Notes avant de lire: je fais attention à respecter l'univers de J.K Rowling, mais j'ai quand même opéré quelques changements: le plus important pour bien comprendre le contexte de cette fanfic, c'est que Newt et Tina sont amis et rien de plus. Il n'y a donc pas eu entre eux la petite scène (par ailleurs super mignonne) de séparation devant le paquebot à la fin du film.
Pour les noms propres, j'utilise surtout la nomenclature anglaise, quand il me semble qu'elle ne gêne pas la compréhension de l'histoire. Si cela vous dérange malgré tout, dites le moi en review et je mettrai des notes avec les noms français.
Bonne lecture! ^^
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Chapitre 1 : Le fléau Lapapotte.
- Cela suffit ! siffla Seraphina Picquery en jetant sèchement son exemplaire du New York Ghost sur la table du bureau des enquêtes prioritaires.
L'expert-communicant du MACUSA, Prétextat Babel, se tassa sur sa chaise et rentra la tête dans ses épaules, comme pour mieux essuyer l'énorme grain qui allait bientôt lui tomber dessus. Percival Graves, que la mine orageuse de la présidente ne décoiffait pas plus que cela, jeta un coup d'œil nonchalant à la première page du journal et ne fut guère surpris d'y trouver un long article de la dernière bête noire du MACUSA : Brigit Lapapotte.
LES RAVAGES DU MARCHE NOIR : LE MACUSA RESTE INACTIF
- Je ne tolérerai pas cela plus longtemps, tonna la présidente, la voix implacable. Des mois que nos ministères et nos aurors sont écorchés sur la place publique par la plume d'une commère qui s'est improvisée journaliste! Croit-elle que c'est en remettant en cause le dur travail mené par les employés du MACUSA qu'elle améliorera les choses ? Nous subissons déjà une pression accrue depuis la Crise Grindelwald. La Confédération magique internationale me souffle sur la nuque à chaque tentative de réforme, la Chambre des Mages est devenue un vrai calvaire depuis que Hannibal Percy est devenu le chef de l'opposition : pas une session ne se passe sans une de ses remarques dédaigneuses, accompagnées de son regard narquois...
Graves s'empara de l'exemplaire et commença à lire pendant que la présidente continuait à évacuer des mois de tensions politiques.
Nous en savons désormais un peu plus sur les causes de la mort mystérieuse d'une dizaine de sorciers, survenue à quelques jours d'intervalle, entre les nuits du 20 au 24 mai. Contrairement aux théories, plus farfelues les unes que les autres, qui ont pu être avancées par les représentants du MACUSA (qu'on se souvienne du communiqué abracadabrantesque de Mr. Prétextat Babel), il semblerait que ces sorciers soient morts empoisonnés par les ingrédients douteux de leur potion de sommeil sans rêve.
- Et vous, Prétextat !
Percival releva les yeux, vaguement intéressé.
- Pouvez-vous m'expliquer pourquoi mon expert-communicant a pu commettre une telle erreur ? « Abracadabrantesque » ! Je ne peux pas dire que je suis en désaccord avec Mrs. Lapapotte sur ce point. Qu'est-ce qui vous a pris de...
Étant déjà parfaitement au courant de l'incompétence chronique de son collègue, Graves préféra revenir à sa lecture.
Les guérisseurs du Pilgrim Hospital ont en effet pu découvrir la présence d'une toxine particulièrement virulente dans l'estomac des victimes. L'un d'eux, interrogé par votre dévouée servante, s'est exprimé sur le sujet : « les ingrédients de cette potion ne sont pas rares mais ils sont chers. Des potionistes peu scrupuleux ont tendance à réduire les doses des ingrédients pour augmenter leurs marges, mais la potion perd alors sa belle couleur violette, et, pour peu qu'on s'y connaisse un peu en potions, la supercherie est vite éventée. Il semblerait que dans le cas de ces sorciers, de la poudre de carapace de Billywig ait été ajoutée afin de colorer la potion. Les ingrédients issus du Billiwig sont généralement bienfaisants, cependant dans le cas de la potion de sommeil sans rêve, ils se sont trouvés combinés avec l'eau du fleuve Léthé, ce qui a sans doute causé l'arrêt du cœur ».
