fic aura du succés vu le temps que nous y avons passer. Cette dernière, hormis les personnage de notre créations, ne contient exclusivement que des personnages de Bleach.
Je noublie pas de vous dire qu'ils ne nous appartiennes pas (Heureusement pour eux), mais appartiennes a Tite Kubo.
Sur ce Bonne lecture
Quartier de Shibuya, Tôkyô (Japon)
En face de la gare se trouvait un petit attroupement. La maigre foule s'était regroupée autour de six personnes qui produisaient grand bruit. En effet, le groupe de rock amateur jouait maintenant régulièrement pendant environ une heure. Ceux qui s'appelaient les Merciless avaient des fans, certes pas un grand nombre, mais des fans qui les suivaient à chaque fois qu'ils changeaient d'endroit, à raison de plusieurs soirs par semaine. Le public battait le rythme effréné de la musique, certains tapaient dans leurs mains, d'autres dodelinaient plus ou moins violemment du chef, tandis que le reste battait la mesure du pied. Cependant, une personne avait une manière bien à elle d'encourager les musiciens. La jeune fille était la seule à brandir les poings lorsque le chanteur à la voix rauque se mettait à braire un anglais approximatif, elle était la seule à entonner le refrain à tue-tête, et elle était aussi la seule à connaître aussi bien les paroles que les noms des membres du groupe. Elle n'avait pas tant de mérite, pourtant, elle était seulement la mieux placée.
Amane Saki, tel était son nom, connaissait le groupe depuis ses débuts en tant que 'musiciens de rue'. Les Merciless avaient été formés à leur première année de lycée, deux ans auparavant. Ce soir-là, c'était leur dernier concert en tant que lycéens. Car dans deux semaines, ils seraient tous des étudiants à l'université. Mais ce soir, c'était également le dernier soir de Ishida Uryuu, le batteur. Celui-ci, le meilleur élève de sa promotion, se destinait à la plus prestigieuse des universités: Tôkyô Daigaku, que tout le monde surnommait Tôdai. Il avait donc déclaré un mois plus tôt qu'il quitterait le groupe pour se donner corps et âme à ses études. Ce soir-là, donc, était le dernier du genre. Quand les dernières notes de musique s'évanouirent, la chanteuse à la chevelure dorée fit un clin d'oeil à Saki et l'invita à la rejoindre. Comme à chaque concert, sa tâche était de présenter les membres aux nouveaux venus dans le public, car il y en avait toujours au fil des semaines.
-Hi there! Est-ce qu'on a du nouveau monde ce soir ?
Plusieurs exclamations se firent dans l'attroupement.
-Alors vous ne connaissez pas les membres de Merciless !
Certains approuvèrent ses propos.
-Au chant clair : Rangiku !
La jeune femme à la chevelure des prés eut un sursaut d'enthousiasme qui fit rebondir son opulente poitrine.
-Au chant gun : Shirosaki !
Celui aux cheveux blancs adressa un sourire carnassier qui contrastait avec ses yeux rieurs.
-À la guitare : Grimmjow et Kyoko !
La grande gigue aux cheveux aussi bleus que ses yeux brandit sa guitare en l'air tandis que son acolyte, la grande brune méchée de blanc aux yeux bleu glace, faisait le V de la victoire.
-À la basse : Ichigo !
Le rouquin aux yeux d'ambre sourit en gardant les sourcils froncés.
-Et à la batterie, celui qui va nous quitter pour entrer à Tôdai : Uryuu !
Le brun à lunettes fut respectueusement acclamé. Après un dernier salut, les Merciless commencèrent à remballer leur matériel. Ceci fait, tous montèrent dans la camionnette qui les attendait sur le parking et ils se dirigèrent vers leur bar favori pour fêter le départ d'Uryuu.
Il devait bien être deux heures du matin quand ils entrèrent tous à l'Insomniac, qui portait bien son nom puisque le gérant était un homme imposant qui ne dormait que quelques heures la journée pour ouvrir son bar toute la nuit. Kyôraku Shunsui accueillit le petit groupe de son ton habituellement jovial:
-Irasshaimase !
