L'univers de Stargate Atlantis, comprenant les personnages de Samantha Carter et Rodney McKay, ne m'appartiennent pas. En revanche, les différents OC présents dans cet OS sont à moi. Ceci est une œuvre de fanfiction (logique, vous me direz, vu le site où on se trouve), écrite par plaisir et pour le plaisir des lecteurs.

Rédemption astrale

Rédemption étoilée – Fields

La rumeur courait depuis plusieurs jours à travers la Cité, enflant peu à peu et prenant de l'ampleur. Bientôt, tous les Atlantes n'eurent plus que cette nouvelle à la bouche. Nouvelle qui fut finalement confirmée par la dirigeante même de l'expédition. Au terme d'une réunion officielle, Samantha Carter jugea bon de prononcer un petit discours à l'attention de l'ensemble des habitants d'Atlantis, afin de les rassurer et de clarifier la situation. Alors que tous se trouvaient réunis dans la salle de la Porte des Étoiles, debout, assis sur des marches, adossés aux murs ou appuyés aux balustrades des différents balcons qui donnaient sur cette pièce, Samantha Carter se tenait sur le balcon adjoint à son bureau. D'une voix claire et forte, après avoir réclamé le silence, elle confirma :

« Ce que vous avez pu entendre ces derniers jours est une réalité : un Wraith se trouve bel et bien dans la Cité. Il est ici pour nous aider à mettre au point une stratégie visant à contrecarrer les plans des Asurans. Rassurez-vous, il est sous bonne garde et surveillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Lorsqu'il n'est pas en laboratoire avec le docteur Rodney McKay et les soldats chargés de sa surveillance, il se trouve isolé dans une cellule de confinement. Nous ferons en sorte qu'il demeure sur Atlantis le temps minimal nécessaire à l'élaboration de notre stratégie. Il n'est pas considéré comme un danger pour la Cité. »

Samantha Carter balaya les lieux du regard, s'assurant que son message avait été compris de tous. Il y eut des hochements de tête, quelques grommellements douteux, mais nul n'osa remettre publiquement en question la décision qui avait été prise par les membres les plus hauts gradés de l'expédition Atlantis. Ceux-ci les avaient sauvés bien des fois ils devaient savoir ce qu'ils faisaient. En tout cas, ils l'espéraient fortement. Satisfaite que son annonce se soit déroulée dans le calme, Samantha Carter hocha la tête, puis s'en retourna dans son bureau.

Peu à peu, les Terriens quittèrent la salle et retournèrent vaquer à leurs occupations. Assise au bas des marches menant à la Porte, une femme s'attardait, le regard perdu dans le vague suite aux propos de la nouvelle dirigeante de la Cité. Ainsi, c'était cela, cette mission si particulière qui devait lui être confiée cet après-midi même, dont son chef d'équipe n'avait pas voulu lui parler…

« Il s'agira de surveiller un hôte particulier qu'accueille momentanément la Cité. »lui avait-il seulement dit.

Un hôte particulier… un Wraith. Rien que ça. La militaire se leva et partit vers le mess sans grand appétit. Depuis le discours de Samantha Carter, elle se remémorait cette mission qu'elle avait effectuée quelques mois plus tôt avec l'équipe du major Lorne. La première et unique fois de sa vie où elle avait dû faire face à des Wraiths. Impuissante, elle les avait vu vider deux de ses camarades. Elle aurait subi le même sort si le reste de leur équipe, accompagnée par celle du lieutenant-colonel Sheppard, n'était pas arrivée à ce moment-là. Les marques sanglantes étaient restées imprimées au beau milieu de sa poitrine pendant bien trop longtemps. Encore aujourd'hui, elle en portait les cicatrices. Jamais elle ne pourrait oublier la violence avide de cette main nourricière qui s'était violemment plaquée entre ses seins. Jamais elle ne pourrait oublier la haine qui embrasait les regards inhumains de ces créatures monstrueuses.