Percival songea qu'il faudrait qu'il organise une petite visite privée chez Gnarlak. Nul doute que le gobelin véreux du Cochon Aveugle n'était pas ignorant des trafics d'ingrédients qui avaient lieu dans le confort de l'atmosphère enfumée de son bar.
Les apothicaires étant encadrés par les lois très strictes du MACUSA, on peut s'étonner que ces sorciers aient eu accès à des potions d'une si funèbre qualité. Il ne faudrait cependant pas oublier un problème qui gangrène notre société et face auquel notre gouvernement est bien en peine d'apporter le moindre début de solution : le marché noir. Chers lecteurs, la situation n'est pas difficile à comprendre : peu d'apothicaires et de potionistes qualifiés, une demande en constante hausse, des prix qui flambent, tout cela fait que beaucoup de sorciers et de sorcières n'ont pas les moyens d'acheter leurs ingrédients ou leurs potions chez la poignée de commerçants agréés par le MACUSA. Beaucoup se tournent alors vers le marché noir, qui n'étant soumis, par principe, à aucune juridiction, fournit à ses clients des produits d'une qualité plus que douteuse.
Le problème a encore empiré ces dernières années avec la contrebande de plus en plus sauvage des ingrédients issus des créatures magiques. Par crainte de la rupture du statut du secret, la politique du MACUSA envers les créatures magiques a toujours été très stricte, pour ne pas dire cruelle : l'interdiction totale des élevages et l'abattage des bêtes aperçues par les non-majs. Le nombre des créatures magiques a donc drastiquement diminué, y compris celles nécessaires à l'élaboration des potions, faisant ainsi flamber les prix du marché et alimentant le commerce illégal. Si l'on peut comprendre les réticences passées du MACUSA à intégrer les créatures magiques dans notre société (tout le monde se souvient de la dramatique Rébellion des Sasquatch de 1892), on reste fortement étonné de les voir encore camper avec entêtement sur leurs positions réactionnaires. On aurait pu penser que le fait de voir un Thunderbird sauver l'ensemble de la communauté magique internationale aurait fait comprendre au MACUSA la nécessité de revoir sa juridiction en matière de créatures magiques.
Cependant, à part l'ordre pour la Protection des Thunderbirds, créé à l'instigation de Seraphina Picquery, aucunes mesures globales n'ont été prises. Espérons que la publication récente de Animaux Fantastiques et comment les trouver par Newt Scamander (voir page 3 : Newt Scamander, homme providentiel et sauveur de New York : biographie non-officielle), déjà un best seller Outre-Atlantique, un mois seulement après sa sortie, inspirera quelques bonnes résolutions à notre gouvernement, décidément trop frileux (voir page 5 : la disparition des Squimunks irisés et les conséquences dramatiques sur l'environnement des Appalaches).
Il nous est encore permis d'espérer que la mort tragique de dix de nos compatriotes va faire bouger les choses en haut-lieu et pousser la présidente Seraphina Picquery (page 2 : la gestion bâclée de la crise Grindelwald, coup dur pour Picquery à un an des élections) à prendre des mesures drastiques pour réintroduire l'élevage des créatures magiques en Amérique et résoudre ainsi la crise sanitaire qui ébranle notre société (voir page 4 : pénurie de potions : témoignages poignants des guérisseurs du Pilgrim Hospital). Interrogés à ce sujet, Seraphina Picquery et Percival Graves n'ont pas souhaité commenter. Si l'on peut comprendre le silence du directeur de la sécurité magique, qui lutte encore chaque jour pour reprendre en main un département lourdement saboté par Grindelwald, celui de la présidente est plus préoccupant. La confiance, déjà durement éprouvée, entre la communauté magique internationale et le MACUSA, risque fort d'atteindre son niveau le plus bas depuis la catastrophe Dorcus Twelvetrees. Nous ne pouvons qu'espérer que la présidente saura entendre les cris de détresse du peuple qu'elle a juré de défendre et prendra bientôt les décisions qui s'imposent.
