Couple Principal : OC/Emmet

Prologue

Titre : «Vive qui m'abandonne car il me rend à moi-même»
Henry de Montherlant

Personnages :

Clarissa Jas (personnage principale)
Link Culebron (Au début du moins on verra par la suite...)
Jasper Withlock (durant tout le récit ; meilleur ami de Clarissa)
Maria (Au début)
Lucy (Au début)
Nettie (Au début)
Carlisle Cullen
Esmé Cullen
Rosalie Hale
Damien Cullen
Edward Cullen
Emmet Swan
Alice Brandon
Isabella Swan

Prologue

1860,

Je m'appelle Clarissa Jas et j'ai 20 ans. Nous sommes en pleine guerre... et ce sont les juifs qui sont visés dans cette bataille...et le pire dans tout ça... c'est que j'en suis une : juive. Je dois rester caché à longueur de temps pour ne pas me faire tuer. La seule chose qui m'importe c'est de rester auprès de ma famille bien aimé : mon père, ma mère, ma sœur ; ma toute petite sœur de 6 ans... Que le monde est cruel de nous ôter tout espoir de liberté et de paix avec le reste du monde comme il le fait...

- Mère, Père... je dois sortir pour aller chercher un peu de nourriture, dis-je avec tendresse en les regardants.

- Bien ma chérie, mais je t'en supplie fais attention à toi au dehors et ne tarde pas trop... me supplia mère.

- Fais attention à toi, me souffla simplement mon père.

- Ne vous inquiétez pas, je reviens vite, affirmais-je avec un faible sourire.

C'est cette journée là que j'avais décidé de risquer une sortis, car on se mourrait de faim. ET c'est aussi cette journée que je fis la rencontre de Link Culebron, mon premier amour de jeune femme. C'était en revenant vers notre cachette. Trop concentré à ne pas faire le moindre bruit, j'avais foncée sur lui. Il m'avait aidé à ramasser mon panier et m'avait souri. Pendant que je bafouillais un remerciement, il s'était présenté à moi.

- Ce n'est rien jolie demoiselle, je me prénomme Link Culebron, pour vous servir, s'inclina-t-il.

Je l'avais regardé faire, sous le choc de sa beauté caché et de son bonté d'âme. Et je m'étais ensuite présenter de la même manière à quelques exceptions :

- Oui, je vous remercie de votre galanterie et me prosterne devant votre bonté, je me nomme Clarissa Jas, fis-je avec une assurance qui m'étonna moi-même. Mais, hélas je dois vous quitter, pour retrouver ma famille...

Je m'apprêtais à partir lorsqu'il m'attrapa par le poignet pour m'arrêter et me demanda avec tendresse :

- Aurais-je bientôt l'honneur de vous revoir? demanda-t-il avec un espoir non-feint.

Je réfléchis à sa proposition et laissai un vrai sourire prendre forme sur mes lèvres qui n'en avaient pu l'habitude.

- Dans trois jours, ici-même, répondis-je finalement tout en l'embrassant sur la joue et partant apportant mon panier avec moi.

Au fils de nos rencontres, notre relation ne fit que devenir encore plus puissant et finit par être de l'amour pur. Et puis nous passâmes le cap et ne faisions plus qu'un. Au début de l'année suivante, je découvris que j'étais enceinte de mon bel amour et fus comblé de bonheur. À notre prochaine rencontre, j'avais décidé de le lui annoncer, mais le destin en décida autrement. Je me rendis sur le lieu de notre rendez-vous et le découvrit étendu et mort vidé de tout son sang. J'étais tellement sous le choc que plus aucun son ne sortit de ma bouche. Un bruit de pas se fit entendre et je ne me retournai pas pour voir qui cela pouvait bien être, mais ne tarda pas à le savoir puisqu'ils se mirent face à moi. Il se trouve que c'était trois belles jeunes femmes à la peau extrêmement pâle et aux yeux rouge flamboyant. Je n'eux le temps que de cligner les yeux qu'elles étaient sur moi. Je sentis trois morsures puis ce fut le noir complet. La seule chose dont j'étais conscient était que j'avais perdue à tout jamais mon grand amour et mon enfant à naître ainsi que cette douleur affreuse qui coulait dans toutes mes veines jusqu'à mon cœur...

Chapitre 1

Je ne sais combien dura cet enfer, mais dieu seul sait combien j'ai souffert mille et un morts. Quand la douleur commença à se retirer, je fus prise d'un fol espoir comme quoi cela serait terminé, mais celui-ci retomba lorsqu'elle se focalisa sur les fous battements de mon cœur agonisant. Lorsque j'entendis le dernier de ses battements, un cri sortit de ma bouche prouvant la souffrance qui était mienne. Quand tout fut véritablement terminé, j'ouvris les yeux et me sentis comme neuf, car tous mes sens et surtout mon corps avaient changé durant tout ce temps. Cela m'importait peu, j'avais perdu le petit être qui venait tout juste de s'installer dans le creux de mon ventre. J'eus un cri de désespoir en le constatant à mon réveil.

- Non, dites-moi que ce n'est qu'un cauchemar, mon bébé, mon tout petit... dites-moi qu'il grandit à l'intérieur de moi, dites-moi qu'il n'est pas mort! Il ne le peut pas! Il n'a même pas eu la chance de naître et de vivre. NON!

Quand je me relevai, je me retrouvai devant les trois femmes qui m'avaient changé en ce que je suis devenue.

- Bienvenue parmi nous, très chère, dit celle que je sus être la chef. Je m'appelle Maria et voici Nettie ainsi que Lucy. Nous sommes tes génitrices. Nous t'enseignerons l'art du combat pour que tu combattes à nos côtés pour conquérir Monterrey. Viens, nous allons chasser pour tu nourrir, tu dois avoir soif.

Lorsqu'elle parla de chasser, je sus ce qu'elle voulait dire par là : boire le sang d'un innocent. Un sourire sombre prit forme sur mes lèvres et je fermai les yeux avant de répondre.

- Tueuses d'enfants à naître...

- Que dis-tu? demanda Nettie.

- Tueuses d'enfants à naître... répétais-je en ouvrant les yeux. En me transformant, vous avez tué le petit être qui venait tout juste de se placer à l'intérieur de moi. Tueuses d'enfants à naître...

- Quoi? demandèrent idiotement les trois femmes.

- J'étais enfin heureuse; j'allais annoncer à celui que mon cœur à choisit la nouvelle d'un enfant et vous l'avez tué avant même qu'il puisse le savoir ainsi que mon bébé, mon pauvre enfant à naître. Vous avez détruit une MÈRE, vous entendez, une MÈRE!

Je m'étais effondré, sanglotant sans larmes. Une brûlure affreuse me prit dans le fond de ma gorge et j'eus le mouvement instinctif d'y mettre ma main droite.

- Viens, allons chasser... dit doucement Lucy, la seule à être resté auprès de moi et à me bercer tranquillement.

- C'est affreux...Gémissais-je.

- Je sais, allons-y.

Elle me prit par la main et m'amena avec elle chasser. Je ne pouvais malheureusement pour elle me nourrir de sang humain, car mon organisme l'expulsait, alors prise d'une illumination, je partis à la course dans la forêt à la recherche d'une proie pour m'abreuver. Je trouvai finalement un bon lynx au sang vivifiant. Cette fois, je fus capable de garder ce que je venais de boire et ma soif s'apaisa. Je me relevai et je partis au campement retrouver Lucy. Quand celle-ci me vit, elle vint vers moi pour que je lui explique tout, ce que je fis naturellement. À la fin, elle me regardait avec ahurissement. Je vis plus tard la lune prendre place haut dans le ciel et me rendis compte que ma première journée en tant que vampire venait de se terminer... Six semaines plus tard, j'étais celle qui avait le plus de contrôle sur ma soif et l'art du combat ainsi que de passer inaperçus par les humain, me basant sur ma vitesse. Un jour, lorsque j'accompagnais les filles pour chasser, nous croisâmes un jeune homme de 19 ans environ. Maria était tombée sous le charme de l'humain et je dois dire qu'il me faisait l'effet d'une sorte d'attraction. Je l'observais d'un regard neutre et m'avança pour ne pas que les filles en fassent leur repas. Il était ébahi devant notre beauté, cela se voyait.

- Le voilà privé de la parole. Dis Lucy avec un sourire amusé.

Je vis Nettie se pencher sur lui pour humer son odeur.

- Mmmm, murmura-t-elle. Délicieux.

Je posai ma main sur son bras et la tira derrière moi pour ne pas qu'elle le touche.

- Concentre-toi Nettie, lui conseillais-je.

Je vis Maria avancer, mais resta derrière moi.

- Il est idéal, jeune, costaud, officier... commença-t-elle songeuse. Il a aussi quelque chose de plus. Vous le sentez? Il est...captivant, remarqua-t-elle.

- Oh que oui! Acquiesça rapidement Nettie en s'approchant de lui.

- Attend! L'arrêtais-je encore une fois. Je veux le garder!

Je la vis froncer des sourcils, contrariée.

- Tu ferais mieux de t'en charger, Clarissa, intervint Lucy, s'il est important pour toi. Moi, je n'arrive pas à me retenir de les tuer.

- Tu as raison, reconnus-je. Je m'en occupe, éloignez Nettie, voulez-vous? Je ne veux pas être obligé de surveiller mes arrières alors que je suis occupé, dis-je à Maria et Lucy.

Elles acquiescèrent.

- Allons chasser, dit joyeusement Nettie.

Je me tournai alors vers le jeune homme et me rendis compte que je ne connaissais pas son nom.

- Comment t'appelles-tu, soldat? m'enquis-je.

- Major Jasper Whitlock, mademoiselle. Bégaya-t-il poliment.

Il ressemble tellement à Link. Il aurait pu être son fils, notre fils. Je sentis la tristesse m'envahir, mais je la repoussai. Je m'approchai de lui tout doucement comme si je ne voulais pas l'effrayer. Ce qui était vraiment ce que j'essayais de faire.

- Je suis tellement désolé, pardonne-moi pour ce que je vais faire, lui murmurais-je à l'oreille.