Elle n'avait pas faim. Elle s'obligea pourtant à manger, avalant avec peine la purée fade et le yaourt sans goût qu'elle avait posés sur son plateau. Elle but beaucoup. La tête lui tournait, mais ce ne serait pas une raison suffisante pour annuler son tour de garde. Jamais elle ne s'était sentie aussi mal à quelques heures d'effectuer une mission. Et pourtant, ce n'était rien… Elle n'aurait qu'à se tenir debout, immobile et l'arme au poing, près d'une cellule fermée, où se tiendrait enfermé l'extraterrestre.

Mais dès qu'elle fermait les paupières, elle revoyait l'éclat mauvais de ces prunelles jaunâtres braquées sur elle.

Elle eut soudain une idée. C'était pathétique pour un membre de l'armée comme elle. Mais elle avait besoin d'être rassurée, et quoi de mieux pour cela que d'aller interroger l'un des soldats de son unité qui avait déjà procédé à la surveillance du Wraith ? À circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Sur Terre, elle s'était souvent vantée de ne pas avoir peur de grand-chose. Il fallait des nerfs solides pour survivre dans l'armée. Mais depuis cette mission, elle savait qu'un Wraith planté face à elle était son pire cauchemar. Même s'il était enfermé et prétendument inoffensif. Des êtres tels que ceux-là n'étaient jamais inoffensifs, quoi qu'on en dise.

« Fields ? » s'étonna son collègue, Abraham Rogers, en ouvrant la porte de sa chambre. « Qu'est-ce qu'il y a ? »

Hannah Fields le fixa droit dans les yeux.

« Vous avez surveillé le Wraith, n'est-ce pas ? »

« Affirmatif. » confirma le soldat. « Pourquoi ? »

« Comment est-il ? »

Rogers haussa les épaules.

« C'est un Wraith, que voulez-vous que je vous dise ? »

« Pourquoi nous aide-t-il ? » insista Fields.

« Je n'en sais rien. Vous pensez bien que je n'ai pas été lui demander. Pourquoi ces questions ? » demanda-t-il à son tour. « Vous n'aurez qu'à rester debout devant une cage, où est le problème ? »

La militaire se mordit la lèvre en détournant le regard. Elle s'attendait à ce genre de question. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle appréciait y répondre.

« J'ai vu mourir Shaker et Tyson sous mes yeux, et j'ai moi-même failli y passer. Ce n'est pas quelque chose que l'on oublie. » lâcha-t-elle seulement avant d'adresser un salut bref à son camarade et de tourner les talons.

« Évitez de le regarder en face. » lui lança Rogers tandis qu'elle s'éloignait dans le couloir.

Elle leva le pouce sans se retourner.

« Conseil noté. »

Les deux heures de quartier libre qu'il lui restaient passèrent trop vite, et bientôt, Hannah Fields se retrouva à parcourir la Cité en tenue de combat, gilet pare-balles sur le dos et fusil mitrailleur en bandoulière. Empruntant un téléporteur, elle se rendit au secteur de la Cité où se trouvait le Wraith captif. Avant que les portes de la cabine ne se rouvrent, la femme ferma les paupières quelques instants. Chassant de ses pensées le regard jaunâtre qui ne cessait de revenir la hanter, elle s'autorisa à inspirer profondément pour tenter en vain d'apaiser la terreur muette qui nouait ses entrailles. Elle passa son badge devant le scanner, les portes du téléporteur s'ouvrirent, et elle s'avança dans le couloir d'une démarche assurée, avant d'identifier son badge une seconde fois devant des portes solides hermétiquement closes. Elle pénétra dans la pièce sombre d'un pas lent, analysant d'ores et déjà les lieux et laissant le temps à son regard de s'habituer à la pénombre ambiante. Seul un halo blafard éclairait la cellule verrouillée et son occupant. Hannah Fields ne posa son regard sur lui qu'une fraction de seconde, mais cela lui suffit pour lui donner l'impression qu'elle allait rendre son maigre déjeuner. Aucune issue possible, mis à part l'accès qu'elle venait d'emprunter et qui s'était refermé derrière elle. Aux quatre coins de la cellule aux épais barreaux de métal, un soldat était posté, tourné vers le prisonnier, surveillant le moindre de ses faits et gestes. Hannah Fields longea le mur froid et rejoignit au fond de la pièce l'homme qu'elle devait remplacer, Joe Riggings.

