Bonjour!

Je reviens avec ma fiction d'Hetalia, et cette fois-ci, j'ai décidé non plus de me consacrer à France et Auvergne (mon OC), mais à TOUTES les régions françaises et à notre cher Francis! ^^ Je tiens à cœur de faire des histoires sur l'Histoire des différentes régions de notre cher vieux pays.

D'ailleurs, je suis intéressée si vous voulez me faire part d'évènements historiques de vos régions respectives (même pour l'Auvergne)! L'histoire n'en sera que plus enrichissante!

Je fais donc une refonte TOTALE de mes chapitres! Les deux chap' que j'avais posté avant restent jusqu'à ce que je les remplace!

Le tout-nouveau est celui qui suit, avec comme personnage deux Anciennes Nations dont on n'entend pas beaucoup parler dans Hetalia, voire pas du tout, et c'est bien dommage! :/

Bref, je ne vais pas vous spoiler, et je vous laisse donc profiter de mon chapitre, si le coeur vous en dit! =D

Disclaimer: Ah, j'ai failli oublier... Les personnages et l'univers de papa Himaruya ne sont pas à moi. C'est bien dommage, mais je les emprunte pour faire mumuse! xD

Genre: Romance/Family

Rating: K+

Bonne lecture!


IVème SIECLE AVANT JESUS CHRIST

Il marchait tranquillement dans la forêt, un cerf fraîchement abattu sur son épaule. La chasse avait été bonne aujourd'hui, c'était sa quatrième proie du matin. En même temps, sa haute taille et sa musculature développée l'aidaient bien dans ce domaine. Les cheveux bruns totalement emmêlés par la chasse, et aussi par habitude, et un sourire satisfait aux lèvres, il se dirigeait vers la petite hutte qu'il pouvait voir entre deux arbres. Son sourire s'agrandit quand il reconnut la silhouette accroupie dans l'herbe, en train de ramasser des plantes médicinales. Ses cheveux blonds tombant sur ses épaules flottaient au gré de la petite brise qui soufflait, ses mains délicates cueillaient tranquillement les fameuses herbes salvatrices. Le jeune homme parvint jusqu'à la hutte sans faire de bruit pour poser le cerf et se dirigea ensuite vers la jeune femme qui jardinait. Dès qu'elle se leva, les herbes entre les bras, elle sentit quelqu'un se calait contre son dos et deux bras enserraient les siens avec douceur. Mais sa surprise fut si grande et son bond fut si puissant qu'elle cogna le nez de son « agresseur » qui grogna face à cet acte.

« Ouch... Merci, Gaule, c'est très gentil de ta part. Je m'attendais à mieux comme accueil, fit-il en se massant le nez.

- Parce que tu crois que tu as été mieux en me faisant peur comme tu l'as fait, Celte ? Franchement, ce n'est pas très intelligent de ta part, rétorqua la jeune femme. C'est très dangereux, même, étant donné les circonstances. »

Gaule baissa les yeux et Celte fit de même, fixant le ventre de la jeune femme, rond et débordant de la vie qui se développait en son sein.

« Oh... »

Le jeune homme posa ses mains sur le ventre rebondi et le caressa doucement. Il sentit la chaleur qui en émanait, ainsi que celle du petit être qui, vu la grosseur du ventre, arriverait bientôt. Gaule sourit en voyant l'inquiétude dans les yeux de son amant. Elle déposa un baiser chaste sur les lèvres du celte. Ce dernier allait lui répondre quand la jeune femme recula, grimaçant sous la douleur, une main sur son ventre.

« C'est rien, assura-t-elle. Juste un coup de pied. J'en ai de plus en plus, ces temps-ci.

- ... Ce n'est plus qu'une question de jours, n'est-ce pas ? »

Gaule celtique hocha la tête et Celte lui prit alors les herbes des mains.

« Alors, raison de plus pour que tu te reposes. »

Et sur ce, il rentra dans la hutte, suivi de sa compagne, qui souriait de la situation. A chaque fois, c'était la même chose... Dès qu'elle attendait un enfant, Celte se mettait dans des états incroyables. Lui, le grand guerrier qui avait conquis tant de terres et qui était tant craint de ses ennemis... C'était véritablement risible de le voir mort d'inquiétude dès que l'heure de l'accouchement approchait. Un nouveau coup de pied de la part de la future vie de neuf mois la fit grimacer. Elle caressa doucement son ventre gonflé, un petit sourire aux lèvres, quand elle vit le cadavre du cervidé que son amant avait ramené.

