Je sais pas où tout le monde sont passé, mais moi je publie quand même mes fics. Cette fois, c'est centré sur les filles, sachant que je réutilise deux de mes persos. Pas difficile de savoir lesquels au passage. Allez, que les présents reviewent et que les absents se débrouillent.
Roy arriva au Q.G en fredonnant sur l'air de Le dimanche à Bamako :

" Le lundi au Q.G de Central c'est le jour de la paperasse ! Houuuhouhou hoouuu !"

Il entra dans son bureau et s'assit sans cesser de chanter, mais mentalement cette fois.

" Mon lieutenant préférééé m'apporte mes dossiers ! Ils ne seront pour moi, qu'une pile d'oreillers ! Mais je vais devoir travailler pour ne pas me faire tuer ! Le lundi au Q.G de Central c'est le jour de la paperasse ! Houhouhouhooouuuu!"

Riza déposa ses dossiers sur un coin de bureau. Roy en attrapa un et l'ouvrit. Inintéressant comme d'habitude. Il en traita un ou deux, histoire de montrer à son lieutenant qu'il était capable de travailler. Mais dès qu'il put, il se mit à coincer la bulle. Naturellement, Riza le remarqua. Son cher et tendre avait besoin d'une bonne motivation pour bosser. Elle se leva et alla se pencher à son oreille :

" Chéri ?" murmura-t-elle.

" Mmmm ? "

" Devine à quoi tu auras droit ce soir si tu fais bien ton travail aujourd'hui ?"

" Kwa ?"

" A un bon petit dîner avec ton plat préféré, suivit d'un bon massage assortit d'un gros câlin." chuchota-t-elle d'une voix sensuelle.

Roy sourit et tourna la tête vers elle :

" C'est vrai ?"

" Uniquement si tout le travail de la journée est fait."

Roy se redressa et reprit son travail. Satisfaite, Riza retourna à son bureau. Jean Havoc eut un sourire : il n'y avait décidément que sa petite amie pour motiver le colonel. A propos de petite amie, la sienne lui manquait terriblement. Samantha Fuery, la grande soeur de Kain, était partie faire des fouilles archéologiques depuis quatre mois déjà. Vivement qu'elle revienne, Jean détestait être séparé d'elle, même si les retrouvailles étaient toujours ... hot.

Kain lui, déplorait aussi l'absence de sa copine. Il sortait avec Dark, une tueuse hors pair reconvertie en garde du corps. La jeune femme était en mission elle aussi depuis trois semaines. Bien que glaciale et dangereuse, Kain était très amoureux de Dark. Le lieutenant Havoc regarda son collègue. Lui aussi enviait leur supérieur d'avoir sa petite amie à ses côtés tous les jours. Jean soupira. Puis il regarda la photo de Sam qui trônait dans son cadre sur son bureau.

" Reviens-moi vite mon trésor, tu me manque." pensa-t-il.

Après un soupir de concert avec Kain, il se remit au travail. Le temps fila ainsi, jusqu'à ce qu'un soldat vienne apporter un dossier de couleur violette. Une nouvelle mission en vue pour l'équipe Mustang. Roy prit le dossier, et regarda de quoi il retournait. Ses subordonnés le virent hausser un sourcil.

" De qoi s'agit-il mon colonel ?" demanda Breda.

" Un truc pas très net. On nous demande notre aide pour assister un historien dans ses recherches."

" Gné ?" firent les hommes.

" Vous avez bien compris. Mais attendez la suite : ses recherches seraient convoitées par un groupe de rebelles du pays où il doit se rendre. Car s'ils mettent la main dessus, ils détiendraient une arme très puissante." continua Roy.

" En gros il veut notre protection." devina Kain.

" Tu pourrais lui recommander ta copine." fit Falman.

" Pas possible elle est occupée. Puis c'est à nous qu'on la demande."

" Exactement. Nous devons le rencontrer dans l'après-midi." ajouta Roy en refermant le dossier.

Tous hochèrent la tête en assentiment. Au moins ça les sortiraient de leur routine. L'après-midi venu, tous se rendirent au domicile de l'historien.

" Ah ! Bonjour messieurs dame ! Je suis le professeur Manford. Ravi de vous rencontrer." dit-il en serrant la main de Roy.

