Je te rejoindrais Blaine, c'est promis…

Il y avait presque un siècle qui vous séparait….

Le temps à passer depuis notre rencontre il y 70 ans, je suis devenu vieux et toi aussi, mais on l'est devenu ensemble comme on se l'était promis. Aujourd'hui c'est notre dernier jour, notre dernière nuit, mais je ne suis pas triste, je sais que nous avons réussi là où d'autre ont échoué. Notre union, notre amour, notre vie, l'un avec l'autre envers et contre tous, on a tous fait pour être heureux et je l'ai été. Tu m'as offert tes plus belles années, et la naissance de notre fille Léa à été la consécration de notre amour, aujourd'hui elle est maman à son tour et c'est encore une autre joie. Regarde le ce bébé qui te regarde, tu lui tends les bras, tu lui souris de ton plus beau sourire, depuis si longtemps tu n'avais rien dire, il y a presque un siècle qui vous sépare, le long de ta joue une larme coule, paisiblement, tu lui parle de ta vie passé, tu lui raconte la sienne qui ne fait que commencer, toutes ces histoires, toutes ces peines ces joies, ses plus guerres, celle qu'on ne gagne pas. Tu l'a pris au bout de tes bras, lui, a pris ton doigt comme pour te retenir, tu as regardais Léa, et dans un sourire tu lui a dis j'ai réussi la plus belle des batailles, celle de l'amour contre les préjugés, ton père et moi on s'est aimé jusqu'au bout et je peux partir paisible je n'ai plus peur de mourir, j'ai vécu heureux, puis tu t'es penché, tu m'a regarder, pas besoin de mots, tes yeux me disais …. Ne tarde pas trop …..

Désolé mais c'est triste… J'aime bien faire pleurer…

Tu es un mélange de deux être qui s'aiment à en mourir.

D'un père à son fils…

Je suis là au dessus de ton berceau à te chanter cette chanson qui est censé t'endormir, tes prunelles bleues ressemblent tellement aux siennes, quand nous t'avons conçu, nous ne voulions pas savoir lequel de nous deux avaient contribué à ta création, tu as ses yeux c'est certain, mais quand je te regarde tu as de moi, tu es le parfait mélange de deux êtres qui s'aiment à en mourir, tu écoutes ma voix avec la même attention que lorsque je l'écoute chanter, Je fond devant ce petit nez fin, devant ses petites mains fines, tu as les traits si fin, tu semble si fragile, ta vie dépend de la mienne et de la sienne à présent, tout repose sur nous, tu vas grandir, et tu auras certainement quelques difficultés parce que tes papas son différents, mais sache que tes faiblesses seront notre force et que tu sera en sécurité dans notre maison, nous te protégerons, car désormais tu es ma vie.. Et la sienne. Je ne suis plus seul, et j'ai la force de me battre pour toi, je serai là dans toutes tes chutes, tes échecs, tes joies, tes peines, tes réussites, tes combats. Comme un seul et même être, je serai toi, et s'il faut prendre les coups à ta place, je le ferai, parce que je t'aime Kurt Junior… je t'aime mon fils te dis-je doucement, je sens une larme couler et une main se poser sur mon épaule… un son mélodieux vient me réchauffer…

il est magnifique ton fils alors pourquoi pleure tu mon cœur, me demande Kurt..

parce que je suis le plus heureux des hommes, et que je vous aime tous les deux..

Moi aussi je t'aime Blaine, et désormais, ce petit bout sera notre force.

Oui, regarde le il dort paisiblement, ma voix l'a calmé.

Comme elle m'apaise aussi…

J'embrassait Kurt d'un baiser plein de promesse, et nous restâmes de longues minutes à regarder notre fils dormir, paisible..

Et si c'était juste ça le bonheur….