Chapitre 1 Distance entre nous.
Résumé :
Emmett et Bella se sont rapprochés beaucoup plus depuis le divorce entre Rosalie et Emmett. Une soirée que Bella passe seule devant la télé est interrompue par un très ivre Emmett. Que va-t-il arrivé ? Est-ce qu'Emmett est vraiment ivre ?
Point de vue de Bella :
J'étais confortablement installer dans mon canapé de mon appartement devant la télévision tout en regardant une de ces séries qui passent en soirée, j'étais en train de dévoré un pot de glace, l'un de mes préférés.
Tout en dégustant ma crème glacée au chocolat et aux brownies, je repensais à pourquoi j'étais assis ici un vendredi soir au lieu d'être dans un bar avec mes amis. La raison était très simple. Emmett McCarthy.
Il y a quelques années de cela quand je suis allé vivre avec mon père et mon frère dans la petite ville de Forks, j'avais rencontré lors de mon premier jour de lycée une fille étonnamment belle. Elle avait de longs cheveux blonds et des yeux bleus étincelants. Cette fille était une garce complète au premier abord. Quand j'avais croisé son chemin, je lui avais donné un bon morceau de mon esprit sur ses manières de parler à une personne. Elle avait été très étonnée et surprise que j'avais osé lui parler de la sorte, personne ne l'avait jamais fait. C'est comme cela qu'a commencé notre belle amitié.
À la fin du lycée, elle avait épousé son petit ami de longue date. Emmett McCarthy. Je savais que c'était une erreur qu'ils se marient aussi vite et à un si jeune âge mais j'étais très heureuse pour eux donc je n'ai pas insisté sur le fait qu'ils faisaient une belle connerie. Emmett et Rosalie étaient pour moi un de ces couples qui allait durer éternellement. Comme je me trompais. Ce n'était pas la première fois que je me trompais d'ailleurs.
Un trou du cul du nom d'Edward Cullen… Il avait tout pour plaire et le truc c'est qu'il le savait, il l'utilisait à son avantage… Oh oui il en profitait.
Edward était un de ces garçons qui ne devait faire aucun effort pour avoir toutes les filles à ses pieds. Malheureusement, j'étais l'une d'elles. Il avait un corps élancé et tonique. Des cheveux d'une couleur très étrange, c'était un mélange entre le roux et le bronze. Quand tu te plongeais dans ses yeux tu avais l'impression d'être dans la profondeur d'une forêt. Un sublime vert émeraude, voilà la couleur de ses yeux. À chaque fois que mon regard croisait le sien j'avais cette sensation qu'il pouvait voir à travers moi, qu'il pouvait connaître par ce fait le moindre de mes secrets. Son visage était angulaire avec une peau très pale tout comme la mienne.
Edward et moi étions amis dans un premier temps pour devenir petit à petit un couple. Tout se passait bien, nous avions beaucoup de choses en commun ainsi que plusieurs passions et loisirs.
Tout s'est déchainé sur une journée, une malheureuse journée…
Le jour de notre bal de promo était un jour parfait pour moi. J'avais une magnifique robe créé spécialement pour moi par Alice, ma meilleure amie et la sœur d'Emmett. Une coiffure sophistiquée faite par Rosalie et un cavalier magnifique en costume. J'avais décidé cette nuit-là de donner ma virginité à Edward. Quelle erreur stupide !
Le lendemain du bal en m'apercevant qu'il me manquait un de mes bracelets préférés, j'allai donc chez lui. En arrivant dans sa chambre, j'eus une étonnante surprise. Edward était occupé avec une autre fille. Sans attendre, je me précipitai pour sortir de sa chambre et de cette maison aussi vite que je le pu. Quand je fus dehors, je croisai les parents d'Edward et leur expliquai la cause de mes larmes.
Je me souviens à peine d'avoir conduit jusqu'à la maison de Rosalie pour découvrir qu'elle était chez Emmett. J'allai donc dans la direction de la maison d'Emmett et d'Alice. Une fois arrivé devant la porte, je toquai pour être accueilli par la mère d'Emmett. Celle-ci inquiète appela les autres.
Après que mes larmes furent séchés, je racontai à Rose, Alice, Emmett et Jasper ce que j'avais vu et été témoin.
Le lendemain à l'école, j'ignorai complètement Edward qui essaya de me parler à plusieurs reprises. À la fin de la journée, je le vis appuyé contre sa précieuse Volvo en me regardant.
J'eus un petit sourire à l'intérieur de moi en voyant son visage. J'étais sûr que mon frère était passé lui rendre une visite en apprenant ce qu'il avait osé faire. Mon frère a dû l'apprendre de la bouche de Jasper et Emmett qui étaient amis avec James. Tu ne salis jamais avec la famille Swan surtout pas avec la petite sœur.
