Note de l'auteur : Coucou avant toute chose, je tiens à re-signaler les avertissements de plus tôt. Cette histoire est classée M à cause de scène de viol, de torture et morts violentes de certains personnages. Donc si vous lisez quand même et que ça vous choque, tant pis pour vous je vous aurais averti !
C'est ma première fiction dans cette catégorie, mais j'ai plusieurs histoires de ce genre en cours. Donc donner vos avis, je vous attend avec impatience !
Les tortues sont inspirés de celle de 2003 avec quelques modifications physiques.
Bonne lecture !
Rappel : je ne possède pas TMNT.
La tribu vivant dans Cage.
Chapitre 1
Les 4 adolescents tortues ninjas regardèrent le nouveau décor, en se sentant encore étourdit et nauséeux par leur voyage aussi inattendu que brutal.
L'instant d'auparavant, ils étaient dans le magasin d'April, en train de l'aider à ranger un lot d'importants objets antiques qu'elle venait de recevoir. Et l'instant suivant, ils étaient au sommet d'une dune de sable blanc, surplombé par un ciel jaunâtre et d'un énorme soleil rougeoyant.
« Il s'est passé quoi ? » Demanda Michelangelo en s'accroupissant pour faire couler le sable lisse entre ses doigts.
Léonardo regarda autour de lui pour évaluer leur situation. « Je ne sais Mikey, mais je ne vois pas April. Donc, ça n'a pris que nous. »
« À première vue, nous ne sommes plus sur Terre… » Les trois frères se tournèrent vers Donatello avec incrédulité, alors que celui-ci réfléchissait à haute voix. « Ce soleil est une géante rouge… un soleil mourant… il y a un deuxième soleil qui est en train de se lever juste derrière cette montagne là-bas. Un monde où il y a deux soleils… et une terre désertique… à première vue. »
Michelangelo gémit. « On est plus dans le Kansas alors… » Il se prit une tape derrière la tête par Raphaël qui le rabroua. « La ferme Mikey, les adultes discutent. »
Léonardo réfléchit et énuméra leur possibilité. « On peut chercher un endroit où on sera moins à découvert. On ne sait pas si on peut se faire des ennemis ici. Par contre, pour savoir comment on est arrivé ici et où on est ? »
Donatello haussa des épaules pour montrer son ignorance alors que Michelangelo se mit à s'agiter en disant d'une voix hésitante. « Est-il possible… supposons que l'on soit dans un monde comme celui où on avait atterri avec April à cause d'un puzzle bizarre ? »
Donatello réfléchit en se frottant l'arrière de la tête. « Oui, mais pour ça, il faudrait que l'on ait activé une sorte de vortex dimensionnel à l'aide d'un objet similaire… »
« Tu veux dire ce genre-là ? » Demanda la tortue au masque orange en sortant de sa ceinture une sorte de pyramide ornée de motif étrange en relief ou incrusté.
« Mikey ! » Hurla furieux Raphaël en courant après son frère qui s'esquiva en courant autour de Léonardo et Donatello en criant comme une fille. « Je l'ai juste touché et ça à fait ça ! Je n'ai rien fait ! Je le jure ! »
Raphaël bondit sur la carapace de son frère, le plaquant tête la première dans le sable. L'étrange puzzle vola dans les airs avant d'être rattrapé par Donatello qui entreprit d'examiner l'objet en murmurant. « S'il fonctionne sur le même principe que l'autre, il suffit de trouver la bonne combinaison de symbole pour rentrer chez nous… par contre, je ne comprends pas que cela n'est touché que nous ? April était dans la même pièce que nous, j'espère qu'elle va bien… »
Son frère aîné lui pressa l'épaule pour le rassurer. « Je suis sûr qu'elle va bien. On va vite la retrouvée, une fois que tu sauras comment faire fonctionner ça. »
Donatello soupira. « Le problème Léo, c'est que ce genre de puzzle peut t'emmener dans deux directions. La première, elle nous ramène à la maison sans problème… la seconde, elle nous éloigne en nous débarquant dans une autre dimension ou planète et on est encore plus perdu. »
Les tortues se concertèrent du regard pour évaluer leur chance de réussite.
