Disclamer: Les personnages d'Harry Potter ne m'appartiennent pas, tout comme son univers. J.K. Rowling est la détentrice de tous les droits.

Note de l'Auteur: Voir fin chapitre.

Résumé: La solitude peut amener à faire les choix les plus douteux, en particulier quand un enfant rencontre l'homme le plus dangereux du monde des sorciers.

« Les paroles en italique sont en fourchelang ». Sauf pour les titres de livres bien sûr.

« Le destin conduit celui qui consent et tire celui qui résiste. » Cléanthe, IIIe S. av. J.-C. - Proverbe cité par Sénèque, Lettres à Lucilius, CVII.

Petit Ange n'est que Démon.

Chapitre1 : Destin

31 Juillet 1981, Hôpital Sainte Mangouste :

Lily Potter était couchée dans son lit d'hôpital, ses membres endoloris l'empêchaient de bouger correctement mais elle pouvait tout de même entendre les murmures d'excitations qu'émettaient son mari et ses amis à l'autre bout de la pièce. La jeune femme soupira de bonheur, elle pensait déjà à l'avenir, elle voyait ses jumeaux entrer à Poudlard, dans la maison de Godric Gryffondor. Tous deux seraient inséparables - un peu farceurs mais pas trop -, elle voulait tout de même qu'ils soient les meilleurs élèves de l'école. Plus tard, ils seront Aurors ou peut-être Médicomage dans un monde sans Voldemort… Le seul fait de prononcer son prénom donnait des frissons à Lily. La jeune mère avait peur, peur pour sa famille, pour son mari mais surtout pour ses fils. Beaucoup d'enfants mourraient sous la torture des mangemorts, des familles entières étaient détruites ainsi. Elle se souvint alors d'un couple qui avait vue leur fille mourir sous le Doloris, ne pouvant supporter la culpabilité qui la rongée, la femme c'était donnée la mort suivit de près par son mari. La jeune femme secoua la tête tentant de chasser les idées noires qui la dévoraient. Rien n'y faisait Lily se sentait malade à l'idée que ses enfants puissent être embarqués dans cette horrible guerre. Sa plus grande peur était de les retrouvée mort. Elle réprimanda un sanglot tandis que son mari approchait.

- Ca ne va pas ma chérie, murmura t-il inquiet.

Lily sursauta, elle n'avait pas remarqué que tous les regards s'étaient tournés vers elle. La rousse sourit faiblement, cela ne servait à rien d'inquiéter James.

- Je suis juste un peu fatigué.

- C'est vrai, tu as à peine dormie. On va te laisser pour que tu puisses te…

James n'eut pas le temps de finir sa phrase car on venait de frapper à la porte.

- Entrer, dit-il.

Ses yeux s'élargirent en voyant l'actuel directeur de Poudlard ouvrir la porte. Ce dernier avait la mine sombre ce qui ne rassura pas les heureux parents.

- Bonsoir Albus, que nous vaut l'honneur de votre visite, s'enquit James visiblement inquiet de le voir débarquer aussi tard.

- Je voudrais vous parlez à vous et à Lily, en privée, si messieurs Black, Lupin et Pettigrow n'y voient aucun inconvénient bien sur.

Les trois concernés s'exécutèrent rapidement malgré une certaine réticence. Le vieil homme attendit que le trio sorte avant de reprendre.

- L'heure est grave, murmura Dumbledore, je crains que la vie de vos fils ne soit en danger.

C'est à cet instant précis que Lily comprit que son rêve ne se réalisera jamais.

Cinq ans plus tard Godric's Hollow :

Harry et Andrew jouaient dans le jardin avec leur papa. Ce dernier c'était transformé en cerf et chargé doucement sur les deux garnements sous l'œil attentif de Lily. Elle regarda avec amour ses deux enfants. Elles aimaient les entendre rire. Surtout Harry, l'enfant était chétif, pale et régulièrement malade tout le contraire d'Andrew qui respirait une santé de fer. Deux jumeaux, deux caractères opposés. Andrew était bavard, il aimait rire s'amuser tandis qu'Harry était renfermé sur lui-même. Il acceptait difficilement la présence des étrangers, en particulier celle de Fol œil et de Dumbledore. Harry n'aimait pas Dumbledore, c'était un fait. Dès que ce dernier approcher il se cachait derrière James. Au début, Lily avait trouvé ça attendrissant et l'avait mit sur le coup d'une timidité maladive. Mais plus elle observait son fils plus elle se posait des questions. Elle avait remarqué que le regard de son fils était complètement différent quand il regardait le mage blanc. Ce n'était n'y de la peur, n'y de la haine mais plutôt une sorte de défit. Harry défiait Dumbledore, il ne voulait pas que ce dernier s'approche de lui. C'était étrange car jamais Dumbledore n'avait fait ou avait dit quelque chose qui puisse blesser le garçonnet. Lily espérait vainement qu'un jour les sentiments d'Harry changeraient.