Je croisai le regard de mon frère avec un visage amusé et un sourcil relevé. En réponse, il haussa les épaules de manière nonchalante et prit la main d'une de mes amies qui était aussi sa petite amie, Victoria. Celle-ci me fit un clin d'œil complice…
Je reconcentrai mon attention vers Edward pour le découvrir avec de la farine et des œufs partout sur lui. Ouais, Victoria avait passé le mot. Je m'avançai lentement vers lui sous l'observation des élèves présents dans le parking du lycée. Edward eut un petit sourire en coin croyant sans aucun doute que je lui avais pardonné. Comme il avait tort !
Arrivé devant lui, je lui souris innocemment en le regardant dans les yeux. Ensuite, je me collai à lui, il encercla ma taille de ses mains. Je profitai de sa distraction et frappai son entrejambe avec mon genou de toutes mes forces de façon brutale et violente.
Sous le coup de la douleur, Edward tomba sur le sol à genoux en tenant cet endroit bien précieux avec ses mains. Il me regarda avec confusion. Je lui souris froidement avant de m'abaissé au niveau de ses yeux pour le fixer dans les yeux. Avant ces mêmes yeux 'aurais fait fondre mais maintenant ils me mettaient en colère, ils me dégoutaient.
« Ça c'est pour avoir sali avec moi. Ne t'approches plus de moi et ne me parles même plus. Une chose qui serait vraiment géniale… Ne me regarde même pas. Tu sais très bien que dans le cas contraire je serais contraint de lâcher mes chiens de gardes sur toi et tu ne vaux pas mon temps… » Dis-je d'une voix glaciale en faisant allusion à la fin à mes amis de la Push qui étaient comme des frères.
Edward eut les yeux écarquillés dans la peur et hocha la tête vivement avant de se relever à toute vitesse pour ensuite monter dans sa stupide voiture et la démarrer en trombe pour sortir du parking du lycée.
Je me relevais lentement avec un visage satisfait et un ricanement. Yep, j'étais bien une chienne et personne ne marche sur mes pieds de cette façon sans conséquences. Je me retournais et allais rejoindre les autres. En passant devant mon frère et Victoria, je les vis avec des sourires fiers… J'avais appris du meilleur…
L'année de notre diplôme, je me concentrai sur mes études avec acharnement et terminai major de notre promotion à la grande satisfaction de mon père.
Quatre ans après mon diplôme, je vivais dans un appartement à Seattle. J'étais l'heureuse propriétaire d'une petite librairie. Mon rêve depuis longtemps s'était enfin réalisé. J'étais toujours en contact avec mes amis du lycée…
Mon frère et Victoria s'étaient mariés quelques mois après notre diplôme et attendaient leur premier enfant qui serait aussi mon filleul, nous l'attendions avec impatience. Alice et Jasper se sont quant à eux mariés l'an passé et essayaient d'avoir un enfant. Rosalie et Emmett se sont aussi mariés jute à la sortie du lycée mais pour eux cela s'est terminé autrement…
Ce n'était pas un secret que Rosalie voulait des enfants, c'était même son rêve. Avoir une famille nombreuse était son but. Malheureusement, il y a environ trois ans, la sentence est tombée par les médecins. Rosalie ne pouvait pas concevoir et avoir d'enfants. Elle est devenue brisée. Dès lors, la chiennerie de Rose n'a fait qu'augmenter et empiré surtout avec Emmett et au détriment de leur mariage.
Au bout de mois et de mois d'engueulades ainsi que de combats, Emmett en a eu marre de l'attitude de Rose et a demandé le divorce. Celui-ci a été prononcé quelques jours avant le mariage d'Alice et de Jasper.
La situation était tendue, je ne savais pas quoi faire. Ils étaient tous les deux mes amis. Après plusieurs mois étant divorcés, Rosalie a rencontré quelqu'un, un italien, Demetri. Un homme merveilleux pour elle. Il comprenait plus que quiconque ce qu'elle traversait au niveau de ne pas pouvoir avoir d'enfant mieux que personne puisque lui-même ne peut pas concevoir d'enfants. À présent, elle est heureuse comme jamais avec lui et c'est tout ce qui compte pour moi.
Alice quant à elle est très heureuse du fait que Rosalie ne fait plus partie de la vie de son frère. En effet, Alice n'avait jamais caché qu'elle ne supportait pas Rose. Elles étaient toutes le deux comme chien et chat. Elles se comportaient quand elles étaient en ma présence pour mon amitié mais une fois sorties de ma vue, les mots volaient et ce n'était certainement pas de douces d'déclarations d'amour. Ça avait d'ailleurs à plusieurs reprises failli en venir aux mains. À chaque fois Emmett, Jasper ou moi avions dû les séparer. De vrais lionnes ces deux-là.
