A la mémoire de Romain Picard, Dieu ait ton âme Romain, je ne t'oublierai jamais... Toi mon ami...
Préface
La nuit peut-être terrible parfois
La nuit était tombée maintenant depuis presque deux heures dans les rues de Liverpool, mais cela n'empêchait pas Florence Legris, Fanny Guénolé, Kevin Le Dréau et Carry Le Brun de jouer dehors.
Ils s'amusaient, comme tous les soirs, à martyriser les plus jeunes qu'eux qu'ils croisaient. Ce soir là, ce fût la dernière fois pour eux…
Le jeune Romain Picard sortait de chez lui, pour se rendre chez sa mamie, qui habitait trois rues plus loin. Romain était en classe avec Florence, Fanny, Kevin et Carry, il était leur souffre-douleur, mais peut importe, ce soir Romain allait chez Mamie Reine, une sorcière de haut niveau, qui fût même, Directrice du Service de la Protection des moldus, au Ministère de la Magie Britannique. Il était fier d'aller chez sa grand-mère cette nuit, car elle allait lui montrer comment changer une table en cochon.
Il s'engagea donc, dans Charleston Street et remonta la rue tout en se rappelant la nuit précédente où Mamie reine lui avait montré comment changer un sachet de thé en tranche de jambon.
Arrivé à deux maisons de chez Mamie Reine, ses pires ennemis sortirent de l'ombre.
- Alors Picard, lança Fanny, prêt à te faire mettre en pièces…
- Les profs ou les pions ne sont plus là pour te protéger, continua Florence.
Romain commença à reculer, mais Kevin était derrière…
- Où tu crois aller comme ça ? s'exclama Florence
- On n'en a pas fini avec toi, reprit Fanny
Kevin lui prit les mains pour lui maintenir derrière le dos et Fanny lui décrocha une gifle qui résonna dans toute la rue. Romain sentit les larmes lui monter aux yeux, mais se retient pour ne pas faire leur faire plaisir
- Alors Picard, dit Carry, le blâme, ce n'est pas toi qui l'eu en fin d'année…
Elle lui mit une paire de gifles, sous la violence des gifles, la lèvre inférieure de Romain se mit à saigner.
- As-tu compris MINABLE, cria Fanny
- Ouais, reprit Florence, et …
Quelque chose était arrivée dans le ciel. Le ciel indigo parsemé d'étoile était devenu tout à coup complètement noir et sans lumière. Les étoiles, la lune, les lampadaires brumeux de chaque coté de la rue s'étaient évanouis. Le ronronnement des voitures et les murmures des arbres étaient partis. La douce soirée était soudaine d'un froid perçant, mordant. Ils étaient entourés d'une obscurité totale, impénétrable, silencieuse, comme si une main géante avait posé un épais manteau glacial sur toute la rue, les aveuglant.
Les voix terrifiées de Fanny et Florence parviennent aux oreilles de Romain.
- Qu-Qu'est-ce que tu fais ? A-Arrête !
- Je ne fais rien ! s'écria Romain
VLAN
Romain sentit un poing lui saisir la tête et le soulever. De petites lumières blanches étincelèrent devant lui, il eu l'impression que sa tête avait était hachée en deux un instant plus tard, il atterrit violemment sur le sol.
Il entraperçût alors une silhouette imposante, encapuchonnée, glissant vers lui, flottant au-dessus du sol, sans pieds ni tête visible sous sa robe, aspirant la nuit en avançant, il repensa à tous ses mauvais souvenirs.
Il y eut alors un hurlement et un éclair vert, cela quatre fois, le sang de Romain se glaça, tandis que la silhouette s'avança toujours vers lui, deux mains grises, visqueuses pleine de croûtes et de cicatrices se glissèrent hors de sa robe, prête à l'attraper, mais une voix qu'il connaissait trop bien retentit dans cette terrible nuit.
- SPERO PATRONUM ! SPERO PATRONUM !
Mamie Reine arriva essoufflée en robe de chambre écossaise. Ses boucles grisonnantes sortaient de son filet à cheveux, sa baguette magique en l'air et ses pieds étaient à moitié sortis de ses pantoufles en tissu écossais.
- Ça va mon chéri ? demanda t-elle
Mais Romain était incapable de parler, la lumière était revenue et les quatre corps de Fanny, Florence, Kevin et Carry étaient là, étendu sur le sol, les bras en croix.
- Ils-Ils sont…
- Oui mon chéri, répondit Mamie Reine, ils sont morts.
- Mais comment, s'écria Romain en pleurs, c'était quoi ces éclairs verts ?
- Je ne peux pas te le dire, mon chéri, lui répondit sa grand-mère
C'est alors que trois personnes apparurent soudainement devant eux.