Raphaël grogna. « Les gars ! Je ne sais pas ce qui sera mieux de suite, mais il faut qu'on s'arrache d'ici ! » Il pointa dans une direction que ses frères regardèrent avec intérêt, avant de réaliser qu'ils avaient un problème qui leur arrive dessus à toute vitesse. Une tempête de sable.
Le gigantesque nuage de poussière se déplacer dans leur direction, mais ce n'était pas la taille de la tempête de sable qui les inquiéta. C'était les voiles rouges tirant des barricades de bois, filant tel des navires sur l'eau, venant dans leur direction, qui les alarma. Léonardo voulut organiser un repli vers une sorte de plateau rocheux, mais quand il vit qu'ils se faisaient rattraper par les voiliers, il ordonna une position de défense pour tout le monde.
Les frères se firent encercler par les esquifs rapides qui se révélèrent être des chariots montés sur des patins de bois. Les occupants portaient des bandanas colorés et des masques de cuirs dissimulant leur visage, mais leur physionomie montrée clairement qu'ils n'étaient pas humains.
Ils étaient tous très grands et ne portaient pas de vestes, juste des sortes de capes courtes noires qui s'arrêter au niveau de la taille. Certains portèrent des pantalons, d'autres des caleçons avec différents coloris restant dans des tons sombres comme leur peau. Tous avaient de longues queues de reptile semblable à celle des lézards.
Les nouveaux arrivant toisèrent les tortues qui les dévisager en retour avec curiosité et méfiance. Un des nouveaux arrivants les interpella dans une langue inconnue avec une attitude de défi.
Léonardo essaya de se faire comprendre. « Nous venons en paix ! Je suis Léonardo ! Et voici mes frères… » Il ne put terminer sa phrase, car plusieurs des lézards géants humanoïdes se jetèrent sur eux.
« Ils ne veulent pas discuter, on dirait ! » S'écria Mikey alors qu'il sauta en arrière pour éviter d'être coincé entre 2 individus reptiliens.
La lutte dura quelques minutes, les tortues eurent rapidement l'avantage et se débarrassèrent des reptiles qui avaient tenté de les maitriser. Les frères regardèrent autour d'eux en se préparant à une réplique quelconque, mais au lieu de cela les autres reptiles qui avaient assisté à la bagarre se mirent à psalmodier un air en se frappant la poitrine.
Les tortues se regardèrent interloquer en haussant des épaules, Michelangelo se mit à les saluer en agitant ses mains avec enthousiasme. « Je suis sûr qu'ils nous aiment bien ! On leur en a mis plein la vue ! »
Léonardo resta sur ses gardes alors que Donatello qui écouter avec attention le chant qui devient, de plus, en plus rapide et fort, s'écria. « C'est du grec ancien !? Je comprends ce qu'ils disent ! »
Ses frères se retournèrent vers lui, alors qu'il se concentra sur les paroles qu'il leur déchiffra. « Frappe… frappe… serpent blanc… frappe… ici… frappe… ils répètent ça de plus en plus vite. Je n'aime pas ça… » Ils se regroupèrent en cherchant une brèche pour fuir quand une lumière aveuglante les terrassa tous.
Quand Donatello repris connaissance, il entendit la voix de ses frères murmurer.
« Où est-ce que qu'on est ? »
« Je ne sais pas. »
Il reconnut la voix de Léonardo et de Raphaël, le génie se débattit contre lui-même pour se relever et poussa un gémissement de douleur.
« Donatello… doucement tu vas avoir mal pendant un moment. » Lui murmura Léonardo.
« Vous êtes réveillé depuis combien de temps ? » Demanda Donatello d'une voix pâteuse.