Depuis le jour du mariage d'Alice et de Jasper, Emmett et moi s'étions rapprochés de plus en plus. Au début, ce n'était rien de trop flagrant, nous allions boire un verre dans un bar à la fin de notre journée de boulot. Emmett était le propriétaire d'une salle de sport dans le centre de Seattle et moi j'avais ma librairie. Au fil du temps des caresses et des petites touches ont faits leur apparition mais finalement les touches et les étreintes devinrent plus persistantes.
C'est d'ailleurs pour cette raison que je faisais tout ce que je pouvais pour éviter Emmett. Cela faisait une bonne semaine que j'avais mise de la distance entre nous au grand amusement d'Alice. Pour être honnête avec moi-même et à la grande joie de ma meilleure amie, j'étais attiré par Emmett. Le problème c'est que ce n'était pas seulement physiquement mais aussi émotionnellement. Cela me faisait peur, ça me terrifiait énormément. Depuis l'histoire avec Edward, je n'avais eu aucune relation, disons aussi que j'avais fait en sorte que ce soit de cette façon. Je n'avais plus confiance aux hommes en général, les seuls exceptions étaient ma famille et mes amis.
Ce n'était pas seulement le fait que j'avais peur mais je craignais la réaction de Rosalie de un et de deux je redoutais qu'Emmett me rejette émotionnellement parlant car je pensais que pour lui ce n'était que physique. Rosalie était l'une de mes deux meilleures amies, je ne savais pas ce que je ferais si je la perdais pour cette raison. Si elle apprenait mon attirance pour son ex-mari elle allait m'étriper pour ensuite me tuer à coup sûr.
Je me sortis de mon train de pensées en soupirant et rencontrai mon attention vers la télévision. Je passai donc la soirée en me délectant de ma crème glacée au chocolat tout en étant dans une position indienne.
Ma soirée se passa sans incident qui était une première pour moi avec ma maladresse lorsque j'entendis un coup à ma porte. Je ne réagis pas tout de suite et me contentai de regarder l'heure. 00h30. Qui diable pourrait bien me déranger à cette heure tardive ?
N'obtenant aucune réponse de ma part, les coups à ma porte doublèrent en intensité pour devenir un vacarme frénétique et très bruyant. Si cette personne continuait comme ça, mes voisins allaient se réveiller et appeler les flics.
Je soupirai en secouant la tête et me décidai d'allé voir ce qui était si important. Je me levai hâtivement, allai ranger ma glace au plus vite dans mon surgélateur dans le coin cuisine de mon appartement et me dirigeai vers la porte d'entrée.
Avant d'ouvrir la porte, je regardai par le judas pour constater que mon intrus était Emmett. Merde ! C'était bien ma chance… Mais bon sang, qu'est- ce qu'il foutait ici si tard ?
À contrecœur, je me décidai d'ouvrir la porte sur un Emmett apparemment très ivre… Manquait plus que ça tiens !
Aïe ! Ça je ne le sentais pas mais pas du tout… Un Emmett ivre était un Emmett excité. Je l'avais vu à l'œuvre et il l'avait essayé sur moi.
« Bella… Enfin… » Chantonna-t-il avec son bras appuyé sur le chambrant de porte sans doute pour rester debout.
« Em, qu'est-ce que tu fou ici à 00h00 passé ? » dis-je un peu agacé.
Il ne répondit pas et entra chez moi en me bousculant tout en titubant à cause de l'alcool qu'il avait ingurgité. Il entra chez moi comme s'il était propriétaire des lieux. Je ne dis rien et refermai la porte de mon appartement pour ne pas déranger les voisins au cas où. Une fois la porte fermée, je m'appuyai contre celle-ci avec les bras croisés et attendis patiemment qu'il commence à parler.
Je n'eus pas à attendre trop longtemps parce qu'Emmett se retourna vivement soudainement. Il me regarda de haut en bas en se léchant les lèvres. Je dégluti difficilement. Merde… j'avais affaire à l'Emmett excité… Manquait plus que ça…
« Que fais-tu ici ? » demandais-je d'une voix intriguée avec un sourcil relevé.
« J'en ai marre… » Répondit-il en glissant une main dans ses cheveux tandis que l'autre alla dans une de ses poches arrières de son jeans.
« Marre de quoi ? » l'incitais-je à continuer.
« De tout ça… De toi m'éviter… » S'exclama-t-il en lançant ses mains en l'air, il employait un ton de reproche rempli de colère.
