Didiou, didiou, ça fait un bail que j'ai pas posté... attendez, quoi !? Novembre 2012 ? Eh bien, il était temps de revenir.

Me revoilà avec une nouvelle fiction de Pandora Hearts, à nouveau sur mes deux babies adoré. Je l'avais commencé il y a très très longtemps en me disant que je préférais l'écrire en entier avant de poster, mais je ne l'ai bien entendu pas finie. Un sursaut de motivation m'a prise et j'ai relu et revu mon premier chapitre... et le voici. J'espère que vous apprécierez !


Ce que nous avons oublié

La soirée battait son plein dans la résidence bondée des Rainsworth. Des dizaines d'invités somptueusement vêtus dansaient dans une salle immense où résonnait la musique de l'orchestre qui enchaînait les valses depuis presque deux heures. La nuit était bien avancée mais la réception semblait ne jamais vouloir s'arrêter, interminable et endiablée.

Break prit un huitième verre de champagne sur une table napée à côté de lui et lança un regard las à la jeune Rainsworth qu'il suivait depuis le début de la soirée. Celle-ci intercepta son coup d'œil et lui intima d'un signe discret de la main qu'il pouvait se retirer s'il le souhaitait. Elle et ces dames étaient parties pour parler encore longtemps, et elle savait qu'il n'avait aucune envie de rester derrière elles à les écouter débattre sur la dernière mode de robes à manches bouffantes. L'albinos sembla soulagé et après une excuse polie, s'éloigna avec reconnaissance de l'attroupement féminin. Certaines le regardèrent partir avec dépit.

Il n'en avait que faire, il voulait sortir de là. Trop de musique, trop de lumière, trop de mondanités bouffies de suffisance.

Il sortit sur le balcon et accueillit avec gratitude le léger vent frais qui caressa son visage. S'avançant jusqu'à la rambarde, il inspira un grand coup et réajusta une barrette qui retenait ses cheveux rebelles. Il grimaça un peu alors qu'il tirait sur une de ses mèches et la sentit glisser entre ses doigts gantés. Il étouffa un léger juron et deux mains se posèrent sur les siennes pour les éloigner de ses cheveux.

- Laissez-moi faire… lui intima la voix calme de Reim.

Il abaissa ses bras, reconnaissant, et le laissa réajuster sa coiffure. Son ami en remit plusieurs en place, prenant son temps sans dire un mot. Dans la salle, la musique cessa un instant, avant de reprendre sur un ballet.

- Voilà.

Reim vint se poser à ses côtés et appuya ses coudes sur la rambarde, scrutant le jardin plongé dans la nuit. Il semblait avoir relativement bien supporté la soirée, contrairement à lui.

- Que faites-vous ici Reim ? Ne devriez-vous pas vous trouvez auprès du Duc Barma ?

Le brun poussa un léger soupir, plus fatigué qu'il ne l'avait laissé penser.

- Le Duc m'a donné congé pour la prochaine heure. Il a croisé Lady Sheryl et m'a fait signifier d'un geste plutôt grossier et assez menaçant que je devais les laisser seuls. Je n'allais pas protester. J'avais besoin de prendre l'air… et vous ?

- Mademoiselle Sharon est… en mode « fille ». Cela faisait plus de quarante-cinq minutes que je l'accompagnais pendant qu'elle parlait dentelle avec d'autres jeunes adolescentes qui me jetaient des regards brillants…

Le brun sourit, amusé.

- Aucune d'entre elles ne valaient donc la peine que vous restiez ?

- J'espère que vous plaisantez… ai-je une tête de pédophile ?

Reim rit en se redressant légèrement et le regarda, amusé.

- Cela fait bientôt huit ans que nous nous connaissons mais je reconnais ne pas avoir remarqué chez vous ce genre de pulsions.

- Encore heureux… Comme si de jeunes adolescentes croyant encore au prince charmant avaient un quelconque intérêt !

- Vous êtes dur… elles ont bien le droit de rêver. Elles comprendront bien avec le temps qu'il n'existe pas… où alors qu'il a un gros défaut. Mais en attendant il faut respecter leur innocence.