Et sans lui laisser le temps de comprendre le sens de mes paroles, je lui injectai suffisamment de venin pour la transformation. Je ne bus aucune goûte de son sang. Lorsque je sentis qu'il ne tenait plus sur ses jambes, je le pris dans mes bras et courrai avertir Lucy de ne pas s'inquiéter et que je reviendrai seulement dans 4 mois pour être sûr. Elle acquiesça avec le regard grave et je partis où était située ma cabane dans la forêt. J'avais assez de réserve de sang animal pour les trois jours avenir et plus encore. La transformation était très avancée lorsque j'y parvins et il criait assez fort. Je culpabilisais tellement de lui affliger cela, mais je n'en oubliais pas moins que je devais m'abreuver régulièrement. Pendant ces six semaines, j'avais développé trois dons : un bouclier physique et mental ; je pouvais contrôler les autres par la pensée (ils ne se ne doutaient de rien) ainsi que la capacité à créer des pouvoirs selon mes souhaits. J'allais devoir contenir la soif de Jasper avec mon pouvoir et lui faire accepter mon régime particulier. Pourquoi? Parce que je sais qu'il ne souhaite aucunement être un monstre et qu'il veut seulement protéger sa famille. Grâce à ce que j'ai vu de son passé, j'ai appris qu'il avait une femme et une petite fille qu'il aimait plus que tout. Je devrai lui rappeler leurs existences pour le réveiller de sa soif de sang. Lorsque la transformation fut terminée, j'emprisonnai sa soif pour ne pas qu'il ne la ressente et attendis patiemment qu'il se lève. Ce qu'il fit 10 minutes plus tard. Il regardait partout, redécouvrant le monde extérieur.

- Jasper? dis-je doucement pour ne pas l'effrayer.

Il se retourna vers moi et se mit en position de défense instinctivement. Je ne bougeai pas et attendis qu'il se détende. Je restai calme et le fixai avec tendresse. Oui, il aurait pu être mon fils dans 19 ans. J'espère seulement qu'il voudra bien que je le prenne comme un fils. Il se redressa enfin et je m'avançai prudemment. Lorsque je vis qu'il restait et qu'il ne reculait pas, une immense joie m'envahit et je le pris doucement contre moi comme une mère le fait avec son enfant. Je sentis ses bras me serrai contre lui et un soupire lui échappa. Un sourire se forma sur mes lèvres. Je me redressai et me dirigea vers ma réserve de sang pour lui rapporter celui du puma et desserra mon emprise sur lui tout doucement tout en lui mettant le bol en bois dans ses mains pour qu'il s'abreuve. Je lui en rapportai jusqu'à ce que je sente qu'il n'en aurait plus de besoins pour le moment. Je l'observai tranquillement et me décida enfin à lui parler :

- Tu as sûrement des questions, alors pose-les moi. Dis-je tendrement.

Il acquiesça.

- Que suis-je devenu? demanda-t-il malgré qu'il doive s'en douter.

- Un vampire, répondis-je calmement.

- Qui êtes-vous? demanda-t-il après quelques instants après.

- Je m'appelle Clarissa Jas, je sais mon nom n'est pas trop commun, mais on fait avec. J'aimerais avant tout te raconter mon histoire pour que tu me comprennes un peu mieux. Veux-tu? Lui demandais-je tout doucement,

- Si vous pensez que cela pourrait m'aider un tant soit peu, accepta-t-il.

- Je suis né le 1er janvier 1840 à minuit pile. J'ai vécu mes 17 premières années dans l'innocence et la joie d'être entourée par ma famille. Ma petite sœur avait 3 ans. C'est à ce moment que la guerre avait éclaté. C'était les juifs contre les chrétiens. Et moi je faisais partie de la première catégorie avec ma famille. Nous devions compter que sur nos maigres réserves pour subsister. Je n'ai rien compris au début, mais j'avais définitivement mon innocence, obligée de grandir trop vite. En 1860, nous n'avions plus rien à manger, père et mère ne pouvaient pas s'en aller, car ils devaient s'occuper de Carmen et aussi à cause du vieillissement. Alors, j'ai commencé à faire des allers retours pour subvenir à nos besoins. Un jour, je me concentrais tellement pour ne pas faire de bruit que je ne vis pas qu'il y avait un officier juste devant moi et je le percutai avec mon panier qui m'échappa. Pour ma plus grande stupéfaction, il fut très gentil avec moi et me proposa même de le revoir. Je voyais l'espoir dans ses yeux, celui que j'accepte de le rencontrer de nouveau. Je ne pus lui résister, et ce fut le premier d'une longue ligné de rencontre. Plus on se voyait et plus nous nous rapprochions l'un de l'autre. Il fut le premier à m'avouer ses sentiments et je lui avouai les miens après lui. Le jour de mes 21 ans, j'ai su que je portais un petit être à l'intérieur de mon ventre. J'allais l'annoncer à Link, c'était comme ça que l'élu de mon cœur se prénommait. Lorsque j'arrivai au lieu de notre rendez-vous, il était là, blanc comme la mort, vidé de son sang. J'étais trop sous le choc pour crier ou pleurer. Pire que cela : je ne réalisais pas. Des bruits de pas se faisaient entendre dans mon dos, mais je ne pouvais bouger. J'eus juste le temps de les voir toutes les trois se jeter sur moi. Elles m'avaient mordue toutes les trois. Les seules choses dont j'étais sûre et certain, c'était que j'avais perdu mon amoureux et que pendant que je souffrais mon enfant se mourrait dans mon ventre avant même d'avoir eu le temps de naître et d'avoir vécu. Voilà sept semaines que j'ai perdu l'amour de ma vie ainsi que l'être qui devaient naître dans 7mois et 1 semaine. Durant ma première chasse en tant que vampire, je me rendis compte que je rejetais tout sang humain, alors je suis partie dans la forêt soudainement inspirée et j'ai bus le sang d'un lynx qui chassait tout près. Je me rendis également compte que mon système l'acceptait. Je ne voulais pas être un monstre et devenir une tueuse. Je suis devenue très proche de Lucy, la grande brune, et elle est devenue comme une sœur pour moi, ma grande sœur de cœur. Et puis, je t'ai rencontré, toi, Jasper. Lorsque je t'ai vu, j'ai remarqué combien tu ressemblais tellement à Link, tu aurais pu être notre fils 19 ans plus tard et la mère enfouit en moi s'est alors réveillé. J'avais peur qu'une des trois filles en voulant te transformer ne puisse se contrôler et te tue.

À la fin de mon récit, je baissai la tête de peur d'y voir un sentiment de mépris ou autre. Je culpabilisais face à mon égoïsme. Je sentis qu'il s'approchait et il me prit le menton pour plonger son regard dans le mien. Un sentiment de bien-être m'envahit et je sus que là était son pouvoir. Un tendre sourire vint se loger sur mes lèvres.

- Merci de m'avoir écouté sans m'interrompe, soufflais-je tout doucement.

- Merci à toi de me faire tant confiance, rétorqua-t-il avec douceur.

J'appris à le connaître et il fit pareil de son côté. Je lui appris le contrôle de soi face au sang humain, la maîtrise de l'art de passer inaperçu devant les humains et du combat vampiriquement parlant. Je lui appris également à maîtriser son pouvoir en étant son cobaye. Je lui avais demandé s'il voulait bien être comme mon fils et il me demanda en retour si je voulais bien être comme sa mère. Sa répartie me rendit folle de joie, j'étais tellement heureuse que je sautillais autour de lui. En réponse à mon enthousiaste, il riait aux éclats. Cela faisait maintenant plus de quatre mois que l'on vivait dans ma petite cabane. J'avais promis de revenir aujourd'hui à Lucy. Je recommandai alors à Jasper de venir chasser avec moi avant que l'on y aille. Il ne refusa pas et deux heures plus tard, nous étions en route pour la base. Lorsque nous arrivâmes, les trois filles vinrent vers nous. Je vis Jasper se tendre en voyant leurs yeux rouges, je lui pris donc la main pour l'encourager et il me fit un sourire de remerciement, sourire que je lui rendis bien sûr. J'étais si heureuse qu'il avait accepté d'être mon fils. J'avais les yeux brillants. Ensemble nous réussîmes à dompter les nouveau-nées et à leur apprendre l'art du combat ainsi que l'entraide entre eux, même les trois filles se détendirent et se firent plus sociables. Quelques décennies plus tard, nous rencontrâmes Peter et nous devînmes vite inséparables tous les trois. Il adopta le même régime que nous et devint comme Jasper, un fils adoptif. Plus tard, Jasper et Peter devaient purger les troupes et moi je devais les surveillés. Ils le firent durant toute la nuit, mais lorsque vint le tour d'une dénommée Charlotte. Peter vit rouge et s'interposa. Je me mis entre les deux pour éviter une bagarre. Plongeant mon regard dans celui de mon deuxième fils, je vis qu'il était amoureux. Un tendre sourire vint se placer sur mes lèvres.

- Charlotte, viens ici s'il te plaît ma chérie, appelais-je celle-ci.

Elle hésita, mais voyant mon regard maternel, vint tout de même. Je pris sa main et celle de Peter pour les rassembler.

- Partez tous les deux, la guerre n'est pas faite pour deux personnes éperdues d'amour l'un pour l'autre, déclarais-je. Va mon fils et prend soin de Charlotte.

- Mais, et vous deux? demanda Peter.

Je posai mon regard dans celui décontenancé de Jasper.

- Lorsque nous le pourrons, nous partirons vous rejoindre, n'ayez craint mes enfants. Répondis-je tendrement.

Je poussai les deux tourtereaux et ils partirent. Avec Jasper, nous finîmes le travail commencé.
Cinq ans étaient passés depuis le départ des deux amoureux et Jasper dépérissait à vue d'œil. Un peu plus tard, une grande dispute éclata entre Maria et nous deux. C'est à ce moment que Peter choisit d'intervenir. Il fut convenu de partir et de sillonner les routes tous les quatre. Je voyais bien que Jasper n'allait pas mieux, j'avertis donc les deux tourtereaux de notre départ. Nous décidâmes de nous arrêter dans un restaurant. Une jeune fille aux allures de lutins vint vers nous.

