Bonjour les petits chats !
Il y a quelques mois je me suis lancé le pari d'une fiction longue sur un autre couple que le Dramione, le Charmione. J'ai beaucoup aimé tout ce que j'ai pu lire sur eux et quelque chose a mûri dans ma petite tête jusqu'à ce que cette histoire naisse. Comme nous en savons très peu sur le personnage de Charlie, c'est agréable de pouvoir l'explorer comme on le souhaite sans avoir peur d'être OOC. Physiquement, je me suis inspirée du personnage interprété par Sam Heughan dans Outlander, Jamie Fraser.
J'espère que ça vous plaira, que vous prendrez plaisir à me lire autant que j'en ai pris à l'écrire.
Quelques petites infos pour vous situer. C'est une fiction en post-Poudlard, le rating est M pour plus tard et vous aurez les points de vue d'Hermione et de Charlie au sein d'un même chapitre. Cette histoire est terminée et entièrement relue donc vous aurez la fin, promis. Ce sera une publication hebdomadaire, le mercredi, comme pour ELM.
Ce qui me mène à remercier Mery-Alice Gilbert et Lyra Verin, mes relectrices de choc pour cette histoire. Du love pour vous les filles !
Allez, je vous laisser avec ce premier chapitre. J'ai hâte d'avoir vos retours !
CHAPITRE 1
À une semaine de Noël, autant dire que tout le monde était déjà sur le pont au Terrier, la demeure baignant depuis la fin du mois de novembre dans une douce odeur de cannelle, de clémentine et de feu de bois.
La maison des Weasley était décorée depuis longtemps. Arthur avait rapporté un gros sapin fièrement acheté chez un moldu, qu'il avait décoré avec l'aide de ses petits-enfants en âge de le faire, mais aussi de ses enfants devenus adultes mais qui n'en restaient pas moins des enfants. Molly avait déjà établi le menu du réveillon au gramme près depuis des semaines, tous les cadeaux étaient achetés et emballés, les pulls tricotés, et tout le monde était déjà présent à Loutry Ste Chaspoule.
Enfin, presque tout le monde. Deux personnes manquaient à l'appel, dont Hermione qui avait promis à Molly et Arthur qu'elle arriverait au plus tard le vingt-deux, lendemain de ses derniers examens du semestre.
Mais là, ce n'était pas Hermione que Molly attendait impatiemment, les bras croisés sur son tablier jaune moutarde, fixant la pendule du salon sans ciller.
- Il est en retard ! pesta-t-elle bruyamment, faisant sursauter son mari qui lisait la Gazette du Sorcier, bien enfoncé dans un fauteuil moelleux.
- Qui ça ? demanda Arthur.
- À ton avis ? Par Merlin, ton fils !
- Hum, lequel ?
Molly tourna vers Arthur deux yeux exaspérés tandis que le père de famille remontait le journal devant son visage pour se cacher et ne pas se faire prendre en train de ricaner.
- Charlie, évidemment ! De qui veux-tu que je parle ?! râla Molly, reportant son attention sur l'aiguille de son deuxième fils qui ne quittait pas le point « au travail ».
- Tu sais que Charlie n'est pas ce qu'on peut qualifier de ponctuel. Il a dû avoir un empêchement. Cesse de te faire du soucis constamment, Mollynette, il va bien.
Molly se mordillait nerveusement l'ongle du pouce. Elle s'inquiétait tout le temps pour chacun de ses enfants, et petits-enfants maintenant, mais avec Charlie c'était différent. Depuis qu'il était parti en Roumanie pour s'occuper de dragons qui, soit dit en passant, n 'étaient pas les créatures les plus douces de la planète, elle était continuellement inquiète à son sujet.
Cette année, son deuxième fils lui avait promis qu'il serait là pour les fêtes et Molly veillait à ce qu'il honore cette promesse. Oh ils n'étaient pas à l'abri qu'un dragon se mette en travers de leur projet, mais si tel était le cas, la mère Weasley saurait faire comprendre à Charlie qu'il n'aurait jamais dû promettre quelque chose qu'il n'était pas capable de tenir.
