Bonjour! Je me lance dans l'univers des fanfictions avec un crossover de Harry Potter et One Piece. Il y en a pas beaucoup en français, alors j'ai décidé de donner ma contribution. :)
Le pairing a beau être un Harry/Dragon, il n'y aura pas de slash.
Pour mieux comprendre l'histoire, il serait bien avoir lu tous les livres d'Harry Potter, ou vu les films. Pour le début de One Piece, il faudrait s'être rendu à l'épisode 91. Les choses vont se corser pour la suite et ce serait bien de s'être rendu jusqu'au Time Skip. Par contre, mon début d'histoire va quand même durer longtemps, donc vous avec le temps.
Voilà! Je prévois d'en faire une longue fic, mais l'histoire va prendre du temps à s'installer.
IMPORTANT: je vous rapelle que les enfants d'Harry se nomment James, Albus et Lily. Donc si vous voyez ces noms, je ne fais pas référence aux parents d'Harry et au directeur décédé. ^^
Donc, c'est ça, je vous laisse à votre lecture!
Chapitre Premier
Harry James Potter pensait avoir grandit depuis la fin de la guerre. Certes, ses cheveux paraissaient toujours aussi indomptables et ses ridicules lunettes rondes empravaient tout autant la magnifique couleur de ses yeux, mais il pensait tout de même être devenu plus fort.
Il avait une magnifique femme au nom de Ginny, et trois merveilleux enfants qu'il chérissait plus que tout. Il avait gravé les échellons et, d'auror, avait rapidement pris la place d'auror en chef.
Cette vie vous semblerait presque parfaite, n'est ce pas? Quelle belle fin pour un jeune enfant maltraité, dont l'adolescence s'était réduite à devoir chasser un mage noir en manque de sadisme et donc le début de l'adulte avait été marqué par cette triste vérité; Être tué où devoir tuer, mais qui finalement ne paraissait n'avoir qu'une seule échapatoire; la mort.
Depuis la destruction de Voldemort, Harry s'était fait cette promesse. Celle de ne plus jamais laisser les autres l'utiliser. C'est pourquoi il avait décidé de prendre un poste important dans la société. Ainsi, peu de personnes auraient eut de l'influence sur lui, et il aurait pu vivre sa vie avec une paix dont il avait toujours rêvé.
Seulement, rien d'avait vraiment changé depuis la mort de Jedusor. Il avait commencé son stage d'auror, bercé d'illusions trompeuses. Il avait ensuite prit conscience de quelque chose d'important; Il était devenu un symbole. Les gens avaient besoins de lui pour recommencer à croire en un monde meilleur.
Du moins, c'est ce que ne cessait de lui répéter Kingsley Shacklebolt depuis près d'une heure, ministre de la magie qui avait remplacé Pius Thicknesse.
«Vous êtes le sauveur, vous pouvez à vous seule rassurer une foule entière. Pour le bien de l'alliance entre l'Espagne et l'Angleterre, il est de votre devoir d'accepter cette mission!», rugit l'homme à la peau mate.
Il n'avait pas l' habitude de perdre facilement ses moyens, mais face à ce jeune homme impétueux qui refusait systématiquement d'accomplir une mission qui dépassait son contrat avait le don de le mettre hors de ces gonds.
«Vous n'avez pas le droit de me priver à nouveau de mon temps libre!, s'énervait Harry, J'ai déjà accepté de me priver de mes vacances de Noël pour vos stupides négociations avec ces vampires. Vous n'allez quand même pas de demander d'être présent aussi durant ceux de Pâques pour assurer la protection du Ministre de la Magie d'Espagne pendant sa visite ici! Trouvez-vous quelqu'un d'autre à la fin, je ne suis pas la seule personne compétente dans tout ce gouvernement!»
Cette conversation commençait à lui pondre un géant mal de tête, et Harry savait que s'il restait quelques secondes de plus dans cette pièce, il perdrait rapidement tout contrôle.
«Peut importe ce que vous pensez avoir le droit de revendiquer, je vous veux dans mon bureau à la première heure demain. Me suis-je bien fait comprendre?», assena une dernière fois Kingsley.