Tous les sept allèrent s'asseoir au fond, à la table qui leur était réservée, fidèles clients qu'ils étaient. Après avoir commandé plusieurs bouteilles de saké, les membres du groupes discutaient activement de leur avenir. Leur fin de soirée se passa dans la joie et la bonne humeur, exaltés par leur concert, et ils ne laissèrent pas la perte d'un membre plomber l'ambiance. Mais, quand Rangiku et Shirosaki en furent à leur septième coupe de saké, les autres décidèrent d'un commun accord d'achever les festivités. Pendant que Grimmjow aidait ses deux camarades à marcher droit, Kyokô donnait un peu des recettes de leur concert pour payer leurs consommations avant de sortir à la suite des autres. Quand les imbibés furent en sécurité dans le van, les membres du groupe montèrent,à l'exception d'Ichigo, qui retint brusquement Saki par le bras. D'un signe de tête, il l'invita à le suivre et indiqua au conducteur de rentrer sans eux.
-Ichigo ?
Le rouquin était resté silencieux depuis cinq bonnes minutes qu'ils marchaient en direction de la gare. Voyant qu'il ne lui répondait pas, Saki insista :
-T'as l'air à côté de tes pompes, Ichigo. Qu'est-ce que t'as dans la caboche ?
-Je...
Il s'éclaircit la gorge avant de continuer.
-Je crois que je vais quitter le groupe.
La nouvelle choqua sa petite-amie.
-Hein ? Pourquoi ça ?
-Le guitariste des Pride Got Guts s'est fait jarter. Alors on m'a proposé la place.
-Parce que nos rivaux te recrutent, tu nous abandonnes ? Tu te fous de moi ? S'offusqua Saki, s'extirpant de l'étreinte d'Ichigo.
-Écoute, ils me proposent un salaire stable et, vu le prix de la fac, je vais pas cracher dessus !
Le silence s'installa pendant de longues minutes.
-Saki... Je leur ai pas encore donné ma réponse, je voulais d'abord t'en parler, mais... j'aimerais que tu gardes ça pour toi. Déclara Ichigo.
-Parce que mon avis pourrait te décider à partir ou rester, peut-être ? Désolée, mais ça j'y crois pas !
Saki détourna les talons et commença à rentrer seule. Quand elle se sentit agrippée, elle ne prit même pas le peine de se retourner.
-On va arrêter les frais, Ichigo, ok ? Maintenant, bonne nuit et à demain à l'endroit habituel !
Elle se dégagea de l'emprise d'Ichigo et entra résolument dans la gare. Là, elle s'assit sur un banc et prit sa tête entre ses mains. Puis, après un certain temps, elle sortit son portable de son sac à main et composa le numéro de sa soeur :
-Kaoru ? Tu as fini ? ... Oui, je suis à la gare... Ok, je t'attends, à tout de suite.
Saki raccrocha et se frotta les joues pour avoir l'air plus enjouée. Quelques instants plus tard, Kaoru arriva, son étui à guitare à la main. La cadette remarqua l'immobilité inquiétante de sa main gauche mais se tut.
-Me dis pas que c'est ton copain qui t'as fait pleurer, quand même ? Allez, viens, on rentre, et tu vas tout me raconter !
Aujourd'hui était un jour d'audition. Enfin, si on pouvait dire « auditions », car il n'y avait qu'un seul candidat. Il était arrivé cinq minutes en retard, prétextant fumer une cigarette à l'extérieur. Version qu'Ichigo avait confirmé, puisqu'il avait lui-même été dehors s'en fumer une. Ledit candidat, donc, se trouvait être un grand dadais aux épaules larges et carrées, avec des cheveux argentés coiffés à grand renfort de gel fixation forte. On aurait même pu croire qu'il avait séjourné trop longtemps sur le pont d'un bateau contre le sens du vent. Mais, pour en revenir au sujet principal, il avait également quelques piercings, les sourcils froncés en permanence – encore un adepte du « j'me la joue au grincheux cool », comme Ichigo, Shirosaki et Renji, un vieil ami au groupe – et des chaînes qui pendaient de son jean troué, qu'il portait par ailleurs avec un marcel blanc et un blazer. Toujours était-il que, pendant qu'il avaient fumé dehors, Ichigo et Kensei avaient visiblement sympathisé.
