Disclamer : Pas à moi, mais a J.K Rowling, etc.

Note de l'auteur : À la base, cela était sensé être un one-shot. Bon, disons qu'il a trainé en longueur un peu et j'ai du (et décidé) le séparer en trois parties (nous pourrions presque parler de prologue, du chapitre et de l'épilogue). Mais tout ça pour dire qu'à la base, ce n'est pas du tout une fic multi-chapitres. Donc, plusieurs points dans l'histoire auraient mérités d'être élaborés, mais ne le sont pas. Plusieurs choses sont implicites plutôt qu'explicites. Il y a beaucoup plus de discours indirects que directs et la narration est un peu différente qu'une fic à chapitre. Aussi, il y a de nombreux sauts dans le temps (je peux résumer trois années en deux paragraphes). Donc. C'est ça. L'écriture de fanfiction sert à se faire plaisir, et peut-être partager ce bonheur avec d'autres si on en sent l'envi. Mettre nos rêves et espoirs sur « papiers », etc. Cela n'a pas pour but d'être possible ou réaliste, mais plaisant et amusant. Je ne suis pas non plus un auteur professionnel.

Mais bien sûr, j'espère que ça va vous plaire, évidemment. ^^

PS : Désolé pour les fautes de grammaire. Je me suis relut à n'en plus finir, mais c'est sûr que certaines auront échappées au radar.


Partie 1


Harry Potter, 29 ans, chef des aurors, se retourna pour la énième fois dans son lit, jetant un regard de côté au cadran sur sa table de chevet. 23H19. Et bien, plus que 41 minutes et il allait avoir 30 ans. Une nouvelle décennie.

Le problème dans le monde sorcier, c'est que vieillir ne voulait rien dire, autre qu'à chaque année qui passe, le nombre de personnes plus vielles que vous diminue et le nombre de personnes plus jeunes augmente. Dans le monde moldu, les gens couraient de manière perpétuelle après l'innovation, un satellite qui allait être lancé à telle date, une nouvelle découverte médicale miraculeuse, les échanges interculturels dus à la mondialisation, et quand les hommes allaient-ils pouvoir marcher sur mars, déjà? Ils s'étaient déjà rendus sur la Lune il y a plus de 40 ans. Bien sûr, les sorciers ne s'en étaient pas rendu compte. Ils étaient toujours à essayer de comprendre comment faisaient les avions pour voler sans magie. Pour les rares qui étaient intéressés. C'était déprimant. Dans le monde sorcier, les vieilles générations se contentaient de regarder la nouvelle génération apprendre exactement la même chose qu'eux à l'école, et ce, depuis plus de 300 ans, lorsque le statu du secret était entré en vigueur. Évidemment, à cette époque, le monde sorcier avait été beaucoup plus avancé que le monde moldu. Ils ne s'étaient jamais rendu compte que ce n'était plus le cas, pas vraiment.

Harry se demanda si des sorciers étaient morts avec les bombes nucléaires durant la seconde guerre mondiale. En tant que chef des aurors, il s'était rendu une fois au Japon à une conférence sur la sécurité, et le ministère japonais avait semblé tout aussi retardé. Sans doute avaient-ils imputés la tragédie à une sombre magie noire de Grindelwald, et bon débarras qu'il soit en prison, parce qu'ils n'auraient plus jamais de problèmes.

Harry soupira à nouveau. 23H26. Ce n'était pas tant le recul technologique du monde sorcier qui l'agaçait tant que la stagnation des valeurs. Les modes de communications n'avaient pas changés, restant principalement avec les hiboux et autres oiseaux dans le même style, lents et certainement pas pour les voyages intercontinentaux. Il se souvenait du temps qu'avait prit Hedwige à amener une lettre à Sirius et à revenir, l'été entre la troisième et la quatrième année, du temps où son parrain avait été hors du pays et à quelques part de tropical. La poudre de cheminette n'était pas commode, on ne pouvait pas parler longtemps sur ses genoux et c'était plutôt sale avec toute cette suie, sans compter le fait qu'il soit impossible de traîner une cheminé dans sa poche. Et les miroirs qu'avaient utilisés son père et Sirius? Harry n'en avait jamais vue d'autre après toutes ces années, même dans son poste clé du ministère. Sans doute un ancien héritage des familles Potter ou Black, ou alors, encore plus probablement, un exemplaire unique de leur fabrication, comme la carte des maraudeurs.