Une fois qu'il dit ce qu'il avait sur son esprit, il mit ses mains dans ses poches arrière et me fixa d'une manière que je me sentais perdu, je ne comprenais pas. Son ton était devenu tout d'un coup très sérieux. En l'examinant plus attentivement et en observant sa posture, je réalisai avec horreur qu'Emmett McCarthy n'était pas du tout ivre, au contraire il était sobre et venait de me jouer. L'enfoiré…
« Dis-moi une chose… Tu n'es pas ivre n'est pas ? » Demandais-je à travers mes dents et en pissant les yeux dans sa direction.
En réponse, il me sourit largement, très fier de lui je dois dire. Nous restâmes une bonne dizaine de minutes à nous fixer dans les yeux dans un silence pesant avant qu'Emmett soupire de frustration et d'agacement en glissant une nouvelle fois une de ses mains dans sa chevelure bouclée.
« Tu évites le sujet ! » reprocha-t-il en sachant ce que j'étais en train de faire.
« Pourquoi est-ce si important pour toi ? » répliquais-je vivement me sentant petit à petit mal à l'aise en sa présence. Je n'avais pas envie mais alors pas du tout l'envie de rester seule avec lui parce que je savais qu'Emmett était un très grand séducteur et quand il vouait quelque chose il 'obtenait généralement.
Je ne lui laissai pas le temps de répondre que je me poussai de la porte et me dirigeai vers la cuisine de mon appart afin de me servir un verre, j'en avais grandement besoin.
Une fois dans la cuisine, je me versai un verre de vin et le bu cul-sec. Je pouvais sentir le regard insistant d'Emmett. J'avais besoin de quelque chose de plus fort c'est pour cela que je me servi un coup de feu de tequila.
Au bout de plusieurs minutes, je me retournai afin de faire face à l'homme que j'aimais parce que oui avouons-le, j'étais amoureuse de lui.
Tout en buvant un autre verre de tequila, je le fixai du coin de l'œil et attendis son éclatement. Ce qui ne dura pas longtemps à faire son apparition.
« Tu vas répondre à ma question bordel ! » cria-t-il avec colère.
« Je ne sais pas de quoi tu parles… » Dis-je trop innocemment. Bien entendu il dû le voir dans mes yeux parce qu'il soupira et mit ses mains sur son visage de lassitude avant de les retirer.
« Merde Bella ! Pourquoi as-tu besoin d'être aussi aveugle bon sang ? » S'exclama-t-il en jetant ses mains en l'air dans l'exaspération.
Emmett mit son visage dans ses mains une nouvelle fois tout en secouant la tête dans l'incrédulité. Je ne dis rien et me contentai de le laisser faire, le laissant ruminer…
Quand sa crise de colère fut passée, il me regarda intensément un instant puis commença son chemin vers moi à pas de prédateur. Je me reculai mais bien vite fut bloquer par le comptoir de la cuisine. Emmett se colla tout contre mon corps, le plus près possible, il n'y avait aucun espace entre nous. Après cela, il installa ses deux bars musclés sur le comptoir contre lequel j'étais appuyé de chaque me piégeant, dans cette position j'étais enfermé dans la prison de son corps tonique et je n'avais aucune échappatoire.
« Tes yeux sont si fermés recouverts d'un voile t'empêchant de voir la réalité… Tu n'as pas vu ce qui était en face de toi tout ce temps… Toutes ces touches pas innocentes… » Murmura-t-il d'une voix rauque dans mon oreille.
Sentir son souffle contre ma peau exposé en était trop pour moi et j'en frissonnai de plaisir ainsi que de désir. Emmett prit le verre de mes mains, s'en versa un plein et le bu d'une traite pour ensuite le déposer quelque part sur le comptoir. Une fois cela fait, il se rapprocha encore plus près de mon corps. Je pouvais sentir sa respiration alcoolisé sur mon visage, j'en frémis et fermai les yeux de contentement.
« Que-Que veux-tu dire ? » chuchotais-je avec les yeux toujours fermés attendant sa réponse.
« J'ai besoin de toi… Je te veux tellement… Tout de toi… » Dit-il avec conviction.
« Je-Je ne sais pas_ » commençais-je pour être interrompu par un grognement de frustration.
Sous le choc du son, j'ouvris subitement les yeux pour être surprise de voir Emmett à quelques centimètres de mon visage. Il était si près et si loin en même temps.
Avec un dernier sourire aveuglant, Emmett ferma la distance entre nos deux visages et se rapprocha pour poser ses lèvres divines délicatement et prudemment sur les miennes s'attenant à une réponse négative de ma part. Je n'en fis rien, au contraire… Quelque chose que j'avais eu envie de faire depuis un bout de temps mais j'avais été trop poulet pour le faire.
