Bonjour,

Cette fiction est une traduction de « Shattered Memories » écritepar LeighJ11, dont vous trouverez le lien sur mon profil.

Pour info, c'est la première fois que je m'essaye à ce genre d'exercice. Soyez donc indulgents.

J'ai fait la chasse aux fautes d'orthographe. Si toutefois vous en trouviez, n'hésitez pas à me le dire en mp pour que je puisse corriger.

J'ai mis de temps à autre des références aux épisodes de la série pour que vous vous y retrouviez. Vous les trouverez en bas de chapitre. La fiction débute à peu près à l'épisode 10 de la saison 6.

Cette fiction compte 30 chapitres, que j'ai tous traduits et donc, quoi qu'il arrive, je les publierai tous. Je pars sur un rythme d'un chapitre par semaine car je vais commencer à travailler sur une autre fiction. Dès que j'en aurai terminé la traduction, j'accélérerai le rythme de publication.

Les personnages et l'univers appartiennent à Robert Kirkman.


Chapitre 1

Même avant que le monde ne se mette à déconner, Daryl Dixon n'avait jamais eu le pas lourd. Ses pas sont légers, soigneusement étudiés et, tout simplement, habilles.

Son père lui criait dessus dès qu'il entendait du bruit dans l'escalier, il lui disait qu'il était stupide, un putain de lourdaud qui ferait peur au gibier avec ses pieds de merde et qu'il ferait mieux de changer ça rapidement.

Dès l'âge de dix ans, il a appris à marcher doucement, équilibré tout son poids entre ses pieds, senti et analysé le sol à travers ses bottes, écoutant le léger craquement et le martèlement sur les cailloux. C'est plus facile dans l'herbe, s'il ne laisse pas son pantalon frôler les pousses et trahir son approche.

Il devait apprendre, a dit son père, ou, putain, il ne ferait rien de sa vie. Alors il a appris. Parfois, il s'entraînait toute la nuit, passant de la porte en bois éclatée au mur troué de sa chambre, localisant les lattes grinçantes en retenant son souffle et en priant que son père ne monte pas les escaliers et ne le batte brutalement pour avoir interrompu sa partie de poker.

Il a d'abord pratiqué pieds nus, des heures interminables à fixer ses orteils. Ensuite, il a essayé avec des chaussettes. Elles étaient glissantes contre le bois et le défièrent jusqu'à ce que ses talons lui fassent mal.

Quand il a eu le courage de le faire avec des bottes, il a trop souvent tout bousillé pour pouvoir compter, son estomac se soulevant face aux hurlements de son père à travers le plancher, les frissons allant de ses pieds à ses dents, faisant trembler tout son crâne. Il a gagné pas mal de passages à tabac ces fois-là.

Courir était plus facile parce que c'était basé sur l'adrénaline, qu'il pouvait facilement éteindre son cerveau et qu'il devait le faire à l'extérieur, alors son cœur ne galopait pas dans sa putain de poitrine en attendant un coup sur la tête. Courir cependant, n'avait pas été son choix comme l'avait été la marche.

Son père a dit que cela ne suffisait pas, qu'il n'était pas impressionné par le temps que Daryl avait consacré à passer du talon à ses orteils, en équilibrant soigneusement son poids. Il aurait dû apprendre à courir, a déclaré son père.

Pour chasser le cerf quand il disparaît au détour, pour fuir cet écureuil enragé qui essaie de lui arracher la gorge après qu'il ait tué son frère à fourrure.

Il sait ramper doucement, il sait disparaître sans laisser d'empreinte et il sait reconnaître les traces de pied après avoir si longtemps regardé les siens, en analysant leurs courbes et leurs plis quand ils se collent au sol. Les empreintes de pas sont faciles, les empreintes d'animaux, c'est plus dur. Pas de les reconnaître, une fois qu'il les a trouvées.