" Colonel Mustang. Enchanté."

Manford les fit asseoir dans son salon. En passant, les soldats admirèrent les divers objets exotiques dans des vitrines ou suspendus aux murs. Puis l'historien leur exposa son but :

" Il s'agit en fait d'un laser inventé par les Ouasiriens antiques, et appartenait au roi Mérenrêtep IV. Il s'en servait comme arme de guerre, et pouvait presque décimer une armée à lui seul. Si ces rebelles dans le pays de Ouasiria mettent la main dessus ... à nous la peur."

" Amestris essaie justement d'établir des accords commerciaux avec Ouasiria. Ce sera une bonne occasion de préparer le terrain." dit Roy.

" Raison de plus pour m'aider. Mais rassurez-vous, le départ n'est pas pour tout de suite. Je n'ai pas encore fini de déchiffrer le premier parchemin qui indique où chercher. D'après ce que j'ai compris toutefois, il nous faudra retrouver quatre tablettes, qui une fois ensemble permettront de trouver le sceptre-laser." ajouta Manford.

" Quand pensez-vous avoir fini ?" demanda Roy.

" Dans deux jours si tout va bien."

Une fois l'entretien terminé, les soldats revinrent au Q.G. Le colonel n'ayant pas oublié le marché avec Riza, se remit immédiatement au travail. Et comme il termina en temps et en heure, il eut droit à sa récompense. Roy dîna chez Riza.

" Hmmmmmm ! Quel bienfait !" fit-il en savourant le massage de sa compagne.

Roy était étendu à plat ventre sur le lit de son lieutenant, seulement vêtu de son pantalon.

" Ne t'endors pas surtout. Ce serait dommage de rater la suite des évènements." dit-elle.

" Pas de danger de ce côté-là mon trésor."

Riza sourit. Elle adorait le masser, faire courir ses doigts sur sa peau douce. Généralement ça se terminait en ce que vous savez. Cette fois encore ça ne fit pas un pli. Sauf sur les draps bien sûr.

Deux jours plus tard, ils rejoignirent le professeur Manford sur les quais de la gare de Central. Ce dernier leur avait dit la veille qu'ils devraient se rendre dans le nord de Gallis, pays limitrophe d'Amestris. Les soldats s'installèrent dans leur compartiment. Le train siffla, et s'ébranla. Leur voyage dura toute la journée.

Nos militaires logèrent dans un petit hôtel de village. Roy aurait volontiers partagé sa chambre avec Riza, mais la jeune femme était stricte sur ce point : pas de câlineries au boulot. Ce fut donc seul qu'il dormit ce soir-là.

" Debout là-dedans ! Le travail nous attends !" s'exclama Manford en toquant à la porte de chacun des soldats.

Ceux-ci manquèrent de lui faire bouffer son parchemin. Il les réveillaient en effet à sept du mat' l'olibrius. Ils émergèrent péniblement, et le rejoignirent pour le petit déjeuner, dans le paté jusqu'aux cheveux. Manford les emmena sur le site de fouilles. Roy organisa des patrouilles, et envoya ses soldats surveiller les alentours par binôme.

" Pfou ! Il commence à faire chaud là !" fit Fuery en secouant sa chemise.

" Ouais ! Je plains surtout les gars qui creusent moi." répondit Havoc.

Kain acquiesça en silence, tandis qu'ils continuaient leur ronde. Le soir venu, tous se réunirent sous une tente pour le repas. Les ouvriers, qui n'habitaient pas loin, rentrèrent chez eux. Le colonel désigna ensuite des tours de garde pour la nuit. Breda et Falman s'y collèrent les premiers. Ils surveillèrent donc le site jusqu'à trois heures du matin, heure à lequelle vinrent les remplacer Kain et Jean.

Comme bien souvent, ceux-ci parlèrent de leur petite copine respective.

" Sam ne t'as pas dit quand est-ce qu'elle revenait ?" demanda Jean.

" Non, tu sais bien depuis le temps que ma soeur ne précise jamais une date de retour. Elle reviendra quand elle reviendra." répondit Kain.