Son frère au masque bleu lui répondit. « Quelques minutes… tu te rappelles ce qui nous a frappés ? »
Le jeune mutant vert olive réfléchit un moment avant de déclarer. « Je pense que c'était un éclair… » Il grimaça en se redressant, ses frères l'aidèrent à s'asseoir. « Oui, on a était frappé par un éclair, alors qu'il n'y avait pas un nuage ! Je crois… qu'ils l'ont appelé avec leur chant… »
« Des magiciens ? » Demanda Léonardo septique.
« On a vu des choses plus hallucinantes. » Rappela Raphaël.
« Ok, donc on a affaire à des magiciens qui peuvent nous lancer des éclairs et on ne sait pas ce qu'ils veulent de nous. » Conclut rageusement le jeune leader.
Donatello regarda autour de lui et observa qu'ils n'avaient plus leurs armes, qu'ils étaient sous une tente dont le sol était recouvert de tapis et de nattes tressées. Dans un coin était un seau d'eau et un lieu d'aisances derrière un panneau.
« Au moins, ils nous ont laissés de l'eau… ça veut dire qu'ils nous veulent vivants pour l'instant… » Soupira-t-il en se relevant et tituba vers son jeune frère qui était encore assommé. Il le secoua par une épaule.
« Hé petit frère ! Debout ! »
Michelangelo gémit. « Encore 5 minutes Sensei… »
Donatello roula des yeux et lui souffla dans l'oreille. La jeune tortue verte tendre se releva en criant de surprise, puis de douleur quand ses muscles malmenés par l'électricité se rappelèrent à lui. « On est où ? » Gémit-il.
« Ça, c'est la question du jour ! » S'exclama Raphaël en l'aidant à se relever.
Les pans de la tente s'ouvrirent pour laisser passer des hommes reptiles portant des lances et des haches. Ils se mirent en rang de part et d'autre de l'ouverture alors qu'entrèrent un autre couple de ces hommes reptiles. Par le respect que les autres leur manifestèrent en se mettant au garde-à-vous, ont deviné qu'ils étaient des personnages importants.
Ces deux reptiles étaient très différents des autres, le premier avait une stature imposante et plus grande que les autres, il avait presque plus grand que Leather Head. Son visage était camouflé derrière un masque de cuir, mais on deviné des traits menaçants et mortels. Il portait une sorte de pagne autour des hanches qui laisser voir ce qu'on aurait pu croire être un caleçon sombre avant de comprendre que c'était sa peau écailleuse qui luisait en dessus. Ses pieds griffus grattés, le sol ainsi que sa queue qui était argentée de son bout sur toute sa longueur. Il portait comme parure un collier de pierres argenté avec des crocs de bêtes et des bracelets en cuir couvraient ses avant-bras.
L'autre saurien qui l'accompagner était de la même corpulence que les autres reptiles aperçus jusqu'à présent, mais une grande prestance s'élever de lui. Il tenait un grand bâton argenté qui semblait faire office de sceptre à cause du soin et des détails apportés à la crosse qui représenter une tête de serpent blanc argent à la gueule grande ouverte. Il ne portait qu'une grande toge blanche autour de ses épaules et de ses hanches lui donnant un air étrangement grec, malgré le foulard qui masquer le bas de son visage.
Le plus grand reptile les observa avec attention tout comme les tortues, il s'avança près d'eux et les toisa avec une curiosité non feinte. Il se mit à parler cet étrange dialecte que les autres reptiles avaient employé, ne sembla pas s'adresser à eux, mais à son compagnon qui les toisa de loin, le front froncé de mécontentement. Le reptile à la queue argenté attrapa soudainement Michelangelo par un rebord de sa carapace et le souleva du sol.
La réaction de ses frères fut immédiate, ils attaquèrent de bloc l'assaillant pour lui faire lâcher prise sur leur jeune frère.