- N'étiez-vous-même pas en froid avec cette génération de damoiselles après vous être fait rejeter par trois fois ? demanda l'albinos en levant un sourcil sceptique.

Le jeune homme se raidit un peu, le visage crispé.

- C'était il y a longtemps, j'ai pris du recul depuis…

- Bien entendu…

- Oh, cessez.

- Non mais ce que vous me chantez là est hilarant ! rit son ami en desserrant le gros nœud en soie qui entourait son cou. Je me rappelle encore de vos larmes lorsque, du haut de vos dix-sept ans, vous m'avez raconté mot pour mot les horreurs qu'elle vous avait jeté au visage ! Quel était son nom, déjà ? Catherine ? C'était il y a déjà cinq ans, maintenant que j'y repense.

- Oh, ça suffit ! s'énerva le brun. Je n'ai aucune envie de reparler de ça ! Je vous défends de vous moquer de moi ! J'étais très sérieux à cette époque, malgré mon âge !

- Oh, je sais… Hihi…

Le jeune homme retira ses lunettes pour les nettoyer nerveusement sur un pan de sa tenue de soirée, puis déboutonna à son tour le col de sa chemise. Un léger silence reposant s'installa. Reim se pencha à nouveau contre la rambarde en pierre et Break porta son verre de champagne à ses lèvres. Le vent nocturne ébouriffa leurs cheveux, emportant la musique dans son sillage à travers les arbres.

Puis Reim lui posa cette question étrange.

- Xerxes, as-tu déjà été amoureux ?

Sa gorgée de champagne toujours en bouche, l'interpellé le regarda avec une expression de totale surprise. Son ami fixait toujours le jardin, une expression pensive inscrite sur son visage. La dernière fois qu'il lui avait parlé de ça cela avait été après sa dernière déclaration ratée. Il s'était mit à philosopher sur le sens de l'amour et Break l'avait écouté parler tout seul durant des heures sans vraiment faire attention à ce qu'il disait. Il s'agissait d'un sujet où il n'avait strictement rien à dire, et son ami de longue date aurait dû le savoir. Il avala.

- Non.

- Pourquoi ?

Il fronça les sourcils avec un sourire.

- Vous le savez, j'ai été élevé dans la perspective de devenir chevalier pour servir loyalement mes maîtres. Courir après les filles n'a jamais fait partie de mon état d'esprit.

- Mmh… pourquoi cela ? demanda-t-il en lui lançant un coup d'œil curieux. Je n'ai jamais été non plus particulièrement porté sur la chose, mais j'ai tout de même été victime de quelques coups de cœurs. Encore un maintenant d'ailleurs. Je t'avoue même qu'une demoiselle m'a fait forte impression ce soir.

Break roula les yeux.

- Vous vous contredisez. Vous êtes porté sur la chose. Mais je vous répète que ce n'est pas mon cas. Je ne suis pas fait pour cela.

- Je ne vois pas en quoi quelqu'un pourrait ne pas être fait pour cela ? Je ne sais pas ce qui t'as dégoûté à ce point mais tu me le raconteras un jour autours d'un verre.

- Non. Et pour répondre à votre question : tout simplement parce que je suis un solitaire. Je suis bien trop indépendant et égoïste. De plus je n'ai aucune indulgence, pas plus que de patience. Je ne supporterais pas d'avoir une demoiselle qui me suivrait partout en quête de preuves d'amour et de compliments. Je finirais tout simplement par lui dire ses quatre vérités et elle partirait pleurer dans les jupes de sa mère, voilà tout…

Reim écarquilla ses yeux en amande, un sourire consterné étirant son visage.

- Je ne devrais pas être étonné… Mais tout de même, si elle est amoureuse, il faut essayer de la comprendre. Lorsqu'on aime quelqu'un, c'est très délicat.