Quand ma surprise fut passée, je répondis à son baiser. D'abord lentement puis plus fougueusement. Nos lèvres dansèrent ensemble sensuellement et langoureusement dans un premier temps pour devenir plus passionnément par la suite.
Après un certain temps, mes mains glissèrent d'elles-mêmes et parcoururent le corps musclé d'Emmett. L'une d'elles se posa dans son dos tandis que l'autre continua un chemin pour atteindre sa chevelure épaisse. J'entrepris de gratter avec mes ongles son cuir chevelu, ce qui provoqua de sa part un gémissement guttural.
Emmett continua ses assauts avec sa bouche le long de ma mâchoire pour continuer sur le coté de mon cou et s'arrêter à ma clavicule. Je jetai ma tête en arrière et fermai les yeux dans le bonheur de ce qui était en train de se produire.
Malgré le fait que tout cela me plaisait énormément, je devais y mettre un terme. Je ne voulais pas le faire mais soudain le visage de Rosalie apparut dans mon esprit, elle avait confiance en moi, je ne pouvais pas lui faire un truc comme ça aussi tentant qu'est Emmett…
« Em… Stop… Nous ne pouvons pas faire ça. » Le suppliais-je pour arrêter.
Je savais très bien que je pouvais le supplier tant que je le voulais, le prier, rien de ce que je dirai ou faire ne l'arrêterait.
« Pourquoi ? » chuchota-t-il contre la peau de mon cou tout en continuant ses taquineries.
« R-Rosalie… » Parvins-je à sortir dans un gémissement audible.
Emmett releva la tête et me regarda férocement avec colère.
« Je me fou royalement de ce que pense Rosalie à ce sujet. Elle n'a rien à dire dans cela… » Dit-il farouchement en articulant chaque mot qu'il prononçait.
Ces mots bien placés, il m'embrassa rudement ce qui provoqua mon train de pensées de s'effacer et s'envoler dans les airs.
Emmett se pressa contre moi, il n'y avait plus aucun espace entre nous. Je pu sentir le moindre centimètre de son glorieux corps ainsi qu'une certaine partie à travers son jeans. Putain ! Il allait me tuer littéralement s'il continuait à se frotter contre moi comme il le faisait en ce moment. Je le sentis me prendre par la taille et me soulever dans les airs pour que je me retrouve assise sur le comptoir. Je le regardai avec un sourcil relevé me demandant ce qu'il avait en tête. En réponse, il haussa simplement les épaules dans un mouvement nonchalant.
Par la suite, il ouvrit mes jambes avec ses grosses mains et vint se planer entre celle-ci. Je refermai mes jambes autour de sa taille et le rapprochai inconsciemment encore plus proche de moi à l'aide de mes talons. Emmett me fit un sourire niais avant de déboutonner rapidement et avec urgence ma chemise. Perdant patience bien vite avec les boutons de celle-ci, il décida qu'il était préférable de l'ouvrir en tirant brusquement la partie du milieu, ce qui déchira ma chemise dans le mouvement par endroit.
L'air froid du changement de température sur m peau me fit avoir le souffle coupé et la chair de poule. Par réflexe, je couvrais ma poitrine dans mon soutien-gorge rouge en dentelle avec mes mains empêchant donc la vue de celle-ci d'Emmett, cela faisait un sacré bout de temps qu'un homme n'avait pas vu cette partie de moi et j'étais un peu gêné. Voyant mon geste, Emmett retira mes mains de mes seins sans difficulté. Quand il eut une vue parfaite de ma poitrine, il eut un large sourire et des yeux avides. La nature avait été plutôt généreuse avec moi dans ce domaine. Remarquant l'état de cet homme devant moi, je roulai les yeux. Les hommes resteront des hommes surtout celui-ci…
« Ne te caches pas de moi… » Dit-il dans une voix rauque de désire se reprenant de sa contemplation.
Je ne répondis pas. Tout d'un coup, je me sentis très consciente de moi et mise à nue. Personne d'autre qu'Edward m'avait vu de la sorte. Je me sentis mal à l'aise et timide.
Que faire si je ne lui plaisais pas ? Que faire si je n'étais pas assez bonne et qu'il n'était pas satisfait ?
Emmett dû certainement percevoir ce qui se passait dans ma tête par mes yeux parce qu'il mit une de ses mains sur ma joue et la caressa tendrement, me rassurant par ce petit geste. Quand il vit que tout se passait bien dans ma tête au bout d'un petit moment, il fit glissé sa main à l'arrière de ma nuque et me tirai vers lui pour m'embrasser rudement. Peu à peu, ses mains descendirent vers ma poitrine pour s'occuper de celle-ci avec soin. Son touché était doux et risible, cela me provoquai de frissonner d'anticipation et de plaisir dû aux sensations que je ressentis dans tout mon corps et ce n'était que le début des festivités.