- Vous m'avez fait attendre. Déclara-t-elle.

Avec Jasper, nous nous regardâmes interloquer. Jasper s'inclina.

- Excusez-nous dans ce cas, gente Dame, déclara-t-il en reprenant le contrôle.

Elle lui tendit la main et Jasper la prit. Je remarquai l'espoir dans ses yeux. Je comprends mieux son mal-être, maintenant. Je le couvris du regard comme une mère. Elle nous regarda tous les deux.

- J'avais peur que vous ne veniez jamais. Je suis drôlement soulagée, avoua-t-elle.

Je la fixai tendrement.

- Comment cela, tu avais peur que l'on ne vienne jamais? Demandais-je curieuse.

- J'ai eus une vision comme de quoi vous viendriez ici, ensuite j'en ai eu une autre sur une famille qui avait les yeux comme vous deux. Ce sont les Cullen ; il y a Carlisle, Esmé, Edward, Rosalie et Damen. Ils vivent à Forks non loin d'ici parmi les humains. Expliqua-t-elle. Ils étudient, travaillent avec eux. Ah oui, j'oubliais! Je m'appelle Alice Brandon, c'est tout ce que je sais. J'ai tout oublié de ma vie humaine. Et vous c'est Jasper et Clarissa n'est-ce pas?

J'échangeai un regard ahuri avec Jasper, mais nous étions également très curieux. Je remarquai aussi que les mains de Jasper et d'Alice étaient lié. Un immense sourire me vint aux lèvres et je commençai à sautiller sur place. J'entraînai les deux amoureux dehors et je les pris dans mes bras tout sourire. Je me tournai vers Alice et lui fis un clin d'œil. Je lançai un regard en coin à mon fils chéri. Je le vis sourire pour la première fois depuis plus de 20 ans. Je sautillai dans tous les sens.

- Haaaaaaa! Il sourit, il sourit! M'exclamais-je joyeuse. Il sourit enfin. Je suis tellement contente pour vous deux. Hiiii!

Ils éclatèrent tous deux de rire.

- Haaaaaaa! Il rit, il recommence à vivre. Merci mon dieu, je commençais à désespérer. M'exclamais-je. Ah non, c'est vrai, ce n'est pas dieux, mais Alice. Merci Alice!

Je la serrai dans mes bras et on sautilla toutes les deux ensemble. C'est donc dans la bonne humeur que nous partîmes vers Forks retrouver les fameux Cullen...

Chapitre 2

Lorsque nous arrivâmes dans la forêt qui bordait leur demeure, nous croisâmes deux jeunes hommes en train de chasser.

- Salut Edward, salut Damen, dit joyeusement Alice. Dans quelle chambre on peut s'installer?

Ils s'étaient figés face à Alice. La seule chose que je pus faire était de les observer de plus près. L'un des deux était baraqué avec des cheveux couleur châtains et l'autre était moyen avec des cheveux en bataille de couleur cuivrés. Pas mal, mais je ne suis plus d'humeur coup de foudre depuis plus d'un siècle. Je suivis Jasper et Alice de loin, perdue dans mes sombres pensées. Je me repris, cependant pour ne pas que mon fils ne s'en aperçoive. Nous arrivâmes devant une grande villa, j'en restai bouche bée.

- Elle est magnifique cette demeure, soufflais-je.

- Merci, dit une voix féminine dans mon dos.

Je me retournai pour faire face à une femme qui respirait la douceur et la gentillesse d'une mère. Je sus alors que nous nous entendrions très bien elle et moi. Un sourire vint se placer de lui-même sur mon visage, sourire qu'elle me rendit. J'allais à sa rencontre lorsque nous entendîmes des exclamations plus loin.

- Pourquoi mes choses sont tout entreposées dans le garage? S'étonna Edward au loin.

Je me levai, intriguée. Plein de cartons étaient entassés dans un coin du garage. Je vis Alice arriver, en traînant mon fils derrière elle. Un doux sourire étira mes lèvres ; il a enfin trouvé sa moitié. Je suis tellement heureuse pour lui. Je ne me sens cependant, aucunement à mon aise. Je ne sais plus à quoi je pourrais être utile. Il a trouvé une famille...Et... ah non, je ne dois pas penser de cette façon! Je localisai une petite maisonnette abritant un piano et m'y téléportai en toute discrétion. Je me focalisai sur mes sentiments et ceux-ci créèrent quelques morceaux pour me vider de toutes ces pensées noires qui étaient en moi. J'ai beau m'occuper comme je le peux, l'image de Link me revient toujours en tête et la mélancolie qui vient avec. Je restai ici durant 1 mois et je retournai voir Alice, Jasper et la famille Cullen. Quand j'arrivai, un Jasper affolé vint me prendre dans ses bras.

- J'ai cru que tu étais partie pour de bon maman, murmura-t-il, attristé. Je ne l'aurais pas supporté une minute de plus.

- Je suis désolé, mon fils, dis-je doucement. Mais, il fallait que je m'éloigne pendant quelque temps. J'avais besoin de m'isoler.

- Ne me refait plus jamais ça. Promis? demanda-t-il avec espoir.

- Je te le promets, mon Jasper. Souris-je.

Un sourire se dessina sur ses lèvres.

- Viens, on va te présenter le reste de la petite famille, dit-il avec enthousiaste.

Je le regardai tendrement.

- Allons-y dans ce cas. Répliquais-je

C'est comme cela que je connus Esmé, Carlisle et Rosalie. Nous décidâmes que mon nom de famille serait hale et que Rosalie ainsi que Jasper seraient mes enfants adoptifs. Esmé et moi devînmes de grandes amies, les meilleures qui soient. Lorsque vint pour nous le moment de changer de région, nous partîmes vers l'Alaska. Des amis aux Cullen y habitaient. Le trajet ne fut pas très loin et nous arrivâmes très vite. Trois femmes vinrent nous accueillirent, suivies par un couple plus loin. La quatrième femme se figea et me fixa.

- Clarissa? demanda-t-elle.

- Car...Carmen? Bégayais-je.

- Clair! s'écria-t-elle en me sautant dans les bras.

Ce qui nous propulsa par terre, pendant que nous éclations de rire toutes les deux comme avant.

- Ma petite sœur chérie...soufflais-je.

- Ma GRANDE-sœur chérie...dit-elle en appuyant sur le ''GRANDE ''.

Sa petite moue me fit rire doucement. Je nous relevai et l'enlaça tendrement. Je remarquai alors que l'on nous avait laissés seule pour profiter l'une de l'autre. Je lui pris la main et la tira vers un coin tranquille du jardin. Elle me demanda de tout lui raconter ce qui m'était arrivé ce que je me fis le plaisir de faire. Ensuite, je lui réclamai de m'expliquer ce qui l'avait amené ici.

- Lorsque tu es partie pour la dernière fois, on t'a attendue pendant plusieurs jours. Je m'en souviens parfaitement et puis père est partie à ta recherche pour ne plus revenir. Mère a pris soin de moi, essayant tant bien que mal de me dissimuler son mal être, mais je m'en suis rendis vite compte. Le jour de mes 18 ans, elle mourut dans son sommeil. C'est de loin la meilleure des morts que l'on puisse souhaiter. Je l'ai enterré et je suis parti. Me promenant de ville en ville durant plus d'un an. Puis, un soir, pendant ma promenade quotidienne, un vampire passa par là et se nourrit de mon sang. Pensant sans doute que j'étais morte, il me laissa dans la ruelle à moitié consciente. Lorsque je me réveillai, Eleazar se trouvait devant moi. J'étais à ce moment en Italie, donc chez les Volturi. Comme je n'avais aucun pouvoir, ils me permirent de partir, mais pendant mon séjour, je suis tombée amoureuse d'Eleazar. Il demanda de m'accompagner et fut libre de venir. Nous avons vécu une décennie en nomade, puis nous avons rencontrés les trois filles Denali. Elles changèrent notre régime et nous aidèrent à nous faire passer pour des humains. Voilà! Depuis ce jour béni, je vis une vie paisible dans les bras de mon mari adoré, finit-elle les yeux pleins d'étoiles.

Je l'admirai pendant un instant. Elle est devenue une jolie jeune femme pendant mon absence. Comme le temps passe vite, on ne le voit pas filer. Je la pris dans mes bras et nous nous dirigeâmes vers son chez elle. Elle me présenta les trois autres femmes ainsi que son mari. Il me fit la bise et prit Carmen par la taille. Je les couvris d'un regard bien veillant. Je suis tellement heureuse pour elle. Elle le mérite vraiment. Je fus installé dans une chambre avec Edwards, car il était le seul célibataire avec moi. Durant les prochaines semaines, je me rapprochai beaucoup d'Edwards et il devint rapidement mon confident. Je lui fis part de toute mon histoire comme je l'avais conté à Jasper, mais avec la transformation de celui-ci et tout ce qui suit jusqu'à aujourd'hui. Il me raconta également son histoire. Deux années passèrent avant que l'on ne décide à retourner à Forks. Avec l'aide d'Alice, je créai une boutique de robes de soirée. On se mit à l'œuvre pour créer plus de 200 modèles différents. Nous devînmes bientôt co-équipière et le magasin put ouvrir 3 mois après. Les cours allaient bientôt commencer pour les enfants, alors avec Alice nous établîmes un planning :

Durant le jour, c'est moi qui ouvre la boutique.

Après les cours, elle vient me rejoindre et on ferme vers 20h.

La fin de semaine, le matin c'est moi qui ouvre et l'après-midi c'est Alice. Ensuite, on ferme vers 22h.

On fonctionna de cette manière durant un mois de temps, ensuite nous commençâmes à faire des entrevues pour avoir des employés, car la boutique avait vraiment beaucoup de succès parmi la gente féminine. La première à avoir été engagé fut Clara Wilson et la deuxième, quelque temps plus tard, fut Sophie Spencer. Chacune avait 17 ans et allaient au Lycée de Forks. Ah oui! Notre boutique est à Seattle. Il nous devint évident qu'il fallait un nouvel horaire, donc avec les deux nouvelles recrues nous en firent un nouveau :

Clara : Le lundi et le mercredi de 16h à 20h. Ainsi que le samedi de 13h à 17h.