« Pile à l'heure, Fields. » commenta-t-il.

Sa voix résonna trop dans la pièce silencieuse. Il se décala d'un pas pour laisser sa place à la femme et lui expliqua rapidement :

« Vous restez là sans bouger et vous ne le quittez jamais du regard. Darell viendra vous relayer dans quatre heures. »

Elle hocha la tête, la gorge sèche. Riggings rajusta la bandoulière de son fusil, donna une tape sur l'épaule d'un de ses camarades au passage, puis quitta la pièce. Les portes se refermèrent en coulissant derrière lui, plongeant à nouveau les lieux dans le silence et la pénombre. Hannah Fields se cala fermement sur ses jambes. Elle allait devoir tenir quatre heures ici, dans la même pièce que ce Wraith. Pour l'heure, celui-ci était calmement allongé sur sa couchette, les mains croisées sur son ventre. Ses yeux étaient fermés, mais elle peinait à croire qu'il dormait. Pouvait-on réellement se sentir tranquille lorsque l'on était fixé attentivement par quatre personnes prêtes à faire feu ? Hannah Fields se sentit idiote de s'interroger. Il était un Wraith. Ce genre de question ne devait très certainement même pas lui effleurer l'esprit.

Tout était calme. Aucun mouvement, aucun bruit de respiration quelconque. La militaire cligna des yeux, manqua sursauter lorsqu'en face d'elle, ce fut non pas le Wraith mais l'un de ses collègues qui bougea légèrement. Hannah Fields aurait aimé pouvoir agir ainsi, tourner un peu la tête ou étirer ses muscles encore douloureux de son entraînement de la veille. Mais elle ne pouvait pas relâcher son attention. Elle devait rester sur le qui-vive, et avec la présence si proche de cette abominable créature, ce n'était pas une chose bien difficile. Malgré qu'il soit emprisonné, la femme ne se sentait pas en sécurité. À tout moment, il pouvait bondir, tenter de s'en prendre à eux à travers les barreaux… Elle fut tentée de vérifier d'un coup d'œil derrière elle si elle avait suffisamment de place pour pouvoir se reculer, mais elle n'en fit rien et conserva son regard fixé sur le Wraith. L'un de ses collègues fut remplacé, puis un deuxième peu après. L'inactivité aidant, les pires scénarios firent peu à peu leur bout de chemin dans l'esprit de la femme. Et si la cellule de confinement présentait un dysfonctionnement, permettant la libération du Wraith ? Et si celui-ci possédait un mouchard subspatial qu'ils s'étaient révélés incapables de détecter, et que des dizaines d'autres Wraiths surgissaient de nulle part ? À coup sûr, ils mourraient tous. Et si…

Hannah Fields s'empêchait de toutes ses forces de se mordre la lèvre inférieure avec inquiétude à la pensée de ces événements. Elle contrôlait également sa respiration à merveille. Mais aucun acte volontaire ne pouvait la départir de ce brusque malaise qu'elle ressentit, ni empêcher son cœur de battre plus vite. Fort heureusement, ses trois camarades étaient parfaitement incapables de distinguer son trouble.

Ce qui n'était pas le cas du Wraith.

D'un seul coup, il se leva. Dire qu'elle n'avait pas été surprise de son mouvement aurait été mentir. S'il voulait faire quelques pas dans sa cellule, rien ne l'en empêchait. Techniquement, il était incapable de leur faire le moindre mal. Il était emprisonné. Pourtant, les doigts de la militaire se crispèrent autour de son arme. Car pour une raison inexplicable, c'était elle qu'il fixait de son regard prédateur.

