DISCLAIMERS: Les personnage appartiennent tous à Stephenie Meyer, de même que l'histoire, du moins le début.

Je ne fait que m'imaginer et construire autour d'elle mon petit rêve.

NOTE DE L'AUTEUR: Je remarque que malheureusement peu de français se lancent sur le Jella, manque de bol c'est mon couple favoris, je suis totalement in love de Jasper et Bella, j'ai lu toute les fictions sur eux à ce jour écrite en français, n'hésitez pas à m'en proposer, je suis preneuse ^^


*Prologue*

Et le lion s'éprit de l'agneau.

J'avais beau me répéter cette phrase, rien ni faisait. Elle me paraissait fausse, plus encore quand tout c'était terminé ce jour là.

J'hésitais, était-ce le plus beau ou le plus horrible de mes souvenirs?

Encore une autre interrogation à ajouter sur ma pile grandissante. Étais-je heureuse à présent? L'était-il ? Et enfin la plus grande, m'aimait-il ?

Quel imbécile cet agneau!

Briseuse de cœur. Si cela était encore possible, j'avais fait implosé le cœur de l'homme qui était alors à cet instant destiné à être l'homme de ma vie, de ma longue vie.

Il en était à présent tout autre.

Étais-je assez horrible pour le regarder souffrir à mes côtés?

Oui.

Était-il assez stupide pour rester et se laisser humilier ?

Oui.

Souffrions nous encore longtemps dans cette même et infinie situation?

Oui, encore et toujours.

J'étais damnée, vouée aux enfers qui me réservé un sort particulier, une torture sans précédent, sa souffrance. Si j'avais pu j'aurais pleuré toutes les larmes de mon corps. De ce corps froid et sans âme.

Hélas je ne le pouvais pas, pour lui, pour eux, par impossibilité et pour ma fierté déjà bien amochée par toutes ces années de souffrance ainsi que ces plaies béantes qui recouvraient mon cœur mort de toutes parts. Mon seul refuge, mon seul réconfort était mes pensées secrètes pour tout le monde. Mes pensées où il faisait bon si réfugier pour y méditer mes erreurs passées, mes instants de bonheurs comme de tristesse. Où il faisait bon penser à l'homme de mon éternel et longue vie, mon homme.

Mon amour et mon cœur mort lui étaient tout destiné.

« Bella... » sa voix, mon nom dans ça bouche, « cesse de te rendre coupable de tout »

Oh que oui, pour toi je ferais tout, je sauterais d'une falaise, je te décrocherais la lune...Je ferais tout ce que tu désire.

*

Je m'appelle Isabella Swan, Bella pour les intimes. J'ai vécus toute mon enfance à Phoenix en Arizona avec ma mère Renée, plus tard rejointe par son nouveau conjoint Phil.

Tous les étés j'allais rendre visite à mon père Charlie, chef de police de Forks une petite bourgade dans l'état de Washinton.

Le contraste entre ses deux villes était aussi déroutant que les caractère tout aussi différents de mes deux parents. L'une était joyeuse et respiré la joie de vivre dans sa ville pleine de soleil et de bonheur, une vrai petite folle. L'autre était timide et distant dans sa petite ville pluvieuse et trop...verte. C'est pourtant là que je vivais depuis maintenant un ans.

Je ne regrettais en rien ma décision de venir m'installer ici, je m'y suis faîte des amis très charmant et force m'étais d'admettre mais je me plaisais plutôt bien sous la pluie de Forks. J'avais vécue là-bas les plus beau et extraordinaires moments de ma vie, j'y avais aussi rencontré le danger, le danger qui ne me quitté plus, j'attirais la maladresse et le danger comme quelqu'un attire les moustiques.

Cette attirance m'avait tout de même permis de plonger encore et encore dans les bras de mon cher et tendre Edward. Edward et sa famille étaient des personnes formidables et ...extraordinairement dangereuse. Mais que voulez-vous on ne se refait pas!

Alice était ma meilleure amie, elle était aussi la sœur d'Edward. Mr et Mme Cullen, Carlisle et Esmée avait « adopté » cinq adolescents tout aussi spéciaux qu'eux. Il y avait donc Edward, Rosalie, Emmet, Alice et enfin Jasper.

