Auteur : SoapMiso.

Genre : UA, Drame, Tragédie, Angst, Horreur, Romance.

Disclamer : les personnages sont à Masashi Kishimoto.

D'après une histoire original de SoapMiso (moi-même), les noms des personnages, pour entrer dans le fandom Naruto, on était changé. Pour ceux qui connaissent mon histoire : Sasuke est Ethan ; Hinata est Rachel ; Sai est Max ; Naruto est Simon ; Ino est Sally ; Tsunade est Betty ; Suigetsu est Chase ; Deidara est Ryan ; Haku est Johan ; Zabuza est Mike ; Sakura est Carmen ; Asuma est John ; Karin est Cathrine ; Kakashi est Richard ; Obito est Sebastian ; Neji est Jason ; Hiashi est Rufus. Pour la logique du fandom, certains passages ont été changé (descriptions des pesonnages, ...) Il est possible que l'auteur est oublié, par fatigue et manque de vigilance de changer les noms des personnages dans certains passages. Si vous repérez une de ces erreurs, merci de m'en faire part pour que je la corrige. Bonne lecture.

/ ! \ Violences morales et physique. Âmes sensibles, s'abstenir.


Solanum.

Au commencement

Le jeu de la goule :

Le minimum requis pour ce jeu est de dix joueurs. Sept joueurs, trois goules.

Le jeu peut se jouer en campagne, en forêt ou même à la plage.

Séparez le terrain en deux zones. Une, de très petite taille, sera le point de départ des joueurs. La seconde, beaucoup plus vaste, sera la zone des goules. Disposez en plusieurs points stratégiques des drapeaux (peuvent être remplacés par n'importe quels autres objets) dans la zone dite des goules (cinq pour dix joueurs).

Le but du jeu est de récupérer tout les drapeaux éparpillés dans la zone des goules sans être vu de celles-ci.

Si un joueur est touché par une goule, celui-ci est « contaminé » et devient goule à son tour, grossissant les rangs des goules et donnant plus de difficultés aux joueurs restant.

La partie se termine lorsque tous les drapeaux ont été récupérés ou lorsque tous les joueurs ont été transformés en goule.

Conseil pratique : Plus le terrain et vallonné et les cachettes nombreuses, plus le jeu sera passionnant.

Amusez-vous bien !


Sasuke Uchiwa – Journal de bord.

19/09/2010 - 6h32.

