Auteur: Violette Poète
Résumé: Ce qu'il y avait entre eux ? Du désir, du désespoir et de la tristesse.
Genre: Drame
Prière de ne pas publier cette fic sans mon autorisation
Bonne lecture!
Ne me laisse jamais
Chapitre 1
C'était une journée calme dans le complexe de la Montagne Cheyenne, Colorado, aux États-Unis, sur la planète Terre. Le sergent-chef Walter Harriman, assis à son poste, avait un bon pressentiment en ce qui concernait le week-end. Après tout, la catastrophe de la semaine avait eu lieu et laissait présager un peu de tranquillité.
Walter pensait à son fils, Matthew, à l'université depuis peu. Leurs relations n'étaient pas excellentes, voire même, franchement chaotiques, mais il y travaillait. Le jeune homme devait passer les vacances à Colorado Springs et Walter espérait bien passer le plus de temps possible avec lui.
L'alarme d'activation de la Porte le sortit de ses pensées et il annonça une arrivée imprévue, abandonnant toutes pensées positives. Ces derniers temps, avec les Oris dans la galaxie, il y avait peu à espérer. La Terre formait le dernier rempart entre eux et l'envahissement total de la galaxie et il fallait bien dire qu'il n'y avait pas beaucoup de victoires à attribuer aux Terriens.
Les sept chevrons étaient maintenant enclenchés et le passage s'ouvrit. À l'abri derrière l'iris, une équipe d'intervention se tenait prête devant la rampe et le Général Landry interrogea Walter.
-Un code d'activation ?
-Non, Monsieur, mais SG-10 avait signalé de mauvaises conditions météorologiques avant de partir.
-Alors, espérons que ce ne soit qu'eux.
Quelques secondes plus tard, une fenêtre s'ouvrit sur l'ordinateur du sergent-chef Harriman.
-Je reçois un code d'activation, Monsieur.
-De qui ?
Walter fronça les sourcils.
-De Langara.
Il jeta un œil au Colonel Carter qui s'était installé à un poste et qui précisa d'une voix blanche.
-C'est un code que nous avions donné à Jonas.
-Attendez., demanda la Général. Je croyais que Langara était aux mains des Oris ?
-C'est ce qu'on avait présumé., répondit le docteur Jackson, qui venait de faire son apparition. Nous n'avions pas de nouvelles d'eux en dépit de nos messages.
-Qu'est-ce qui nous prouve que ce n'est pas un piège ?, reprit Landry.
Au moment où il finissait sa phrase, une communication par radio se fit entendre dans les hauts-parleurs. Hachée, Walter essaya en vain de l'améliorer.
-SGC... recevez ? SGC... Quinn... Demande... Levez... Iris... allons passer... SGC...
-C'est la voix de Jonas., souffla Carter, qui semblait à la fois inquiète et soulagée.
-Monsieur., continua Daniel. Les Oris ont cinquante autres moyens à leur disposition pour nous anéantir. Je ne pense pas que ce soit un piège., haussa t-il le ton, une trace d'urgence dans la voix.
-Levez l'iris, Walter., ordonna finalement le Général.
Walter s'empressa de poser sa paume sur le dispositif, tandis que le Colonel Carter, sans certitude d'être entendue, avertissait Langara que le passage était sûr. Landry fit prévenir le docteur Lam et enjoignit les gardes à se tenir prêts. Une dizaine de secondes se passa dans le silence le plus effrayant et le plus absolu.
Puis, émergeant en courant de la singularité de la Porte apparut Jonas Quinn. Il s'arrêta net, visiblement à bout de souffle et l'air étonné d'avoir réussi à passer. Mais ce n'était pas ce qui était le plus frappant dans sa physionomie. Même à cette distance, Sam et Daniel remarquèrent l'extrême maigreur de leur ami. Couvert de poussière, il laissa tomber son arme et fit deux pas de plus. Ce fut alors qu'ils virent une blessure au niveau de l'abdomen et une autre, allant de l'épaule à la base du cou dont le sang rougissait le T-shirt à une vitesse qui les effraya. Jonas fit encore un pas... et s'écroula sur la rampe.
La Porte se ferma sans intervention de Walter, Carter et Daniel s'élancèrent hors de la salle de contrôle, mais le docteur Lam les avait déjà devancé et emmenait déjà le blessé à l'infirmerie. Toute la scène s'était déroulé en une poignée de secondes.