La jeune femme sortit de sa torpeur lorsqu'elle vit un cerf fonçait vers elle. Quand elle voulu s'écarter l'animal devint homme et l'attrapa par la taille la faisant tomber avec lui. James en profita pour l'embrasser doucement.

- J'aime ton froncement de sourcil lorsque tu réfléchies, lui susurra t'il à l'oreille.

La jeune femme gloussa légèrement.

- Et moi je t'aime tout court. Elle enfuit sa tête contre le torse de son mari. Elle aimait tellement ses petits moments de bonheurs.

- Maman !

Andrew débarqua tout sourire et sauta de toutes ses forces sur le couple. Tout trois se mirent à rire à gorge déployé.

Sur le moment personne n'avait remarqué qu'Harry s'était arrêté en pleine course. Le petit garçon avait entendu du bruit dans les buissons, une voix l'avait interpelé. Il scruta de loin le buisson hésitant. La curiosité enfantine prie le pas sur la méfiance. Il s'approcha lentement tel un animal près à bondir sur sa proie au moindre mouvement. Lorsqu'il fut à deux pas de la haie, il eut juste le temps d'apercevoir deux globules jaune avant de se faire soulever par son père.

- Viens la toi.

Harry émit un crie de surprise avant de se mettre à pouffer se rendant compte qu'il n'y avait aucun danger.

- Qu'est- ce que tu regardais comme ça, demanda James en lui ébouriffant les cheveux.

- Quelque chose, cria presque l'enfant dans la précipitation. Il y avait quelque chose dedans répéta t'il en pointant le buisson.

James fronça les sourcils, aucune personne étrangère à la famille Potter ne pouvait s'approcher de cette maison. Il se pencha un peu plus pour mieux voir, il n'y avait rien.

- James on vous attend ! cria Lily.

- Nous voilà !

Il se retourna une dernière fois avant de courir avec Harry dans les bras.

Quand ils arrivèrent dans la cuisine Harry vit que Lily avait sorti le pot contenant la poudre de cheminette. Il se serra un peu plus contre son père sachant très bien ou ils allaient.

- On va voir oncle Sirius, on va voir oncle Sirius, s'écria Andrew. Lui aussi avait compris mais cela ne signifier pas du tout la même chose pour Harry.

- Je ne veux pas y aller, gémit le petit Harry.

Lily le regarda tristement.

- Tu ne veux pas voir oncle Sirius ? S'étonna Andrew.

- Je n'aime pas les gens qui vivent chez lui, répliqua le jumeau.

James sourit à son fils et le posa à terre.

- Ils ne vivent pas chez lui, se sont des amis. Tu dois avoir confiance en eux car ils sont la pour nous protéger.

Harry regarda son père interloqué, en quoi il avait besoin d'être protégé.

- Maintenant va chercher ton manteau et arrête de faire des caprices devant maman, c'est très mal poli.

Le garçonnet hocha la tête, penaud mais parti chercher son manteau. Quand il revint dans la cuisine tout le monde était prêt.

- Vas y d'abord avec Andrew, fit James.

Lily hocha la tête, pris dans une main celle de son fils puis dans l'autre de la poudre de cheminette. Ils rentèrent tout deux dans la cheminée. La jeune femme lança la poudre tout en prononçant bien fort 12 square Grimmauld. Puis ils disparurent dans des flammes vertes. James fit de même avec Harry.

Lorsqu'ils arrivèrent chez Sirius, Harry ne fut pas surpris de voir du monde agglutiné autour de la table de la cuisine. Il failli trébucher quand son père le força à avancer pour aller dire bonjour aux gens. Il n'avait sourit à personne même lorsque Madame Weasley lui avait fait un compliment sur ses yeux. Elle et son mari étaient nouveaux dans l'ordre.