« Belle bête... concéda-t-elle.

- Tu as vu ? Avec ça, on a de quoi manger pour un mois, en plus des lapins et des oiseaux que j'ai aussi attrapés.

- C'est... »

Elle ne put finir sa phrase, car elle entendit des pleurs provenir du landau de bois et de paille construit par les soins de Celte. Elle se pencha pour apercevoir trois petits bébés d'un peu plus d'un an d'âge physique, dont l'un d'eux criait. Gaule sourit et prit le petit être dans ses bras. Le bébé se calma un peu quand sa mère lui caressa le dos et la tête. Mais les deux autres nourrissons n'entendaient visiblement pas ce favoritisme de la même oreille, car ils se mirent eux aussi à pleurer. Celte vint au secours de ses deux enfants et les porta tous les deux dans le but de les réconforter.

« Chuuuuuuuuut... Allons, allons, mes petites, ça va aller... » chuchota-t-il à ses deux filles.

Cependant, l'une d'elles pleura encore plus fort et se débattit. Celte parut surpris l'espace d'un instant, puis compris ce qu'il se passait.

« Ah... Je crois qu'Arverne veut rejoindre son frère, remarqua-t-il avec un sourire. J'avais presque oublié qu'ils étaient jumeaux !

- Heureusement qu'Armorique ne l'est pas. Je ne me vois pas porter trois enfants en même temps ! » s'exclama Gaule celtique avec un petit rire.

Elle prit dans son autre bras la petite Arverne qui se calma immédiatement quand elle fut près de son frère. Gaule embrassa tendrement la petite tête de sa fille, tandis que Celte demanda :

« Tiens, où sont passés nos autres enfants ? »

Il était allé voir les autres landaus, il devait bien y en avoir près d'une dizaine, et fut surpris de les voir tous vides.

« Les druides des différentes tribus sont venus chercher celui ou celle qui les représenteraient, comme ils l'ont fait pour Arverne, Armorique ou Parisii.

- Ah, pour la bénédiction de Teutatès...

- C'est ça... »

Gaule grimaça de nouveau suite à un coup de pied et Celte vida une chaise du désordre qu'il y avait pour inviter sa femme à s'asseoir. Celle-ci ne se fit pas prier et s'affala sur le siège avec un soupir d'aise, ses deux jumeaux le regardant avec de grands yeux étonnés. Elle leur fit un bisou sur le nez à chacun avant de s'exclamer :

« Je n'en peux plus ! Toutes ces naissances m'épuisent !

- Je sais.

- Humpf... Facile à dire ça, quand on n'a pas porté plus d'une dizaine d'enfants et qu'on ne les a pas mis au monde !

- ...

- Et j'ai comme l'impression que c'est pas le dernier, soupira-t-elle.

- Ca ne te fait pas plaisir d'avoir une famille ? demanda Celte, inquiet.

- Je n'ai pas dit ça ! C'est juste le rythme des naissances qui me fatigue un peu... A peine j'accouchais, hop ! J'en avais un autre en préparation ! »

Elle perçut très nettement la culpabilité dans les yeux de Celte et elle s'empressa de rectifier :

« Mais tant que ce sont des enfants de toi, je suis capable d'en mettre d'autres au monde. »

Son amant répondit à son sourire, reposa Armorique endormie dans le landau, prit les deux jumeaux pour en faire de même, embrassa tendrement Gaule celtique, puis alla s'occuper du cerf qu'il avait ramené. La jeune femme, quant à elle, sentit un nouveau coup de pied de la part de son futur enfant, ferma les yeux et s'endormit, une main caressant son ventre tendu par la grossesse comme pour calmer le petit être qui commençait à s'agiter un peu trop au goût de Gaule.

Dans deux jours... prédit-elle.

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Il courait, courait comme un dératé, les lapins abattus tenus par les oreilles et se balançant frénétiquement au rythme de la course. Il avait mal aux jambes, et la fatigue commençait à le gagner sérieusement, mais il devait continuer. Il devait être auprès d'elle le plus vite possible. Car il le sentait... Il sentait que l'heure fatidique était arrivée. Le pressentiment lui était venu comme ça, d'un seul coup ! Préférant la prudence, il avait abandonné sa partie de chasse et s'était élancé dans les sous-bois. L'inquiétude lui tiraillait les entrailles, tandis que ses jambes commençaient à ne plus lui répondre. Celte jura. Il devait à tout prix revenir à la hutte où vivait Gaule celtique pour l'aider à l'accouchement. Il le devait.

