Titre : One last love song for you, avant-propos à lire
avant la fic ou annexe à lire après, au choix...
Bases : Gundam Wing + contes et légendes mythologiques.
Auteur : Meanne77.
E-mail : meanne77@noos.fr
Genre : Participation à un concours (si je finis à temps ; pas
sûr) : cross-over entre un conte/mythe et une série au choix...
Bastardisation de deux personnages, mais c'est pas moi, c'est le mythe ! Et
pis ça leur va bien, lol. OOC, donc...
AVERTISSEMENT A LIRE !! : Alors, j'ai fait un avant-propos/annexe
(c'est ici) pour vous présenter un peu les divinités et le conte
d'origine. Bien sûr, le lire avant SPOILE toute l'histoire puisque *c'est*
l'histoire ! Néanmoins, vous devriez peut-être malgré tout
le lire avant, puisqu'après tout, l'intérêt c'est de voir
où se trouve le conte dans la fic, non ? De plus, dans la présentation
des dieux, et notamment de Vénus/Aphrodite, je donne les divers attributs
qui leur sont en général associés, et qui se retrouvent
ça et là dans la fic (surtout dans le prologue)... Et puis, vous
pourrez voir aussi pourquoi certains personnages étaient faits pour incarner
tel ou tel dieu ! :p A vous de voir, donc.
Si vous préférez ne pas savoir, alors sautez cette page et allez
directement lire le prologue ; il ne doit pas être très loin, et
même sûrement juste à côté...
Source : "Contes et légendes mythologiques"
racontés par Emile Genest. Ed. Poche Nathan.
Les "d'après d'autres sources" données entre crochets
viennent de "Les Dieux de la Grèce", par André Bonnard.
Ed. de l'aire, "Le chant du monde", mais là je ne recopie pas
toujours la source, il m'arrive de reformuler et résumer.
Les perso :
Vénus/Aphrodite :
Déesse de la lumière et de la beauté du monde, elle devint
celle de l'amour et de la fécondité. On la voit à sa naissance
sortir de l'océan dans une conque marine.
Plus souvent, elle est accompagnée de son fils Cupidon et montée
sur un bouc ou sur un char traîné par des colombes ou des cygnes.
Elle a pour attributs diverses plantes : myrte, rose, pomme, pavot... Et des
oiseaux : moineau, colombe, hirondelle et bergeronnette.
Vulcain/Héphaistos [ou Héphestos] :
Jupiter l'avait jeté du haut de l'Olympe et depuis il boitait [d'après
d'autres sources, c'est Junon qui l'aurait jeté dans l'espace car il
était indigne d'elle, avec sa laideur et sa jambe trop courte]. Habile
de ses mains, excellent forgeron, il devint le dieu du feu, le protecteur des
ouvriers.
Fortement musclés, avec une barbe grossièrement taillée,
il tient une tenaille ou frappe de son marteau sur l'enclume. Un bonnet ovale
couvre sa tête. Son vêtement laisse voir son épaule et son
bras droits.
Mars/Arès :
Le dieu de la guerre, un des rares enfants légitimes de Jupiter et Junon,
ne se plaît que sur les champs de bataille, au milieu des carnages. Il
apparaît toujours armé de pied en cap, avec casque, cuirasse, lance
et bouclier. [D'après d'autres sources, Arès est grand et bien
bâti et aucun dieu n'égale sa robuste musculature. Son visage est
beau, mais inexpressif...]
Phoebus/Apollon :
Fils de Jupiter et frère jumeau de Diane, le dieu de la beauté
incarne aussi la jeunesse éternelle. Dieu des arts et notamment de la
musique, il inventa le luth. Souvent, il porte à la main une lyre et,
sur la tête, une couronne de laurier. Mais il tient aussi un arc et frappe
de loin ceux qui l'ont offensé. [D'après d'autres sources, Apollon
est beau comme le jour. Son visage rayonne de clarté, ses cheveux tombent
en boucles d'or sur ses épaules. Lorsqu'il descend sur terre et est en
colère, il fait naître la peste, il répand les épidémies.
Mais lorsqu'il se montre bon, il guérit et purifie. Il détruit
les bêtes qui grouillent dans la saleté des villes et dans la pourriture
de la terre. Apollon dit le vrai et aime le beau. Il est source de vie, mais
aussi source de soleil : il éblouit, il aveugle, il tue. Car il est dieu.]
Présentation de Vénus :
La déesse qui préside aux plaisirs de l'amour
naquit près de Chypres, dans une coquille de nacre.
Zéphyre l'y porta de son souffle et la remit entre les mains des Heures,
filles de Jupiter et de Thémis, déesse de la Justice. Elles se
partagèrent donc le plaisir et l'honneur de la faire profiter de leur
savoir et de leur expérience. Elles lui enseignent la grâce et
la simplicité, lui donnent de l'instruction sans pédantisme. Inutile
de s'occuper de la parure et de la coquetterie, la nature prodigue s'y est généreusement
employée. De discrètes guirlandes de feuillages suffisent pour
aviver la lumineuse blancheur d'un corps immaculé ; une couronne de myrtes
et de roses posée sur sa chevelure blonde relève son éclat.
Elles n'oublient pas la divine et mystérieuse ceinture qui rend irrésistibles
les attraits de Vénus.
Rien ne manque plus pour la présenter à tous les Dieux de l'Olympe.