- Percival ! Serait-ce trop demander au directeur de la sécurité magique « qui lutte chaque jour pour reprendre en main son département » de prêter attention à la réunion en cours ?
Graves replia le journal en deux et redressa la tête vers la présidente qui le fixait d'un regard mauvais.
- Je vous prie de m'excuser Madame la Présidente. Pourrais-je vous demander en quoi mon attention est nécessaire en ce moment ?
L'atmosphère autour de la table sembla soudain sous le coup d'un sort de stupéfixion. La main du Gouverneur des Finances et des Dragots, Midas Goldman, se crispa sur le mouchoir qu'il utilisait pour éponger la sueur de son visage, l'échine de Prétextat Babel se figea dans une position courbée qui ne devait vraiment pas soulager ses douleurs dorsales, alors qu'à l'inverse, Rhadamante Laurel s'immobilisa sur le bout de sa chaise, la colonne vertébrale plus droite et raide que la justice dont elle dirigeait le département. Quant à Séraphina Picquery, son visage adopta la rigidité d'un masque alors qu'elle se rendait brusquement compte de la tension qui habitait la presque totalité de ses interlocuteurs. Elle finit par soupirer et prit place dans l'un des fauteuils en acajou massif qui entourait la table carrée du Bureau des enquêtes prioritaires. Midas Goldman reprit son entreprise d'essuyage temporal, Prétextat Babel fit craquer ses vertèbres et Rhadamante Laurel resta imperturbable, si ce n'est la légère tension qui quitta ses épaules.
Pour une nouvelle, Laurel tenait bien son poste, songeait Graves avec satisfaction. En tant que directeur de la sécurité magique, Percival était normalement également en charge du département de la justice magique. Deux postes à lourdes responsabilités et qui avaient donné à Grindelwald un pouvoir presque illimité : contrôler à la fois les aurors et la justice, être à la fois juge et juré, voilà qui était bien commode lorsqu'on voulait, par exemple, éliminer une auror ou un magizoologiste trop fouineurs. Après avoir lu en détail les nombreux rapports décrivant les actes de Grindelwald, Percival avait décidé de prendre les mesures qui s'imposaient et avait plaidé auprès de Picquery pour une réforme qui rééquilibrerait un peu mieux les rênes du pouvoir. Réforme acceptée et entérinée par la Chambre des Mages. S'il était donc toujours à la tête des aurors, Percival avait confié la direction du département de la justice magique, après délibération avec Picquery, à Rhadamante Laurel, une sorcière dont la droiture et l'incorruptibilité n'étaient plus à démontrer puisqu'elle avait fini dans l'une des nombreuses cellules du MACUSA après avoir protesté contre la décision de Grindelwald de condamner Goldstein et Scamander à mort.
- Ces derniers mois ont été difficiles pour tout le monde, déclara Picquery avec une douceur qui avait valeur d'excuse après le quart d'heure difficile qu'elle avait fait subir à ses subordonnés. Je vous ai réunis ici parce que, bien que je déteste le style irrévérencieux de Miss Lapapotte, je pense qu'elle développe quelques points intéressants dans ses articles. Maintenant que nous n'avons plus à nous soucier de Grindelwald et que celui-ci est bien au chaud entre les mains du Ministère de la Magie britannique, nous avons tout le temps de nous préoccuper de nos propres problèmes. Le marché noir m'apparaît donc désormais comme LA priorité.
« Je pensais d'abord que vous pourriez commencer la rédaction d'une série de lois qui assoupliraient un peu les autorisations d'installation des apothicaires, Rhadamante. Percival ? Affecter une unité d'aurors à la traque des réseaux de contrebande me semble une mesure nécessaire mais insuffisante. Beaucoup des marchandises et des bêtes saisies par vos aurors se trouvent abîmées ou perdues parce qu'ils ne savent pas comment en prendre soin. Je vous annonce donc ma décision d'étendre l'ordre de Protection des Thunderbirds à toutes les créatures magiques.