" Ouais chuis au courant ! Mais bon, une petite lueur d'espoir ne me ferait pas de mal." soupira Havoc en se retenant une fois de plus d'allumer une cigarette.

Le silence s'installa entre eux. Ils ne remarquèrent pas qu'on les épiaient. Ni que des individus s'approchaient d'eux à pas feutrés. Soudain, Havoc reçut un coup dans la nuque et s'effrondra :

" Oouuf !"

Kain se baissa par réflexe, évitant ainsi un coup de crosse. Mais quelqu'un le saisit par derrière. Mais grâce aux leçons de sa soeur et surtout de Dark, il parvint à se libérer. Le sergent se mit ensuite à courir aussi vite qu'il put vers le campement.

" ALERTE !" hurla-t-il.

Pour être sûr d'être entendu, Kain sortit son arme et tira en l'air. Cela suffit à réveiller ses compagnons. Malheureusement, les rebelles avaient déjà encerclé le camp. Le sergent entendit des balles sifller à ses oreilles. Il se jeta à terre. Roy se servit de son ouïe pour localiser leurs assaillants. Quelques flammes les éclairèrent brièvement. Ses subordonnés firent feu sur les rebelles qu'ils purent voir. Seulement, il semblait que ceux-ci leur étaient supérieurs en nombre.

" Riza ! Il y a une cabine téléphonique pas loin, sur le bord de la route. Vas-y et demande des renforts ! "fit Mustang.

" Hors de question que je te laisse tout seul !" protesta Riza.

" C'est un ordre lieutenant !" reprit Roy incisif.

Contrainte d'obéir, elle attrapa une lampe, se fraya un passage et se mit à courir. Normalement, la route était droit devant elle. Oui, elle apercevait le bitume. Mais ... quelque chose clochait. Riza sentait qu'il y avait un problème. Si seulement elle arrivait à mettre le doigt dessus. Puis ça lui revint enfin. Il n'y avait pas de cabine téléphonique. Et Roy le savait. Il l'avait éloignée exprès, pour la protéger sans doute.

" J'aurais dû m'en rappeler plutôt ! Bon sang Roy ! Je suis ton garde du corps, merde ! Tu n'as pas à m'éloigner de toi !" pesta-t-elle.

Riza fit demi-tour. Le jour commençait à se lever. Cachée par un rocher, elle vit le groupe de rebelles armés faire avancer les militaires dans un camion. Le professeur lui, était inconscient. Les rebelles l'abandonnèrent sur le sol. Le lieutenant devina qu'il était mort. Le camion contenant ses collègues s'éloigna.

" Roy ... les gars ..." souffla-t-elle anéantie.

Voyant deux rebelles s'avancer dans sa direction, Riza partit. Elle marcha tout le jour avant de regagner l'hôtel où ils avaient débarqué à leur arrivée. Bien sûr, leurs chambres avaient été données.

" Il va quand même me falloir récupérer des affaires. Tiens ? Qu'est-ce que j'ai dans la poche ?"

Riza glissa une main dans la poche de son pantalon, et en retira plusieurs feuilles. En les dépliant, elle reconnut les notes de Manford. Riza se rappela avoir vaguement senti une main lui glisser quelque chose tout à l'heure. C'était lui. Comprenant qu'elle s'éloignait et qu'elle aurait la vie sauve, Manford lui avait confié ses notes. Et le soin de poursuivre les recherches.

" Je crois que tout repose sur moi à présent. Sauf que je n'y arriverais jamais toute seule, il me faut de l'aide. Et je sais précisément qui contacter." pensa Riza en repliant les notes.

Elle attendit la fin d'après-midi pour retourner au camp dans une voiture "empruntée". Les rebelles étaient partis, seul restait le corps du professeur. Riza creusa une tombe, fabriqua une croix et y accrocha le chapeau de l'historien. Après quoi, elle farfouilla dans les tentes saccagées. Les ouvriers avaient un jour de repos, et donc n'avaient pas découvert le désastre. Riza trouva de l'argent, ainsi que ses affaires et ceux des autres militaires. Mais elle ne prit que les siennes, et repartit. Pour la gare, car les membres qu'elle avait à recruter n'étaient pas joignables depuis Gallis.