Et ce manque de communication amenait une stagnation des valeurs et une fermeture sur le monde. Le peuple sorcier était plus raciste que beaucoup d'autres, ne serait-ce qu'en prenant en compte l'aristocratie sang-pure (hypocrites de toute manière, à ce stade, toutes les familles avaient du sang moldu quelque part, même les Malfoy) et leur point de vue des nés-de-moldus, sans même parler des moldus eux-mêmes. Le traditionalisme sorcier était parfois si écrasant que s'en était insupportable.

C'était malheureusement ce qui avait causé sa rupture avec Ginny, peu de temps après la mort – définitive - de Voldemort. Lorsqu'ils avaient commencé à se fréquenter, il se battait contre l'autorité du ministère, ouvertement contre Voldemort, à défendre le monde sorcier. Il était un héros. Après la bataille finale, il avait arrêté de se battre pour le peuple. Il avait plus qu'amplement fait sa part, et se demandait simplement s'il devait prendre ses ASPIC ou aller directement faire sa formation d'auror, comme on lui avait proposé. Il n'avait pas donné d'interview pour le moral du peuple, n'avait pas tenté de faire d'apparition héroïque au ministère pour remettre de l'ordre dans l'administration, n'avait pas travaillé à la réhabilitation des nés-de-moldus. Ginny n'avait pas compris - pourquoi n'avait-il pas continué à être un héros? Il l'était, il devait faire son travail! Dumbledore n'avait jamais cessé de défendre activement les droits des sorciers, et les autres héros dans les histoires sorcières non plus! Harry avait tenté de lui expliquer qu'il n'était pas un héros, simplement un citoyen britannique sorcier qui avait fait son devoir - en plus de remplir cette foutue prophétie - et qu'il voulait maintenant revenir à cette vie de simple citoyen.

Ginny, pour un raison ou une autre, l'avait mal pris. Elle avait eu le béguin pour un héros, était tombée amoureuse d'un gentil garçon qui avait l'avantage supplémentaire d'être un héros... mais qui avait cessé de l'être à ses yeux, qui retombait dans la normalité. Ce n'était pas comment elle l'avait vue, elle avait toujours eu certaines attentes, sans peut-être même s'en apercevoir elle-même, et maintenant il ne cadrait plus dans l'image qu'elle avait de lui.

Ils s'étaient séparés. Cela n'avait pas été très catastrophique et il n'avait pas de mauvaises ententes entre eux, ils pourraient même se dire amis - mais c'était différent d'avant qu'ils ne soient ensemble, et même si les Weasley étaient toujours sa deuxième famille, le Terrier n'avait plus tout à fait la même saveur. Surtout avec la mort de Fred. Ensuite, Ron et Hermione s'étaient mariés, avaient fait leur vie, eus des enfants… Harry était heureux pour eux – de manière authentique -, mais c'était différent, aussi.

Depuis, il était tombé dans la routine. Il avait finalement décidé de directement aller à la formation d'auror, dans le but de continuer à faire quelque chose de sa vie, d'avoir une utilité. Il avait rapidement grimpé les échelons, et à peine plus de dix ans plus tard – et toujours célibataire sans enfant - était devenue le chef. Il fallait dire qu'après la guerre, le nombre d'auror avait été dramatiquement bas.