-Saki, Kyokô, Grimmjow, Shiro, c'est Muguruma Kensei. Il est inscrit en deuxième année à la fac où on est, donc il connaît bien les gens et tout le bordel. Et ça fait plus de huit ans qu'il batte.
-Que tu fais de la batterie, traduisit Saki à un Kensei intrigué par le mot.
-Bref, je pense qu'il a du pedigree, quoi !
-Potentiel, Ichigo, POTENTIEL! Essaye un jour de parler japonais correctement !
-On s'en fout, c'est qu'une langue !
À part le rouquin, tous se frappèrent le front d'un air autant exaspéré que blasé, tous sauf Kensei, qui ne voulait tout de même pas se moquer de celui qui pouvait juger de son potentiel, justement.
-Bon, s'exclama Grimmjow, tu veux nous montrer c'que t'as dans l'bide?
-Volontiers! Rétorqua le candidat en s'emparant des baguettes avec un sourire confiant.
Et il se mit à jouer sans attendre plusieurs rythmes qu'aucun des membres de Merciless ne reconnaissait. Enfin, ne semblaient reconnaître. Car Shirosaki et Saki fredonnaient à mesure que Kensei jouait. Quand il s'arrêta, Shirosaki s'exclama:
-Ah, je sais! Ça y est, j'ai trouvé d'où tu nous le sors !
-Avoue, tu as mémorisé le solo de SaSsY pendant son concert, hein ? S'enquit Saki avec un air connaisseur.
-Ce mec c'est un dieu vivant, c'est normal ! Confirma l'adressé.
-Sur ce point-là, on est d'accord! Surenchérit Shirosaki.
Le décoloré se tourna vers Ichigo, Grimmjow et Kyokô.
-Alors, vous en pensez quoi ?
Kensei montra son intérêt pour la question puis recommença à jongler avec les baguettes.
-Il assure ! Répondirent les tourtereaux en chœur.
-Ichi ?
Ouais, il a de la gueule. Grimmjow, on le prend ?
En guise de réponse, celui aux cheveux azur se leva de son siège et alla « en taper cinq » avec le concerné.
-Bienvenue chez les Merciless, Kensei!
C'est en acquiesçant que les autres accueillirent la nouvelle. Manquait plus qu'à l'annoncer à Uryuu, qui était persuadé qu'ils ne trouveraient pas meilleur que lui en si peu de temps. Le contraire ne lui en déplaise!
Puis ils décidèrent de répéter ensemble leur chanson du moment, histoire de voir si Kensei était capable d'improviser un rythme de lui-même. Après avoir rapidement parcouru la partition, il arriva à se débrouiller suffisamment pour terminer le morceau sans encombres. Pourtant, à la surprise des autres, Grimmjow et Kyokô ne s'arrêtèrent pas de jouer pour autant. Ils se livrèrent à un duel de volonté, celui qui arriverait le premier à épater l'autre. Saki se glissa vers Kensei pour lui expliquer:
-T'inquiètes, ça leur arrive, parfois. T'en fais pas, même s'ils paraissent un peu agités du bulbe, ils sont extras !
Kensei opina du chef avec une moue dubitative.
Après quelques minutes d'un combat de détermination acharné, les tourtereaux laissèrent soudainement tomber leur instruments pour se lancer dans les bras l'un de l'autre et s'emrasser à perdre haleine.
-Et ça aussi, ça fait partie de leur petite rixe ?
-C'est à se demander s'ils font pas exprès de se défier pour se peloter après ! Railla Shirosaki avec un sourire narquois.
Les deux concernés firent la sourde oreille et continuèrent leur entreprise pendant que les autres rangeaient le matériel. Kensei aida volontiers à trimballer les caisses jusqu'à la fourgonnette des jumeaux Kurosaki. Ce fut d'ailleurs l'occasion pour Saki d'évaluer à quel point les muscles de ce dernier étaient développés. Pas de doute, il devait aimer le sport de combat, ou alors c'est qu'il faisait de la gonflette, car il avait des biceps plus développés encore que ceux d'Ichigo, qui faisait pourtant plusieurs heures de musculation chaque semaine.
-T'as fini de mater ? Entendit-elle derrière elle alors qu'elle sentit des bras puissants l'enlacer.