- Sans doute mais encore une fois, je n'en sais rien. D'ailleurs, aimer quelqu'un ne me semble être rien d'autre chose qu'une forme languissante de masochisme. D'abord on aime une personne en secret, puis on passe des mois à hésiter à le lui dire, on se fait des scénarios improbables puis quand assez de courage a été rassemblé pour faire la déclaration, il n'y a qu'une chance sur deux pour ne pas se faire rejeter violemment et finir avec le cœur brisé. En conclusion, de la souffrance sur toute la ligne. Aucun intérêt. Ça me fatigue rien que d'y penser… soupira-t-il en buvant une nouvelle gorgée de champagne.

- Je te trouve bien dur. Aimer est un sentiment très léger qui a tendance à rendre heureux.

- À condition que l'amour soit partagé. Un amour solitaire a la particularité de donner une énergie débordante et d'exacerber le moindre détail positif en rapport avec l'être aimé, mais il n'apporte au final aucun réel bonheur.

- … C'est sans doute vrai… mais on sent bien que tu n'as jamais aimé, souligna le brun avec un sourire en tendant la main pour lui prendre son verre de champagne. Mais pour en revenir à ce que je disais, tu ne devrais pas les mépriser. Les gens amoureux portent un fardeau énorme dont ils n'ont peut-être pas forcément voulu. Un fardeau dont on peut se débarrasser en se déclarant, mais il s'agit sans doute de la chose la plus effrayante qui existe au monde… Je l'ai déjà vécu…

- Oh, cela ne me semble pas bien compliqué. Il n'y a qu'à aller voir la personne, lui dire ce qu'on ressent et c'est oui ou non, terminé…

Reim éclata franchement de rire, et Break songea que tout l'alcool qu'il avait bu devait commencer à lui monter à la tête – bien que cela lui semblât saugrenu. Le vent souffla un peu plus fort, faisant cliqueter les boucles d'oreilles du jeune homme qui jeta un coup d'œil vers la fête qui continuait à battre son plein. Un serveur passa en trombe devant l'entrée du balcon, des dizaines de coupes vides sur son plateau à l'équilibre précaire. Reim reporta son regard sur Break.

- Tu n'as jamais été tenté d'aimer quelqu'un ?

- Il faudrait pour cela faire confiance à ce quelqu'un, et le nombre de personnes à qui j'ai accordé ma confiance se comptent sur les doigts d'une seule main. Et encore… une demi-main. Quand à être aimé, je ne vois pas qui voudrait de moi après avoir découvert ma vraie personnalité… et mon âge.

Le brun se remit à rire.

- Non en effet, il faudrait vraiment avoir un grain quelque part. Tu es un égoïste manipulateur et diabétique.

Break récupéra son verre et en voyant la moue de son ami, lui glissa un bonbon entre les doigts avec un clin d'œil.

- Mais bon, tout cela mis à part, c'est un sentiment que je respecte. Même un amour sans espoir a le droit d'exister. Étrangement, je salue cet illogisme…

- Étrange oui, souffla le brun… Ainsi tu crois qu'il serait bon que je tente ma chance avec cette demoiselle ? demanda-t-il en regardant à l'intérieur, puis vers l'albinos qui lissa en arrière ses cheveux rebelles.

- ...Oui. Écoute, tente ta chance, tu n'as rien à perdre à part un peu de fierté, mais dans ton cas ce n'est pas trop grave, tu as l'habitude.

Il éclata ensuite de rire en constatant qu'il avait réussi à faire pulser la veine au dessus du sourcil gauche de Reim. Oh, que ce garçon était susceptible, il adorait cela. Enfin ils revenaient en terrain connu. Il était beaucoup plus facile de le conseiller en se moquant de lui que de parler de son opinion sur des concepts flous et compliqué.

La musique redoubla pour une dernière valse endiablée mais le vent fit claquer la porte du balcon, bloquant partiellement le son. Il leur parvenait encore cependant avec une certaine netteté.

Break se retourna et commença à s'éloigner, son verre à la main, désireux de faire une promenade nocturne en solitaire et lança :

- Vas-y mon grand, lance-toi, je serai là demain pour ramasser les morceaux ou le fêter avec toi dans tous les cas de figure.