Et il s'ennuyait. Terriblement. Les deux ou trois premières années de services avaient été intéressantes à un certain point, apprendre le métier, ses collègues… pour se rendre compte que tout était toujours pareils. Les méthodes criminelles ne changeaient pas, ni le style de criminel, ni les crimes, ni les mobiles, ni les armes. Au travail, il y avait en fait plus de paperasse à remplir au sujet des arrestations et autres que de véritables enquêtes et activités de terrain à mener. Les délinquants se contentaient dans 99% des cas de répéter les erreurs de leurs prédécesseurs, et les aurors avaient fini par savoir tous leurs trucs après un certains nombres de décennies. Et à devenir incapable d'improvisation.

Et cela, plus que tout, était le summum de l'ennui. En devenant auror, il avait espéré un certain travail de cerveau, un peu comme tous les plans et suppositions qu'il avait dû faire dans ses années à Poudlard et à la chasse aux horcruxes. Au contraire de se que beaucoup croyaient, il aimait faire preuve de réflexion. Résoudre des mystères, faire des plans. Il n'avait pas été un très bon élève; dans les champs d'étude qui ne l'intéressaient pas. Il n'avait cependant jamais eu aucune difficulté à devenir premier de classe en cours de défense contre les forces du mal et dans sa formation auror. En fait, il avait aimé apprendre cela. Il n'avait jamais non plus rechigné devant la recherche lorsqu'il croyait qu'il y avait un intérêt, comme avec Nicholas Flamel et le tournoi des trois sorciers. Il blâmait son manque d'intérêt pour l'étude dans les autres matières sur les Dursley et sur le fait qu'il avait toujours semblé être trop en danger de mort à Poudlard pour vraiment porter attention à quelque chose aussi trivial qu'une note d'histoire ou d'astronomie. Parce qu'il aurait sûrement put être un des meilleurs de son année, avec un peu d'encouragement. Et un meilleur ami roux un plus porté vers la réussite scolaire, malgré le désir de celui-ci de se distinguer de ses frères.

Malheureusement, il semblait que dans le monde sorcier, même lorsque vous vouliez faire preuve d'intelligence et d'initiative, il n'y avait simplement pas de situation où cela s'appliquait. Même en tant que chef du groupe chargé de faire respecter les lois (primitives et ayant besoin d'une remise à neuf, à son avis).

Donc, il était là, à commencer à déprimer deux minutes avant son trentième anniversaire. Si seulement il y avait un moyen de donner un bon coup de pied dans le derrière des sorciers – britanniques comme ceux du reste du monde.

C'est à ce moment, au premier coup de minuit, que sa chambre fut remplie de lumière aveuglante et qu'il sentit une impression de tombé


Il se redressa en sursaut et regarda fébrilement autour de lui. L'endroit était familié… mais il n'arrivait pas à le placer. Il tourna donc son attention sur lui-même.

Pour se rendre compte qu'il portait un vêtement de Dudley et qu'il avait, au meilleur de sa connaissance, rapetissé de manière significative.

Stupéfait, il réalisa où il était; le placard sous l'escalier. Qui était significativement plus grand que la dernière fois qu'il l'avait vu.

Rapidement, il fit un constat de la situation; au meilleur de sa connaissance, il n'était pas drogué, malade, endormi, n'avait pas fait partie d'expériences hallucinogènes et n'avait en général aucune idée de ce qu'il se passait. Soufflant, il se redressa lentement, et se tourna vers la porte.

« Alohomora », chuchota-t-il. Heureusement, la magie obéit.

Une bonne chose que le contrôle magique soit une affaire mentale et non pas physique, contrairement à la puissance magique. Les merveilles de la maturité et de la confiance en ses capacités.

Allant rapidement dans le couloir, il s'élança dans la cuisine, espérant que la tante Pétunia de la mise en scène ou de son inconscient ou de quoi que ce soit avait toujours l'habitude de garder un calendrier sur le réfrigérateur et de cocher les jours.

Il fut heureux de voir que oui. La page était ouverte sur le mois de juillet, les jours de barrés laissant supposer qu'on était le 31.