-Ichigo ! Je mate pas, voyons ! J'évalue les forces du p'tit bleu !
Lorsque le dit 'petit bleu' passa devant eux, Ichigo embrassa sa petite amie dans le cou en le fixant, espérant qu'il avait clairement fait passer le message.
-Dis, Ichigo, tu vas quand même pas le laisser tout faire, hein ? Allez mesurer votre puissance musculaire !
Ichigo la prit au mot et partit prêter main forte au nouveau, après avoir brièvement embrassé Saki.
Après s'être chargée d'annoncer la nouvelle – heureuse pour certains, malheureuse pour un autre – Saki monta dans la fourgonnette des Kurosaki, qui s'arrêta devant son domicile.
-Tu veux pas venir avec nous, manger un bout à l'appart ? Proposa une Kyokô étroitement serrée contre son amant.
-Ouais, ça s'ra sympa ! Ran-chan a invité deux-trois potes, on va s'éclater ! Mais le dis pas à Uryuu, hein, il le prendrait encore plus mal ! Ajouta Grimmjow, farfouillant dans les mèches de sa tendre.
-Non, merci, ça ira. Je préfère rester avec Kaoru, en ce moment elle va pas trop bien, avec sa main. Surtout qu'elle commence à tousser, c'est inquiétant, alors je préfère rentrer.
-Ok alors, je te raccompagne ! Proposa Ichigo, sans pour autant attendre de réponse.
Il descendit du véhicule et confia les commandes à son double. Il ouvrit le coffre et en sortit sa moto, qui ne quittait jamais la fourgonnette, afin de ne pas contrarier les envies d'escapades du rouquin.
-Bon, j'vous rejoins là-bas, ok ? Acheva-t-il en s'emparant de son sac.
Ceci dit, le couple regarda sans un mot le van s'éloigner. Ichigo gara son deux-roues au coin de la rue et, s'emparant de la main de sa petite-amie, l'escorta pendant les quelques dizaines de mètres qui la séparaient de son domicile à proprement parler, au bout de l'allée. Les doigts entremêlés, ils franchirent le seuil de la porte ensemble et entrèrent à l'intérieur. Ichigo salua respectueusement les parents de la jeune fille et ressortit, Saki à ses côtés. Ils se dirent tendrement bonne nuit et se séparèrent.
Saki retourna à l'intérieur et monta directement à l'étage voir sa sœur. Celle-ci, une fois de plus, essayait de forcer sa main gauche à appuyer sur les cordes et serrer le manche de sa guitare sèche. De là où elle était, elle pouvait voir les yeux de Kaoru s'humidifier.
-Nee-chan ! Tu chantes pour moi ce soir ? Et je serai ta guitare en échange ?
L'aînée acquiesça avec un sourire triste avant de lui passer son bien le plus précieux.
-Taiyou no Uta ? Demanda-t-elle en ajustant l'instrument.
Encore une fois, Kaoru approuva sans dire un mot. Mais Saki comprenait pourquoi elle ne parlait plus : depuis qu'elle avait ces abominables quintes de toux, elle évitait le plus possible de parler, et essayait ainsi de préserver cette voix qu'elle chérissait tant.
La voix mélodieuse et cristalline de sa sœur s'éleva après qu'elle ait commencé à jouer de la guitare. Saki ferma les yeux et se laissa bercer par la chanson atrocement dramatique. Laissant ses doigts danser d'eux-mêmes, elle fredonna les paroles avec sa sœur.
Mais ce sentiment de sérénité ne dura malheureusement pas : Kaoru fut secouée par une nouvelle quinte de toux plus violente qu'à l'accoutumée. Saki appela ses parents en hurlant et essaya d'apaiser sa sœur en lui tapotant le dos, mais elle savait que ses efforts étaient inutiles. Leur mère monta aussitôt, annonçant que son père préparait la voiture et qu'ils partaient voir le docteur sur-le-champ.
C'est avec le visage grave que le médecin annonça quelques heures plus tard son diagnostic : la maladie avait atteint sa trachée et, afin de lui éviter une mort pénible, il avait été obligé de lui retirer une partie de sa trachée, ainsi que ses cordes vocales. La nouvelle acheva les membres de la famille Amane : Kaoru avait été suffisamment bouleversée d'avoir perdu la mobilité de ses mains, alors perdre sa voix allait sûrement la déprimer profondément.