Sophie : Le mardi et le jeudi de 16h à 20h. Ainsi que le samedi de 18h à 22h.

Alice : Le vendredi de 16h à 20h. Ainsi que le Samedi et le dimanche de 9h30 à 12h30.

Moi : Chaque jour du Lundi au Vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h à 16h. Ainsi que le dimanche de 13h à 20h.

Pendant mes heures libres, je confectionne des croquis de différents costumes de soirée pour homme et lorsqu'il n'y a pas de clients, je les faits dans l'atelier de couture. Aujourd'hui nous sommes un dimanche matin et j'eus l'idée de m'acheter une voiture. Au lieu de venir à pied au travail, je pourrai y venir au volant de MA voiture. Je me rendis donc à un magasin où ils en vendent. Lorsque je rentrai dans un de leurs magasins, je me mis à chercher un modèle qui pourrait me plaire. Je sentis une présence humaine derrière moi et me retournai pour faire face à un jeune homme d'une vingtaine d'années tout comme moi. Je me mis à le détailler : Il avait des yeux marron-chocolat, des cheveux de même couleur, de larges épaules, un torse bien musclé et mesurait au moins une bonne tête de plus que moi. Bien évidement mon examen ne dura pas plus d'une demi-seconde.

- Que puis-je faire pour vous, me demanda-t-il poliment d'un joli ténor.

- Je recherche une voiture avec un compteur assez élevé en vitesse et de couleur orangé de préférence, répondis-je de ma voix la plus chantante.

Il ne répondit pas tout de suite. J'entendis son cœur battre plus fort dans sa poitrine et ses joues rosirent un peu. Il se reprit bien vite et acquiesça à ma demande. Ils avaient en effets une voiture qui concordait en tout point à ce que j'avais dit. Après que j'eus signé tous les papiers pour faire l'acquisition de ma nouvelle propriété, il m'invita à venir prendre un café. Je ne sais pas pourquoi, mais j'acceptai sa proposition avec une joie non-feinte. J'appris comme cela qu'il s'appelait Emmet Swan qu'il avait une jeune sœur de 17 ans et qu'elle avait décidé de revenir à Forks après plus de 2 ans de non-visite pour laisser du lousse à leur mère et leur beau-père. Son nom est Isabella, mais il m'a dit qu'elle préférait de loin son diminutif qui n'est autre que Bella. Il avait des étoiles dans les yeux lorsqu'il parlait d'elle. Il me dit aussi que le magasin était le siens depuis la mort de leur père Charlie. Cela lui payait la maison et de quoi vivre aisément. Je lui racontai que j'avais adopté deux adolescents de 17 ans, car je ne pouvais pas avoir d'enfants. Je lui dis aussi que j'avais une boutique de robes de soirée et que j'allais peut-être vendre aussi des costumes pour homme. Il fut étonné par le fait que j'aie déjà adopté, mais ne fit aucun commentaire. Il me proposa de me raccompagner à la boutique, car je devais aller prendre la relève à Alice. J'acceptai donc qu'il m'y amène, car j'appréciais de plus en plus sa présence. À la fin de la journée, je rentrai chez nous la tête dans les nuages. Je n'arrêtais pas de penser à Emmet tellement qu'Edwards vint me demander de tout lui raconter. Je ne me le fis pas dire deux fois! Je me sens si légère et si joyeuse que je me mis à sautiller légèrement. Je vis un sourire se peindre sur le visage de mon confident et il me fit un regard malicieux.

- Toi, tu es amoureuse, affirma-t-il.

- Tu crois? Demandais-je incertaine.

- Absolument, me confirma-t-il.

- Je l'ai été, seulement il y a plus de 200 ans et des poussières. Je ne m'en rappelle que grâce à la vue de Jasper, car il lui ressemble tellement. Link.

Je devins soudainement très mélancolique. Link... J'espère que tu me pardonneras... J'ai tellement besoin de compagnie dans ma longue vie éternelle. Je me tournai vers Edwards et le sujet de notre conversation me revint en tête en même temps que ma bonne humeur. Je sautillai jusqu'à lui et lui fis une bise sur la joue.

- Tu viens? Je dois aller chasser, lui demandais-je après avec un sourire.

- Bien sûr! S'empressa-t-il de me répondre.

On descendit en bas et pendant que l'on se dirigeait vers la porte, Jasper, Alice, Rosalie et Damen vinrent nous intercepter.

- Où allez-vous comme ça? Demanda Jasper.

- Chasser, est-ce que vous voulez venir? Leur proposais-je.

- J'ai le goût de me faire quelques guépard, annonça Damen.

- Moi, j'ai plutôt le goût de me faire une gazelle, rétorqua Alice.

- Moi, j'ai... Commença Rosalie.

- Bon, on y va oui ou non, demanda Edwards impatient comme jamais.

- Oui, oui c'est bon on vient. Pas besoin de t'énerver comme ça! Dit Alice.

Sur ce nous nous dirigeâmes dans les profondeurs de la forêt. Je les laissai derrière et je partis de mon côté, ayant sentis l'odeur très appétissante d'un délicieux lynx. Après avoir finis, je continuai mon chemin et je tombai sur un troupeau entier de cerfs. Lorsque j'eux terminé, je me retournai et vis un Edwards adossé sur un chêne en train de me fixer. Quand il vit que je le regardais avec interrogation, il me retourna un sourire en coin. Je lui souris en retour bien évidement. On fit le chemin inverse vers la villa à deux. Je me rendis au piano, pensive, et me mis à créer une mélodie qui interprétait parfaitement mes sentiments bouleversé par ma rencontre avec Emmet. Lorsque j'ouvris les yeux, toute la famille me regardait émerveillé par la mélodie. Je leur répondis par un timide sourire. Ils m'en demandèrent une deuxième. Je leur interprétai celle que j'avais composée pour mon fils. Lorsque je l'eux terminé, je le fixai d'un regard maternelle. Il dut s'en rendre compte, car il me fit son plus beau sourire d'enfant heureux.

- Celle-là était pour mon fils, déclarais-je avec tendresse.

- Merci maman, me remercia-t-il.

Je lui souris pour toute réponse et je me tournai vers Edwards tout en commençant une nouvelle. Au bout de quelques temps je refermai les yeux. Ils étaient toujours là et me regardaient avec un air d'ébahissement total. Je regardai l'heure et remarquai qu'il était 6h35 du matin.

- Vous commencez à quelle heure les enfants? Leur demandais-je.

- Moi et Edwards on commence vers 8h30, répondit Alice.

- Damen, Rosalie et Moi on commence à 9h, répondit à son tour Jasper.

- Alice, je pense qu'il te reste 2h pour te préparer... dis-je.

Je n'eux même pas le temps de dire autre chose qu'elle avait déjà filé à l'étage. Un sourire attendrissant vint s'installer sur mes lèvres. Je me levai du piano que je n'avais pas quitté entre-temps et me dirigeai calmement vers ma chambre. Je pris une de mes créations ainsi que des collants ainsi que des ballerines et me rendis dans ma salle de bain. Je pris une bonne douche et m'habilla. Ensuite, je me maquillai légèrement de mascara ainsi que de crayon noir et d'un peu de gloss. Je laissai mes cheveux retomber en cascade dans mon dos et descendis en bas. Je dis salut à tout le monde et montai dans ma voiture. Le chemin ne dura qu'une heure et trente minutes. Rendu dans le parking de ma boutique, je me garai et sortis. Quel ne fut pas ma surprise lorsque je vis Emmet assis devant ma porte avec deux cafés. Je lui souris et m'avançai vers lui. Je pris le deuxième café qu'il me tendait et débarrai la porte du magasin tout en retournant la pancarte pour dire que c'était ouvert.

- Que me vaux cette visite bien matinale, monsieur Swan? Demandais-je avec curiosité.

- Pour avoir votre délicieuse compagnie, madame Hale, entra-t-il dans mon jeu.

Le sourire qu'il me fit était tout bonnement magnifique. Si j'avais pu, j'aurais rougie illico. Je lui fis mon plus beau sourire en coin dans mon répertoire et l'entraîna dans l'arrière-boutique. Je lui montrai l'endroit où je confectionnais toutes mes créations. Soudain, j'eus une idée.

- Place-toi ici, lui demandais-je avec un sourire lui montrant l'endroit dégagé où je pouvais prendre les mesures d'une personne qui me demandait un modèle à sa taille.

- Pourquoi? Me demanda-t-il intrigué.

- Pour prendre tes mesures voyons, lui rétorquais-je

Je l'entraînai vers l'endroit et sortis mes mesures. Je notai les siennes dans un cahier et me retournai vers lui. J'avais un immense sourire.

- Si tu reviens vers 16h, j'aurai un costume de soirée pour toi, déclarais-je. Et de la plus belle qualité.

- Je n'ai rien demandé pourtant, dit-il, perdu. Combien ça me coûtera?

- Rien du tout, c'est un cadeau pour toi, lui dis-je joyeuse tout en me rendant dans la boutique où quelques clientes attendaient. Et il n'y a pas de «mais», Emmet. À Tantôt!

Il ne put répondre que j'étais déjà en train de conseiller une cliente. Je fus très accaparé par les clientes jusqu'à 12h30. Pendant mes 30 minutes de poses, je fis le costume d'Emmet et vers 13h le train-train quotidiens recommença jusqu'à 16h. Clara et Emmet arrivèrent tous les deux en même temps. Je pris le costume de celui-ci et allai à leurs rencontre.

- Salut Clara! La saluais-je gentiment. Il n'y a pas de créations en cours de fabrication, donc tu n'auras qu'à satisfaire les clients qui passeront dans la boutique.

- Merci Madame, me remercia-t-elle. On se revoit mercredi, alors?

- Oui, bien sûr, Lui confirmais-je. ET combien de fois t'ais-je répété de ne pas m'appeler Madame, mais Clair?

- Un nombre incalculable de fois, madame, dit-elle joyeusement.

- Bon, alors j'y vais, déclarais-je. Bonne fin de journée Clara.

- Bonne fin de journée madame, me répondit-elle.

Je partis dans la direction d'Emmet et lui fit une accolade.