- Merci… lui répondit une voix renfrognée.

Satisfait de cette réponse qui mettait fin à leur conversation, il continua de s'éloigner. Puis sa voix résonna, claire et forte.

- Je t'aime Xerxes !

La musique s'arrêta soudain. Un grand silence semblait s'être abattu sur les lieux. Pas même le bruit des arbres n'atteignait ses oreilles. Juste l'écho des trois mots qu'il venait d'entendre et qui le figèrent de la tête au pied.

Il se retourna lentement, une expression incrédule sur son visage. À deux mètres de lui, Reim lui faisait face, le regard très sérieux et semblant horriblement mal à l'aise.

Une seconde… quoi ?

Xerxes posa son verre sur la rambarde en pierre et s'avança très lentement vers lui, scrutant son visage.

-Qu'est-ce que tu viens de dire ?

Le jeune homme ferma les yeux au ton qui laissait suinter un avertissement, puis les rouvrit et soupira.

- C'est déjà assez difficile d'avoir à le dire une fois, alors si en plus tu me demandes de le répéter… Tu dois te demander si je suis sérieux, et tu vois que je détourne le regard parce que je suis embarrassé, voilà, et moi je te maudis parce que tu es sourd, voilà, et j'aimerais m'enfuir mais je ne vais pas le faire parce que je suis un homme, excuse qui ne vaut rien je sais, mais excuse tout de même et-… !

Il stoppa son débit de parole à grande peine et se reprit pour poser à nouveau un regard résolu sur le visage empreint d'une stupéfaction effroyablement sérieuse de son ami.

- Je t'aime Xerxes.

Le vent qui avait disparu balaya leurs visages. Break cligna plusieurs fois sa paupière pour tenter de formuler une pensée cohérente mais rien ne venait. La situation était tout bonnement imprévisible. Il regarda Reim, observa son visage de jeune homme de vingt-deux ans pour y chercher un quelconque signe de plaisanterie mais ne trouva rien. Il vit le petit garçon qu'il avait vu grandir, avec qui il avait lié une solide amitié et qui à présent venait de lui sortir la phrase la plus improbable qu'il pût imaginer. Ça n'était pas possible, mais son regard était trop sérieux pour s'y tromper. Ce n'était pas son genre de plaisanter ainsi… ça ne pouvait pas être une blague… Mais… ?

- Depuis quand ? arriva-t-il enfin à articuler d'une voix étrangement grave.

Le brun se mordit la lèvre, gardant son calme et son sérieux avec une facilité qui étonnèrent l'albinos. Il remarqua qu'il faisait un très grand effort de respiration, sans doute pour réguler les battements de son cœur. Il voyait presque pulser le sang contre sa carotide.

- Cela va faire deux ans que je te regarde de manière un peu différente, mais seulement six mois que j'ai commencé à développer… ces sentiments. Et un depuis que j'ai décidé de t'en faire part.

Break resta sans voix. Il était démuni devant cette situation grotesque Il n'était pas préparé à ça, pas à entendre ces choses. C'était invraisemblable. Reim était son ami !

- Cette histoire de demoiselle était donc un mensonge …

- Absolument… cela n'a pas été facile d'amener le sujet, tu avoueras que tu n'es pas susceptible de l'aborder toi-même, n'est-ce pas ? remarqua-t-il avec un faible rire, son regard s'échappant de tous les côtés avant de se reporter à nouveau sur lui.

Sa position devait être inconfortable et Break prenait lentement conscience qu'il était censé lui répondre quelque chose mais…

- Pourquoi ?

Oui, « pourquoi ? ». C'était le mot qui tournait en boucle depuis maintenant bien une interminable minute dans sa tête. Pourquoi est-ce qu'il l'aimait ? Pourquoi est-ce qu'il en était ainsi ? Cette question était aussi bien tournée envers le concerné que pour ce qu'il ne savait appeler autrement que le destin. Un sentiment d'injustice l'envahi. Pourquoi !?