Après s'être assurés que Kaoru dormait à poings fermés, les parents s'en allèrent, laissant le soin à la cadette des sœurs de veiller sur le sommeil de son aînée. Mais Saki ne pouvait s'empêcher de se remémorer les dernière paroles de Kaoru - « Je veux faire oublier les soucis des gens en leur faisant parvenir les émotions que ma voix arrive à contenir ! » - et celles du médecin : « Les prochains jours seront les plus difficiles... »
Et c'est en contemplant le visage livide de Kaoru qu'elle s'endormit, vaincue par ses émotions et sa fatigue.
De leur côté, les autres s'étaient réunis sur une note plus joyeuse. C'était la première fois que les membres de Pride Got Guts et Merciless se réunissaient depuis la dissolution de leur ancienne bande, BLITZ!, le groupe de pur rock qu'ils avaient formé au lycée, mais n'avait pas survécu aux tensions qui avaient tour à tour secoué le groupe. L'appartement que partageaient Kyokô et Rangiku accueillait donc beaucoup de monde, en ce début de soirée d'hiver. Le décompte se faisait ainsi: Madarame Ikkaku, Grimmjow Jaggerjack, Izuru Kira, Abarai Renji, Muguruma Kensei, Kurosaki Ichigo, Shirosaki, Hisagi Shuuhei, Inoue Orihime, Nell et, pour finir, les hôtesses: Matsumoto Rangiku et Katsu Kyokô ; douze personnes, donc. Étaient regroupés les membres de Merciless, Pride Got Guts et BLITZ! presque au complet : si l'on omettait les sœurs Amane – qui avaient beaucoup aidé le groupe à ses débuts - et Ishida Uryuu, qui avait déjà quitté son poste de batteur.
Alors qu'ils sirotaient une bière bon marché tout en échangeant les potins, on frappa à la porte et Rangiku alla ouvrir.
-V'là la bibine et la bouffe ! S'exclama Grimmjow en voyant la rousse accepter la livraison. Regardant par-dessus son épaule, Kyokô reconnue celle qui avait apporté leurs vivres.
-Kuu-chan ! Ça faisait un bail ! Entre, tu vas faire la fête avec nous !
-S'pas de refus, j'ai fini ma soirée et j'ai le gosier sec !
Sur ces belles paroles, Shiba Kuukaku fit irruption dans la pièce. Et son arrivée permit à la joyeuse troupe de faire couler à flots le Saké et les Onigiri qui venaient de leur être livrés.
C'est ainsi que, moins d'une heure plus tard, un Ichigo plutôt imbibé acceptait les avances de Nell et Inoue, le duo d'allumeuses, sans s'en rendre vraiment compte, et avait étrangement les sourcils à une courbure normale, non froncés ; Grimmjow se faisait le président de l'épreuve de strip-tease dont Rangiku avait défié Kyokô ; Hisagi Shirosaki et Kira faisaient eux aussi parti du jury ; Ikkaku et Renji se défiaient au Jankenpon (pierre-papier-ciseaux) ; et Kuukaku mitraillait chaque personne de son appareil photo afin d'immortaliser l'événement ; ce qui laissait donc un Kensei encore sobre et occupé à ranger le capharnaüm qui régnait en maître dans la pièce principale. Ne souhaitant pas donner une mauvaise impression à ses collègues dès le départ, il n'avait pas pu hésiter à enfiler un tablier pour faire la vaisselle et ramasser les déchets jonchant le sol. Scènes dont ne se priva en aucun cas Kuukaku, bien trop ivre pour être intimidée par les menaces d'amputation proférées par la victime de la papparazzi improvisée. Une fois satisfait de la réalisation des tâches ménagères, il enleva le tablier et le jeta négligemment sur une chaise du coin cuisine avant de s'asseoir sur l'assise et de lâcher un profond soupir. Il fallait dire qu'il n'était pas aisé de passer derrière une Rangiku bordélique, imitée par toute la troupe en état d'ébriété. C'était comme nettoyer les dégâts causés par un typhon, phénomène fréquent dans la région. Après plus d'une demie heure d'une contemplation hébétée du comportement de chacun des invités, Kensei soupira et se leva. Des corps inertes jonchaient le séjour, tel un champ de bataille abandonné, et il s'empara de couvertures dans l'armoire de l'entrée avant d'en recouvrir les corps endormis des gens. C'est en se rendant compte qu'il avait des plaids en trop qu'il se rendit dans la pièce voisine. Et là, il comprit : Ichigo trônait au centre du lit, entouré de Nell et Orihime de chaque côté. Il haussa les épaules et retourna dans le salon. Après avoir avoir enjambé les corps gisant au sol, il s'écroula sur le canapé.