- Salut Emmet! Dis-je heureuse de le revoir.

- Salut, madame, dit-il joueur.

- Ah non, tu ne vas pas t'y mettre toi aussi? Dis-je avec des airs de désespérée.

- Mais non, ne t'inquiète pas, Clair, me rassura-t-il avec un regard chaleureux.

Je le regardai les yeux ronds, surprise qu'il utilise mon surnom, mais je me repris et le regardai avec tendresse. Je me sens si bien à ses côtés. Je lui donnai son costume et attendis qu'il le regarde. Sa réaction ne se fit pas attendre puisque ses yeux s'illuminèrent face à mon travail. Je souris, heureuse de son bonheur. Soudainement, il se retourna face à moi et me sauta dans les bras. Je remerciais le ciel d'avoir faite que ma peau ne soit pas froide comme le marbre. Je sentis sa bonne odeur de freesia mélangé à de la framboise. Je lui proposai un restaurant et il accepta. Les rôles sont désormais inversés...

Chapitre 3

En route pour aller au restaurant, je remarquai qu'il n'arrêtait pas de me dévisager, mais je n'y fis pas attention. Je l'amenai à une place discrète et intime que je connaissais bien. Le serveur nous conduisit à une table dans un des petits salons. Il me regardait toujours comme dans la voiture.

- Quoi? Lui demandais-je curieuse de savoir pourquoi il me dévisageait tellement intensivement.

- Ce n'est rien. C'est juste que je me demande comment une femme magnifique peut-elle s'intéresser à un homme comme moi, dit-il avec un calme en surface et gêné à l'intérieur.

- Un homme comme toi, répétais-je. Je dirais qu'il faudrait que je sois folle pour ne pas voir à quel point tu es un homme fabuleux de l'intérieur comme de l'extérieur.

Je le vis baisser le regard, mal à l'aise comme jamais. Je lui relevai la tête et lui fis un sourire resplendissant. C'est à ce moment que le serveur revint avec nos verres d'eau et qu'on lui donna nos commandes. Je pris une salade césar et Emmet pris un spaghetti à la bolognaise et un sprite. Je voyais bien que celui qui s'occupait de nous me tournait autour, mais je n'avais d'yeux que pour celui qui était avec moi ce soir. Nous parlâmes de tout et de rien. C'est comme cela que j'appris que sa petite sœur arrivait mardi, c'est-à-dire demain, vers 7h30 du matin. La soirée se termina quand je le ramenai à son magasin, car sa voiture y étais garai. Avant qu'il n'ait le temps de sortir de l'habitacle, je mis ma main sur son avant-bras et il se retourna. Je plongeai mon regard dans ses yeux si profonds. Puis peu à peu, on s'avança l'un vers l'autre, attiré par l'irrésistible envie de l'autre. Lorsque je pus enfin goûter à ses lèvres, tout l'amour refoulé au fond de mon cœur refit surface ainsi que toute ma passion. Je fus, par contre, obligé de mettre fin au baisé pour le laisser reprendre son souffle. À peine nous étions séparé qu'il me ré-embrasse avec fougue cette fois. Je lui rendis bien évidement son baisé. Je me détachai de lui, encore, à contrecœur et l'observai avec amour et tendresse. Un sourire ravi naquit sur nos deux visages. Ce ne fut qu'au bout de quelques baisés passionnés qu'il partit à sa voiture pour retourner chez lui. Je le regardai s'éloigner jusqu'à ce que je ne le vois plus du tout et vis qu'il était plus de 22h. Je démarrai l'auto et partis à la villa. Lorsque j'arrivai, je fus envahi par un milliard de question de la part de toute la famille. J'étais par contre, tellement émerveillé par tous les sentiments qui avaient recommencé à fleurir dans mon cœur mort que je n'entendis rien, me contentant de repenser encore et encore à cette journée si merveilleuse. Je montai dans ma chambre et me laissai aller dans mon lit, même si je savais que c'était impossible je m'endormis.

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J'étais assis sur une magnifique plage en train de rire avec mon Emmet. Deux enfants jouaient non-loin de nous de riaient eux aussi. Chacun d'entre eux nous ressemblaient étrangement à leurs façons. Je les regardais avec amour et tendresse. C'étaient une petite fille et un petit garçon d'environs 5 ou 6 ans. La petite fille courut vers nous et me sauta dans les bras tout en me donnant un énorme bisou sur la joue gauche.

- Maman! Est-ce que tu penses que l'on pourrait rentrer pour pouvoir aller chez tata Alice pour jouer avec Maya et Zac? Me demanda-t-elle.

- Bien sûr ma chérie. Lui dis-je. Mais avant il va falloir vous l'avez, vous changez et ranger toutes vos choses dans les valises. Pendant ce temps, maman et papa iront acheter nos billets d'avion pour notre départ prochain. D'accord?

- Tu es la meilleure des mamans au monde entier! S'exclama-t-elle ravie. Hey, Link! Maman a dit oui!

- C'est vrai ? Elle a dit qu'elle était d'accord? Demanda le petit Link. Merci maman!

Je les regardai jouer et profiter de la mer lorsque je sentis le souffle de mon ange sur mon coup.

- Tu as entendus? C'est toi la meilleure des mères. Me souffla-t-il. Je suis bien d'accord avec eux et tu es en plus de ça la meilleure des épouses qu'un homme puisse avoir.

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J'étais sous le choc. Comment avais-je réussis à dormir? Alors qu'un vampire normal ne peut plus dormir du tout. Et se rêve que signifie-t-il? On ne peut pas plus avoir d'enfant lorsque l'on est comme nous. Par contre, d'après ce que je viens de voir dans ce rêve, j'aurai deux beau enfants jumeaux avec Emmet. Tata Alice, Maya et Zac? Tout un t'as de chose changeait en moi. Et il a parlé d'épouse? Je sortis du lit et me dirigea vers mon miroir dans la salle de bain. J'eus alors une surprise... et de taille croyez-moi! Je m'étais créée le pouvoir de changer à volonté du statu vampire à celui d'humaine! Je me concentrai sur moi-même et repris mon apparence de vampire. Je pris une douche et me changeai de vêtement pour ensuite descendre dans le salon où tout le monde s'était rassemblé. Ils parlaient normalement, alors je devinai qu'ils ne savaient rien de ce qui m'était arrivé cette nuit...

- Qu'est-ce qui t'es arrivé cette nuit? Me demanda Edwards avec curiosité.

- J'ai réussis à dormir, dis-je encore sous le choc. Et aussi à rêver.

- C'est une blague, n'est-ce pas? Demanda Damen plus que surpris.

Je ne répondis pas. Je me tournai vers mon confident.

- Je pense que je l'ai créée hier soir en revenant, et le pire c'est que je ne me suis même pas concentré sur mon don qu'une minute plus tard il se mettait en marche, dis-je les yeux dans le vague tout en repensant à se rêve d'une étrangeté peu commune.

J'entendis Edwards émettre un hoquet surpris et ébahis. Je l'autorisai à faire la description de mon rêve aux autres et m'assis sur un des divans une place. Lorsqu'il eut terminé son récit, tout le monde me regarda comme si j'étais un extraterrestre. Je me demande si ce ne serait pas à cause de tout ce qui se passe en ce moment avec Emmet et tout l'amour qui a enfin pu être libéré par sa seule présence. Je me demande s'il se réalisera et si oui, dans combien de temps. Peut-être que ce n'était en fait rien qu'un moyen inconscient pour être plus poche de lui encore que je ne le suis. Qui c'est? Il y a pleins de possibilités à prendre en compte sur ce phénomène. Le simple fait que j'aie réussis à rêver tenait du miracle pour un vampire et j'en étais toute retourné. Je me dirigeai vers ma voiture et partis travailler puisqu'il était maintenant 7h15. Arrivé, je barrai l'auto et ouvrai les portes de la boutique. La journée fut tranquille entre une vingtaines de clientes et mes croquis de vêtements pour homme. Vers 16h, Sophie vint prendre sa période de travaille et je pus partir. Devant la boutique se trouvait Emmet avec une jeune femme que je pris pour Isabella. Je me dirigeai vers eux d'un pas léger et leur souris.

- Bonjour ! Chantonnais-je heureuse d'avoir retrouvé Emmet.

- Bonjour Clair, je te présente ma petite sœur Isabella. Bella, je te présente Clarissa; ma copine, nous présenta-t-il.

- Je suis heureuse de te rencontrer enfin, il n'arrêtait pas d'éloge sur toi, dis-je avec un sourire chaleureux.

- Moi aussi je suis ravie de te rencontrer, Clarissa, me répondit-elle avec un sourire gêné.

- Oh! Appelle-moi Clair comme tout le monde, lui dis-je doucement. Et puis, je suis sûr que l'on deviendra de grandes amies.

Elle ne fit que me sourire gentiment quand j'eus dit ça, mais j'étais tellement heureuse que rien ne pourrais gâcher cette journée. Ensuite, Emmet me proposa de venir souper chez eux. J'acceptai avec joie et leur dis que je les suivrai avec ma voiture. Le trajet dura plus longtemps que lorsque je suis seule, mais c'était pour une bonne cause. Donc, je ne me plaignais pas du temps qui passait trop lentement à mon goût et mis de la musique durant toute la route. Quand nous arrivâmes chez eux, je me parquai en avant de la propriété et les rejoignis à l'intérieur.

- Tu viens? Je vais te faire visiter la maison, me dit tendrement Emmet.

- Oui je viens, lui répondis-je avec autant d'amour que possible.

Il me fit une petite visite de la maisonnée et nous descendîmes dans la cuisine où Bella nous avait préparé à manger. La surprise que j'eue lorsque je goûtai pour de vrai la nourriture humaine et non ce goût affreux que j'avais avant! Encore une bizarrerie de plus. Je fis connaissance avec sa sœur plus profondément et j'appris qu'elle avait beaucoup de point commun avec moi, sauf quand il est question de shopping. Et puis vint le temps pour moi de partir, alors je leur dis au revoir et m'éclipsai dans ma voiture.