- J'ai bien fait de ramener mes petites terreurs sourit-elle. J'espère que mes enfants s'entendront bien avec les vôtres.

Harry détourna le regard, il n'avait pas envie d'entendre cette femme raconter sa vie.

- Oh mais voila mon deuxième neveu ! Comment vas-tu Andrew?

- Harry! Harry! Harry ! L'enfant ne pouvait s'empêcher de corriger son parrain à chaque foi qu'il faisait semblant de se tromper.

Sirius pris un air faussement dramatique avant s'agenouiller devant Harry.

- Mon seigneur, pourra t'il me pardonner un jour ?

- Non !

- S'il est ainsi quel malheur est le miens, je pars donc loin de vous, ô mon seigneur. Vous n'aurez pas le présent que je voulais vous apporter.

La vilaine curiosité d'Harry fut piquée à vif.

- C'est quoi ? demanda t'il innocemment.

Sirius sortit un livre de la poche arrière de son jeans.

- Ta maman m'a dit que tu savais déjà lire. Je suis fière de toi Harry. Ce sont Les contes de Beedle le barbe.

- C'est mon livre préféré ! s'exclama le jumeau d'Andrew.

- Je sais et c'était aussi mon livre préféré quand j'étais petit. Bon maintenant on doit parler entre adultes. Va jouer dans le salon avec les autres.

Harry acquiesça sans broncher trop heureux de son cadeau.

- Merci oncle Sirius, dit-il en courant vers le salon.

Le petit garçon entra en trombe dans le salon sous le regard surpris de plusieurs têtes rousses et de son jumeau. Il choisie comme à sa vilaine habitude d'ignorer les visages qu'ils ne connaissaient pas.

- Andrew ! Andrew regarde ce que m'a offert oncle Sirius, Les contes de Beedle le barbe ! Il a dit qu'il me l'offrait parce que je savais bien lire !

L'enfant ne se vantait pas, il était juste heureux.

- Oh j'adore ces histoires !

Le jeune Potter détourna son attention de son frère cherchant à savoir à qui appartenait cette voix. Le plus jeune des garçons roux souri en réponse.

- Je m'appelle Ron et voici Fred et George. Regarde, ils sont jumeaux comme toi et ton frère.

L'enfant haussa les épaules, indifférents.

- Je… je peux regarder? insista le benjamin des Weasley.

Andrew supplia son frère d'un coup d'œil. Il savait que le plus hideux des défauts d'Harry était son égoïsme. Dés qu'un objet lui semblait précieux il se refusait avec entêtement de le prêter.

- Jamais !

Ron fronça les sourcils, c'était décidé il n'aimait pas Harry.

- Bien, siffla-t-il. Tu peux nous montrer tes jouets Andrew ?

Andrew jeta un dernier regard réprobateur vers son frère avant d'emmener les Weasley dans la pièce d'à coté. Le gamin afficha un sourire triomphant en voyant la porte se refermer. Il était enfin seul. Il sauta dans le fauteuil le plus proche, ouvrit son livre pour s'endormir quelques minutes plus tard.

La réunion venait de prendre fin. James et Lily s'apprêtaient à partir lorsque Le directeur de Poudlard les interpela.

- C'est au sujet d'Andrew, commença le mage blanc.

Les parents du petit garçon l'écoutèrent attentivement.

- Il est fort probable qu'Andrew soit celui qui est destiné à combattre Voldemort.

Tout deux le regardèrent surpris, comment pouvait-il savoir lequel était le bon ?

- Mais n'aviez vous pas dit qu'il n'y avait aucun moyen de les distinguer ?

- En effet, il n'y en a aucun. Je suppose donc que c'est à nous de faire un choix. Il est temps d'agir, nous ne pouvons plus attendre. La prophétie disait que dans l'un des deux naîtra la force du sauveur. J'ai tourné et retourné plusieurs fois la question dans ma tête, une seule possibilité s'ouvre à mes yeux. C'est à nous de créer notre propre sauveur ! Andrew est beaucoup plus fort que son frère. Non seulement physiquement mais aussi mentalement. Harry n'a pas la trempe qu'il faut, surtout pour faire face aux entrainements.

- Aux entrainements ? répéta Lily la voix tremblante.

- Il doit devenir fort pour faire face à son destin.

- Et Harry ? demanda James que deviendra t-il ?

- Il devra protéger son frère pour que ce dernier puisse accomplir sa mission.