J'avais finit par apprendre que malgré leur apparence sublimes et distinguée -qui suscitaient une jalousie non feinte par tout le lycée- se cachait quelque chose d'étrange, ils n'étaient pas normaux et ça j'en avais la certitude et ça jusqu'à ce que mes doutes se soient révélaient être bien fondés.

Les Cullen étaient des vampires.

J'avais donc appris à vivre dans le secret avec eux et pour eux, ils étaient comme ma seconde famille, et c'est le jour où ils m'ont fait par de leurs sentiments à mon encontre que je me suis promise de ne jamais au grand jamais les oublier.

Peut-être était-ce là mon erreur?

En tout cas c'est là que tout à dérapé, ma confiance aveugle en eux est allé trop loin, je suis allé trop loin.

C'était le 13 septembre, le jour de mes 18 ans. Edward avait tenu malgré mon interdiction formelle de m'offrir une fête d'anniversaire, ma fête d'anniversaire.

Nous étions tous les huit dans le salon de la magnifique maison des Cullen. Tous se déroulé bien, j'ouvrais les divers cadeaux offert par tout le monde, j'en étais à mon deuxième cadeau et ma malchance décida de pointer le bout de son nez à ce moment.

Le papier coupe. J'étais entourée par sept vampires. Dans la forêt. Au milieu de nul part. J'étais un être humain. Du sang chaud coulé à travers mes veines. Et ce qui devait arriver, arriva.

En moins d'une demi seconde je me retrouvée allongée de tout mon long sur le piano, souffrant de toutes parts, le corps de mon bel apollon écrasant le mien, toute la famille paniquée retenant leur plus jeune fils, végétarien depuis peu.

Moins d'une demi seconde avant ça, je m'étais coupée le doigt, une demi seconde avant, j'aurais pu tout arrêter, changer le futur, et rien de tout ça ne serait arrivé.

Une demi seconde de plus, et j'étais morte.

Tout c'est passé tellement vite, mon pauvre cœur d'humaine en a pris un sacré coup, mon cerveaux lent, tellement lent n'a pas pu réagir assez vite pour comprendre.

Trois semaines étaient passée, trois semaine ou de nombreuses choses se sont passées, trop de choses encore une fois pour la simple humaine que j'étais.

Il m'avait abandonnée, au beau milieu de la forêt, moi Isabella Swan n'étais plus que l'ombre de la tristesse, qu'un vulgaire déchet, une âme perdue. Je n'étais plus rien. Edward Cullen était parti. Mon Edward n'était plus là, mon soleil avait disparu, laissant place à un brouillard humide et chaud. Plus de Edward, plus d'Alice, plus de Emmet ni de Jasper, plus de Esmée cette formidable maman, plus de Carlisle, même plus de Rosalie. Plus de Bella.

Sans eux je n'étais plus qu'une loque, j'espérais sans cesse le revoir, le voir me sourire, voir ses yeux ambrées scruter mes yeux. Je voulais le sentir tout contre moi, le voir s'énerver contre moi quand je jouais à l'idiote.

Je désespérais.

Je ne dormais plus, je cauchemardais, je ne mangeais plus, je grignotais ça et là quand la faim était devenais insupportable.

Je ne vivais plus, je survivais.

Je n'étais plus, il avait volé mon cœur, mon âme, ma vie, mon être, moi.

« Je te jure que tu ne me reverras plus jamais. Je ne reviendrai pas. Je ne t'entraînerais plus dans ce genre d'épreuves. Vis ta vie, je ne m'en mêlerai plus. Ce sera comme si je n'avais jamais existé. »

Je m'appelle Isabella Swan et ma vie s'est arrêtée à 18 ans.

*

Octobre.

Pleurs.

*

Novembre.

Vide.

*

Décembre.

Transparence.

*

Janvier.

Si la vie, n'a plus d'importance alors à quoi bon vivre? Si l'amour de ma vie n'est plus là pour moi, pourquoi faire semblant? Semblant de vivre, semblant de rire, de sourire.

Stop.

*

« Bella? »

Ses yeux doux, son regard doux, ses mains me caressant les cheveux.

« Bella? »

Son regard froid, ses yeux noir de haine, noir de ressentiment, ses crocs menaçant, le rythme de mon cœur qui s'accélère, sa main m'empoignant.

« Bella! »

Mes tremblements, mon souffle qui se coupe, mes yeux qui se ferme ne voulant voir la réalité en face, ma lèvre inférieur mordue par mes dents, mon sang battant à travers mes veines.