Alors qu'elle retournait en cuisine, Molly s'arrêta net en chemin en entendant la cheminée crépiter, signe que quelqu'un allait arriver. Les yeux brillants d'amour et d'impatience, elle se posta face à l'âtre, les mains jointes et attendit de reconnaître distinctement la solide carrure de son fils.
- Oh, Charlie ! Te voilà enfin !
Elle prit rapidement son fils dans ses bras et Charlie répondit à l'étreinte de sa mère. Elle sentait la fleur d'oranger. Oui, il était bien de retour à la maison, c'était à n'en pas douter.
- Je parie que tu es debout depuis six heures du matin et que tu me guettes, non ?
- Non, je ne vois pas de quoi tu parles, mentit Molly en rougissant.
Charlie pencha légèrement la tête sur le côté, un fin sourire s'étirant petit à petit sur ses lèvres. Il connaissait sa mère par cœur et il aurait parié sa baguette et tous ses gallions qu'elle n'avait pas dormi de la nuit, espérant qu'il arriverait peut-être plus tôt que prévu.
- Oh, ça va ! balaya-t-elle avec un geste de la main. Ça fait si longtemps que je ne t'ai pas vu, Charlie, j'étais impatiente c'est tout.
- Maintenant je suis là, alors déstresse. Excuse-moi pour le retard, Diego avait envie de jouer et il ne voulait plus me quitter.
Il embrassa sa mère sur le front, les mains de cette dernière reposant sur ses épaules, faisant fi de cette familiarité que Charlie pouvait faire avec ses dragons comme s'ils étaient ses enfants.
- Tu es plus musclé que la dernière fois que je te t'ai vu, mon fils.
Charlie haussa les épaules.
- Possible. Ce n'est pas en faisant cinquante kilos tout mouillé comme George que j'arriverais à maintenir des dragons.
Molly frissonna rien qu'en imaginant son fils au milieu de si grosses bêtes. Elle ne comptait plus les nuits blanches qu'elle avait faites en imaginant les dangers qu'il pouvait vivre.
Charlie Weasley ressemblait beaucoup à ses frères, tout en étant très différent. Inutile de préciser qu'il était aussi roux que tous les autres, portant ses cheveux un peu longs, souvent en bataille et lui tombant devant les yeux. Ses yeux, d'ailleurs, d'un vert brillant, reflétaient quelque chose d'à la fois léger et innocent mais également fort et passionné. Son visage anguleux, comme taillé à la serpe et marqué de quelques malheureuses cicatrices, était parsemé de taches de rousseur. Il était à peine plus petit que Bill mais nettement plus costaud, les épaules carrées, la taille à peine marquée, une solide carrure qui l'aidait dans son métier de dragonnier.
- J'ai entendu mon prénom ! hurla George depuis l'escalier qu'il dévalait à la hâte. Ne serait-ce pas mon amour de grand frère que j'ai entendu ?
À ces mots, Charlie ouvrit grands les bras pour y accueillir une accolade de son petit frère. Depuis la fin de la guerre et la perte de Fred, George et lui s'étaient beaucoup rapprochés.
- Comment tu vas, Georgie ?
- Pas trop mal. Les affaires vont bien et Angie commence enfin à considérer mes envies de paternité !
- C'est pas vrai ? s'étonna Charlie. Tu me disais qu'elle était totalement contre le fait d'avoir des enfants.
- C'était le cas et tu n'imagines pas la force de persuasion dont j'ai dû faire preuve. Mais l'idée fait son bonhomme de chemin apparemment. Pas plus tard qu'hier elle a soumis l'idée de déménager pour une maison, histoire d'avoir de la place si la famille venait à s'agrandir.
Charlie ne put réprimer un sourire. Il savait que depuis le décès de son frère jumeau, George essayait de compenser par autre chose. Il avait alors développé une sorte d'obsession pour la paternité. Enfin, tout le monde prenait ça pour une lubie, mais Charlie avait bien compris que son frère avait réellement besoin de donner de l'amour à quelqu'un d'autre qu'Angelina.
- Si je ne suis pas le premier au courant lorsqu'elle sera enceinte, tu vas entendre parler du pays crois-moi !
- Tu le seras ! confirma George dans un rire. Bon et toi alors, du nouveau en Roumanie ?