L'esprit embrumé de Grimmjow s'éveilla quelques heures plus tard. Ses iris azurés tombèrent d'emblée sur la poitrine dans laquelle sa tête reposait. Il se releva immédiatement et regretta son geste : un mal de crâne et des nausées le saisirent. Il balaya lentement la pièce du regard et se rapprocha de sa tendre, affalée contre la table basse, la tête sur les bras. Il s'éloigna précautionneusement de Rangiku, qui apparemment s'était collée à lui dans son sommeil, et secoua délicatement l'épaule de sa belle. Elle mit un certain temps à ouvrir ses paupières mais sourit quand elle découvrit Grimmjow penché sur elle.
-Coucou toi ! Salua-t-elle d'une voix pâteuse. Il est quelle heure ?
-J'en sais rien, mais ça fait un moment que ton portable sonne... Décroche et va l'envoyer balader, j'veux pieuter moi !
Après l'avoir brièvement embrassé, Kyokô se leva, seulement vêtue de ses sous-vêtements – résultat de son duel de charme avec Rangiku – et alla s'emparer du téléphone dans la cuisine. Elle consulta l'historique des appels et composa vivement un numéro en retour, l'air paniquée. Après quelques minutes d'une discussion apparemment ahurissante, la jeune femme raccrocha d'un air à la fois dépité et affolé. Grimmjow s'en alarma et s'enquit, uns fois auprès d'elle :
-Bah keskispass ? Baragouina-t-il.
-C'était les parents de Saki.
-Pourquoi les darons de Sa-chan t'ont appelé toi ?
-Parce qu'elle est dans un hôpital et qu'elle a éteint son portable.
-Quoi ? À l'hôpital? Qu'est-ce que-
-Apparemment, Kaoru va mal. Elle a été hospitalisée hier soir et Saki n'a pas quitté son chevet. Elle n'a pas dit un mot.
-On y va ! Décida soudain Grimmjow en faisant irruption dans la chambre de sa petite-amie, cherchant des vêtements propres pour Kyokô. Il n'accorda pas grande importance à ceux qui gisaient dans le lit et ressortit. Il aida son amante à s'habiller, griffonna rapidement un mot à l'attention du premier qui se réveillerait et entraîna Kyokô à l'extérieur.
L'attente du jeune couple devant la gare leur parut interminable. Quand, un quart d'heure plus tard, un train s'arrêta sur les voies, tous deux se précipitèrent, s'excusant rapidement quand ils bousculaient des passants. Le trajet leur parut tout aussi long, pendant qu'ils se rongeaient les ongles à sang – tout de moins c'était le genre d'ambiance qui les entourait. Une fois sortis du train, ils se ruèrent au dehors de la gare, courant en direction de l'hôpital. Grimmjow se jeta au-devant du guichet de l'accueil et ne s'embarrassa pas de politesses :
-La chambre de Kaoru Amane !
La réceptionniste, abasourdie, leur répondit d'une petite voix de se rendre au premier sous-sol, dans la salle spéciale réservée au docteur Enokido et ses rares patients requérant une telle attention. Ni une ni deux, Grimmjow entraîna une Kyokô toujours livide et anxieuse à sa suite. Dévalant les escaliers, ils arrivèrent essoufflés devant la salle indiquée et y trouvèrent les parents des sœurs Amane, les visages enfouis dans leurs mains. Sils avaient l'air si désespérés que Kyokô se rapprocha de la mère et prit délicatement ses mains dans les siennes.
-Oka-san... Parlez-moi...