Mes mains glissèrent vers l'avant de son corps et ôtèrent la veste en cuir de ses larges épaules qu'il portait à merveille. Cela fait, elles parcoururent un sentier le long de son torse musclé en profitant de caresser ses pectoraux et abdominaux très définis au passage. Une fois au niveau de sa taille, mes mains attrapèrent la base de son pull et le retira lentement de son corps divin et sexy. Le pull étant enlevé, je le jetai sur le côté dans un coin de la pièce et fis la même opération avec son t-shirt moulant. Emmett me fit un sourire narquois avant de me prendre dans ses bras gigantesques et de commencer à se déplacer avec moi dans ses bras vers le salon. Dans la pièce, il se dirigea immédiatement vers le canapé dans lequel il se laissa lourdement tombé.
Confortablement installé, Emmett se recula pour mieux me voir et il m'observa pendant un long moment avant qu'un sourire malicieux fasse son apparition sur son visage enfantin mais qui pour l'instant était loin d'être enfant. Lentement, il se rapprocha de moi encore plus pour que finalement nos corps soient collés l'un contre l'autre. Un de ses bras alla dans mon dos et sa main dégrafa l'attache de mon soutien-gorge sans que je ne le sache ou que je m'en rende compte. Réalisant ce fait, je le regardai avec surprise dans mes yeux pour ne pas l'avoir réaliser plus tôt.
Soudainement, Emmett me fit un large sourire en voyant ma réaction à son geste. Je n'eus pas le temps de réagir plus parce qu'il abaissa sa bouche tentante vers ma poitrine. Il mit un de mes seins dans sa bouche tandis qu'il jouait avec l'autre de son autre main. Pendant qu'il malaxait mon sein avec sa main plus que douée, il entreprit de sucer, lécher et mordre légèrement mon autre sein. Dans l'extase des sensations que je ressentis en ce moment même, je jetai vivement ma tête en arrière et gémissais fortement de plaisir au sentiment de sa bouche sur ma peau. Ensuite, Emmett fit un chemin avec sa bouche le long de mon cou tout en titillant mes seins avec ses mains et ses doigts. Durant ce temps, j'attrapai ses cheveux dans un poing et les tirai difficilement. Un grognement sortit de la gorge d'Emmett en réaction. Aussitôt, il plaqua ses lèvres sur les miennes pour un baiser dur et fougueux.
Très vite, je me sentis basculer pour me retrouver avec mon dos couché sur mon canapé, j'eus un mouvement de sursaut à la froideur du tissu contre la peau de mon dos. Emmett était à présent au-dessus de moi en riant d'amusement mais bien vite, il se tut et il me regarda avec des yeux remplis de de faim. En le voyant ainsi, je dégluti difficilement et ma gorge devint tout d'un coup très sèche.
« Em… S'il te plait… J'en peux plus, fais quelque chose bon sang ! » Me plaignis-je frustré de ses taquineries.
Sans me répondre, Emmett fit un sentier avec sa langue à partir de la vallée de mes seins jusqu'au bord de mon jeans. Arriver à ce stade, il jeta un coup d'œil dans ma direction me demandant silencieusement la permission et ouvrit mon pantalon avant d'enlever ce dernier avec acharnement et impatience. Quand cela fut fait, il sourit brillamment en voyant mon string rouge en dentelle et me l'arnaqua avec ses dents tout en le faisant glisser le long de mes longues et fines jambes. Bientôt, je me retrouvai complètement nue devant lui. Il me regarda avec avidité et possessivité.
Emmett était à présent installé sur ses genoux tout en suivant mon corps exposé de ses yeux. Bien vite, je le rejoignis et commençai à défaire sa ceinture en la tirant de son pantalon pour ensuite terminer par ouvrir la fermeture de celui-ci. Je repoussai Emmett pour qu'il se retrouve couché et lui enlevai son jeans ainsi que son boxer. Une fois fait, je rampai jusqu'à sa taille et l'enfourchai pour me retrouver dans une position cavalière sur lui sentant par cette manière son énorme dureté redressé. Un râle de plaisir échappa de sa part à la friction plus qu'agréable que nos deux corps l'un contre l'autre créèrent. Je souris timidement vers lui et caressai tendrement dans l'émerveillement ses pectoraux bien dessinés. Emmett attrapa mes poignets et se redressa pour me fixer intensément avec faim.