De l'année 1984. Il eu à peine le temps de se sentir stupéfait avant d'attendre un doux bruit de transplanage venir du devant de la maison. Sursautant, il se retourna brusquement vers la porte d'entrer, faisant furieusement tourner son cerveau pour savoir ce qui se passait. Il ne pensait pas qu'aucun sorcier n'avait jamais visité le jour de son quatrième anniversaire… Il s'élança vers la fenêtre avant, écartant doucement les rideaux.

Un langue-de-plomb, dans la robe d'uniforme gris-noir standard. Et bien, c'était inattendu. L'homme – ou la femme – regardait la maison avant d'avoir son attention détourné ailleurs, pour retourner vers la maison, seulement pour se détourner à nouveau, et revenir…

La protection du sang de sa mère semblait l'atteindre seulement de manière partielle, laissant le fonctionnaire du ministère apparemment un peu confus. Il restait à savoir pourquoi les protections ne semblaient pas capable de savoir si l'autre était un allié – et donc le laisser être parfaitement conscient de la maison - ou un ennemis – et donc inconscient de celle-ci.

La seule réponse logique était que le langue-de-plomb ne savait pas lui-même et était venu enquêter en étant prêt à toutes éventualités, sans savoir ce qui l'attendait. Prenant une décision, Harry se dirigea résolument vers la porte.


Harry regarda l'homme – le capuchon muni d'un sortilège d'obscurcissement et le modificateur de voix rendaient impossible l'identification du sexe, mais la physiologie semblait masculine - assis de l'autre côté de la table de la cuisine, à le fixer.

« Et bien, Mr. Potter, je dois dire que dans l'état actuel de nos connaissances, nous ne sommes pas en moyen de vous retourner là d'où vous venez. L'énergie que nous avons détectée à votre arrivé était semblable à toute énergie dégagée lors de bouleversements temporels, comme avec nos retourneur de temps, mais il y avait une différence qui semblait impliquer un déplacement de l'espace, également. Tout laisse croire que vous ne venez pas vraiment du futur, mais d'un futur alternatif. D'un autre univers. Et non seulement cela, mais seul votre conscience semble avoir fait le voyage et non pas quoique ce soit de matériel. Votre ancien corps doit toujours être dans votre ancienne dimension, mort ou dans le même état que s'il avait subi le baiser du détraqueur. C'est juste un de ces mystères du monde que nous n'avons pas encore réussis à comprendre. Il n'y a rien que nous ne puissions faire. Je suis désolé. »

Harry pinça les lèvres et jeta un bref coup d'œil par la fenêtre pour ne pas regarder l'homme. Il faisait presque jour; les Dursley allaient bientôt se lever. Il avait passé toute la nuit à dire son histoire; la première chose que lui avait dite son compagnon en entrant dans la maison était que le département des mystères avait détecté des énergies temporelles, et qu'ils savaient que quelque chose d'inattendu était arrivé. Harry savait que les langue-de-plombs étaient des gens discrets pour avoir travaillé au ministère pendant plus de dix ans et que ceux-ci ne disait absolument rien à moins qu'on ne leur demande directement. En fait, il était presque certain qu'ils étaient indépendants du reste du bâtiment et de toute façon il voulait un avis professionnel de ce qui lui était arrivé.

« Et maintenant? Puisque je suis coincé ici, je dois juste faire comme si rien n'était jamais arrivé, essayer de ne pas bouleverser le cours du temps? »

Harry aurait juré avoir entendu un reniflement de dérision venir du capuchon.

« Certainement pas, Mr. Potter. Premièrement, vous êtes dans un autre monde, il vous est donc impossible de bouleverser quoi que ce soit. Les règles normales des voyages temporels ne s'appliquent pas. Deuxièmement, avec toute ces connaissances que vous venez de partager avec moi, croyez-vous vraiment que nous ne ferons rien? Bien sûr que non. De ce que je peux comprendre, il n'y a aucune différence entre nos deux mondes, autre votre arrivé, alors nous avons beaucoup de travail prédéterminé à faire. Pensez à ce que vous voulez faire de votre nouvelle vie, et vous m'en reparlerai lorsque je reviendrai demain soir. »


La journée de son quatrième anniversaire alla rondement. Il était trop jeune pour faire la cuisine ou des tâches ménagères physiquement exigeantes, alors tout ce qu'il avait à faire était de ce faire oublier, ce qui était très bien avec Harry. La situation était plus que surréaliste, cependant. Il décida de rester toute la journée dans son placard, ne sortant que pour manger, et attendre le retour de l'homme toujours non identifié. Heureusement, sa réflexion intensive fit passer la journée assez rapidement.