- Aucune idée. Honnêtement, je ne sais pas trop… Je n'ai jamais été spécialement attiré par… les hommes. Tu le sais, j'ai eu plusieurs histoires durant mon adolescence, dont trois rejets et deux qui ont fonctionné, mais toujours avec des filles. Je ne sais pas pourquoi mais je me suis mis à te regarder… Je me suis mis à apprécier toutes tes facettes – oui, tu m'as bien entendu, toutes tes facettes – je les ai acceptées, même les plus insupportables. Oh bien sûr tu restes un vrai poids lorsque tu t'y mets et j'ai envie de t'agrafer le visage sur mes rapports mais… ne me regarde pas comme ça ! C'est vrai ! Mais comment dire… j'ai accepté tout ça, j'ai accepté ton passé et tout ce qu'il implique, aimé les moments passés avec toi et les conseils que tu m'as donné, choyé notre amitié et les moments de faiblesses que tu m'as offerts… je pourrais parler des heures et je sais que ça t'ennuie et que tu finis par ne plus m'écouter, mais… ce que je veux te dire Xerxes, c'est que s'il y a bien une personne qui t'accepte pour ce que tu es en sachant qui tu es… c'est bien moi. Et le résultat de tout cela, je te l'ai dit juste avant…

Break leva lentement sa main et se pinça l'arrête du nez, ne sachant juste pas quoi dire. Reim remarqua ses sourcils froncés et déglutissant avec angoisse, ajouta avec un sourire triste.

- Ce n'est pas grave tu sais. Tu pense bien que dès le jour où j'ai décidé de te le dire, je m'étais immédiatement préparé à un rejet de ta part. Oh bien sûr que j'ai espéré… c'était idiot, mais ce n'est pas grave, tout ce que je te demande…

Il s'approcha de lui et prit ses mains entre les siennes.

- … c'est que cela ne brise pas notre amitié. Tu peux oublier cette conversation. Je sais que tu n'auras aucune peine à le faire. Tout ce que je désire c'est pouvoir rester à tes côtés pour te soutenir et t'aider dans la mesure de mes moyens. Laisse-moi continuer à t'aider et être ton ami….

Son regard rivé sur leur mains jointes, l'albinos ne répondit rien et le silence s'étira, long et lourd. Lentement, le sourire de Reim se fana et il laissa glisser les mains de son ami d'entre ses doigts qui pendirent sans vie le long de son corps. Ils se firent face ainsi un long moment, sans se regarder, puis finalement Break releva la tête et sourit.

- Tu as raison. Je pense que nous allons oublier ça.

Non, ce n'était assurément pas une bonne idée. C'était absurde, et Reim en était bien conscient lui-même. Heureusement d'ailleurs… Break n'avait pas la moindre idée de comment il l'aurait repoussé si il s'était accroché à lui avec de grands yeux mouillés. Il n'était pas doué avec cela, ne l'avait jamais été.

Reim baissa la tête avec un sourire sombre et résigné.

- Oui, oublions cela.

Break leva automatiquement la main pour la poser sur son épaule mais se ravisa à mi-geste. Ils échangèrent un regard puis il comprit qu'il était temps de se retirer. Reim allait avoir besoin de solitude… Il sentit un gros malaise dans sa poitrine à cette pensée, mais il s'en débarrassa en se rappelant qu'il devait juste oublier. Ils pouvaient le faire. Ils le devaient pour préserver leur amitié.

Il reprit son verre de champagne et lui tourna le dos avant de disparaître dans l'obscurité.

Il avait vraiment besoin d'air.

Il se sentait étouffer tout à coup.


Je me dandine sur ma chaise, avide et inquiète de retours et d'avis sur le début de ce qui pourrait être ma plus longue fiction. Dites-moi si vous trouvez les personnages OC, si leurs dialogues et réactions vous plaisent, et si non pourquoi ! Je vous aime au moins autant que Barma aime Sheryl, ce qui n'est pas de la gnognotte, on peut bien se l'avouer, on est entre nous, non !?