Il se rapprocha d'un pas souple. Hannah Fields tenta de conserver son calme le plus longtemps possible. Mais lorsqu'il n'y eut plus qu'un mètre entre eux et que seuls les barreaux de sa prison les séparaient, la femme céda à son instinct et se reculé précipitamment le plus loin possible de lui, jusqu'à se retrouver acculée dos au mur, son fusil mitrailleur braqué dans sa direction. Le conseil de Rogers lui revint en mémoire.

« Évitez de le regarder en face. »

Elle s'efforça de fuir ses iris jaunâtres, accrochant son regard sur son torse, là où elle tirerait sans hésiter s'il faisait mine de s'avancer un peu plus. Elle garda également un œil sur sa main droite, là où elle savait pertinemment que se trouvait sa fente nourricière. S'il avançait, elle tirerait. S'il bougeait son bras droit, elle tirerait. En tant que militaire, elle était censée pouvoir faire face à toutes les situations à risque. Mais les Wraiths la terrifiaient plus que tout. Elle avait la paniquante impression de perdre tous ses moyens face à eux.

« Une femelle ? » grogna l'extraterrestre d'une voix grave et rauque.

Hannah Fields sentit son sang se glacer dans ses veines. Elle ignorait pourquoi elle intriguait tant le Wraith, et ne tenait certainement pas à le savoir. Tout ce qu'elle voulait, pour l'heure, c'était qu'il s'éloigne d'elle, immédiatement. Mais elle ne se sentait pas le courage de le lui ordonner. Une part d'elle-même encore lucide lui rappelait sournoisement que la créature était toujours enfermée à l'intérieur de sa cellule. Et que par conséquent, il avait tout à fait le droit de se tenir ainsi devant elle s'il le souhaitait. La militaire n'en baissa pas son arme pour autant. Ses collègues avaient resserré leur prise autour de leur arme, mais aucun n'avait réagi. Ils devaient en être parvenus à la même conclusion qu'elle. Fixant toujours le torse couvert de cuir noir du Wraith, Hannah Fields sentit une minuscule goutte de sueur rouler le long de sa nuque. Elle avait l'impression d'étouffer, soudainement, et se sentait terriblement mal à l'aise. En danger, malgré la cellule de confinement et les épais barreaux entravant la liberté du Wraith.

Elle n'aurait su dire combien de temps passa ainsi. L'extraterrestre ne semblait pas décidé à bouger, se plaisant visiblement à la contempler. Grand bien lui fasse. Si seulement il pouvait procéder à sa minutieuse inspection d'un peu plus loin… Les minutes s'écoulèrent sans que quiconque n'esquisse un mouvement. Hannah Fields ne baissa pas son arme. Cependant, son regard avait de plus en plus de mal à rester concentrée sur l'étendue de toile noire. Peu à peu, il dévia. Il monta plus haut, et finit par rencontrer, au milieu d'un visage verdâtre orné d'un tatouage en forme d'étoile, deux yeux jaunes qui la dévisageaient sans discontinuer depuis maintenant plus d'un quart d'heure. Aussitôt, elle se maudit et coupa le contact visuel.

Pourtant, elle ne put pas s'empêcher d'y revenir, moins d'une dizaine de secondes plus tard. Cette fois, elle ne coupa pas le contact visuel immédiatement. Quelque chose la troublait dans ces prunelles jaunâtres qui la fixaient inlassablement. La seule fois où elle avait été contrainte d'affronter un regard pareil, celui-ci n'était empli que de violence. Une haine sans nom à l'égard de l'ensemble de la communauté humaine, mêlé à un plaisir sadique face à leur souffrance. Le Wraith s'était nourri de deux de ses camarades. Il l'aurait tué elle aussi. Hannah Fields était persuadée que tous les extraterrestres de sa race étaient les mêmes, à ne voir les humains que comme un garde-manger un peu trop agité à leur goût. Mais ce Wraith captif qui lui faisait face aujourd'hui était différent. Elle le comprit soudain, comme une révélation. Tous les Wraiths n'étaient pas intimement mauvais.