- Reine, que s'est-il passé ici ? Demanda un petit homme replet vêtu d'une longue cape à fines rayures et un chapeau melon.
- Bonsoir monsieur le ministre, c'est incompréhensible, j'ai vu Vous-Savez-Qui, ici, Monsieur Le Ministre, je le croyais mort… et des détraqueurs…
- Harry Potter avait raison, s'exclama le ministre à l'intention des deux autres personnes présentes, messieurs les aurors, pouvez-vous aller voir Albus Dumbledore tout de suite et organiser une réunion d'urgence avec les personnes qu'il souhaite?
- Bien Monsieur Fudge, à plus tard, répondit un auror avant de disparaître.
Monsieur Fudge se retourna vers Mamie Reine pour lui raconter toute l'histoire :
- Reine, il faut que je vous dise, comme vous le savez, le Tournoi des Trois Sorciers vient d'avoir lieu au Collège Poudlard et Harry Potter était l'un des champions. Lors de la troisième tache, le trophée fut transformé en portoloin et il fut transporté avec Cédric Diggory auprès des fidèles de Vous-Savez-Qui. Grâce à un puissant rituel de magie noire, réussit à retrouver son corps grâce à une potion composée à base d'ossement du père de Vous-Savez-Qui, du sang de Harry Potter et d'une main de l'un de ses fidèle. Il a aussi tué Cédric Diggory, le fils de Diggory.
- Mais c'est une catastrophe, hurla Mamie Reine.
- Je sais, Reine, reprit le Ministre, je vous demande de garder cela secret pour le moment et, si vous le permettez, il faudra que je fasse subir à votre petit-fils le sortilège d'oubliette.
- Je comprends parfaitement, dit Reine, mais j'aimerais pouvoir le faire moi-même, car que va penser s'il vous voit ensuite transplaner?
- Vous n'avez pas perdu la main, Reine, allez à bientôt, s'exclama la Ministre en serrant la main de Mamie Reine.
Il transplana et Mamie Reine s'approcha de son petit-fils :
- Je suis désolée mon petit chéri, mais je suis obligée.
Elle lui prit la main et transplana chez elle.
- Voilà, je vais te raconter ce qui s'est passé ce soir, dit Mamie Reine. Il y a treize ans, avant que je ne prenne ma retraite, un sorcier a très mal tourné. Ce sorcier s'appelait Voldemort, mais tout le monde l'appelle Vous-Savez-Qui ou alors Celui-Dont-On-Ne-Doit-Prononcer-Le-Nom, car tout le monde en a peur. Son plus grand plaisir était de tuer des moldus, c'est à dire des gens comme toi et tes parents adoptifs. Mais le 31 octobre 1990, il a tué un couple, M. et Mrs Potter puis il a essayé de tuer leurs fils, Harry Potter. Mais pour une raison qu'on ignore, le petit alors âgé de un peu plus d'un an, a détruit ses pouvoirs. Plusieurs l'ont cru mort. Depuis, ce garçon est entré à Poudlard, école de sorcellerie. Il y à une semaine, lors d'un tournoi qui oppose les trois grandes écoles de sorcellerie d'Europe, il fut capturé par les fidèles du mage noir. Ce dernier fut d'ailleurs ramené à la vie grâce à une potion.
- Alors tout le monde est en danger, s'exclama Romain
- Oui, mais tu ne vas plus t'en souvenir, dit Mamie Reine en sortant sa baguette magique et en la dirigeant vers son petit-fils allongé sur son lit, OUBLIETTE.
Aussitôt le regard de Romain se fit lointain, les plis de son front s'effacèrent et une expression d'indifférence rêveuse apparut sur son visage. Apparurent les symptômes d'une modification de la mémoire provoquée par un sortilège d'Amnésie.
- Voilà, mon petit chéri, dit Mamie Reine, dors mon petit, dors.
Elle embrassa son petit-fils et redescendit dans le salon, où elle s'installa dans son fauteuil pour réfléchir. Elle y passa toute la nuit.
Pendant ce temps-là, à 400 kilomètres de là, Harry Potter était monté dans sa chambre, s'était déshabillé et glissé dans son lit en boxer.
Il s'endormit paisiblement sans savoir qu'à des kilomètres de Privet Drive, Voldemort avait tué quatre jeunes dans une rue avec des détraqueurs à Liverpool.
Durant la nuit, il cria dans son sommeil :
- NON, PAS CEDRIC ! NE LE TUE PAS C'EST MOI QUE TU VEUX, PAS LUI IL NE T'A RIEN FAIT !
- AVADA KEDAVRA
Mais Cédric s'écroula par terre, les bras en croix, mort.