« J'envisage cet ordre comme un nouveau département à part entière du MACUSA. Bien qu'il comptera aussi beaucoup sur la participation bénévole des particuliers. J'ai bon espoir que l'ouvrage de Scamander suscitera des vocations. Je vous charge, Midas, d'établir une estimation du budget que nécessiterait un tel département. Un dossier sur une possible restructuration budgétaire me semble également de bon aloi. Vous et Rhadamante travaillerez en étroite collaboration avec le futur directeur de ce tout nouveau département. Percival, j'attends également de vous une complète coopération. Une petite unité de deux ou trois aurors, volontaires si possible, devra être affectée à ce département afin de prendre en charge les créatures auxquelles vous pourriez être confrontés sur le terrain. Ils seront voués à travailler en parfaite complémentarité avec vos équipes et je sais pouvoir compter sur vous pour mettre tout en œuvre pour que la communication soit efficace. Prétextat, vous prenez votre semaine. Je rédigerai moi-même le discours que je prononcerai demain face aux journalistes du New York Ghost. Percival, vous m'accompagnerez, bien sûr.
Si Percival Graves n'avait jusqu'à présent pas bronché face à l'avalanche d'ordres qui avait dévalée de la bouche de la présidente, la dernière assertion lui fit grincer des dents. S'il y avait bien un aspect de son travail qu'il détestait, outre la paperasse bien sûr, c'était la communication avec les médias. Remarquant son air renfrogné, Picquery arbora une moue aussi malicieuse que vengeresse.
- J'ai remarqué que, ces derniers mois, vous êtes l'un des rares à ne pas avoir essuyé les reproches cinglants de Miss Lapapotte. Je suis certaine que vos trois victoires au concours du plus beau célibataire américain organisé par les Petits Papiers des Sorcières ne sont pas pour rien dans cette indulgence.
- Vraiment ? Et moi qui pensais que mon travail acharné et mes dizaines d'heures supplémentaires non payées étaient enfin reconnues à leur juste valeur... Mais je suis heureux de pouvoir ajouter gigolo à la liste de mes nombreuses qualifications.
Ce devait être un stupéfix intermittent car soudain tous se figèrent à nouveau autour de la table. Cette fois, ils avaient le point commun de fixer Graves avec des yeux ronds. Le penchant au sarcasme du directeur de la sécurité magique avait décuplé depuis sa séquestration entre les mains de Grindelwald. Malheureusement, son visage parfaitement impassible ne permettait pas de savoir si cette dernière sortie relevait de l'ironie ou de l'insubordination.
- Percival, je n'hésiterais pas à vendre votre corps à Miss Lapapotte si cela pouvait me garantir d'avoir ne serait-ce qu'une semaine de tranquillité, répondit Picquery.
- J'ose espérer que vous sauriez en tirer plus d'une semaine, répliqua Graves, toujours aussi nonchalant.
- Euh... excusez-moi ?
La petite voix incertaine de Tina Goldstein attira l'attention de toute la salle vers la porte entre-ouverte derrière laquelle se cachait à moitié la jeune femme.
- C'est... hum... je... Galahad Stewart m'a dit que vous aviez besoin de moi de toute urgence ?
- En effet. Entrez donc Miss Goldstein. Prenez un siège.
Graves regarda avec amusement et affection sa jeune auror trébucher dans la pièce pour venir s'asseoir à ses côtés. D'un mouvement de poignet, il referma la porte qu'elle avait oublié de fermer. Elle lui jeta un regard reconnaissant auquel il répondit par un petit signe de tête. Malgré toute sa maladresse, Tina Goldstein était un atout précieux dans les rangs des aurors. Elle avait de l'intuition, du courage et du cœur, des qualités que Grindelwald avait su repérer, ce qui expliquait sa relégation au service des permis baguettes lorsqu'elle avait touché d'un peu trop près l'objet de convoitise du mage noir. L'une des premières décisions de Graves avait été de la réaffecter à son poste d'auror et, bien qu'elle ait tendance à apporter un boulon chaotique aux rouages qu'il voulait bien huilés, il n'avait pas un seul instant regretté cette décision.