Charlie haussa les épaules, lâchant son gros sac à dos dans un coin de la pièce avant de se diriger vers la cuisine, suivi par son frère.
- La routine. Une femelle Pansedefer a accouché hier soir, j'ai presque dû me battre avec le mâle pour qu'il accepte de me laisser toucher les œufs sans me brûler les deux mains.
- Ouais, la routine quoi, se moqua George avec un sourire en coin, nonchalamment appuyé contre le plan de travail de la cuisine.
Charlie eut un petit rire. Son quotidien était normal pour lui, parce que c'était justement son quotidien, sa passion, ce qu'il adorait faire. Mais sa famille avait toujours eu du mal à comprendre cette fascination pour les dragons.
- Et la paternité, toi, on en est encore loin ?
Charlie coula un regard blasé sur son frère tandis qu'il remplissait une tasse de café.
- Maman t'a envoyé comme espion ? Une oreille à rallonge traîne derrière le vaisselier, c'est ça ?
- Tu n'y es pas du tout. Bon, peut-être qu'elle m'a effectivement demandé de te poser la question, mais ça ne veut pas dire que moi, je n'ai pas envie de connaître la réponse.
- La réponse tu la connais, Georgie. Pour avoir des enfants il me faudrait une femme et je suis très bien tout seul. Ce n'est pas près de changer.
- Tu sais, Angie a une collègue qui est ...
- Ne termine pas cette phrase, coupa Charlie en le pointant du doigt. Les plans foireux, merci, mais plus jamais. Tu te souviens de la dernière fille que tu m'as présentée ?
- Oui, bon, j'ai un peu foiré en te présentant la cousine de Verity, mais je ne pouvais pas prévoir que c'était une nymphomane maladive !
Charlie eut un frisson en repensant à tout ce que cette femme lui avait fait voir. Lui qui avait des gros problèmes relationnels et qui était, clairement, un handicapé de la sociabilisation, avait eu beaucoup de mal à gérer une femme qui l'allumait en continu alors qu'elle le connaissait à peine et qui n'hésitait pas à aller au contact. Non, il était vraiment bien tout seul. Il n'y avait pas de place pour une femme dans sa vie, contrairement à ce que tout le monde s'évertuait à lui dire.
- Charlie !
Le susnommé se tourna vers la porte d'entrée d'où venait d'apparaître Ginny, emmitouflée dans un gros manteau d'hiver dont elle se débarrassa à la hâte avant de lui sauter dessus, littéralement, accrochant ses jambes à sa taille et ses bras à son cou.
- Mon grand frère préféré est enfin là, Merlin soit loué !
- Hey ! s'offusqua faussement George. Pourquoi c'est lui ton frère préféré ?
- Parce qu'il ne m'a jamais fait manger de bonbons qui teignent mes cheveux en rose, lui.
Charlie se mit à rire, embrassant Ginny sur le front et la reposant au sol.
George envoya un doigt d'honneur à sa sœur, malheureusement intercepté par sa mère qui ne se priva pas de lui passer un savon pour avoir fait preuve de tant de vulgarité, à son âge, envers sa petite sœur.
- Au moins il nous lâchera les basques, plaisanta Ginny en tirant Charlie par le bras pour l'attirer dans le salon. Je veux savoir tout ce que j'ai manqué depuis ... Han ! Depuis le mois de mai, non ?
Charlie hocha simplement la tête. Il n'était pas revenu en Angleterre depuis le 2 mai, date à laquelle ils fêtaient leur victoire mais rendaient aussi hommage aux personnes disparues durant cette guerre. L'Angleterre lui rappelait trop de souvenirs. La Roumanie, elle, était plus simple.
Il prit alors sa tasse de café avec lui et s'installa dans le canapé du salon avec Ginny, lui racontant ses aventures depuis qu'ils ne s'étaient plus vus. Petit à petit, le salon s'était rempli de personnes voulant écouter les histoires du dragonnier. Victoire, l'aînée de Bill et Fleur, était même venue se loger sur les genoux de son oncle, blottie contre son torse, écoutant passionnément l'histoire qui se racontait.