Le reptile paru d'abord surprit par la réplique instantanée des tortues, mais il se ressaisit rapidement et relâcha la tortue au masque orange pour observer leur comportement.
Léonardo et Raphaël se placèrent entre lui et leur frère alors que Donatello vérifier rapidement que Michelangelo aller bien, tout en surveillant le reptile.
Le reptile portant le sceptre grommela quelque chose qui mit en colère Donatello qui s'écria indigné contre lui dans leur langue. Les deux reptiles furent surpris comme les trois tortues qui tournèrent leur regard vers lui. La tortue au masque violet rougit sous l'attention inattendue et bégaya. « I... il vient de dire que l'on est que des monstres attardés… »
« Et tu lui as répondu quoi ? » Demanda curieux son petit frère.
« Que c'était lui l'attardé… »
Raphaël ricana en fixant le reptile qui était offensé de s'être fait insulté aussi ouvertement.
Le grand reptile qui devait être le chef, ris-lui aussi à leur plus grande surprise et baissa son masque en cuir pour dévoiler le bas de son visage.
Les tortues retinrent difficilement une grimace en voyant un visage fortement reptilien aux écailles bien prononcer. Mais leur dégoût venait surtout du fait qu'à l'emplacement du nez était deux fentes nasales et qu'il n'avait pas de lèvres dévoilant une rangée impressionnante et dérangeante de dents blanches pointues sortant de ses gencives. Il s'adressa à Donatello. La tortue fronça des sourcils et lui répondit avec hésitation avant d'expliquer à ses frères. « Il demande à ce que nous prenions un repas avec lui… je réponds quoi ? »
« Demande lui plutôt où on est et pourquoi ils nous gardent prisonniers ? » Donatello obéit à la demande de Raphaël qui fut accueilli par un grognement de la part du reptile qui agita la queue visiblement agacée. Il parla pendant que Donatello traduit. « Il dit que nous sommes arrivés sur les terres où ses ancêtres furent chassés. Ils l'appellent « cage ». Ils sont plusieurs tribus à vivre ici. Mais ça fait longtemps qu'ils n'avaient pas eux de nouveaux arrivants… Quand ils ont entendu notre arrivé, ils ont fait comme d'habitude. Ils capturent et ensuite… » Donatello blanchit et hésita un moment avant de dire. « Ils partagent le butin entre eux… »
Les tortues regardèrent choquer le reptile qui continua son dialogue traduit par Donatello. « Il nous trouve amusants et différents des autres qu'ils avaient capturés… »
Léonardo secoua la tête et parla en fixant le reptile alors que son frère s'efforça de traduire. « Je suis Léonardo, le chef de mes frères ici présent. Nous sommes arrivés ici sans le vouloir. Aussi, nous ne vous dérangerons pas plus et allons partir cherchés un moyen de rentrer chez nous. »
Le reptile écarquilla des yeux et se mit à rire, tous comme les autres reptiles. Puis il dit ceci que Donatello traduisit. « C'est une cage ici. Vous êtes enfermés ici avec nous et vous êtes mes prisonniers. »
Raphaël s'énerva à ce discours et leur hurla dessus. « Vous êtes une bande de cons ! Nous, on a Donatello qui va nous sortir d'ici ! » Dit-il en prenant son frère par les épaules et en le mettant en avant. « Traduis-moi ça Don ! » Exigea Raphaël, Donatello secoua la tête en rougissant de honte, mais devant l'insistance de son frère finit par obéir.
Les reptiles s'arrêtèrent de rire et observèrent la tortue au masque violet avec attention.
Celui qui avait le sceptre interrogea Donatello qui se raidit comme s'il était insulté, avant de lui répondre de manière apparemment cinglante, vu la tête de son destinataire.
Le grand reptile ricana en regardant avec dédain son camarade. Ce dernier se détourna en grommelant, jetant un regard mauvais vers Donatello qui l'ignora, occupé à parlementer avec le chef reptilien.