- J'ai demandé à Miss Goldstein de venir parce qu'elle est la personne qui a pris contact avec le sorcier qui sera chargé de ce département, au moins pendant les premiers mois, le temps de former de potentiels successeurs...
Percival sentit les poils courts de sa nuque se hérisser sous le coup d'un sombre pressentiment...
- … après les critiques de Miss Lapapotte, il nous fallait le sorcier le plus compétent et reconnu sur le sujet. De préférence une figure connue de la communauté sorcière américaine et qui bénéficierait déjà d'une bonne côte de popularité, qui pourrait redorer un peu le blason du MACUSA et calmer la plume des journalistes...
Percival sentit le mal de tête s'installer derrière ses globes oculaires.
- … je vous annonce donc la nomination de Newt Scamander au poste de chef de l'ordre de Protection des animaux fantastiques.
Merveilleux... Soudain, de nombreuses bizarreries dans le comportement des sœurs Goldstein firent sens.
- Je ne saurais que trop vous conseiller, Percival, d'inciter vos aurors à lire le livre de Mr Scamander. Ne serait-ce que pour qu'ils sachent quels comportements éviter en attendant que sa future équipe puisse intervenir sur le terrain.
- Déjà fait, grogna Graves.
Les sourcils de Picquery se haussèrent de surprise. Elle jeta un regard curieux que Percival prit grand soin d'ignorer. Il était hors de question qu'il raconte comment les sœurs Goldstein avaient littéralement harcelé son service depuis la parution du foutu bouquin de Scamander. Yeux suppliants, moues déçues, tentatives de corruption alimentaire (Graves doutait encore du bien-fondé de sa décision de fermer les yeux sur la liaison de Queenie Goldstein avec Jacob Kowalski), chantage (décidément Queenie Golstein était un vrai fléau !), tout y était passé. Les choses avaient atteint un tel stade de déloyauté que Percival avait décidé, purement et simplement, d'ordonner à ses aurors de lire le livre, histoire d'en finir. C'était bien sûr sans compter Tina Goldstein et ses yeux de mooncalf, tous les matins, dans son bureau, jusqu'à ce que lui-même ait acheté son exemplaire et l'ait lu. Il devait au moins reconnaître que Scamander avait un style tout à fait agréable et qu'il savait rendre son sujet intéressant. Cependant, s'il se fiait au livre lui-même et aux rapports des événements survenus pendant sa captivité, Newt Scamander était une vraie montagne de problèmes dissimulée dans un manteau bleu paon. Graves voyait déjà les monts de paperasse s'accumuler sur son bureau, chacune intitulée « Autorisation exceptionnelle de transport et possession de créature de type... ».
- Quand Mr. Scamander arrivera-t-il ? demanda Graves, qui cherchait autant à distraire la présidente qu'à savoir combien de temps il lui restait avant que la tornade Newt Scamander vienne dévaster encore un peu plus la sérénité de son département.
- Oh... euh... un portoloin international est prévu pour lundi prochain à 13h15, Monsieur, répondit Tina. Le temps qu'il puisse déposer ses affaires et il devrait être au Woolworth Building pour 14h00.
- Je m'attends à ce que vous l'accueillez personnellement, Percival. Cela vous donnera en plus l'occasion de lui exprimer vos remerciements. Sans lui vous ne seriez pas là, après tout.
Graves entendit le hoquet indigné de Goldstein et cela refroidit quelque peu sa colère.
- Nul besoin de me rappeler que je ne dois qu'à Scamander, et à personne d'autre, de ne pas voir mon nom figurer parmi la liste des fanatiques de Grindelwald, madame la présidente.
Seraphina Picquery eut la bonne grâce de paraître honteuse pendant une seconde mais elle se reprit bien vite.
- Dans ce cas, cette réunion est terminée. Je vous laisse à vos tâches respectives. Et n'oubliez pas Percival : conférence de presse, demain, à 18h00.
Percival réprima fortement l'envie de jeter une malédiction urticante dans le dos de la présidente.
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J'espère que ce premier chapitre vous aura donné envie de lire la suite.
Review?
