J'ai essayé d'imaginer la transformation de Rémus et c'est ce qui m'est venue à l'esprit desole si vous ne la voyez pas comme ça
Le soleil descend comme chaque mois depuis ma naissance et bien avant, une fois de plus l'astre lumineux se cache derriere les collines avoisinantes et comme toujours je sens la peur prendre possession de moi alors qu'il me prive peu à peu de sa lumiere.
Je m'ecroule instantanement terrassé par ce mal auquel malgré les années qui passe je ne m'habitue toujours pas. Je sens comme des centaines d'aiguilles me transperçer la peau, mais constatant l'intensité de la douleur je serai tenté de dire qu'il s'agit de couteau. Des centaines de couteau qui tailladent ma chair me blessant au plus profond de mon coeur et... de mon âme. Mon corps me brûle, mes muscles se déchirent alors que j'ai l'impression qu'une tonne de lave s'écoule dans mes veines, mon sang me ronge de l'intérieur aussi sûrement que de l'acide.
Je me mlet à hurler alors que je sens mon cerveau prêt à imploser comme si mon crâne n'était plus asssez grand pour le retenir. J'ai mal et je le crie, je le crie a ce soleil qui m'a abandonné aux affres de la nuit et à cette lune , pleine, qui me nargue de sa paleur insouciante.
Puis je ne ressens plus rien, une fois de plus je ne suis plus moi, l'AUTRE a pris le dessus, et je me hais. Je me hais de ne pas réussir à l'affronter, comme à chaque fois.
Je ne peux que le regarder faire, courir vers la forêt proche, s'élancer entre les arbres évitant sans probleme les racines sinueuses et les ronces qui pullulent. Soudain deux silhouettes surgissent entre les troncs. Des rires. Des gémissement s apeurés. Des bruits de course. Les leurs. Les miens. Puis une des personnes s'affaisent, je m'approche, ses yeux s'écarquillent, la terreur suinte de chacun des porcs de sa peau. Je ne ressens que douleur, haine... culpabilité car se sont mes mains qui la saisissent, mes griffes qui lasscèrent sa peau, mes crocs qui dévorent sa chair. Du moins mn corps car je ne resens plus rien, je ne suis plus qu'une coquille vide dont Il a pris possession. Elle n'a même pas résister, incapable du moindre mouvement, la peur tétanisant chacun de ses muscles. Je sens les derniers lambeaux de ma pensée s'anihiler, perdus dans les vapeurs morbides de cette tuerie que je vois de beaucoup trop près. Les dernières lueurs de ma raison disparaître au moment ou l'inconnu pousse un cri, un seul et unique cri, le dernier son de sa vie. Il est mort...
Dans la forêt un homme se réveille, son visage marqué par une souffrance hors norme.Nu, grelottant, il peine à se redresser. D'un coup il tourne la tête et regarde le corp étendu à côté de lui, longtemps. Une phrase un murmure "je me hais"