Harry retint alors un grognement rageur. Il ne voulait pas écouter ce qu'il avait à dire? Soit. Le jeune homme aux cheveux noir de jais pouvait facilement jouer au même jeu.
Harry fit un pas en direction de la porte en faisant fi des jérémiades couroucés et les regards menaçants de son supérieur et ouvrit la porte d'un geste souple. Il sortit du bureau, ignorant les valeurs qui auraient normalement guidé sa conduite. Il eut le temps d'entendre un «Potter!», crié avec véhémence avant de rapidement sortir de la pièce.
Harry traversa le couloir qui lui permettrait d'accéder à la cheminé qui l'ammènerait chez lui et pressa le pas en sentant les habituels regards posés sur lui. Ce qu'il pouvait détester cette foutue attention dont personne ne se lassait de lui donner. Cela faisait 19 ans qu'il avait vaincu Lord Voldemort, les gens feraient mieux de s'habituer à cette réalité rapidement, parce que Harry ne savait pas s'il aurait la force de supporter ça toute sa vie.
Et son travail.
Il n'avait plus que ce mot à la bouche, par Merlin! Elle réduisait sa vie sociale à néan. Combien de temps avait-il pu passer avec sa famille, cette année? Combien de temps avait-il pu passer avec ces enfants depuis qu'il avait accepté ce poste d'auror en chef? Les mois se comptaient sur les doigts de la mains et c'est ce qui attristait le plus Harry.
De les voir grandir sans jamais avoir pu être présent. De les voir grandir sans avoir pu avoir la chance de les connaître comme un parent se doit de connaître ses enfants.
Chaques instants où ceux-ci venaient se confier à lui paraissait être un cadeau tombé du ciel, et ce n'était pas un sentiment qu'Harry aimait entretenir, il aurait préféré que ce soit naturel.
Harry avait l'intention de refuser la mission, même si le Ministre ne lui avait pas vraiment laissé le choix. Chose qu'il n'avait pas l'habitude de faire, mais qui n'était actuellement pas un détail qui l'importunait. Kingsley avait beau être son supérieur, on ne pouvait pas vraiment mettre à la porte le célèbre Harry Potter sans subir les représailles de l'Angleterre toute entière.
L'homme au cheveux charbonneux eut un sourire narquois en abaissant la tête pour rentrer dans la cheminé. Au moins, il avait un avantage dont il pouvait tirer de sa popularité.
Il énonça ensuite le nom de son manoir, héritage de sa lignée des Potter et sentit se faire absorber par le réseau des Cheminée.
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À plusieurs kilomètres de là, Harry sortit de sa cheminée avec grande satisfaction. Enfin chez lui et exténué par sa journée, l'homme enleva ses chaussure et prit plaisir quant à la sensation de ses pieds déchaussés sur le tapis vieillis du grand salon familial. Il laissa promerner son regard dans la pièce aux teintes chaudes, qui lui faisait parfois penser à la salle commune des Griffondors.
Harry avisa la forme de Ginny, avachie dans le canapé de cuir brun. La vague lumière diffusée par les chandelles de la pièce refletait les mèches flamboyantes de ses cheveux. Ses jambes pliées lui servait d'endroit pour reposer son cardet, là ou elle était en train de dessiner un magnifique papillon aux aîles repliées.
Elle releva sa tête au son de l'explosion de la cheminée, celui qui avait marqué l'entrée du père de la famille. Son regard chocolaté s'adoucit alors qu'elle le plongeait dans celui plus marécageux de son mari. Ses traits paraissaient tirés par la fatigue et Harry s'en voulu de l'avoir fait veiller aussi tard.
«Bonsoir, Harry», avait-elle dit, pendant que son mari s'approchait d'elle pour venir poser tendrement ses lèvres sur les siennes.
«Est-ce que les enfants sont rentrés?», s'enquit aussitôt Harry en s'installant à ses côtés pour la prendre dans ses bras.