Raphaël demanda à son frère de génie. « On peut partir ou on doit faire du forcing ? »
Le grand reptile parla à Donatello qui soupira de frustration avant de se tourner vers ses frères et leur dire. « Ils veulent savoir comment on peut s'échapper d'ici. Ils veulent qu'on leur montre comment faire. Je lui ai répondu qu'il me fallait faire des recherches, mais il ne veut rien savoir. Il ne nous laissera pas sortir pour qu'on lui fausse compagnie. »
Raphaël grogna. « Alors on s'arrache d'ici. » Il se dirigea, suivit par ses frères vers la sortie.
Le grand reptile leur barra le chemin en grognant, la tortue chaude tête lui dit. « Bouge-toi de là ! » Que traduisit Donatello.
Le chef secoua la tête de mécontentement en grommelant et frappa Raphaël si vivement que ses frères ne réalisèrent qu'une seconde plus tard que le mutant avait disparu de devant eux pour atterrir derrière eux.
Les tortues s'écrièrent alors que le grand reptile attrapa avec la même rapidité Donatello par un bras et le souleva du sol en parlant très fort, tout en secouant la tortue qui cria contre le traitement douloureux.
Léonardo faucha les jambes du reptile qui s'écroula en avant, libérant Donatello qui roula un peu plus loin en grimaçant à son bras lacérer par les griffes du reptile. Il se releva avec prudence et observa ses frères qui lutter contre le grand reptile. Donatello ressentit une présence derrière lui et s'esquiva à temps pour voir un bout du sceptre serpent frapper à son ancienne place. L'homme reptile habillé comme un grec siffla de rage et leva de nouveau le sceptre pour frapper. Donatello fut plus rapide, attrapa le sceptre par le milieu et désarma son adversaire pour s'en emparer. Il fit tournoyer sa nouvelle arme et se retourna vers la bataille que mener ses frères avant que tout devienne blanc.
Raphaël poussa un cri en voyant Donatello s'écrouler soudainement sans aucune raison, alors qu'il venait de s'emparer d'une arme improvisée. Le mutant au masque rouge courut jusqu'à son frère en difficulté pour le protéger. Il fut si secouer en voyant son petit frère, les yeux révulsés, la bouche écumante, le corps convulsant brutalement, le visage rougit et en sueur, qu'il hurla. « Don ! »
Le cri de détresse alerta ses autres frères, qui se libérèrent de leur combat contre le grand reptile pour se précipiter à leur aide. Eux aussi, restèrent choquer en voyant Donatello s'arquer jusqu'à ce que seule sa tête et ses talons touchent encore le sol. Puis, aussi brusquement que la crise était venue, il s'écroula mollement au sol en haletant.
Léonardo réalisa que Donatello venait de faire une crise d'épilepsie et se précipita pour mettre à l'aise son jeune frère encore pantelant qui trembler comme une feuille. Il le coucha sur le côté pour qu'il puisse respirer sans mal si jamais il vomissait et regarda autour de lui soudainement inquiet en réalisant que personne ne surveiller leur arrière.
Tous les reptiles les regardaient avec une lueur étrange dans le regard. Celui vêtu de la toge ramassa son sceptre en murmurant quelque chose avec crainte, leur chef et ce dernier se mirent à discuter avec énergie puis ils se retournèrent vers les tortues.
Un ordre fut donné par le reptile grec qui pointa son sceptre sur eux. Les gardes reptiliens, qui n'avaient pas bougé de leur poste jusque-là, les encerclèrent promptement et les menacèrent de leur arme. Les frères restèrent immobiles, Raphaël grogna contre ceux qui étaient trop près. Le prêtre saurien s'approcha des tortues, les pointant toujours de son sceptre. Il posa sur l'épaule de la tortue au masque rouge, le bâton en argent. Ce qui faillit finir en bagarre quand Raphaël chassa le sceptre loin de lui, en menaçant de s'en servit pour lui ramoner le cul. Léonardo et Michelangelo eurent droit eux aussi au même traitement mystérieux de la part du prêtre reptile.