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Ce matin-là, Charlie apprécia le réveil en douceur que lui offrait le Terrier. En Roumanie, il était constamment réveillé par des grognements de dragon, des cris, des alarmes ou des intrusions dans sa maison. Enfin, ça c'était pour les nuits où il dormait, car la plupart du temps il passait ses nuits aux aguets, à surveiller des dragons mal en point, à couver du regard des bébés endormis ou des œufs sur le point d'éclore. Si sa mère savait ça, elle le prendrait probablement pour un fou.
En avisant le réveil posé sur la table de nuit, Charlie eut un petit sourire fier en voyant qu'il était déjà neuf heures passées. C'était bien rare qu'il se lève après six heures alors il flemmarda encore quelques minutes dans son lit, profitant d'être le petit privilégié de la fratrie et d'avoir une chambre pour lui tout seul. Ça avait parfois du bon de ne rentrer au bercail qu'une fois l'an, il se faisait chouchouter par sa mère.
Ce n'est qu'après avoir ouvert les volets ainsi que la fenêtre pour aérer la chambre, qu'il descendit au rez-de-chaussée, ayant tout de même pris la peine d'enfiler un pantalon en coton par-dessus son caleçon ainsi qu'un tee-shirt. Un peu ralenti par le sommeil qui envahissait encore ses veines, le jeune homme se remplit un bol de café avant de fouiner dans les placards à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent car son estomac gargouillait tellement qu'on aurait pu l'entendre à l'autre bout du pays.
- Bonjour Charlie.
- AAH !
L'intéressé bondit par surprise, une main sur le cœur et les yeux grands ouverts. Son bol de café plein avait volé à travers la pièce, inondant le sol et les murs. À la table du salon, Hermione riait sous cape, plutôt fière de lui avoir fait peur ainsi.
- La prochaine fois que tu me fais un coup pareil, tu auras ma mort sur la conscience, Hermione, sache-le !
Le roux la pointa du doigt avec un sourire malgré tout, respirant lentement pour calmer son cœur qui battait à toute allure. Il se saisit de sa baguette pour nettoyer sa bêtise.
- Désolée. C'était assez tentant ...
- M'ouais, tu as de la chance que je sois docile au réveil, ce n'est pas forcément le cas de tout le monde dans cette maison.
Hermione sourit, replongeant son regard dans le livre qu'elle lisait tout en buvant doucement son thé.
Charlie prit sa tasse de café qu'il avait de nouveau remplie en même temps que quelques tranches de brioche et vint s'asseoir à table, en face d'Hermione. Tous les deux n'étaient pas proches, en partie à cause du fait que Charlie soit en Angleterre qu'une fois qu'il lui tombait un œil, mais il avait beaucoup d'estime pour elle et savait à quel point Ron et Ginny comptaient pour elle. Son frère et elle, justement, s'étaient séparés l'année dernière d'après ses souvenirs.
- D'ailleurs, pourquoi la maison est étonnamment calme ?
- Tes parents sont au marché de Noël du village avec Harry, Ginny et tous les enfants. Bill, Fleur, Angelina et George sont allés récupérer le vin pour le réveillon, Percy est allé chercher Audrey au terminal des portoloins au Ministère et Ron est Merlin sait où, et je n'en ai rien à faire.
Charlie ne releva pas la petite animosité envers Ron et hocha simplement la tête. Il n'était pas le mieux placé pour demander plus de détails et puis de toute façon, la jeune femme n'avait pas l'air très encline à papoter sur le sujet.
- Et ... tu es arrivée quand ? demanda-t-il en mordant dans une tranche de brioche.
- Vers huit heures, je crois.
Hermione leva finalement les yeux de son livre pour rencontrer ceux de Charlie, enfin, c'est ce qu'elle pensait. Mais elle rencontra plutôt un visage paniqué, du café coulant de chaque côté de sa bouche et une brioche noyée dans le bol de café. La maladresse du jeune homme la fit pouffer de rire discrètement, s'empêchant volontairement d'éclater d'un rire franc. Charlie apprécia qu'elle n'ose pas se moquer de lui ouvertement, même si le spectacle qui lui offrait devait être vraiment risible.
- Hum, désolé, articula Charlie en s'essuyant lamentablement la bouche. Je suis un peu maladroit.