« Donc Mr. Potter. Voudrez-vous bien partager vos pensés? »

Harry sourit tranquillement. Il aimerait bien savoir qui était cet homme; il semblait absolument impossible à choquer et très vif d'esprit.

« Et bien, j'aimerais bien sûr trouver une méthode pour détruire Voldemort avant la date prévue, bien que je ne suis pas certain de comment encore; une journée est un peu serrée pour trouver une méthode de se suicider et de revenir de la mort sans utiliser les reliques. Autre que de gagner la guerre avec moins de perte que dans mon monde, je crois que je voudrais… » il se tut un instant, un peu gêné, sans savoir pourquoi « …m'instruire. Je vais aller à l'école primaire moldu, bien sûr, mais j'ai toujours senti que la perte du secondaire moldu était un vide dans mon éducation. Je n'ai jamais rien comprit en science ou en maths… Sans compter que retourner à l'école primaire et refaire le cursus avec rien d'autre pour passer mon temps serait ennuyant à mort. Surtout que je ne pourrai sans doute commencer la chasse à Voldemort que lors de mon entré dans le monde sorcier dans quelques années. »

Il arrêta de parler, attendant le verdict.

« Admirable, Mr. Potter. Notre département à toujours été convaincu que l'éducation était la base d'une société, et la plupart des réformes de Poudlard venaient de nous, même si personne ne l'a jamais réalisé. Il en est de même de l'éducation moldu. La plomberie, les ascenseurs, le magicobus, la photographie, la radio… Les sorciers non jamais compris d'où cela venaient. Vous me permettez de faire une proposition Mr. Potter? »

« …bien sûr. »

« Devenez langue-de-plomb. »

Harry senti sa mâchoire tomber. Après quelque instant à la remettre à la bonne place, il cru réussir à bafouiller quelque chose au sujet de ne pas être un chercheur.

« La recherche et développement est un seul aspect du département des mystères, Mr. Potter. Nous portons admirablement notre nom. Vous avez raison; vous n'êtes pas un chercheur, mais… moi non plus. Vous avez déjà entendu parler de MI-5, je suppose? »

Harry hocha bêtement la tête.

« Nous sommes pareils dans l'équivalent sorcier, sauf dans le fait que le ministre lui-même n'est pas au courant. Sauf pour les agents – nous nous appelons nous-mêmes ainsi – l'entièreté du reste du monde croit que nous sommes rien d'autre des chercheurs renfrognés. Nous sommes entièrement indépendants et servons la Grande-Bretagne de la manière qui nous semble efficace, et non pas politiquement correct. À ce stade, Mr. Potter, vous jurer le secret? Votre parole me suffira, pour l'instant.»

« Ou…Oui. Vous avez ma parole. »

« Bien. Alors, laissez-moi commencer un long monologue explicatif, si vous me pardonner l'ennui. Le chef du département porte le nom de code Croaker pour le reste du monde. En fait, personne en dehors du département ne sais qu'il est le chef, ils pensent qu'il est un employé ordinaire. Le ministre et le reste du ministère croient que la chef de département est Delphysa Gecko, qui est en fait la recherchiste-en-chef. Nom de code Lézard, par ailleurs. Pas subtile, je sais, mais elle est une figure publique et n'en a pas de besoin. Comme je vous l'ai déjà dit, la section recherche et développement est simplement une partie de l'agence – nous appelons le département l'agence entre nous. R&D – notre abréviation de recherche/développement – est d'ailleurs la seule partie à être localisé au neuvième niveau du ministère, le reste est ailleurs dans un bâtiment connu de nous seul, y compris le bureau de Croaker. Ensuite, sous les ordres de Croaker et de rang égal à Lézard, il y a les chefs d'équipe. Comparativement à R&D, TST – Travail Sur le Terrain – n'a pas de chef de section. Les agents de terrain sont répartis dans des équipes de travail et peuvent devenir chef d'équipe tout dépendant de leurs compétences et de la situation sur le territoire Britannique et du reste du monde. Lorsque leurs missions ou tâches sont accomplis, ou que la situation à rendu leur interventions inutiles, les équipes sont dissoutes et les agents mit dans d'autres équipes. Certains peuvent devenir chef d'équipe et d'autre perdre ledit poste. La constitution des équipes n'est jamais permanente, cependant, et change au gré des besoins des chefs d'équipe.»