Distinguer un cerf d'un chien, c'est de la merde. C'est trouver les petits, le problème. Un tel problème qu'il chasse depuis maintenant deux heures et qu'il n'a toujours pas trouvé de dîner pour lui et Aaron.

Son partenaire est de retour au campement, qu'ils ont installé non loin de l'endroit où Daryl observe une flaque de boue sèche, une arbalète bandée à son côté et des cheveux gênant sa vision. Ils commencent à être longs, mais personne ne s'en plaint, alors il n'y voit aucun problème non plus. Ils s'attendent tous à ce qu'il soit un putain d'animal sauvage de toute façon, alors, autant y ressembler.

Les empreintes d'animaux ne se révèlent pas à lui, mais celles des humains, oui. Compactes, enfoncées fermement dans la boue par des pieds sûrs et rapides, conscients. Pas un rôdeur donc, mais un homme ou une femme. Les pieds des enfants ne sont pas aussi gros ou larges. Il y a quelqu'un ici.

Il voit ces empreintes depuis quelques kilomètres maintenant, mais il n'arrive pas à se décider à trouver l'humain qui les a laissées. Leur but, ici, est de trouver des gens, de leur donner une chance, de les ramener à Alexandria. Sauf que chercher cet humain maintenant est un problème car Daryl est seul avec Aaron au camp.

Aaron est le beau parleur, le visage confiant. Nul homme, femme ou enfant ne vient avec Daryl Dixon quand ils voient son grand corps sale et son visage mangé par une barbe de deux semaines. Qui que ça soit, il va seulement lui faire peur et, de toute façon, pour l'instant, il veut juste manger.

Le soleil sera couché dans moins d'une heure et il ne pourra pas chercher à manger dans le noir. Ils on quand même un reste de viande d'hier soir, mais ce n'est pas beaucoup et ils auront encore plus faim s'ils n'ont rien d'autre. Cependant, il n'y a pas de putain d'animaux ici. Probablement effrayés ou mangés par les rôdeurs.

Ces enfoirés ne trouvent pas suffisant d'être une menace constante, ils doivent aussi manger toutes les sources de nourriture. Toutes ces maudites années plus tard, Daryl en a vraiment marre de les voir, malhabiles, les mâchoires brisées ou les intestins qui pendent.

Il ne s'autorise pas à y réfléchir, mais parfois, il y pense quand même: quand est-ce que ça sera fini? Quand va-t-il cesser de soulever cette foutue arbalète pour viser ces choses entre les yeux? Il n'en a pas marre de tuer, il en a marre d'attendre. Il en a marre de savoir qu'il ne passera pas une journée sans être aspergé de sang et de débris de cervelle.

Humain, rôdeur, animal, c'est la même chose maintenant. Tellement répétitif que son esprit est engourdi. Toute sa foutue existence est engourdie. Plus rien n'est brillant ni coloré, c'est juste du gris. Le gris de la neige fondue. Daryl étire son cou et ses épaules pour se détendre.

Il va devoir retourner auprès d'Aaron et lui dire qu'ils devront se contenter des restes, ce soir. Il déteste ça. Aaron est le visage, la voix, l'espoir et Daryl est le pourvoyeur. C'est lui qui apporte la viande, l'eau, tue les rôdeurs; cherche le chemin peu fréquenté pour voyager.

C'est un homme débrouillard, mais là, il ne peut même pas ramener de la putain de viande. Merle l'aurait trouvé pathétique, et il aurait eu raison. La honte ne le laissera pas revenir les mains vides. S'il ne rapporte pas de viande, il devra ramener la personne qui laisse les empreintes qu'il suit depuis des kilomètres.

Il n'est pas le beau garçon avec les mots gentils, mais il n'a vu qu'une série d'empreintes, jamais deux. Ce n'est pas quelqu'un avec un compagnon de voyage. Il est seul et Daryl pourrait parier sa putain d'arbalète qu'il est proche de la folie. Bon sang, il doit être encerclé tout le temps.