Il n'y avait rien de mauvais dans ses yeux jaunes… Elle ne leur trouvait rien d'effrayant, alors qu'elle avait fait tant de cauchemars dans lesquels ce regard parfaitement inhumain la hantait. Le Wraith la dévisageait au contraire avec intérêt, la tête très légèrement penchée sur le côté, sans plus prononcer un mot. La question de savoir pourquoi elle l'intriguait tant revint, et cette fois, elle aurait voulu en connaître la réponse.

L'extraterrestre se retourna et repartit s'étendre sur sa couchette. Hannah Fields cligna les yeux, mais tout était revenu à la normale, comme s'il ne s'était rien produit. Le Wraith était de nouveau couché, les bras croisés et les yeux fermés. Impossible de savoir s'il était endormi ou seulement plongé en pleine réflexion quant au meilleur moyen pour lui de s'évader. La femme se rapprocha prudemment des barreaux et reprit sa posture de surveillance. Il n'y eut plus de mouvement à l'intérieur de la cellule. Au bout de quelques temps, le troisième collègue de la militaire se fit remplacer, puis vint son tour. Quand Edwin Darell franchit les portes et s'approcha pour occuper son poste, Hannah Fields retint un soupir de soulagement. Elle lui laissa bien volontiers sa place et quitta les lieux sans un retour en arrière. Pourtant, une fois dans le couloir, sur une impulsion qu'elle ne s'expliqua pas, elle se retourna. Le Wraith s'était assis sur sa couchette et la fixait de nouveau. La nuance jaunâtre de ses pupilles fut la dernière chose qu'elle vit avant que les portes ne se referment.

Hannah Fields rejoignit le téléporteur et regagna sa chambre pour se changer. Une fois débarrassée de tout attirail militaire et vêtue d'une tenue plus confortable, elle s'assit sur son lit et prit sa tête entre ses mains. Cette mission de surveillance, d'une simplicité enfantine, avait été l'une des pires qu'elle ait eu à mener. Avait-elle été jusqu'à craindre pour sa vie ? Elle nourrissait une telle terreur à l'encontre des Wraiths qu'elle aurait volontiers répondu positivement. Mais cette terreur même, et les certitudes sur lesquelles elle était basée, avaient été violemment ébranlées. Hannah Fields sortait différente de cette mission. Elle se sentait prête à poser sur ces inquiétants extraterrestres un regard neuf. Car durant cette mission, elle avait eu une révélation bouleversante.

Tous les Wraiths n'étaient pas nés pour devenir des mauvais. Certains pouvaient être différents. Certains pouvaient ne pas les menacer… peut-être même révéler en eux une certaine forme d'humanité. Peut-être qu'en fin de compte, les Wraiths leur ressemblaient plus que quiconque ne l'admettrait jamais…

Hannah se massa les tempes, ferma les yeux. Toujours, cette vision de deux yeux jaunes qui la fixaient. Mais ils n'avaient plus rien de menaçant ni de terrifiants. Ils brillaient désormais d'une lueur d'intérêt. L'un d'eux était entouré d'un tatouage. La militaire était enfin parvenue à se libérer de ses démons.

Parfois, la rédemption se trouvait simplement cachée au cœur d'une étoile.

Ceci était la première partie d'un trio d'OS tournant autour du même thème, et mettant en scène les mêmes personnages. La suite devrait arriver incessamment sous peu. N'hésitez pas à conclure votre lecture par une review, une mise en favoris ou un un ajout dans vos follows ! Ça fait toujours plaisir. :-)

Bon(ne) matinée / après-midi / soirée / journée / nuit à vous et à bientôt, je l'espère !