L'homme se tut un instant pour prendre une inspiration, ou peut-être réordonner ses pensés. Harry lui fit signe d'attendre un instant et se rendit dans la cuisine pour faire du thé. Il revint quelques temps plus tard avec une tasse dans chaque main.

« Merci, Mr. Potter. R&D est règlementé un peu de la même manière, si ce n'est qu'il y a des équipe de projet et non pas de travail. Les chefs de projets sont sous Lézard et coordonnent les agents de recherche qui leur sont affectés. Les chefs de projet ont moins de pouvoir dans le département que les chefs d'équipe, mais ils n'en ont pas de besoin. Lézard est celle qui décide quels projets sont les plus pertinents et prend en considération les propositions de projet de la part des autres agents de recherches. Les agents de terrain et les informateurs peuvent aussi faire des propositions, mais c'est plus rare. Et elle a bien sûr sa propre équipe de projet. »

Le langue-de-plomb – l'agent - prit une longue gorgée de son thé avant de continuer.

« Finalement, la troisième section, les informateurs, les moins organisés et ceux qui portent le moins bien leurs noms, d'une certaine manière. Nous songeons en fait à faire d'eux des agents de terrains et à abolir la troisième section, mais en attendant… Chacun d'eux sont directement sous Croaker et de rang égal aux agents de terrain ou de recherche de base. Ils ne sont pas si nombreux; à l'heure actuelle, seulement neuf. Un qui travail au ministère en tant qu'oubliator, deux aurors, une guérisseuse de St-Mangouste, un joueur de quidditch professionnel, un commerçant du chemin de traverse, un de pré-au-lard, un secrétaire du ministre et un qui travail au département de la coopération magique internationale. Ils doivent principalement nous renseigner sur toutes les informations qu'ils jugent pertinentes, peut importe leurs natures. Par exemple, Madeleine, la guérisseuse, nous tient au courant des avancements en médecine sorcière, aussi rare sont-elles. Les informateurs peuvent aussi à l'occasion se joindre à des équipes de travail ou de recherche. »

Nouvelle gorgée de thé.

« Bien sûr, le ministère est seulement au courant du travail de certains agents de terrain et de recherche. Le véritable nom de Madeleine n'a rien à voir avec son nom de code et son travail à l'hôpital ne l'empêche pas de travailler pour nous. Comme vous le savez, nous ne sommes pas en manque de retourneur de temps. Nous payons également les employés sans que le ministère ne le sache. La répartition des richesses est gérée par les départements, non les bureaux du ministre, et les gobelins sont très discrets. Nous utilisons également beaucoup moins d'argent pour les recherches que nous ne le faisons croire, nous pouvons donc avoir plus d'employés que prévu par le conseillé financier du ministre. »

Harry pouvait presque entendre le sourire dans la voix de l'autre; et était parfaitement d'accord avec le sentiment.

« Voici donc ce que je propose, Mr. Potter. En tant qu'ancien chef des aurors, vous feriez un agent de terrain relativement parfait. Vous entreriez dans le monde sorcier beaucoup plus vite que prévu, même si l'agence serait la seule à le savoir, et j'ai même quelques idées au sujet de votre… problème de suicide. Qu'est-ce que vous en pensez? »