Le ton du mage blanc était assuré. L'homme avait plus d'une fois réfléchie à la question. Cependant la dernière phrase de Dumbledore troubla James au plus haut point. Il avait peut-être mal compris, protéger pour lui signifier sacrifier.

- Je ne suis pas sur de comprendre… commença James mais Dumbledore l'arrêta brusquement.

-Vous avez très bien compris James. La guerre qui se prépare offre peu de chance de survit. Nous aurons besoin de toutes les forces requises pour combattre Voldemort, certain d'entre nous mourrons, les plus jeunes aussi. Cependant je ferais tout mon possible pour protéger Andrew et Harry tant que je serais la il ne leur arrivera rien. Il faut aussi que vous ayez conscience qu'ils font partie de la nouvelle génération, eux aussi vont combattre Voldemort. Nous devons faire en sorte qu'ils soient prêts. Qu'ils sachent ce qui va leur arriver. Andrew deviendra un guide, il sera le nouvel espoir du monde des sorciers. Si vous le permettez j'en parlerais dès demain aux autres membres de l'ordre, nous devons nous préparer.

James hocha la tête gravement au fond de lui il savait que le grand sorcier avait raison.

Queudver était un de ces êtres que l'on qualifiait de vermine. Un être peureux, capable des pires trahisons pour survivre. Cet homme avait suivi le seigneur des ténèbres, non pas sous la contrainte, non pas par idéologie mais par peur. Car Queudver était un être faible, il avait toujours suivi les plus forts. C'était parce que James, Sirius et Lupin étaient forts qu'il les avait suivi et c'était parce que Lord Voldemort était puissant que Queudver l'avait rejoint.

Voila pourquoi l'ancien Maraudeur se tenait, agenouillé devant Lord Voldemort, son maître. Ce dernier le regardait avec le plus grand mépris, pour lui Queudver n'était qu'un moins que rien. Il le gardait en vie pour la seule et unique raison qu'il lui était utile. Le traitre lui rapportait beaucoup de chose sur les Potter.

- Parles Queudver, as-tu des informations sur les agissements de tes amis ?

L'ironie était parfaite, L'ami le proche qui dénonçait à l'ennemi.

- Il… il semblerait que Dumbledore est choisie l'élue. Le rat tremblait sous les iris rouge de son seigneur.

- C'est Andrew, il en a parlait devant l'ordre.

Voldemort ricana, Le vieux fou pensait vraiment qu'un mioche pouvait le battre. Cependant la prudence s'imposait, il devait se montrer plus rusé, plus fort. Il devait tuer tous ceux qui se dressaient en travers de son chemin. Le seigneur hésita un instant, pourquoi Dumbledore avait-il informé tous les membres de l'ordre ? Etait-ce un piège pour découvrir la traite où bien avait-il juste une confiance aveugle envers ces compagnons.

- Je présume que tu ne sais toujours pas ou ils se trouvent, cracha Voldemort.

- Je suis désolé maître mais Dumbledore est le gardien du secret, je ne peux…

- Endoloris, siffla le seigneur des ténèbres.

Queudver se tordit de douleur. Les couinements du rat finirent par agacer le maître qui leva le maléfice.

- Je ne veux pas entendre tes excuses ! Donne-moi des informations.

- Je… Samedi, ils iront sur le chemin de traverse avec les enfants.

Voldemort sourit, il était satisfait.

- Ta main Queudver, ordonna t'il.

Harry était émerveillé, pour la première fois de sa vie il se trouvait sur le chemin de traverse. Dès qu'il tournait la tête il découvrait de nouvelle chose plus époustouflante les unes que les autres.

- On va se séparer en deux groupes, expliqua Lily à James. Je prends Harry avec moi, on se retrouve devant Fleury et Boot d'ici deux heures.

James hocha la tête et parti avec Andrew.

- On va ou ? demanda Harry.

- Chez Slug et Jiggers, j'ai besoin de nouveaux ingrédients pour mes potions.

- Quand on rentrera je pourrais t'aider ?

Lily sourit tendrement à son fils.

- Bien sur !

La jeune femme était ravie. Elle et James avait tenu à ce qu'Andrew et Harry sortent un peu de la maison et de l'univers de l'ordre.

L'enfant et sa mère rentrèrent chez l'apothicaire. Harry ne pouvait s'empêcher d'émettre des exclamations de surprise.

- Bonjour madame, vous désirez ?