« Pas ici… Je veux que ce soit une nuit inoubliable pour toi, une expérience que tu n'oublieras pas de sitôt, un très bon souvenir par juste un coup à la va-vite… » Murmura-t-il proche de mon visage, je pouvais sentir son souffle chaud sur ma peau et cela eut l'effet de me faire frissonner encore plus dans le plaisir et le besoin.
Il me repoussa avec douceur, un geste plutôt rare pour lui, afin qu'il puisse se relever. Quand il fut debout, il me prit la main et me tirai vers le haut pour que je me lève à mon tour. Une fois que je fus sur mes deux pieds, Emmett m'entraina dans une éreinte rempli de tendresse avant de nous diriger vers le couloir menant à ma chambre. Bien entendu, Emmett connaissait sur le bout des doigts mon appart car il était venu plusieurs fois ainsi que dormir quand il était entré dans une dispute avec Rose. À chaque fois, il venait me demander refuge. Finalement c'était devenu une habitude. Très rapidement, nous traversâmes le couloir sombre de mon appartement en passant devant la porte de mon bureau/bibliothèque, cette pièce faisait parfois office de chambre d'amis et devant la porte de la salle de bain avant de nous arrêter en face de la porte de mon immense chambre. Emmett se retourna vers moi avec un sourcil relevé me demandant silencieusement si j'étais vraiment certaine sur ce que nous prévoyions de faire.
En réponse, je l'attrapai par ses cheveux et le tirai vers moi afin que je puisse l'embrassé passionnément. Une fois ses lèvres en contact avec les miennes, je l'embrassai dans un baiser difficile et brulant. La surprise passée, Emmett me rapprocha plus près de lui pour que mon corps soit pressé et moulé au sien. Il n'y avait plus aucun espace entre nous, ni plus aucun doute sur ce que je voulais faire avec lui.
À bout de souffle, je m'écartai légèrement pour reprendre de l'air bien nécessaire. Cependant, Emmett ne quitta pas ma peau avec sa succulente et merveilleuse bouche. En effet, il fit un chemin avec de petits baisers tendres en continuant le long de ma gorge. Ensuite, il lécha le lobe de mon oreille et le mordit doucement provoquant un gémissement sortir de ma bouche tout en me procurant une sensation de plaisir et de bien-être. Après cela, Emmett refit le chemin inverse et m'embrassa d'une manière exigeante me laissant pas le choix que de faire de même. Sa langue se força un chemin dans ma bouche combattant ainsi la mienne pour la domination.
Les mains habiles de cet homme plus que parfait pour moi glissèrent de mes épaules pour tomber le long de mon dos tendrement me donnant par la manière des frissons. Finalement, ses mains arrivèrent au niveau de mon cul. Emmett empoigna fermement mes fesses dans ses grandes mains avant de me soulever vers le haut pour qu'ainsi je me retrouve avec mes jambes enroulées autour de sa taille.
Avec une de mes mains, je baissai la poignée de la porte menant à ma chambre. La porte ouverte, Emmett se glissa à reculons dans l'antre de ma chambre. Il ne s'attarda pas à regarder autour de lui mais c'était plutôt à la recherche de mon lit car il n'avait jamais pénétré dans cette pièce, la seule où il n'avait jamais été. Une fois qu'il trouva mon lit de ses yeux, il se dirigea vers lui d'un pas rapide et se laissa tomber sur le bord de celui-ci avec moi toujours enroulé autour de lui. Ses mains reprirent un chemin dans mon dos pour atteindre le nœud retenant mes cheveux qu'il retira sans attendre en le faisant glisser vers le bas doucement afin de ne pas arracher de cheveux de ma tête. Dans ses yeux étaient écrit la faim, le désir, la nécessité et ce que je perçus comme de l'amour mais je n'en étais pas sûr à cent pour cent. Je n'étais pas certaine sur ce dernier.
Emmett pencha la tête vers la mienne et m'embrassa fougueusement tout en caressant mes seins avec sa main calleuse. Je ne pouvais pas m'en empêcher mais je commençai lentement à me déhancher sur lui, créant ainsi des frictions plus que bienvenu entre nos deux corps. Nous gémîmes tous le deux à l'unisson à la sensation et aux sentiments que ça nous provoqua en nous.
« Mmm… Emmett… » Laissais-je échapper en jetant ma tête en arrière.