La concernée releva la tête, les yeux rougis par les larmes, et acquiesça lentement.
-Tu étais au courant que Kaoru avait perdu l'usage de sa main gauche, et ne pouvait plus jouer de la guitare ?
-Oui, Saki m'en a parlé.
-Eh bien... Kaoru a... Sa maladie s'est...
-La tumeur qui s'est formée au cerveau a atteint davantage de système nerveux. Intervint le père.
-Elle a aussi perdu la mobilité de sa main droite ? Demanda Grimmjow, ne comprenant pas pourquoi les parents de la malade n'arrivaient pas à placer un mot devant l'autre.
-La dégénérescence du système nerveux s'est propagée jusqu'à sa trachée. Et nous avons dû toucher les cordes vocales lors de l'opération. Déclara la voix rauque du docteur Enokido, qui sortait de la chambre spéciale.
-Elle ne peut plus parler ? S'aventura Grimmjow, pressentant l'explosion imminente de sa tendre.
-Plus on décalait l'opération, plus elle avait de chances de s'éteindre dans son sommeil.
-Vous voulez dire que vous lui avez enlevé sa voix ? C'était tout ce qui lui restait ! S'insurgea vivement Kyokô.
-Nous n'avions pas le choix, elle allait mourir si on le lui retirait pas un morceau de-
-Vous n'étiez pas obligé de la priver de ses cordes vocales pour lui enlever un ridicule bout de trachée ! Comment voulez-vous qu'elle vive avec ça ? C'était déjà assez dur pour elle, avec cette maladie ! C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! Cracha-t-elle avec véhémence.
-Kyokô !
La concernée releva la tête vers Grimmjow et comprit. Elle tourna les talons et entra dans la chambre. Là, elle pressa l'épaule de son amie puis l'enlaça. Peu à peu, Saki se laissa aller à des pleurs silencieux et se calma au bout d'une demie heure. Quand elle s'endormit, Kyokô la replaça correctement dans son fauteuil et quitta la pièce sans un bruit. Tout de suite, là mère des deux sœurs l'assaillit:
-Elle t'a dit quelque chose ?
-Non, oka-san, elle a simplement pleuré.
La mère de famille la relâcha et s'éloigna un peu.
-Mais je crois que Saki se prive volontairement de la parole. Peut-être pour soulager la peine de Kaoru.
-C'est le syndrome des inséparables.
Tous se tournèrent vers le docteur.
-Lorsque l'un est blessé, l'autre traîne la patte. Et lorsque l'un meurt, l'autre se laisse mourir pour le suivre...
Aizen Sôsuke : Je...J'y suis pas O_O.
Senja : Où ça?
Sôsuke : Bah je figure pas une seule fois dans ton prologue !
Shigurako : Et alors ?
Sôsuke: Mais c'est un sacrilège ! Comment osez-vous ne pas me mettre dans vos écrits alors que Nell y est, elle, hein hein hein ? Puisque c'est comme ça, je vais...
Senja : Tu vas ?
Shigurako : Oui, tu vas quoi ?
Sôsuke: Mouahahahaha JE VAIS DEVENIR LE DIEU DE CETTE FIC !
Senja : On aurait pas dû le sortir de l'asile...
Shigurako : Non, vraiment pas !
* Et une buche qui tombe d'on-ne-sait-où, en plein sur le crâne d'Aizen pour l'assommer, alors que les deux auteurs le regardent sans stupéfaction*
Senja : Quel dommage ! Je voulais l'assommer moi-même !
Shigurako : Ce sera pour une prochaine fois, Sempai !
Senja : Bon, on retourne à notre prochain chapitre ?
Shigurako: Oui Mam'zelle !
Senja : Sois pas en retard, cette fois-ci !
Shigurako : Maiiiiiis...! Puis d'abord, les lecteurs doivent nous laisser des rewiews _ Nah !
Senja : Change pas de sujet !
[ Vous l'aurez compris, Senja (Rukia_vs_Yuna, di ) et Shigurako (MissLapine donc moi) sommes les co-autrices de cette fiction. ]
Vous j'espere que ce prologue vous aura mis l'eau a la bouche! En attendant n'oubliez pas d'envoyer des reviews .