Le petit garçon sursauta, il n'avait pas entendu le vendeur arriver.

- Harry tu peux aller faire un tour dans le magasin pendant que je m'occupe des courses mais ne touche à rien sinon le monsieur va te gronder.

Le petit hocha la tête puis partie gambader entre les rayons.

- Votre enfant à des yeux magnifiques.

Lily sourit au compliment.

Harry regardait partout, il était fasciné par les milliers de choses que contenait la petite boutique. Il s'arrêta un instant devant un bocal avec un liquide rouge marqué d'une tête de mort. Il approcha sa main lentement mais se souvint de la mise en garde de sa mère et rebroussa chemin. Il n'avait vraiment pas envie de se faire disputer. Le garçonnet oublia bien vite le bocal car son regard fut accroché par autre chose. Un terrarium rempli de serpent. Il s'approcha à grand pas et colla sa tête contre la paroi. Les reptiles semblés dormir car aucun ne bougeaient.

En un seul geste Harry changea sa destiné. Il tapota du bout du doigt la vitre du terrarium.

- Sale humain ! Comment oses- tu nous déranger.

- Être inférieur !

- Infâme vermine.

- Trou du cul !

Harry hoqueta de surprise. Les serpents, les serpents parlaient. Il prie alors la parole tentant de s'excuser.

- Je suis désolé, je voulais juste vous voir bouger.

Les insultes cessèrent immédiatement.

- Un humain parleur ! s'exclama un serpent.

-Je n'en avais jamais vue, ajouta un autre.

-Ce n'est donc pas une légende, renchérie un troisième.

- Libère nous ! Firent en cœur la dizaine de serpent.

Harry était encore sous le choque, il n'arrivait pas à croire que de simple serpents pouvaient parler.

- Je ne suis pas sur, tenta d'expliquer le parleur. Ma Maman m'a dit de ne rien toucher, sinon le vendeur me grondera.

Un des serpents prie la parole. Il était tout noir et avait des yeux verts tout comme Harry.

-Enfant serpent tu te dois de nous sauver. Ici nous souffrons. On nous vide de notre venin tout les jours !

- C'est ignoble !

-Inadmissible !

- Bande de barbare !

-D'accord, d'accord, chuchota Harry. Mais pare pitié faites moins de bruit, vous me cassez les oreilles.

Il plongea alors sa main dans le terrarium sortant les serpents un par un. Arrivée au dernier il fut brusquement interrompu par sa mère.

- Oh mon dieu Harry ! La jeune femme était complètement paniquée de voir une dizaine de serpent autour de son fils.

- Ecarte toi, ordonna t'elle en sortant sa baguette.

- Non, maman. S'il te plait ne leur fait pas de mal. C'est de ma faute ils m'ont demandé de les aider.

Lily écarquilla les yeux. Elle se demanda si elle avait bien compris ce que son fils venait de lui dire.

- Je… pardon, Bafouilla Lily.

- Mais Maman, ils m'ont demandé de les aider. Ils parlent !

La jeune femme ricana, son fils lui faisait une mauvaise blague. Pendant un moment elle vraiment crue que…

Un sifflement puis un autre et un autre, le monde de Lily s'écroula. Ce n'était pas les serpents qui sifflaient mais son Harry. Son petit ange si fragile. Elle fit alors un geste qu'elle n'avait jamais fait auparavant, elle gifla son fils. Tellement fort que se dernier s'écroula.

Le parleur resta un instant coi, les larmes commencèrent à lui monter aux yeux. Il toucha sa joue douloureuse avant de se relever et de s'enfuir vers le chemin de traverse. Lily quand a elle ne bougeait toujours pas. Son fils était un fourchelang, un être démoniaque. Les larmes lui montèrent rapidement aux yeux.

Une explosion retentie. Des cris. Un homme en sang débarqua dans la boutique.

- Les Mangemorts, ils sont la.

Lily paniqua, non pas maintenant ce n'étais pas le moment. Elle regarda partout Harry n'était plus la.

- Harry, cria t'elle avant de s'élancer hors de la boutique.

Le garçonnet avait été surpris par l'attaque par chance il avait eu le temps de se réfugier dans une ruelle. Il sanglota en voyant un cadavre tombé sous ses yeux.

- Ne t'inquiète pas jeune parleur, je serais la pour te protéger.