Il profita de ce fait pour mordre et sucer mon cou. Soudain, Emmett se releva avec moi accroché à lui et me laissa tomber sur mon lit pour ensuite s'installer au-dessus de moi. Il m'embrassa amoureusement avant de faire un sentier avec sa langue de long de ma gorge. Une fois qu'il arriva au niveau de mes seins, il en prit un dans sa bouche pour le sucer goulument et le mordiller tout en caressant l'autre avec une de ses mains gigantesques. Rapidement, il fit son chemin vers le bas de mon corps tout en plaçant des baisers bouche ouverte ici et là avant de s'arrêter devant son but principal qui était dégoulinant d'envie et de besoin pour son touché. Emmett me fit un sourire malicieux et plongea sa tête la première dans mon centre humide et prêt pour les attentions qu'il voulait faire. Avant toute autre chose, Emmett souffla de l'air sur mes lèvres intimes et lécha enfin le long de celles-ci tout en jouant avec mon clitoris de ses doigts talentueux je dois aussi dire.
Pendant de longues minutes, Emmett lécha et mordilla mon centre me donnant de plus en plus de plaisir au fur t à mesure que le temps passait. Bientôt, il inséra un doigt puis un deuxième me donnant encore plus de sensations les plus intenses que les autres et de plaisir. Sentant que j'étais sur le point de jouir, il accéléra sa cadence et tourbillonna sa langue sur mon clitoris qui devenait de plus en plus sensible. Finalement, je vins violement dans sa bouche et Emmett profita de cette occasion pour nettoyer le jus de ma jouissance.
Enfin, quand Emmett eut terminé son nettoyage, il rampa sur le long de mon corps pour être dans une position planante au-dessus moi en soutenant son poids grâce à ses bras forts. En une seconde, il était en train de m'embrasser avec passion, ce qui me fit me déguster et me faire gémir. Tout au long de notre baiser, Emmett me procura de douces caresses, j'en frissonnai de plaisir. Il prit une de mes jambes et la plaça autour de sa taille avant d'attraper son érection pour me pénétrer doucement afin que je m'habitue à sa grande taille et à l'intrusion soudaine vu que ça faisait tellement longtemps.
Une fois que je fus prête, je bougeai mes hanches vers lui signalant par ce mouvement que c'était bon pour continuer. Il ne se fit pas attendre et commença de longs vas et viens pendant plusieurs minutes avant d'accélérer ses mouvements petit à petit. Il prit mon autre jambe et la mit sur son épaule créant de cette façon de plus fortes sensations, j'avais l'impression qu'il était encore plus en profondeur en moi ainsi. Des râles de plaisir, des gémissements, des cris d'extase et des malédictions étaient tout ce que l'on pouvait entendre dans l'obscurité de la chambre ou de l'appartement d'ailleurs. Il n'y avait pas un bruit à part si ce n'était pour le son de nos peaux frappant l'une contre l'autre et le bruit de nos respirations haletantes mélangées.
Finalement, après ce qui sembla des heures, j'eus mon deuxième orgasme. Emmett ne s'arrêta pas pour autant de battre en moi, au contraire, il nous retourna pour que je me retrouve au-dessus de lui à califourchon. Je commençai dès lors des vas et viens rapides en plaçant mes deux mains sur sa large poitrine musclée avec mes ongles agrippant sa peau, cela fit grogner Emmett. Ce dernier, quant à lui profita de ma position pour prendre un de mes seins dans sa bouche pour le sucer tandis que sa main taquinait et malaxait mon autre sein.
« Putain ! » m'exclamais-je dans un murmure rauque d'une voix rempli de convoitise et de satisfaction.
« Merde bébé ! Oui comme ça… Continue… » S'exclama Emmett tout en battant sa queue au plus profond de moi.
Un instant plus tard, Emmett rugit dans la jouissance en même temps que j'eus mon troisième orgasme. Je me laissai tombé sans ménagement sur lui avec mon front contre le sien, nous nous regardâmes dans les yeux durant un très long moment, les miens étaient remplis de larmes de bonheur et de contentement.
« Whoa ! » lâchais-je finalement après quelques minutes à nous contempler et à essayer de reprendre notre respiration.
Jamais… Je ne dis bien jamais, je n'avais vécu une expérience telle que celle-ci. Emmett était certainement une bête de sexe, je n'avais jamais ressenti autant de plaisir. J'aurais su ça plus tôt, j'aurais suivis mes envies depuis longtemps.
Je me reculai d'Emmett et me couchai à ses côtés. Emmett me tira contre lui dans ses bras avec ma tête sur sa poitrine et il nous recouvrit de la couette duveteuse de mon lit. En quelques minutes, je m'endormis paisiblement avec un sourire satisfait sur mon visage dans les bras de l'homme que j'aimais mais avant de sombrer complètement, je l'entendis murmurer si faiblement que je n'étais pas sûr qu'il avait pour but de me le faire entendre.
« Je t'aime Bel… » Chuchota-t-il dans l'air silencieux de la nuit contre mes cheveux.