Il soulève l'arbalète et commence à suivre sérieusement les empreintes, le soleil est très bas dans le ciel, lâchant les ténèbres sur lui comme un vieil ami. Daryl marche en silence tout le temps, mais il est plaisant de marcher avec quelqu'un d'autre et de choisir de rester silencieux.

Le monde est tellement animé. Pas comme avant, plein de voitures, de gens et de discours. Maintenant, il est bruyant à cause de son putain de silence. Le silence est à lui seul, une chose lourde et solide, distincte et tangible. Il le goûte sur sa langue comme il peut goûter l'odeur des morts.

Ce n'est plus quelque chose qu'il sent, trop engourdi maintenant, trop de mauvaises odeurs pour que son flair minable puisse différencier l'odeur du cerveau pourri, de la viande gâtée ou des organes mis à nu. Rester silencieux alors que quelqu'un marche juste à côté de vous est un choix.

Il n'aime pas rester silencieux parce que le monde l'y oblige et parfois, il presse, plus fort qu'il ne le faut, son pied dans la poussière, juste pour faire craquer la boue sèche et aspirer à une nouvelle vie, de nouveaux sons qui ne sont pas des grognements de faim, des cris brisés ou cette putain de chanson sur le fait d'être heureux*.

Maintenant, il marche en silence parce qu'il n'y a plus personne pour marcher à côté de lui. Personne pour le mettre en colère et personne sur qui aboyer de se la fermer. Franchement, ce n'est pas qu'il n'y a personne, c'est juste qu'il n'y a personne comme la seule personne qu'il recherche toujours du coin de l'œil.

Parfois, il n'est même pas sûr de savoir qui il est lui-même. Parfois, il ne sait pas s'il cherche des cheveux gris et une peau abîmée ou des cheveux blonds et un putain de sourire idiot.

Parfois, il ne sait pas s'il s'en soucie encore, et parfois, il s'en fiche tellement qu'il ne veut plus s'en soucier, parce que ça fait mal et qu'il en a assez. Il est fatigué de la douleur dans ses bras, de la faim et de la démangeaison dans ses yeux parce qu'il n'a pas dormi depuis trois jours.

Il est tellement fatigué de toute cette merde.

Reportant sa concentration sur sa progression, il fait attention à ses pieds, recouverts de poussière. Les empreintes dévient à travers les arbres et il les suit, scrutant de plus près l'inclinaison des branches perdues dans l'ombre. Le soleil est presque couché et il veut être de retour au camp avant que l'obscurité ne les atteigne, lui et son nouveau compagnon.

Les empreintes se perdent un peu dans les arbres où la pluie tombe plus fortement dans la boue et les branches, hérissant de chair de poule ses bras nus. Il les retrouve rapidement et les suit à travers les corps serrés des troncs d'arbres avant qu'elles se jettent dans le fossé le long d'une route. Putain, si elles montent sur la route, il les perdra.

Mais non, elles sont là, des traces à travers le virage au bas de la route, et il continue d'avancer, jetant un coup d'œil par-dessus son épaule pour déterminer la distance qu'il a parcourue. Il ne devrait pas être trop difficile de revenir, pas s'il suit les empreintes qu'il a laissées, le chemin du retour jusqu'à Aaron.

Il continue, mâchouillant l'intérieur de sa lèvre, essayant de penser aux conneries qu'Aaron utilise pour amener les gens à lui faire confiance. Aux moyens de rester lucide, au cas où l'enfoiré qu'il essaye de suivre tente de s'en prendre à lui. S'il doit le tuer, il ne le dira pas à Aaron. Il n'aime pas ça, il ne cache pas grand chose à son partenaire mais il n'est pas encore prêt pour ça.