«Ils t'ont attendus, mais je les ai finalement envoyés dormir.», soupira Ginny. Elle se calla plus confortablement dans les bras de son bien-aimé, moment d'intimité qu'elle devait profiter à chaque fois qu'ils se présentaient. «Dure journée?», lui demanda Harry.
«Il y a eut quelques soucis avec de graves infections et un patient avec une fracture», sourit Ginny. Pas que cela lui remémore des souvenirs heureux, mais elle était contente qu'Harry lui porte toujours la même attention, même après tant d'années de vie de couple. «J'ai eu une journée chargée, mais j'ai quand même eut le temps d'aller chercher James et Albus à la gare avec Lily.»
«Tant mieux», affirma Harry sans se forcer de retenir un baillement, puis, il remarqua que Ginny était à peu près dans le même état que lui. «On va se coucher?»
Ginny acquiessa, à vrai dire, ses yeux semblaient porter le poid du monde, et elle craignait de s'endormir sur le canapé.
Tout deux se levèrent et se dirigèrent dans la tour Nord du manoir, celle ou leur chambre et celle des enfants avaient été installées. Ils eurent à peine le temps de faire quelques pas dans le long escalier en colimaçon qu'une forme drapée d'un pyjama orné de petits lapins roses fonça brusquement sur l'homme aux cheveux d'ébènes.
C'est en reconnaissant les cheveux roux qu'Harry put reconnaître sa fille, qui lui enserrait la taille avec une prise qui démentait son âge.
«Lily!», l'avait aussitôt réprimandé la mère de l'enfant. «Je t'avais demandé d'aller te coucher!»
La jeune fille leva les yeux vers sa mère avec une moue adorable.
«Mais je voulais voir Papa!», avait dit Lily, une mimique capricieuse scotchée au visage.
«Tu aurais très bien pu le voir demain,», répondit Ginny, piétinant les sentiments de l'enfant sans aucune pitié. «Non, mais tu as vu l'heure? Qu'est ce qu'il t'a pris de rester réveillé aussi tard?»
C'est alors q'une voix sortie de nulle part ne manqua pas de corriger ce point. «Aussi tôt, tu veux dire.»
«Albus!», s'était catastrophié Ginny en prenant connaissance de la forme qui émergeait de l'ombre, celle d'un garçon de 12 ans au regard aussi pur que celui de son père. «James!», avait continué Ginny sur sa lancée, en avisant la forme de son autre fils aux cheveux sombres «Pourquoi êtes-vous tous encore debout?»
James avait alors haussé les épaules dans un mouvement qui se voulait nonchalant.
«On voulait savoir si Papa serait libre pour les vacances de Pâques.», avait-il dit, ses yeux cherchant avec incertitude ceux de Harry.
L'homme aux cheveux noirs eut un sourire. Il sentait une émotion de chaleur croître dans sa poitrine en pensant que ses enfants l'avaient attendus jusqu'à très tard le soir, ou plutôt jusqu'à très tôt, comme l'avait souligné Albus, pour savoir s'ils pourraient passer du temps lui pendant les vacances. «On peut dire que je me suis libéré», affirma-t-il, sans penser aux conséquences de ses paroles. Et puis, au diable cette foutue mission, advienne que pourra.
«Je suis content», James laissa échapper un baillement à s'en décrocher la machoire et se frotta énergitiquement les yeux. «Bon, maintenant que ce point est éclairci, si vous voulez bien m'excuser.», avait-il dit avant de sensauver sans plus de cérémonie.
«Je crois que je vais monter aussi», avait déclaré Albus. «Bonne nuit, Maman.» Puis, il avait porté ses grands yeux verts, si semblables à ceux de son père, vers Harry et un grand sourire avait embelli son visage.. «À demain, Papa.» Il pris ensuite le même chemin que James avait quitté quelques secondes plus tôt. Harry aurait voulu lui souhaiter la pareille, mais il fut déconcentré par une petite main qui s'amusait à tirer sur sa chemise.
«Qu'est-ce qu'il y a, Lily?», lui demanda-t-il.