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Arrivé à la villa, j'eue à peine le temps de sortir que je me fis kidnapper par Rose et Alice pour subir un interrogatoire en bonne et due forme. Je répondis avec calme et patience à chacune d'entre elles. Quand je pus enfin les quitter pour aller dans ma chambre, je fus tiré par un Edwards des plus curieux.

- Raconte-moi comment ça s'est passé ce soir chez lui, me demanda-t-il d'entrée de jeu.

- Il m'a fait visiter leur jolie petite maison, ensuite nous sommes descendus à la cuisine où Bella avait fait un splendide spaghetti à la bolognaise. Comme tu dois t'en douter, j'ai pensé que ça goûterais rien, mais lorsque j'ai commencé à manger j'ai pu savourer ce qu'elle avait préparé!

- Tu es sérieuse? Tu ne te fou pas de moi? Demanda Edwards méfiant.

- Je pense que ce nouveau pouvoir agit sur le goût des aliments et ma façon de me nourrir, parce que je me suis remplie le ventre avec tout ce que j'ai mangé chez eux, lui dis-je.

- Fantastique! Tu en as de la chance, me dit-il après.

Nous continuâmes notre discussion jusque tard dans la nuit. Lorsque vint le jour, je me préparai rapidement et partis travailler. Pendant la pause dîner, Clara vint me rendre une petite visite avant de retourner en classe et on parla un peu. Lorsqu'elle repartit, je restai un peu dans la lune et ré-ouvris la boutique. Le reste de la journée se passa dans le calme et la tranquillité, le magasin faisait encore fureur. Vers 16h, Clara revint pour s'occuper de la boutique. Je la prévins qu'il y avait quelques robes à finaliser dans l'arrière-boutique et je partis. Devant, il y avait un drôle de gars avec une cape noir et rouge...Attend! Une cape rouge et noir? Volturi. Il me sourit d'une manière sadique et me fit signe de le suivre dans la forêt. Je me créai un don de télépathie très puissant et envoya un message d'alerte rouge Volturi à toute la famille. Je le suivis en lui faisant mon sourire le plus hypocrite que j'avais en stock. J'activai alors mes deux boucliers rendus dans la forêt. Je m'inventai également le pouvoir de lire dans les pensées à d'immenses distances et lus celles de mon guide très suspect.

« Ha! Elle ne se doute même pas que c'est un piège, pauvre humaine d'ignorante...»

Ha! Je comprends mieux à présent, il me prend pour une humaine. Je me suis sûrement transformé en l'un d'eux tantôt à l'heure du dîner. Il se retourna à vitesse vampirique et me fonça dessus lorsque nous fûmes assez loin. Il percuta mon bouclier de plein fouet et fut expulsé dans un arbre qui fut détruit sous l'impact. Je le rejoignis et le pris par le coup.

- Non, mais tu me prends pour une conne d'humaine ma parole! M'exclamais-je. Je n'y crois pas! Comment t'as fait pour tomber dans le panneau, le super intelligent Volturi que tu es ? Ironisais-je.

- Tu t'attaques à plus fort que toi, vampiresse de pacotille, me rétorqua-t-il. Et en plus tu es seule alors que je suis avec la garde entière.

- Qui te dit qu'elle est seule? Lui demanda une voix derrière moi que je prie pour Edward.

- Hey, le télépathe tu te joins à nous? Lança le Volturi avec sarcasme.

- Et moi aussi, si cela ne vous dérange pas, déclara mon Jasper en arrivant.

- Plus on est de fous plus on rit comme dise certains humains, dit Damen en arrivant suivit de tout le reste de la famille.

- La famille Cullen au grand complet juste pour moi, sembla-t-il être ému.

- Tu ferais mieux de la fermer Félix si tu tiens à la vie, dit Edwards en me regardant.

En effet, j'étais sur le point d'imploser au regard du ciel qui s'assombrissait a vu d'œil. Félix, c'est le nom qu'Eddy lui avait donné, se la ferma, mais je continuais de serrer de plus en plus son coup jusqu'à le décapiter. Il m'avait traité de vampiresse de pacotille ce gros naze ou j'avais rêvé? Non, je ne crois pas avoir rêvé. Je le démembrai avec lenteur et le brûlai. C'était beaucoup trop facile pour la combattante que j'étais. Malgré tout l'amour que j'éprouve envers mon prochain, une personne dans le genre de Félix qui rit des autres et les fait souffrir sans remords soit avec des mots ou des attaques physique m'écœurait. Je me rappelai alors la présence de ma famille et me retournai timidement avec culpabilité. Jamais je n'avais été comme ça devant eux. Ils étaient tous scotchés sur place, sauf Jasper et Alice qui en avaient l'habitude.

- Il m'a insulté et il devait le payez de sa vie? Me justifiais-je piteusement comme une gamine qui se fait prendre en train de se battre pour la première fois de sa vie.

Tout le monde éclata de rire face à ma gaminerie ce qui détendit considérablement l'atmosphère. Nous rentrâmes à la villa et nous attendîmes ensemble la garde des Volturi qui devaient venir nous voir selon Alice. Avant qu'ils n'arrivent j'installai mon bouclier sur toute la famille. Carlisle nous les avaient décrit à moi, Alice et Jasper pour nous faire une image de l'obsession du pouvoir d'Aro, Marcus et Caius ainsi que Jane, Alec, Dimitri, Chelsea, Afton, Corin, Heidi, Renata et Santiago. Je les sens vraiment pas ceux-là. En fait, Aro voulait savoir si nous voulions intégrer ses rangs dans la garde. Non, mais! Il se prend pour qui lui? Il a osé mettre la main sur moi. Je vous jure que s'il n'y aurait pas eu Jasper pour me retenir, je l'aurais démembré en moins de deux! Je sens que la guerrière en moi a des envies de meurtre vampirique.

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Après la parlotte avec ces put** de Volturi, je me surpris à avoir envie de dormir cette nuit. Je pris une bonne douche et me vêtis d'une nuisette plus ou moins courte et me couchai dans mon lit. Le temps que je me transforme en humaine et tout, Edwards entra sans frapper et me fis sursauter.

- Oh! Désolé, je voulais juste te parler, mais si je dérange... je peux partir... bredouilla mon confident.

- Mais non! M'exclamais-je en me retransformant en vampire. Tu ne me dérange pas du tout. Allez vient!

- Merci, fit-il. J'aurais besoin d'un conseil ou deux.

- Je t'écoute dans ce cas, déclarais-je doucement.

- En cours de biologie, je suis avec Bella et j'ai eu... un peu de mal à me contrôler et je suis revenu directement à la maison. Son odeur est tellement enivrante et enchanteresse... Je pense avoir trouvé ma chanteuse, avoua-t-il penaud.

- Tu n'as pas à te sentir comme ça, moi aussi je l'ai trouvé mon chanteur et je suis même en couple avec celui-ci...

Je laissai ma phrase en suspens tout en l'observant.

- Ne t'inquiète pas, le rassurais-je, apprivoise son odeur et tu arriveras rapidement à être en contrôle de ton instinct.

- Merci, Clair, me remercia-t-il chaleureusement.

- Mais de rien très cher, ce fut un plaisir pour moi. Lui dis-je compatissante à sa douleur. Chasse à chaque jour lorsque tu l'apprivoiseras, le temps passera et tu auras de moins en moins de difficultés à te contenir.

Il repartit après de multitudes de remerciement et je finis par m'endormir.

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J'étais dans une forêt avec le corps de mon Emmet dans les bras. Il s'était fait attaqué par un grizzly et allait bientôt succomber à la mort, alors je le mordis et le transformer en même temps de l'amener à la villa. Toute la famille le mordit à tour de rôle pour qu'un lien s'installe et la longue attente de son réveil prochain...

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Je me réveillai en sursaut et me rendis compte que je suais de partout, alors je partis prendre une douche, me sécha et m'habillai. Je descendis l'étage avec panique. J'avais encore eu un drôle de rêve, mais celui-là je suis sûr qu'il est réel et qu'Emmet ne va pas bien du tout. Je sortis en flèche et le retrouvai en train de se vider de tout son sang. NONNNNNNNN! Pas ça! Je le pris et le mordis pour lui sauver la vie. Il lui restait juste assez de sang pour que mon projet soit réalisable. Lorsque j'arrivai, tout le monde lui injectai de son venin et une attente des plus insupportable commença alors pour moi et toute la famille. Mon enfer débuta à ce moment... Je resterai à son chevet le temps qu'il faudra! C'est décidé. Jamais il ne cria ce qui me fit terriblement peur à son sujet. Peut-être ne l'avais-je pas retrouvé à temps, peut-être que je veille un mort... Il y a tellement de questions et si peu de réponses. Un jour...deux jours... Au troisième jour, son cœur commença à battre de plus en plus vite et d'un coup plus aucun battement. J'étouffai alors sa soif comme je l'avais fait avec Jasper et appelai tout le monde pour qu'ils montent par télépathie. Ses yeux s'ouvrirent rapidement et il sauta hors de mon lit, place où je l'avais installé. Il observa tout ce qui l'entourait et son regard fini par tomber sur moi. Dès que son regard croisa le miens je vis une étincelle illuminer ses pupilles rouge de nouveau-né. Il se précipita vers moi et me prit dans ses bras pour m'embrasser avec ardeur. Je fus un peu surprise, mais répondis de la même manière à son baiser. Ce fut seulement lorsque nous entendîmes un toussotement que nous revînmes dans la réalité...Merde Je les avais tous oublié pendant un instant!

Chapitre 4

Pdv Isabella Swan

Ça fait plus d'une semaine que je n'ai pas vue ne serait-ce qu'une seule fois mon frère et ça me rends très inquiète. (Note de l'auteure** Pensez les trois premiers jours de bonne randonné à l'air libre et les trois jours de transformation**) Que peut-il donc lui être arrivé? Il devrait être revenu depuis longtemps de son escapade dans les bois. Entre temps, je m'étais rapproché d'Edward Cullen. Il est si mystérieux et si beau que j'ai du mal à m'imaginer qu'il puisse s'intéresser à une fille comme moi. Pendant que j'y pense il y a Jacob et Billy qui viennent souper ce soir...