Personne à Alexandria n'est encore prêt pour ça, mais ça ne prendra plus longtemps. Quoi qu'il en soit, la tragédie s'ensuit et, pour une raison quelconque, elle suit Rick comme la putain de peste qui a emporté le monde. Mais la ruine suit cet homme comme un putain de chien de l'enfer et, pourtant, Daryl ne s'est jamais trouvé chanceux. Mais là, pour être franc, il attend juste le bon moment pour le laisser tomber.

Tant qu'il s'en sortira avec les enfants et Carol, il ne s'inquiète pas trop pour l'inévitable fin. Ça a toujours été son plan: les garder tous les trois. Les autres peuvent se débrouiller seuls, bon sang, Carol aussi, mais elle fait partie de son projet. Elle est la meilleure chance des enfants, la mère dont ils ont besoin.

Dure et forte, quelqu'un pour s'occuper d'eux parce que franchement, il n'y a personne d'autre en qui il ait confiance. Il irait peut-être chercher Maggie, mais il se moquait bien de savoir pourquoi. Il aime Rick comme le frère qu'il n'a plus, mais il ne s'arrêterait pour aucun des deux. La prison a appris cela à Daryl.

Quand Rick se consacre à ses enfants, il est faible et carrément inutile. Survie? Cela permet à Rick de le garder en vie. La vengeance aussi, Rick ne veut pas l'admettre, mais ça le nourrit. Plus que ses enfants? Daryl ne le lui dira pas de sitôt, mais oui, c'est vrai. Instinct humain. Se protéger.

Surtout les hommes, leur bite les dirige tout le temps et ils sont toujours à la recherche d'un concours de « qui a la plus grosse » avec n'importe qui. Quand la merde atteindra les spectateurs, et ça arrivera, Daryl prendra les enfants parce que lui seul peut gagner contre Rick. Il s'arrête soudainement, son subconscient se cabrant et lui disant de regarder, d'écouter.

Un nouveau groupe d'arbres d'où les traces partent. Il suit avec plus de lucidité, notant les empreintes plus douces. Fatigué. Épuisé. Prêt à s'effondrer n'importe où. Levant l'arbalète, ignorant cette plainte familière dans ses biceps, il met un pied en avant et s'accroupit.

Il y a un épais buisson et il doit se battre pour passer à travers pour voir quelque chose. Quand il a fini, la première chose qu'il aperçoit, est un épais tissu noir. Sac de couchage. Au sommet, il y a des cheveux, blonds de ce qu'il peut en voir, protégés par une casquette de base-ball et hérissés. Un homme alors.

Les traces de pieds étaient petites pour un mec, alors il est mince, nerveux, probablement un peu comme Eric. Il peut s'en occuper. Il a lutté contre Rick assez souvent pour savoir qu'il peut soulever pas mal de poids, ce mec ne sera rien.

Daryl se rapproche, écoutant le silence de mort à chaque pas, sentant toujours cette pathétique bulle de fierté dans sa poitrine suivie de la pointe amère du rejet provenant du désintérêt de son père. Mince, il est trop dans le passé aujourd'hui, se permettant de ruminer une merde dont il sait qu'elle lui fera mal plus tard.

Il est perdu dans les râles secs de son frère et le pâle sourire de sa mère, dans le bocal scintillant de gnole à la lueur de la lune. Il tourne autour de la tête du type endormi et plie les genoux pour essayer de découvrir le visage de l'étranger. Il pourrait être mort.

Il ne voit aucun mouvement ce qui signifie que ce mec pourrait se retourner d'une minute à l'autre et mordre son putain de pied. Daryl bascule sur ses orteils, levant son pied pour pousser le mec du bout de sa botte. Un mouvement soudain le fait sauter en arrière, attraper son arbalète et se préparer à viser.

Jusqu'à ce que le dégoûtant morceau de tissu le frappe au visage, la fermeture éclair se fourrant dans son œil alors qu'il trébuche et peste. Il agrippe l'arbalète d'une main et enfonce la paume de son autre main dans son orbite, provoquant des éclats d'étoiles multicolores.