Accompagnée des Grâces, montée sur un char attelé
de blanches colombes, son arrivée dans l'Olympe fit sensation. L'accueil
est enthousiaste. Jupiter est charmé ; les dieux hypnotisés se
disputent la faveur d'obtenir la main de l'enchanteresse. Mais la belle Vénus
dut se résigner à Vulcain.
La voilà donc reine du Feu, reine des Cyclopes. Une royauté, cela
fait toujours plaisir et provoque un premier tressaillement d'orgueil et d'amour-propre.
Toutefois, une royauté qui s'exerce dans l'obscurité souterraine,
une royauté dont les sujets à l'oeil unique, au corps velu souillé
des scories et des limailles échappées des tenailles et des fourneaux,
offusquent l'odorat et la vue ; une royauté qui ne connaît d'autre
concert que celui des lourds marteaux frappant sur les enclumes massives ; est-ce
là une royauté pour la déesse frêle et délicate
chargée d'en ceindre la ceinture ?
Vénus ne compte pas s'en accommoder.
L'histoire de la fic : Vénus et Mars.
Le mariage inopiné de Vénus n'avait contenté
personne, et les candidats évincés supportaient malaisément
leur amère déconvenue. Deux surtout déployaient une noble
ardeur à la poursuite de la déesse : Phoebus, le dieu du Jour,
et Mars, le dieu de la Guerre.
Ils n'ignoraient pas leur rivalité, et par une entente tacite, s'arrangeaient
pour ne pas se rencontrer.
Vénus les fuyait l'un comme l'autre. Aucun ne pouvait se vanter d'être
l'heureux élu. Cependant, à force d'insistance, Mars obtint la
promesse d'intimes causeries au crépuscule. Sachant qu'en agréable
compagnie les heures s'envolent rapides, et craignant d'oublier le lever du
soleil, il chargea un ami et confident de le prévenir dès que
Phoebus ouvrirait les fameuses portes de l'Orient. Tout alla bien pendant quelques
temps, mais une nuit, nuit fatale ! le veilleur s'endormit, et les premiers
feux du jour révélèrent au dieu Soleil qu'il n'était
pas le préféré.
Rouge de colère, Phoebus descend chez Vulcain et le met au courant.
Le dieu du Feu remercie le dieu du Jour et médite de confondre les coupables
dans la honte et le ridicule.
Mettant à profit les ressources de sa profession, Vulcain trame un filet
aux mailles arachnéennes, le jette sur le couple qu'il emprisonne, et
convie tous les dieux à contempler le spectacle. Les dieux, accourus
avec empressement, se moquent, non des captifs, mais du geôlier.
Le divin boiteux retourne en maugréant auprès de ses Cyclopes.
Mars et Vénus, confus d'avoir été surpris, s'enfuient,
chacun de son côté, l'un dans la Thrace, son pays natal, l'autre
gagne l'île de Chypre, sa retraite préférée. Bientôt
naissait Cupidon, tenant dans la main son carquois doré garni de flèches,
garni des flèches pointues de l'Amour. C'est le futur dieu des Amours,
le dangereux Cupidon.
[D'après d'autres sources, Vulcain place son piège au-dessus de
*son* lit, que sa femme Vénus et Mars n'hésitent pas à
utiliser lorsqu'il n'est pas là ! Averti par Apollon, il place donc son
piège, qui se referme sur les deux amants. Les dieux, conviés
à admirer le spectacle de l'adultère (les déesses ne viennent
pas, mais Apollon est lui aussi présent avec les autres dieux), commencent
par rire et se moquer de Mars, et prennent parti pour le mari mais Hermès/Mercure
fait un commentaire comme quoi si ce petit ridicule est le prix pour avoir Vénus
entre ses bras et dans son lit, alors ce n'est pas cher payé ! Alors
les dieux l'entendent et rient de nouveau mais ne se moquent plus de l'amant
démasqué ; ils rient pour célébrer les plaisir de
l'amour...]
Note additive sur Vulcain et Vénus :
Vous vous demandez peut-être pourquoi, dans la mythologie, Vénus
dut épouser Vulcain ?
Vulcain est le fils de Jupiter/Zeus et de Junon/Hera [d'après d'autres
sources, il est le fils de Junon seule, sans le concours de Jupiter ou d'aucun
autre dieu : de la même façon que Jupiter a enfanté seul
Minerve/Athéna, Junon a donné naissance seule à Vulcain.
Mais... ^^;]. Enfant, il a beau être sain, vigoureux et particulièrement
intelligent (voire même artiste), il est également très
laid. Ses divins parents décident de le jeter du haut de l'Olympe (ils
rigolent pas, les dieux grecs ! ^^; ).
Vulcain, projeté sur terre, se brise la jambe et restera boiteux.
Il apprend l'art de ferronnerie et offre, des années plus tard, de somptueux
cadeaux aux dieux (notamment ses flèches à Apollon... que Apollon
utilisa plus tard pour tuer les Cyclopes, car il ne pouvait se venger directement
du fait que Jupiter ait foudroyé son fils Esculape ; la foudre ayant
été forgée par Vulcain pour le dieu des dieux... mais ça,
c'est une autre histoire, lol).
Mais la rancoeur de Vulcain est toujours là et il piège sa mère
Junon sur un fauteuil magique. Lui seul peut libérer la déesse.
Jupiter le fait appeler et Vulcain accepte de lever le sort à la condition
d'avoir la plus belle des déesses pour épouse : Vénus.