Pendant ce temps, dans la dite hutte...

Gaule se tenait fermement aux meubles rustiques de la masure, dans le but d'atteindre le lit.

Elle le savait ! Elle l'avait senti que tout arriverait dans les deux jours suivants ! Quand elle avait senti l'eau coulait le long de sa jambe, la panique l'avait gagné.

Bon sang ! Ca arrivait au moment où Celte n'était pas là ! Lui qui d'habitude était toujours là pour l'aider à donner la vie, voilà qu'il était absent le jour J ! Comment elle allait s'en sortir ? Comment ? Elle gémit sous les contractions qui se faisaient de plus en plus violentes et de plus en plus fréquentes. Une main sur son énorme ventre, qui ne le sera bientôt plus, elle murmura à l'être qui bougeait en elle :

« Argh... A-Attends encore... Argh... Attends encore un peu... Juste un tout petit peu... »

Heureusement, les trois autres enfants dormaient paisiblement dans le landau, ce qui lui facilitait la situation.

« Bon sang, Celte, reviens vite... Argh ! J-Je t'en supplie... »

Une contraction, plus puissante que les précédentes, traversa son bas-ventre et elle mit la main sur sa bouche pour ne pas hurler, afin de ne pas réveiller les trois nourrissons. Ca faisait un petit moment que les douleurs lui vrillaient le ventre et elle commençait à céder face aux gestes de plus en plus vindicatifs de l'être qui se débattait en elle. Elle devait rester calme et ne devait pas paniquer ou sinon, l'accouchement s'avérerait plus difficile. Il lui fallait absolument s'allonger avant de permettre au bébé de sortir.

Finalement, après deux minutes de résistance, elle parvint au lieu tant désiré et s'y installa tant bien que mal, de façon à ce qu'elle ne soit pas allongée complètement, ni tout à fait assise, comme elle l'avait fait de nombreuses fois auparavant. Elle se tint aux barrières du lit, se calma pour chasser le stress. Elle respira profondément plusieurs fois, ferma les yeux... Et laissa l'enfant sortir. Elle hurla.

Celte parvint enfin à la hutte de Gaule celtique et sourit. Ses jambes tremblaient à cause de l'épuisement, mais il était heureux d'être parvenu jusqu'ici. Mais son bonheur s'estompa bien vite...

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH ! »

Ni une ni deux, il se rua dans la maison en entendant ce cri déchirant, jeta un coup d'œil à ses trois enfants endormis pour s'assurer qu'ils allaient bien, et vit Gaule à semi-allongée sur le lit, le visage crispé par la douleur et le corps recouvert de sueurs.

« GAULE ! C'est pas vrai, mais qu'est-ce qu'il m'a pris de te laisser seule ?! Bon sang, mais je suis vraiment qu'un crétin, je... » se lamenta-t-il.

Une main tremblante se présenta à lui. Il fixa le regard de la jeune femme, où se mêlaient la colère, le soulagement, l'inquiétude, la douleur et le bonheur. Elle respirait rapidement et de manière saccadée. Celte comprit l'ordre implicite de Gaule et serra la main frêle qu'elle lui tendait dans ses mains fortes et burinées. La jeune femme le remercia d'un hochement de tête et, soulagée de savoir que son amant était là, elle poussa. Elle ne put s'empêcher d'hurler. Elle avait l'impression que tout son corps brûlait, qu'on lui déchirait les entrailles une à une et que ses muscles abdominaux allaient lâcher, tandis qu'elle sentait le bébé poussait également pour pouvoir sortir.

Quant à Celte, il ne pouvait que fixer sa compagne qui luttait de toutes ses forces pour donner la vie. Elle serrait tellement sa main qu'il en eut mal, ses doigts blanchissant à vue d'œil. Gaule hurla encore pendant cinq bonnes minutes quand tout à coup, elle se mit à pousser une sorte de soupir ou de gémissement, sentant l'être en elle glisser vers la sortie. D'ailleurs, le jeune homme, qui avait déjà assisté aux précédents accouchements de la jeune femme, comprit que tout se déroulait bien et pencha la tête pour apercevoir une petite tête sortir du corps de Gaule. Le sourire de Celte fit trois fois le tour de son visage mal rasé.