Pdv Clarissa

Dès que son regard croisa le miens je vis une étincelle illuminer ses pupilles rouge de nouveau-né. Il se précipita vers moi et me prit dans ses bras pour m'embrasser avec ardeur. Je fus un peu surprise, mais répondis de la même manière à son baiser. Ce fut seulement lorsque nous entendîmes un toussotement que nous revînmes dans la réalité...Merde Je les avais tous oublié pendant un instant!
J'avais un peu honte de les avoir occultés pendant un moment, mais je suis si heureuse de pouvoir être dans les bras de mon Emmet. Oups! C'est vrai : il doit se nourrir avant tout. Je m'écartai des bras de mon amoureux pour l'attirer dans la cuisine et lui préparai plusieurs bols pour étancher sa soif. Ensuite, je desserrai mon emprise sur sa gorge et le laissai s'abreuver tranquillement tout en empêchant les autres de venir. Lorsqu'il termina, je vins le prendre dans mes bras et le forçai à me regarder dans les yeux. Je m'y plongeai avec délice et goûtai ses lèvres qui avaient encore un peu de sang. Les autres étaient partis pour nous laisser un peu de paix. Aucun mot n'avait besoin d'être exprimé dans notre cas. Je me levai tout doucement et Emmet me suivit. Je vis qu'il se posait beaucoup de questions et soupirai.

- Vas-y, je t'écoute Emmet, dis-je.

- Que s'est-il passé? Je me rappel de l'ours qui était arrivé sur le lieu où j'étais partis faire ma randonné et puis plus rien à part mon réveil. Se remémora-t-il.

- Viens, on va s'asseoir dans le salon. Lui dis-je avant de l'amener avec moi dans celui-ci. Bien, je vais commencer par le début.

»Je ne savais pas que tu étais en randonné et je t'ai vu dans un rêve éveillé te faire attaquer par cet animal. Quand je me suis réveillé, j'avais l'impression que tout se déroulerait dans peu de temps, alors je suis partis aussi vite que j'ai pu et je t'ai vu étendu à même le sol, presque plus de sang n'était dans ton corps. Je me suis dit alors que la médecine ne pouvait plus rien faire pour toi, donc, je t'ai transformé en l'un des notre. C'est-à-dire un Vampire, Concluais-je en détournant la tête.

*********** (Attention aux âmes sensibles : LEMON) ****************

J'avais tellement peur qu'il me rejette ou qu'il ne me croit pas que je ne pus pas le regarder en face. Sa réaction me bluffa au plus haut point, car il me prit le menton et m'embrassa d'un baiser tendre et plein de passion en même temps. Alors j'eus assez de courage pour fixer ses yeux et y vit de la gratitude et de l'amour à l'état le plus pur que je n'en ai jamais vu dans le regard d'un homme. Il y avait tellement d'amour, tellement de joie dans ses yeux. Comment ne pas succomber devant se regard si doux? Je l'embrassai avec une fougue qui ne m'étais pas coutumière et agrippa sa nuque pour le prolonger. Il me le rendit avec la même fougue que moi et je l'amenai à ma chambre pour avoir plus d'intimité. Il me faisait confiance et m'aimait même en sachant tout ce que je lui ai dit! Je n'aurais pu trouver mieux que mon tendre amour. Lorsque la porte se referma sur nous deux, il me plaqua contre le mur et me ré-embrassa avec urgence. Il me souleva et j'entourai son bassin de mes jambes. Je sentais sa dureté, me prouvant ainsi qu'il me désirait comme je le désirais de mon côté. Je dérivai mes lèvres vers son oreille droite et chuchotai un «Je t'aime» dans le creux de celle-ci. Je le sentis frissonné ce qui me fis sourire. Il commença à embrasser chaque parcelle de peau qui était découverte à ses douces tortures qui me rendaient totalement folle de désir envers lui. Je lui arrachai son chandail d'un mouvement rapide et fluide. J'étais trop impatiente de pouvoir lui appartenir, enfin. Il devait être aussi impatient que moi parce qu'il fit de même avec mon corsage et mon soutient gorge. Ensuite, il me déposa sur le lit qui était au milieu de la pièce. Il recommença ses caresses et je gémis tellement sa tendresse me rendait plus désireuse encore si cela avait été possible. Chaque baiser, chaque caresse me mettait au supplice. J'en voulais encore plus, beaucoup plus, ce qu'il remarqua en un rien de temps. Je lui enlevai son jeans ainsi que son boxer et nous retournai de bord. Je lui fis un sourire malin.

- À ton tour...Susurrais-je.

Je commençai alors son supplice comme il l'avait fait. Embrassant tout ce qui m'était accessible, c'est-à-dire tout son corps d'athlète. Lorsque j'arrivai à sa partie intime je me baissai à son niveau et le pris en entier dans ma bouche tout en commençant mes vas et viens.

- Clair...plus...vite...gémit-il péniblement.

Je m'exécutai donc et allai de plus en plus vite. Lorsqu'il atteint l'orgasme, son dos s'arqua et un râle sortit de sa bouche. Le jet de sperme se déversa dans ma bouche et je l'envalai. Sans que je l'aie vu venir, il nous retourna pour qu'il soit au-dessus et repris les commandes. Il m'ôta mes derniers vêtements et embrassa chaque partie de mon anatomie. Je gémis lorsque je sentis sa langue laper dans mon entre. Il continua jusqu'à ce que je l'arrête avant d'avoir atteint l'orgasme.

- Vient...en...moi... je...n'en...peux...plus...dis-je avec difficulté.

Il se remit à ma hauteur et m'embrassa tout en me pénétrant tout doucement. Il resta un moment immobile pour m'habituer à lui et commença ses mouvement de vas et viens, d'abord lentement, puis de plus en plus vite. J'enroulai mes jambes autour de sa taille pour qu'il soit plus profondément en moi ce qui déclencha une frénésie de désir encore plus imposante à l'intérieur de nous. Mes mains griffèrent son dos tellement la vague de désir était puissante. Je cherchai sa bouche avec beaucoup d'impatience et lorsque je la trouvai, un baiser plein de passion commença. Nous haletions de plus en plus. Il s'enfonçait de plus en plus dans mon intimité ce qui nous fit gémir encore plus et nous atteignions enfin le septième ciel en même temps. Un râle de plaisir sortit de chacune de nos bouches. Un sentiment de bien-être totale s'épanoui en moi. Je sentis un liquide se déverser au fond de mon ventre. Il resta en moi et je m'abandonnai dans ses bras tout en commençant d'autres vas et viens pour le provoquer. Je remarquai mon manège fonctionna à merveille, car il y répondit avec une impatience encore plus pressante que la fois d'avant.

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Poème pour Emmet de Clarissa :

Pour toi,

Mon cœur s'est soudainement emballé.

Ton sourire si craquant,

Tes yeux exprimant un amour admiratif.

La flamme de ton regard déterminé.

Qui ne pourrait fondre devant tes airs suppliants?

Tes gestes emplis d'une douceur sans nom,

Ces petites attentions à mon égard,

Comment ne pas tomber amoureuse de toi?

Mon cœur t'a appartenue dès le premier instant où je t'ai aperçue.

L'amour ne se contrôle pas,

Encore moins les élans du cœur qui contredisent souvent la raison.

La raison du cœur n'a pas lieu d'être,

Car c'est souvent ces sentiments qui font toute la magie de l'amour,

Un amour passionné.

Un amour fougueux.

Un amour sans restriction.

Un amour qui nous a poussés au-delà de l'impossible.

Ce même amour qui ne fera que grandir suivant le cours de la vie et les épreuves...

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Pdv Isabelle Swan

Je sens que tout le monde a un comportement très étrange. Pourquoi se montrent-t-ils tous distant? J'ai l'impression qu'ils gardent un très lourd secret pour eux. Plus je réfléchis à tous les évènements suspect qui se produisent souvent ces temps-ci et plus je commence à douter que les légendes Quilleutes ne soient réels. Edward, avec qui je m'étais rapproché, avais les mains très froides, ses yeux qui changes de couleurs tout comme chaque membre de sa famille, la rapidité de ses gestes et l'élégance de sa démarche, en plus de sa beauté mystérieusement envoûtante. Il n'y a qu'une seule possibilité possible, mais, malgré le ridicule de tout cela...Je sais que c'est l'unique explication à tout cela...

Ce sont des ... Vampires...

Pdv Clarissa

Nous étions tous au salon lorsqu'Alice eut une vision. Quand celle-ci fut terminée, elle nous regarda chacun à tour de rôle et son regard resta plus longtemps sur Edward. Le visage de celui-ci prit une expression de peur et lâcha d'une voix qui paraissait indifférente, mais dans laquelle on pouvait déceler une pointe de désespoir:

- Bella a découvert notre secret.

Un sourire se dessina sur mes lèvres. Depuis que j'avais créé une pouvoir de divination, je savais ce qui était sur d'arriver : Bella sera une des nôtres dans 1 an, jour pour jour. Pendant ce temps, son frère sera en état de se contrôler et d'être en sa présence sans ce faire souffrir. La discussion continua bon train et je fus obligé de leur raconter ce que je savais à contre cœur. Au bout d'un instant, je me sentis mal et partis à la course jusqu'aux toilettes pour y vomir ma dernière chasse. J'entendis Emmet entrer dans la pièce et soutenir mes cheveux pour ne pas qu'ils soient trempés par mon vomis. Lorsque j'eus terminée, je me relevai et me rinçai la bouche. Je me tournai alors vers mon amour et je vis qu'il paraissait inquiet à mon sujet.

- Qu'est-ce qui ce passe là-dedans? Nous demanda Alice avec curiosité et un peu inquiète d'une même voix avec mon fils.

- Ce n'ai rien...Ne vous inquiétez pas. J'avais hésitée et je pense que c'est cela qui causa ma perte.

- Ouvrez cette porte ou je la détruis, nous ordonna Jasper avec sérieux.

- Tu ne vas rien détruire et nous venons, donc pas de panique, dis-je avec une autorité dont je n'avais jamais faite preuve envers lui.