Harry sursauta violement, il avait oublié qu'il tenait encore un serpent dans sa main. Il hocha la tête puis caressa l'animal comme pour se rassurer. Un bruit et l'enfant se raidit. Il se retourna lentement pour faire face à deux iris rouge. Il resta un instant bouche bée comme hypnotisé par cette couleur inconnue.

- Pauvre, pauvre enfant, ricana la voix. Seul dans un moment pareil.

Le garçon reprit ses esprits, détaillant l'homme sous toutes ses coutures. L'étranger était grand, très grand même. Sa peau était pâle presque blanche. Ses cheveux noirs étaient semblables à ceux d'Harry. Son visage aristocratique ne reflétait aucune émotion. Tout chez cet homme criait la démesure, la puissance.

-Si vous le touchez espèce de misérable humain, je vous jure que je vous mords !

L'étranger fronça les sourcils. La colère se peignait peu à peu sur son visage.

-Silence, ordonna t'il. Ne sais-tu donc pas à qui tu parles !

Harry trembla, la colère de l'homme le rendait nerveux. Il avait peur pour lui et pour son ami.

-Enfui toi ne t'inquiète pas pour moi, chuchota le jeune parleur.

Un lourd silence s'installa. C'était comme si le temps c'était arrêté. L'étranger fixa Harry comme si ce dernier venait d'un autre univers.

-Répète !

- Je... je suis désolé, bégaya Le jeune fourchelang.

Lord Voldemort n'en croyait pas ses oreilles. Le gamin en face de lui était un fourchelang.

- Qui es-tu ? Siffla dangereusement le seigneur des ténèbres.

- Harry… Harry Potter.

L'ironie se trouvait toujours la ou on ne l'attendait pas. Harry Potter, l'enfant de ses ennemis, le frère de son « rival » était un fourchelang. Le seigneur des ténèbres se mit à rire. Le destin l'avait mit en face de ce gamin. Il hésita un instant devait-il le tuer ? Il pourrait représenter un obstacle ou bien devenir l'un de ses alliés les plus puissants. Un être à ces pieds, fidèle comme aucun autre mangemort. Le prendre de force ne lui assuré aucunement sa fidélité la corruption était l'option la plus raisonnable.

- He bien jeune Harry, ne sais-tu pas que tu es un être exceptionnel. Il n'est pas donné à tout le monde de savoir parler la langue des serpents.

C'était donc pour ça que sa mère l'avait frappé. Il était différent des autres.

- C'est mal ? demanda Harry encore sous le choque de la réaction de sa mère. Vous aussi vous allez me frapper ?

Voldemort éclata d'un rire grave qui fit sursauter Harry. Il se moquait ouvertement de lui. Le jeune parleur rougit de honte et baissa la tête.

- Regarde-moi, exigea Lord Voldemort.

L'enfant plongea ses yeux dans ceux du mage noir.

- Il n'y a pas de mal ou de bien, il n'y a que la puissance. N'aimerais-tu pas être puissant ?

Harry ne comprenait pas très bien ou il voulait en venir. Pour lui êtres puissant c'était être comme son père. Un sorcier courageux qui n'a peur de rien.

- Maître, les Aurors sont la, nous ne sommes plus assez nombreux.

Le seigneur des ténèbres fut irrité par la venu du mangemorts.

- Repliez-vous, et disparais de ma vue avant que je ne te tue.

Le mangemort trembla. La peur au ventre il retourna alerter les autres.

Voldemort grinça des dents, il n'avait plus le temps de faire causette avec le gamin il devait agir et vite.

- Tu as l'air fatigué petit.

Harry voulu protester mais ses paupières devinrent rapidement lourde et il s'endormie profondément. Voldemort baissa sa baguette.

- Retourne avec les tiens serpent, je vais m'occuper de lui.

L'animal sembla hésiter. Il partie comme même, laissant les deux humains seuls. Le seigneur des ténèbres s'accroupi. Un horrible sourire s'afficha sur son visage. Voldemort venait de tracer la nouvelle destinée d'Harry Potter.

Voila le premier chapitre de ma réécriture vous pouvez voir que le comportement de James et Lily est complètements différent. Je pense que dans la suite ils se montreront distants avec Harry mais pas de la même manière. J'aurais aimé publier ce chapitre de suite mais comme je l'ai dit je veux en publier trois d'un coup. Je vous souhaite une bonne lecture ! Faites moi des remarquer si vous voyez trop de fautes d'orthographes.