Il essaie de viser d'une main, son œil valide travaillant à l'aveugle à cause de ses foutus cheveux. Il rasera tout quand il aura tué cet enfoiré et regagné sa putain de chambre. Il grogne alors que le sac de couchage touche sur son arbalète, ralentissant la flèche lorsqu'il la relâche et manquant la silhouette qui s'esquive.

Il voit juste un bout de jean quand le gars roule sur le sol et heurte ses genoux. Le poids les ébranle, puis un coup dur à l'arrière de ses jambes le terrasse.

Il tombe comme un sac de briques. "Merde!"

Un corps se jette contre lui jusqu'à ce qu'il soit sur le dos, l'arbalète dérapant dans l'étreinte des feuilles, s'échappant des mains de Daryl. Il les pose sur la taille de l'inconnu, l'agrippant pour qu'il puisse le retourner. Il remarque alors la silhouette élancée, la courbe dans laquelle ses doigts se plantent et s'aperçoit, avant même que ses seins ne lui effleurent le visage, qu'il se bat contre une femme.

Les cheveux l'ont dérouté et maintenant, il est sidéré, même en plein combat, il est pétrifié par la peau douce de la taille de cette inconnue sous ses mains, exposée par son haut. Sa chair est chaude et malgré toute cette violence, sa bite gonfle durement et rapidement. Il gémit alors que le corps au-dessus de lui se soulève, mettant un visage en évidence.

Daryl plisse les yeux et sent son désir retomber. C'est peut-être parce qu'il a laissé son esprit glisser dans le passé aujourd'hui ou peut-être qu'il a finalement franchi le putain de virage, mais le visage qu'il regarde ressemble énormément au sien.

Elle lui gronde dessus et cela étire la cicatrice sur le haut de sa pommette, la petite marque plissée laissée par une balle…

Sa gorge se convulse et il essaie de saisir les bras de cette femme. Cette femme qui pourrait bien être son putain de sosie, en un peu plus âgé et plus mince. Les cheveux étaient recouverts en grande partie par la casquette, mais maintenant une épaisse natte tombe et le frappe à l'épaule. La fille glisse cependant comme un putain de serpent, lui écrasant sa main sur la gorge et lui coupant la respiration.

Putain. Il fait remonter ses hanches et ignore la contraction de ses couilles pendant la roulade qui lui fait penser à tout autre chose. Il la soulève sur le côté et roule, posant ses genoux sur ses bras et les écrasant dans la poussière, épinglés par son poids.

Le premier vrai regard qu'il lui lance et son estomac fait un bond, menaçant sa muqueuse gastrique car il a l'estomac vide. Il ne peut pas s'en empêcher. C'est un putain d'idiot, mais qui ne le serait pas? Qui ne pourrait pas? Qui pourrait ne pas savoir?

Parce que ce n'est pas un sosie, ce n'est pas une étrangère qui se débat sous lui et il n'est pas en état de mort cérébrale, pas encore parce qu'il ne devrait pas reconnaître ces yeux bleus qu'il voit chaque fois qu'il ferme les siens.

Sa poitrine se gonfle alors qu'il la combat, bégayant le prénom bizarrement jusqu'à ce que ça sonne si sacrément bien. "Beth?"

Elle s'arrête, les yeux brillants de reconnaissance et merde, merde, il va être malade.

"Qui?"


* « Be good », chanson d'Emily Kinney, qu'elle interprète dans l'épisode 13 de la saison 4.

Le résumé étant un peu vague, je n'ai pas voulu vous dire avant le premier chapitre pourquoi j'avais choisi cette fiction plutôt qu'une autre ? En fait, l'idée de base me plaisait : et si Beth avait survécu à sa blessure à la tête ? Je sais, c'est hautement improbable. Mais après tout, c'est à ça que sert l'imagination : à rendre possible l'impossible.

Voilà, j'espère que cette fiction vous plaira. N'hésitez pas à me faire part de votre opinion. A la semaine prochaine...