- Pour quelqu'un qui travaille avec des dragons, c'est un peu paradoxal.
- Étrangement, avec eux je suis d'une délicatesse et d'une précision inouïes.
Le roux adressa un clin d'œil amusé à Hermione qui lui répondit d'un sourire. Il termina alors silencieusement son petit déjeuner et débarrassa son attirail.
- Tu n'es pas supposée être en vacances ? s'enquit-il auprès de la jeune femme.
- Hum, si ... Mais je ne travaille pas vraiment là, j'assouvis surtout ma curiosité.
- Qu'est-ce que tu fais comme études, déjà ? Excuse-moi, ce n'est pas que je ne m'intéresse pas à ta vie mais ...
- Mais on ne se fréquente pas, toi et moi, c'est normal.
Charlie approuva d'un sourire. Oh, on avait certainement dû lui dire quelles étaient les études d'Hermione, un jour, mais se connaissant, il devait avoir l'esprit trop occupé par autre chose à ce moment-là.
- Je suis en dernière année d'études de sociomagie. Je me suis spécialisée dans l'étude comportementale entre sorciers et créatures magiques.
- Oh, c'est vrai ?
Comme le domaine lui parlait un peu, Charlie s'intéressa beaucoup plus à la conversation. À demi assis sur un coin de la table, il incita du regard la jeune femme à continuer.
- Oui, figure-toi que c'est très intéressant, raconta Hermione en prenant inconsciemment son ton intellectuel. C'est fascinant d'étudier les différents comportements que peuvent avoir les Hommes, habitués ou non, lorsqu'ils côtoient des créatures magiques et ce qui est encore plus fascinant ce sont les réactions des créatures.
- Tu prêches un convaincu, là.
- Évidemment, tu as dû le remarquer toi qui côtoies ce genre de créatures depuis longtemps.
- Et tu as eu l'occasion d'aller sur le terrain pour étudier de plus près ?
- Malheureusement, c'est le gros point faible de la Faculté Sociomagique de Londres. L'enseignement théorique dispensé est vraiment de qualité, les professeurs et les chercheurs sont hautement qualifiés, mais ils axent les études sur la théorie justement et très peu sur la pratique.
Un petit sourire triste se dessina sur ses lèvres. Charlie avait beau connaître très peu Hermione, il savait qu'elle était toujours en quête de connaissance et d'expérience alors le fait de ne pas pratiquer ce qu'elle apprenait en cours devait avoir un côté légèrement frustrant.
- Mais à partir de janvier ce sera différent, reprit-elle avec engouement. Nous avions le choix entre un stage de six mois ou la rédaction d'un mémoire et j'ai choisi la deuxième option, ça me permettra de me débrouiller par moi-même et de pouvoir faire ce que je veux, sans être dirigée par qui que ce soit.
Charlie rigola. La fronde et l'audace des Gryffondor n'étaient plus à prouver, encore moins avec une femme aussi déterminée que pouvait l'être Hermione.
- Et tu as trouvé ton sujet ?
- J'hésite encore un peu. J'ai toutes les vacances pour y réfléchir, je compte sur la magie de Noël pour me donner un coup de pouce.
- En étant complètement coupée de tes études et en faisant le vide cérébralement parlant, ça sera plus facile pour toi d'y voir clair et de trouver quelque chose qui te passionnera au point d'écrire ce mémoire.
La brune sourit à la prévenance dont faisait preuve Charlie. La gentillesse des Weasley n'était pas une légende et, peut-être malgré lui, le deuxième né de la fratrie était probablement trop gentil.
- Tu as raison. Ça me viendra comme une illumination entre la bûche et le chocolat chaud !
Hermione et Charlie s'accordèrent dans un rire franc avant qu'il ne parte se doucher.
Et voilà, les bases sont posées, c'est parti !
Il me tarde de lire vos retours. N'hésitez pas à me dire ce qui vous a le plus plu, votre personnage préféré pour le moment. Est-ce que vous avez envie de sauter au cou de Charlie comme Ginny ? Ahah.
Je vous dis à mercredi prochain, ou à tout de suite sur le nouveau chapitre d'Entre les murs.
Du love pour vous !