« Ca vient ! Continue comme ça, ma chérie, le bébé arrive ! Je vois sa tête ! »

Gaule eut un petit sourire et poussa plus vite pour en finir avec la naissance. Sauf que son corps ne l'entendit pas de la même oreille et lui envoya des signaux de douleur qui la firent de nouveau hurler.

« Non, Gaule, calme-toi ! s'exclama son amant. Calme-toi, je suis là... Je vais t'aider, ne t'inquiètes pas. Je sais que tu veux terminer au plus vite, mais je préfère que tu prennes ton temps pour ne pas t'épuiser complètement. D'accord, ma chérie ? »

La détermination et l'amour qui brillaient dans les yeux du celte convainquirent la jeune femme qui respira de nouveau rapidement pour éviter de trop s'épuiser. Les yeux fermés, elle luttait contre la douleur qui la tenaillait, tandis que le jeune homme accueillait la tête du nouveau-né dans ses mains.

« Allez, Gaule, continue comme ça, c'est très bien ! Le plus dur est passé, sa tête et ses épaules sont complètement sorties ! »

La jeune femme poussa encore et encore, puisant dans ses dernières forces, sous les encouragements de Celte. Elle sentait le bébé glissait progressivement hors d'elle et au bout de dix minutes, le nouveau-né sortit enfin ! Un silence pesant plana dans la salle, comme si les occupants attendaient quelque chose. Puis le petit être se mit à crier, témoignant de la vie qui débordait en lui. Les deux parents soupirèrent de soulagement et Gaule put enfin reprendre tranquillement son souffle, le corps couvert de sueurs et les douleurs commençant à s'estomper. Une fois le cordon ombilical coupé, Celte lava le nouveau-né et le donna à la jeune mère qui le posa contre sa poitrine. Elle l'enveloppa dans un linge pour le tenir au chaud.

« Elle est magnifique, s'exclama Celte.

- Elle ?

- Oui, c'est une fille. Regarde comme elle est jolie ! »

Gaule eut un sourire radieux. Elle s'allongea plus confortablement et pencha la tête en arrière, prenant de grandes bouffées d'air. Celte écarta quelques mèches trempées de sueurs du front de la jeune femme, lui adressant un sourire tendre. Celle-ci le lui rendit, quand elle sentit le bébé bougeait ses petites mains et sa tête, criant toujours. Gaule défit ses vêtements afin que le nouveau-né ait accès à son sein gonflé de lait. Dès qu'il le trouva, il téta joyeusement, avide de goûter à une toute nouvelle nourriture pour lui. Sa mère lui caressa délicatement la tête, un sourire apaisé sur le visage. Celte regarda avec tendresse son nouvel enfant agitait ses petits membres et tétait avec énergie.

« Hé hé... Doucement, ma petite... Doucement... » rit Gaule face à l'impatience de sa fille.

Elle lui déposa un baiser sur la tête et le jeune père en fit de même pour sa compagne. Tout à coup, ils entendirent des pleurs provenant de l'autre pièce. Celte alla chercher les petits et pour cela, il prit le landau et le ramena dans la chambre à coucher. Les trois nourrissons faisaient part de leur mécontentement et le jeune homme les sortit un à un pour les prendre dans ses bras et les rapprocher le plus possible de leur mère. Une fois cela fait, les trois enfants regardèrent avec étonnement le nouveau venu. Celui-ci ouvrit ses petits yeux et les parents purent découvrirent deux orbes aigue-marine. Ils n'avaient pas non plus fait attention, mais leur nouvel enfant, en plus d'avoir quelques cheveux sur la tête, possédait aussi une sorte de boucle qui partait à gauche de son visage. La petite fille de quelques minutes fixa les autres petits, curieuse ; puis elle retourna téter, visiblement trop occupée à remplir son estomac. Gaule et Celte se mirent à rire et le jeune homme demanda :

« Alors, quel peuple représentera-t-elle ?

- Je crois... Que ce sont les Salluviens... »

Le celte réfléchit quelques instants. Non pas qu'il ne croyait pas en Gaule. Elle était plus à même de prédire et de savoir qui était son enfant et quel peuple elle allait suivre toute sa vie. Ce qui l'inquiétait par contre, c'était ce qu'il y avait à côté de cette peuplade.