Puis ce dernier passa entre les frères pour attendre Donatello. La tortue vert olive réagit violemment au contact du métal et refit une crise d'épilepsie. Léonardo repoussa le sceptre que le reptile avait gardé en contact avec la peau de son frère en hurlant. « Tu ne le touches plus ! »
Malgré la barrière de la langue, le son menaçant fut compris. Le reptile recula et parla avec son chef quelques minute avant qu'ils sortent hors de la tente suivit par leurs hommes.
Quand Raphaël voulut sortir, il fut violemment repoussé par les gardes de l'entrée. « Pour sortir par-là, c'est mort ! »
Michelangelo en profita pour vérifier s'il y avait moyen de passer sous la tente et fut consterné en découvrant que la toile était composée d'une espèce de maille métallique qui s'enfoncer profondément sous terre et ne bougea pas malgré ses multiples tentatives. « Par là aussi… comment va Donny ? » Demanda-t-il.
Le leader des tortues qui n'avait pas lâché des yeux, la forme endormie de son frère murmura avec inquiétude. « Il semble dormi… je ne comprends pas pourquoi il a fait une crise d'épilepsie. Aucun de nous n'en avait fait auparavant… »
Le plus jeune des frères leur rappela quelque chose. « Je crois que c'est à cause du bâton de ce gars qui ressemble à un prêtre. Vous vous rappelez ? Il a posé le bâton sur chacun de nous pour voir si on réagissait pareil ! »
Léonardo hocha de la tête. « C'est vrai qu'il a tout fait pour que ça reste en contact avec Don… »
Raphaël grogna. « Sale bâtard, la prochaine fois, t'est mort ! »
Leur frère poussa à ce moment-là un gémissement et s'agita pour se réveiller. Les tortues attendirent patiemment que Donatello se réveille suffisamment et l'aidèrent à se redresser.
« Lé… Léo… » Questionna l'adolescent complètement perdu qui se mit à tousser bruyamment s'étouffant presque.
Son petit frère lui apporta un bol d'eau et l'aida à boire, tout en lui murmurant des mots rassurants. Donatello sembla retrouver ses esprits, il murmura fatigué. « Il… s'est passé quoi ? Tout est devenu… blanc et je… ne me rappelle pas… »
Léonardo savait que dire toute la vérité à son frère serait mieux que de la dissimuler. Surtout si ça pouvait les aider à comprendre ce qui lui était arrivé. « Tu as fait une sorte de crise d'épilepsie quand tu as touché le sceptre… ça intéressé les autres qui ont vérifié si on réagissait comme toi. Il n'y a que toi qui as réagi aussi violemment. Ils t'on fait faire 2 crises d'épilepsie. »
Donatello avait à présent les yeux écarquillés par l'horreur et l'inquiétude. « Deux… je… dois… vérifier si j'ai… j'ai des séquelles. » Il chercha à se relever et ne réussit qu'à glisser en arrière dans les bras de Léonardo qui chercha à le rassurer. « Tout va bien… ça n'a pas duré longtemps… quelques minutes… »
Donatello gémit de frustration. « Même quelques minutes peuvent provoquer des séquelles neurologiques graves… perte de mémoire, trouble de l'équilibre… »
Léonardo serra doucement l'épaule de son frère pour l'apaiser. « Vu que tu es capable de réciter ça par cœur, je pense que tu vas bien…. Il faut que tu te reposes Don, tu ne tiens pas debout. »
Le génie soupira et à contre-cœur hocha doucement de la tête, l'aîné installa contre son plastron son petit frère et le regarda s'endormir.
à suivre...
Voilà vous savez ce qu'ils vous restent à faire, la boîte à message attend vos avis avec impatience !
Biz !
