L'univers qui est la base de ma fiction appartient à Stephenie Meyer.

C'est pas super long mais c'est seulement le premier chapitre.

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Chapitre 1.

Les mois passaient. Où peut être les années. Je n'avais plus aucune notion du temps. Mes journées étaient semblables. Allongé dans ce foutu lit, avec autour Renée qui passer ses journées à me parler, à développer des théories toutes plus farfelue les une que les autres afin de me distraire mais elle éclatait toujours en sanglot à chaque fois avant la conclusion ce qui ne faisait qu'accroître ma douleur. Elle avait emménagé à Forks, pour venir me voir tout les jours. C'est pour dire, je devais être dans un sale état. Le docteur qui remplaçait Carlisle passait de temps à autre pour me donner des médicaments. Je ne sais exactement ce que c'était mais je m'en fichais. J'étais devenu un légume et encore c'était très méchant pour ceux-ci. Mon visage était pâle et des cernes qui ressemblaient plus à des hématomes violacé soulignaient mes yeux, je pense qu'un vampire m'aurait pris pour l'un des siens si l'odeur de mon sang n'avait pas était aussi alléchante et si je n'avais pas été aussi laide. Je pensais à mes parents. J'étais horrible de leur faire subir ça. Je faisais exactement ce qu'il avait fait avec moi. Je les faisais souffrir. Certes la souffrance n'était pas comparable. Plongée dans mes pensées, je n'avais pas vu Charlie se placer près de mon lit.

« - Bella, je croyais que tu dormais, dit-il d'une voix qui laissait pensé qu'il venait de pleurer »

C'est sans doute ce qui me fit réagir, pendant tout ce temps, jamais je n'avais imaginer Charlie pleurer. Il fallait que je fasse un effort ! Il le fallait pour eux. Pour Renée, pour Charlie. Je toussais. Les yeux de Charlie humides s'illuminèrent. Oui j'étais sur la bonne voie. Je fermais les yeux afin de me concentré davantage ce qui était pénible et épuisant. Ma gorge me faisait un mal et ma bouche était sèche et pâteuse se qui en facilita pas la tache. La première tentative échoua et ma gorge me piquait atrocement pourtant je réessayais espérant revoir ce bref éclat.

« Hmm réussi-je à dire d'une voix grave et enroué. »

Charlie écarquilla les yeux, il ne dit rien pour autant. Un sourire timide s'échappa malgré lui.

J'étais épuisé par ses efforts. Mon mutisme était une des plus graves conséquences qu'avait entraîné son départ. Une unique larme roula sur ma joue creuse. Pourquoi il m'avait-il fait tant de promesses sachant qu'il ne m'aimait pas ? Voulait-il que je souffre ? Alice, Emmett, Esmé, Carlisle, Jasper était-ils complices ? Prenaient-ils plaisir à ce qu'un jour je souffrirais ? Après tout c'était des vampires. Rosalie remonta immédiatement dans mon estime car jamais elle ne m'avait fait espérer qu'une amitié avec elle serait possible. Les autres je les détestais, pire pour lui je le haïssais. Au grand étonnement de Charlie, je serrais les poings, sans aucun effort. Ma décision était prise. Il fallait l'oublier et pour cela il fallait que je me défoule et ce n'était pas en restant allongé sur ce lit que je réussirais. Contente de ma décision, je sombrais. Lorsque je me réveillais, Renée était là. Elle avait l'air d'un enfant à qui on venait d'acheter le cadeau qu'elle espérait avoir depuis longtemps. Je compris que Charlie lui avait apprit que j'avais émis un son. J'avais 17 ans et j'avais émis un son, waw ! Oui, il était grand temps que je me ressaisisse.

« Ma chérie, s'exclama ma mère en remarquant que je me réveillais, ça va ? »

J'étais encore dans l'impossibilité de lui répondre oralement mais je hochais la tête. Elle parût déçu. Non, je ne voulais surtout pas la décevoir. Elle était vraiment une des seules sur qui je pouvais vraiment compté. J'entrouvris ma bouche, ma respiration s'accéléra, et un nouveau « hmm » un peu moins grave que le précédent se fit entendre. Sa réaction ne se fit pas attendre. Elle trépigna d'excitation.

« Bella, ma Bella ! S'émerveilla-t-elle. »

Elle s'apprêta à me dire quelques choses d'autre mais se ravisa lorsqu'elle entendit la voix du médecin dans le couloir. Le petit homme bedonnant qui répondait sous le nom de Dr. Evans entra dans ma chambre accompagné de mon père qui lui avait sans doute déjà fait part de mes " progrès ". Je le saluai avec un sourire sans joie auquel il me répondit un aimable « Bonjour Bella, tu as bonne mine aujourd'hui.» Pas besoin de lire dans ses pensées pour deviner qu'il mentait. Pas besoin de lire dans ses pensées… mon cœur s'affola. BELLA !! Tu t'es promis de faire tout ton possible pour rendre la vie plus facile à tes parents ! Pourtant des grosses larmes s'échappèrent de mes yeux sans que je puisse les contrôler. Le docteur mal à l'aise proposa de repasser plus tard mais je hochais négativement la tête. C'était bon. Je respirais un bon coup tenant le visage d'Edward loin de mon esprit. A son prénom, je me mis à trembler et automatiquement ses iris dorées me revinrent, moqueur.

Mes parents me tinrent assise pendant que j'avalais la pilule blanchâtre que me donna Evans. Sans même attendre qu'il s'en aille, je me rendormis.