« Mmmh... Les Salluviens... Ce sont ceux proches des Etrusques, non ? Et c'est là où les Grecs se sont installés, sur la côte ?

- Oui. »

Gaule avait perçu la note d'inquiétude dans la voix de son amant. Le visage sérieux, elle regardait sa nouvelle fille. Elle sentait que cette dernière aurait bientôt des problèmes sur son territoire... Les colonisateurs grecs posaient en effet beaucoup de problèmes aux autochtones de la région. Et son enfant était encore beaucoup trop jeune pour supporter cela.

« Tu as peur que les Grecs menacent notre fille comme ils le font en ce moment envers les Ligures, le peuple qui cohabite avec nous sur cette zone ?

- Oui. Mais il n'y a pas que ça. »

La jeune femme le fixa pour l'inviter à poursuivre.

« Je ne sais pas trop, mais... J'ai une sorte de... pressentiment. Et ce danger ne vient pas que des Grecs et des Etrusques. Nous allons tous avoir un ennemi commun.

- Lequel ?

- ... Je n'en sais rien. Je n'arrive pas à savoir qui c'est précisément. Sauf que si je le rencontre, il sera sans doute trop tard. »

Gaule celtique reporta son attention sur son nouveau-né, puis sur ses trois autres enfants. Son regard s'arrêta précisément sur Arverne. En plus d'être l'aînée de la grande fratrie gauloise, avec son jumeau Parisii, elle sentait que sa fille et son peuple allait accomplir de grandes choses pour les Gaulois. Mais elle se pencherait sur cette question plus tard.

« Mais... »

La jeune femme leva la tête quand elle entendit Celte parlait et ce dernier caressa son visage en continuant dans sa lancée :

« Peu importe les ennemis qu'il y aura sur notre route je te protègerais, toi et nos enfants, jusqu'à mon dernier souffle. »

La détermination brillait tellement dans ses yeux que Gaule ne dit rien et le laissa l'embrasser langoureusement, essayant d'ignorer le malaise qu'elle ressentait au sujet de sa fille. Peu importe le prix à payer, elle aussi, elle fera tout pour la protéger.


TA-DAAAAM! Et voilà mon premier chapitre avec la naissance d'une région française que certains auront peut-être reconnu...

Il s'agit de la Provence, les Salluviens (ou Salyens) étant un peuple celte qui s'est installé dans cette région au IVème siècle av. J.-C., et qui a cohabité avec le peuple autochtone des Ligures, créant la légendaire alliance "celto-ligure". ^^ Et pour la référence grecque, il s'agit de ceux qui ont fondé MASSILIA, la trèèèès vieille Marseille, et qui se comportent de manière assez... hautaine envers les peuples indigènes des différentes contrées qu'ils colonisent.

Pour les autres, il s'agit donc de:

- Arverne: vous l'aurez reconnu, il s'agit d'Auvergne, les Arvernes peuplant cette région depuis des siècles.

- Parisii: il s'agit de France, tout simplement, car je suis persuadé:

1°) que France ne savait pas encore qu'il allait devenir une nation, même ses parents

2°) parce que j'ai lu que les Gaulois n'ont JAMAIS réussi à s'unir comme les Français d'aujourd'hui l'ont fait, donc pas de nations, juste des tribus. (En même temps, s'ils s'étaient unifiés, ils auraient peut-être résisté plus facilement face à Rome!)

- Armorique: là, c'est facile à deviner, il s'agit de Bretagne. Et je ne parle pas des Bretons, qui sont certes des celtes, mais qui se sont installés en Bretagne lors des invasions barbares à la fin de l'Empire romain; ici, je parle des premiers celtes qui se sont installés dans cette région AVANT la montée en puissance de Rome. Pourquoi Armorique? Parce que j'ai trouvé que ça sonnait bien et que sur ma carte des peuples celtes, y a marqué "Armorique" et "Vénètes" et pour moi, les Vénètes sont les anciens vénitiens. ^^

Bref, pour le fait que Parisii, Arverne et Armorique soient encore très jeunes à la naissance de Salluvien, c'est vrai que ça m'a gêné au début ; mais je me suis rappelé que les régions et pays sont immortels et que l'âge physique ne correspond pas forcément au véritable âge que ce sont les siècles et millénaires ! xD

Voilà, j'espère que vous avez aimé ce chapitre!

A bientôt.