L'attaque a commencé aux alentours de quatre heures ce matin. Des cris dans la maison nous on réveillé, Hinata et moi. Une puanteur sans nom a assailli mes narines. Les cris venaient du salon. J'ai reconnu la voix d'oncle Hiashi, hurlant à la mort. Hinata s'est mise à geindre, paniquée, elle s'est recroquevillée sur son lit, les mains sur les tempes, ressentant l'ambiance pesante de mort sur la maison comme elle seule sait le faire. Lorsque brusquement le hurlement d'oncle Hiashi s'est arrêté, j'ai entendu, malgré les geignements de Hinata, un gémissement lugubre et guttural monter du salon. Sans doute aurai-je dû écouter les mises en garde silencieuses de Hinata, mais la curiosité, plus forte que la peur, m'a poussé à ouvrir la porte et à descendre les escaliers. Plus je m'approchais, plus l'odeur de charogne devenait insupportable. Le gémissement s'est stoppé alors que j'arrivais au bas des marches. Au milieu du salon, j'ai vu mon cousin Neji, dans le noir, debout au fond de la pièce, à environ cinq mètres de ma position. Lorsque je l'ai appelé, il s'est tourné vers moi et l'effrayant gémissement a de nouveau résonné dans le salon. J'ai mis du temps avant de comprendre que c'était de la gorge de Neji que sortait cette plainte macabre. J'ai mis plus de temps encore à remarquer le corps de mon oncle gisant à ses pieds, l'obscurité de la salle m'épargnant la vue répugnante et ensanglanté du cadavre de feu mon oncle. Une terreur innommable m'a cloué sur place. Peut être était-ce une bénédiction, car sinon, je ne pourrais sans doute pas écrire ses mots. Neji a fait un étrange mouvement dans ma direction, comme s'il était saoul et qu'il ne tenait plus sur ses jambes. Trop pétrifié, je n'ai pas eu l'idée d'essayer de le rattraper ou de l'aider, cela m'a sans aucun doute sauvé la vie. Les pas lents et lourds de Neji frappaient le sol et ses bras faisaient de grands mouvements désordonnés dans ma direction, comme s'il cherchait à m'attraper mais qu'il n'évaluait pas bien la distance qui nous séparait. Il avait déjà parcouru deux mètres lorsque Hinata est descendue du premier étage. Sa présence m'a sorti de ma torpeur. Ça, et la vue du corps affreusement mutilé de mon oncle éclairé par une lumière vive et soudaine filtrant entre les volets. Et de celui de Neji. Pâle. Froid. Vide. Sans vie. Mon cerveau a fonctionné tout seul et a assimilé que la situation n'était pas normal, que mon cousin était dangereux et que je devais me tirer d'ici avec Hinata avant que ça ne dégénère. J'ai pris Hinata par la main et je l'ai trainée vers la porte de derrière. Je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir mais maintenant que j'y repense, le fait qu'elle n'ait montrée que peu de résistance, elle d'habitude si hostile aux contacts, aurait dû m'alarmer et m'alerter sur ce qui m'attendait dehors. Lorsque j'ai franchis la porte, des dizaines voir des centaines, ou peut être bien plus, de gémissements lugubres ont résonné dans l'air glacé du petit matin, mêlés aux cris et aux hurlements de centaines de personnes fuyant en tout sens dans les rues. Des voitures étaient en feu, accidentées sur le bord de la route et sur les trottoirs. J'ai vu la peur sur tous les visages. J'ai vu une voiture foncer sur une femme et lui rouler dessus sans s'arrêter ni même ralentir. J'ai vu des centaines d'ombres mortes se refléter sur les murs des bâtiments, allongées par les flammes environnantes dans toute leur monstruosité. J'ai senti l'odeur de charogne envahir les rues de ma ville comme la peste. J'ai senti l'odeur de la mort. J'ai vu des corps lents et à la démarche peu sûre progresser dans toutes les directions. Des corps pliés en deux sur un autre. J'ai vu des lambeaux de chair disparaitre au fond d'une gorge vorace et seule la terreur et les gouttes de sueurs froides dégoulinant dans mon dos m'ont empêché de vomir. J'ai vu l'horreur dans les rues de ma ville natale prendre la forme d'êtres humains au visage rongé et aux yeux plus vide qu'un puits sans fond. Certains n'avaient plus que deux trous béants. La peur ne m'a pas cloué sur place longtemps et m'a poussé à courir dans les rues agitées de cris, de peur et de flammes. Nous avons dérivé vers la forêt environnante. J'ai évité du mieux que j'ai pu ces êtres monstrueux, tirant Hinata à bout de bras. Elle s'est brusquement agité et a gémit en me montrant une direction entre les arbres. Mon sang-froid m'a rappelé que c'est dans cette direction que se trouve le vieux bunker militaire. Nous avons fui vers le bunker lorsque l'un de ces monstres est sorti de nulle part et a attrapé Hinata par le bras. Le monstre à ouvert sa gueule en un immonde trou noir aux dents ébréchées et a tenté de les planter dans sa gorge. Un jeune homme est sorti de nulle part lui aussi et l'en a en empêché. Je l'ai vu sortir un revolver et braquer la chose avant de lui tirer une balle en pleine tempe. Je n'ai pas pris la peine d'observer plus longuement les bouts de cervelle éclabousser les arbres environnant et la chose s'écrouler, j'ai foncé vers le bunker, les sens aux aguets. Quand l'entrée du bunker nous est apparue, des dizaines de personnes s'engouffraient déjà dedans. Hinata et moi les avons suivis et les portes se sont refermées derrière notre passage. Nous sommes bloqués dans ce trou puant depuis deux heures déjà. Avec des dizaines d'inconnus et même des morts. Ce journal est la seule chose que j'ai avec moi. Trouvé sous une des caisses dans le bunker. Je ne sais pas ce que l'on va devenir, ni si l'on va s'en sortir. Mais même si mon esprit ne veux pas encore l'avouer, ces choses, là-dehors, dévorent des êtres humains. Et elles nous dévoreront si elles en ont l'occasion. Et même si je ne sais pas comment, je compte bien vendre chèrement ma peau et bien plus cher encore celle de ma cousine. Quoi qu'il arrive, je protégerai Hinata. Au péril de ma vie s'il le faut. Et aussi longtemps que j'en aurais la force, je tiendrais ce journal. J'y décrirais tout ce qu'il me sera donné de voir, d'entendre, de ressentir. Je n'aurai de cesse d'écrire sur ses lignes. Car ce journal est la seule preuve tangible qui prouve que ce que nous vivons est bel et bien la réalité.


A suivre...


SoapMiso.