«On pourrait aller à la patinoire, demain?», dit Lily, ses lèvres cachant mal un sourire d'anticipation.
Le père de famille ne prit même pas la peine de réfléchir.
«Tout ce que tu voudras, Lily», répondit Harry en passant affectueusement sa main dans ces cheveux rouges, et il en fut récompensé par une étreinte à la taille.
Merlin qu'il pouvait aimer ses enfants.
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Installé dans son lit, Harry regardait le corps endormi de sa femme, entortillé dans les couvertures à ses côtés avec une certaine jalousie. Parce que contrairement à elle, lui ne parvenait pas à s'endormir. Le sommeil ne voulait pas venir. Il avait beau ruminer et insulter Morphée par tous les noms, ses yeux refusaient de se fermer plus longtemps que quelques minutes.
Les paroles échangées avec Ginny une heure plus tôt ne cessait de vouloir lui polluer la tête. Elles lui avaient enrollées l'esprit à la manière d'un serpent, et il ne parvenait pas à s'en délivrer. Elles le troublaient, mais Harry comprenait que ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait demander.
C'était une discussion qui avait commençé sur un désir capricieux, mais qu'il le savait, résultait d'une envie sérieuse et profonde. Sa main reposait inconsiemment sur le dos de son épouse, et il réfléchissait à sa journée. L'idée avait germé dans son esprit un sentiment d'échappatoire.
«Ginny?», avait-il demandé. Il avait sentit sa peau tressaillir au son de sa voix et avait deviné qu'elle était réveillée, il avait donc continué sur sa lancée, aussi anxieux qu'un enfant en besoin d'aide. «Que dirais-tu de partir d'ici?»
Quelques secondes s'étaient écoulées et elle n'avait eut aucune réaction, alors il crut s'être trompé. Cependant, il sentit le matelas bouger et fit rapidement face aux yeux marrons de son épouse qu'il percevait faiblement malgré l'obscurité.
«Que ferions-nous?», s'était-elle enquise.
«Nous pourrions aller dans un endroit où personne ne nous connaîtrait», avait faiblement commencé le brun. «On pourrait tout quitter. On s'installerait dans un village moldu, loin de tout média ou attention quelconque. James, Albus et Lily pourraient aller...»
«Harry», l'avait-elle doucement interrompu. Elle semblait mal à l'aise vis-à-vis la volonté de son mari. «Fuir n'est pas une solution». Elle fixait Harry avec inquiétude, ce n'était pas souvent qu'il se plaignait. Elle savait qu'il souffrait de ne pas souvent voir sa famille et il paraissait sérieux quant à décision de vouloir changer de vie. Mais Ginny l'avait toujours vu affronter ses soucis avec un courage certain.
Au fond de lui, Harry sentit quelque chose se briser, et il comprit qu'il n'obtiendrait pas le soutient de sa femme. «Je sais», finit-il par soupirer. C'était une idée bête et regrettait déjà d'en avoir parlé.
Mais pourquoi ce sentiment de solitude refusait de se déloger de sa poitrine?
Peut-être parce qu'il était le seul à demander tout cela. Ginny, à défaut de ne pas l'avoir à ses côtés, menait une vie rêvée. Elle vivait avec une certaine fortune, était réputée dans son domaine en Médicomage. Elle pouvait voir ses enfants aussi souvent que possible.
Ginny avait une famille aimante, et Harry ne pouvait lui demander de s'en éloigner.
Harry s'en était donc retourné une unième fois pour tenter de trouver le sommeil, sans se rendre compte qu'à l'extérieur, une douce lumière engloblait la totalité de sa propriétaire. Ce que le Sauveur ignorait, c'est que le Manoir des Potter était en train d'exaucer ce qu'il considérait comme un vœux de son maître.
Un voeu qui l'emmenerait ailleurs, dans une autre dimension. Et comme il le voulait, un souhait qui marquerait le début d'une nouvelle vie...
Voilà! Merci d'avoir lu, et laissez moi une petite review pour me dire ce que vous en avez pensé. :)
Aethuse