« Bella, réagis! »

Ma lèvre qui explose sous la pression de mes dents, un râle, un grognement terrifiant, un souffle froid sur mon cou, son souffle, ses bras se refermant sur ma taille plus fermement, ses dents sur mon cou, une gifle.

Une gifle ?

Charlie me regardait un air peiné sur le visage, il n'en pouvait plus je le savais pertinemment, moi même j'en avais conscience, quand je n'étais pas dans cet état léthargique, quand je n'étais pas ce légume.

« Oui? »

Je tentais vainement de sourire et en vue de l'expression torturée de mon père cela ne devait pas être très convainquant. J'étais devenue en l'espace de quelques mois une tâche parmi d'autres, j'étais devenue si triste et fatigante que j'en avais perdue mes amis. Au fond cela ne changeait pas grand chose pour moi, j'avais toujours été quelqu'un de discret, se fondant dans la masse, cherchant à se cacher des autres. Tout était redevenus normal à la différence prés que je n'avais plus besoin de faire comprendre au gens que je souhaitais être seul, les gens se chargeaient eux même de s'éloigner, leur espérance de conserver une vie sociale était plus grande que mon espérance de vie si je continuais sur cette voie.

Charlie soupira, lassé de me voir comme ça, aussi mal. Je souffrais et lui souffrais de me voir souffrir, un incroyable et interminable cercle vicieux, un enfer qui nous consumé petit à petit, frappant à chaque opportunités.

« Il faut qu'on parle » Je soupirais nous y voilà donc « sérieusement Bella regarde toi! »

Je me regarde papa, tout les jours dans le miroir et je suis toujours là, même si lui n'est plus là.

« Papa, s'il te plais.. »

Seul sujet de conversation qui pouvait retenir mon attention, seul sujet qui pouvait me sortir de ma transe, mon départ.

« Non Bella, regarde toi, tu n'est plus rien, c'est à peine si tu tiens debout, il est temps de passer à autre chose ma fille. »

Sa voix c'était éteinte à la fin de sa phrase, laissant un bras se voulant réconfortant se poser sur bon bras droit comme pour apaiser toutes mes peines et regrets.

« Je.. je t'en pris, ne me force pas à partir, je n'en saurais.. que plus détruite et tu le sais. »

Je baissais les yeux sur mes pieds, ne pouvant faire autrement, la force ayant disparue depuis longtemps de mon corps.

« Je sais bien ma chérie, mais te voir comme ça me devient insupportable, je sais que je ne peut pas t'aider, je sais qu'aucun des cadeaux que je pourrais t'offrir ne comblera ton vide, tu n'es plus une petite fille, je ne suis plus un papa qui peut réconforter sa fille en un câlin, tes problèmes sont devenus.. tes sentiments, je ne les connais que trop. »

Je redressais la tête en comprenant son allusion à Renée, à maman. Une larme s'autorisa à couler le long de mes joues, c'était tellement vrai.

« Alors tu peux me comprendre d'autant plus si tu connais ça, si tu as connus ça. »

C'était à son tour de baisser le regard sur le sol, se n'était pas terminé, il souffrait toujours, j'en eu la preuve et la certitude à ce moment, ma douleur n'en avait fait qu'en rajouté une couche. que je me sentais idiote et coupable.

« Au papa.. »

Je le pris dans mes bras tout doucement, un câlin, j'en avais besoin, il en avait besoin. Nous restâmes comme ça longtemps, l'une pleurant, l'autre la réconfortant quelques larmes s'accompagnant au passage.

J'avais réussi à échapper à mon renvois chez Renée et Phil. Je n'aurais pas autant de chance la prochaine fois, j'espérais ne plus avoir à faire face à ça. Je devais me reprendre, coûte que coûte, quitte à me faire un peu violence.

La motivation était là, il ne manquait plus qu'à trouver la force. Mine de rien jouer au légume pendant plusieurs mois, ça fatigue, ça détruit.


MOT DE LA FIN: J'espère que ce premier chapitre vous est plaisant, je n'ai pas l'habitude d'écrire des chapitres de cette longueur et oui c'est ma première fiction dans le genre Twilight =S

N'hésitez pas à critiquer je suis preneuse, je préfère avancer avec de bonne base.

Le prochain chapitre est en court d'écriture.

Sonli.