Cela commençait vraiment à me faire peur. Pourquoi étais-je de mauvaise humeur? Et pourquoi déversais-je cette même mauvaise humeur sur mon fils? C'est avec ces questions en tête que je nous fis sortir, Emmet et moi, de la salle de bain. Je racontai ce qui m'avait pris à toute la famille qui fut tellement surprise qu'elle en resta bouche bée pendant plusieurs minutes. Ce fut également à ce moment que je me rendis compte que mon amoureux n'avait prononcé aucune parole depuis qu'il était venu m'épauler dans la salle de bain. Je me retournai, alors vers lui et je vis qu'il était pensif. Je le contemplai et admirai ses doux traits harmonieux. Un sourire flotta doucement sur mes lèvres. Il est si beau et si magnifique, à mes yeux c'est l'homme idéale parce qu'en plus d'être beau physiquement, il était doux, attentif, tendre, et il s'avait me détendre dans les pires moments. J'eus soudain une envie irrépressible de me coller contre lui et d'être chouchoutée. Je me dirigeai donc vers lui et me glissai entre ses bras si musclés et si réconfortant. Cela faisait maintenant, déjà plus d'un mois que je l'avais transformée et il n'était toujours pas prêt à se rendre en ville et j'avais donc demandé à Alice de s'organiser avec la boutique de vêtements que nous avions ensemble. Emmet baissa les yeux sur moi et me sourit, puis resserra encore plus les bras autour de moi qu'il ne les avait déjà serré. Je fermai les yeux en signe de paix intérieur. Au même instant, je sentis mon amoureux embrasser doucement ma nuque et sentir doucement mon odeur. Je le laissai faire pendant un moment son manège, mais il commença à être un peu plus entreprenant et je compris le message qu'il essayait de me faire passer lorsqu'il mordilla mon lobe d'oreille. C'était notre code à tous les deux : lorsque nous avions envie l'un de l'autre ou que nous voulions être seulement tous les deux, nous mordillions le lobe d'oreille de l'un ou de l'autre. Nous nous excusâmes et nous nous éclipsâmes dans notre chambre. Lorsque la porte ce fut refermé, il me sauta dessus et me plaqua sur l'un des mures de la chambre. Nous déversâmes toute notre passion dans nos ébats durant toute la nuit...

Je te vois qui vient à moi.
Je te vois qui reste à mes côtés.
Je te sens dans chacun de mes gestes.
Je te sens qu'importe ce que je fais.
Je te touche à chaque instant qui m'est alloué.
Je te touche même lorsque tu es loin de moi.
Je t'entends dans chacun de mes pas.
Je t'entends même lorsque tu n'es pas là.
Je te goûte dans chacun des sons qui sortent de ma bouche.
Je te goûte car tu es partout autour de moi.

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Le lendemain matin, je me sentais encore toute retournée et bien que j'étais sûr de n'avoir rien dans l'estomac, même plus du sang, je me surpris à me retrouvai encore penché sur le rebord des toilettes de ma salle de bain personnelle ainsi que celle d'Emmet depuis plus d'un mois avec celui-ci me soutenant les cheveux, encore, avec un pli inquiet lui barrant le front. Il se contenta de m'épauler et ne dit rien. Le jour d'après, il me dit de demander conseil à Carlisle, après que j'aie de nouveau vomi pour changer. Il ne put m'accompagner en dehors de la villa et me demanda d'être prudente. Bien que je sois un vampire, je fis attention pareille, on ne sait jamais.
Arrivée à l'hôpital, je partis me renseigner si je pouvais voir le Dr. Cullen et j'ai précisée qui j'étais pour lui (une amie). Il ne savait pas encore pour mes séances quotidiennes de vomis. La secrétaire m'envoya rapidement voir Carlisle et lorsque j'entrai, je remarquai qu'il était plongé dans ses pensées.

- Carlisle? Demandais-je timidement, pas sûr du tout, car je me doutais de quoi mon état retournait, mais je n'étais pas certaine.

- Oui! Dit-il surpris. Clarissa ? Assis-toi donc.

Je fis ce qu'il me dit en silence.

- Que me vaut ta visite?

- J'ai quelques problème depuis quelques temps...Commençais-je.

Au fil de mes explications, il entra profondément dans ses pensées et ce ne fut qu'au bout de quelques instants qu'il replongea dans la réalité.

- Je vais faire quelques testes avec ton sang et je vais te revenir sur le sujet demain, veux-tu bien? Me demanda-t-il soucieux.

- Bien sûr! Acquiesçais-je en hochant la tête.

Il me fit quelques prises sanguines et me retourna à la villa. Lorsque je rentrai, tout le monde m'assaillit de question diverse, mais comme je n'avais pas les réponses, ils décidèrent qu'il était temps d'aller chasser et je commençais à avoir soif de toute manière. Au cours de la chasse, j'eus l'impression que je ne serai jamais rassasiée. C'était très perturbant. De retour à la maison, je m'endormis sur le lit sans m'en rendre compte.

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La petite fille et le petit garçon, Link si je me souviens bien, de mon premier rêve se tenaient devant moi l'air piteux. J'avais l'impression d'être un tantinet en colère contre les deux faux jumeaux.

- Non, mais vous vous rendez compte de ce que vous avez fait! M'exclamais-je. Ce pauvre Zac était tellement apeuré par vos histoires abracadabrantes que nous avons dû, à grand renfort de promesses, le réconforter durant 4 HEURES de temps!

Je vis Emmet s'avancer et me prendre par la taille pour me calmer.

- C'est lui\elle! Qui l'a fait pas moi! S'exclamèrent les deux jeunes d'une même voix.

- Ce n'est pas moi qui ai commencé en tout cas! S'exclama la petite fille d'un air indigné.

- Bien sûr que non, mais tu as continuée avec moi, Nalia! Avoue-le au moins! S'écria le petit Link.

- Je l'avoue, oui... Maugréa la petite Nalia.

Le regard de mon mari et le miens passèrent de l'un à l'autre durant tout leur dialogue et à la fin je ne pus retenir un éclat de rire devant le ton qu'avait emprunté ma fille. On aurait dit Emmet version féminine lorsqu'il est d'humeur boudeuse. Mes trois amours me regardèrent bizarrement avant de me rejoindre dans mon fou-rire lorsque je leur expliquai avec beaucoup de mal, mon rire.

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Lors de mon réveille, j'avais le sourire aux lèvres. Je vis Emmet en train de m'observer avec un tendre regard que je lui rendis par la suite. Mes nausées revinrent encore plus fortes et je me dépêchai d'aller aux toilettes. Ensuite, prise d'une subite inspiration, j'allais me préparer un déjeuner humain et le dégustai avec délice alors que tout le monde me regardait de travers dans la villa. Je fis celle qui n'avait rien remarqué et continuai de manger. Lorsque j'eus terminée, je lavai ma vaisselle utilisée et les séchai moi-même avant de les ranger à leurs places. Edwards, Alice, Jasper, Rosalie et Damen partirent au lycée et nous, nous écoutâmes un film pendant qu'Esmé faisait un peu de ménage pour passer le temps. Plus tard dans la soirée, lorsque tout le monde fut rentré, Carlisle demanda à nous voir tous au salon. Je me demande bien pourquoi il a demandé à tout le monde de venir?...

Chapitre 5

Plus tard dans la soirée, lorsque tout le monde fut rentré, Carlisle demanda à nous voir tous au salon. Je me demande bien pourquoi il a demandé à tout le monde de venir?...

Lorsqu'Emmet et moi arrivâmes dans le salon toutes les conversations s'éteignirent et tout le monde se tourna dans la direction de Carlisle. Celui-ci nous fit signe de nous asseoir puis attendit que l'on fasse ce qu'il nous avait demandé. Je m'assis sur les genoux de mon amoureux et plaça ma tête ans son coup, puis ferma les yeux pendant un instant.

- Il y a un sujet à voir avec tout le monde, et ensuite je voudrais m'entretenir seul avec Clarissa ainsi qu'Emmet, commença le patriarche.

- D'accord, acquiesçâmes-nous tous d'une même voix.

- Bien! Déclara-t-il avec un sourire. Nous devons parler de ce qu'implique le fait qu'Isabella sache notre secret.

- Elle sait peut-être notre secret, mais elle ne va pas tarder de savoir celui des chiens si ce que Clarissa nous a dit est exact, rétorqua Rosalie.

- Elle ne dira rien de ce qu'elle sait, dis-je en ré ouvrant les yeux et en me redressant.

- Ce n'est pas le fit qu'elle ne dira rien qui m'inquiète, c'est le problème que va nous occasionner les Volturi qui m'angoisse. Nous dit Carlisle d'une voix calme, mais nous pouvions voir de la peur dans son regard.

Je me concentrai dessus pour me provoquer une quelconque vision ou projection astrale de ce problème gênant. Les yeux dans le vague, je me projetai dans Volterra.

Je visitai tous les corridors et m'avançai jusqu'au bureau d'Aro comme j'en avais l'habitude avec Maria, Nettie et Lucie. Aro était bien là avec Marcus et Caius. Je tendis l'oreille pour savoir ce qu'ils disaient.

- Vous avez entendus ce que nous a rapporter Ethan sur les dernières nouvelles des Cullen? Demanda Caius d'une voix où ce contenait une rage bien enfouit.

- La Prophétie... Souffla Aro d'une voix tourmenté.

- Exactement! S'exclama Caius avec colère.

- Il ne nous reste peu de temps avant qu'elle soit réalisée. Murmura Aro de nouveau avec inquiétude. Il ne faut surtout pas qu'elle mette ses enfants au monde. Nous avons fait exprès pour envoyer cette pauvre idiote sur le chemin de Maria et ses amies pour ne pas qu'elle ne mette l'enfant au monde à ce moment.

- Il faut essayer de trouver un prétexte pour aller leurs rendre une petite visite. Songea Caius, plus calme à présent.

Soudainement, quelqu'un entra dans la pièce et s'avança vers les trois Rois.

- Il y a une humaine qui a découvert leurs secret. Est-ce assez pour aller les voir? Déclara la petite voix fluette de Jane.

- C'est extraordinaire, ma chère, dit Aro avec un sourire sadique. Préparez-vous! Nous allons à Forks. Dit à toute la garde que nous partons très chère Jane. Rajouta-t-il vers celle-ci.

Elle s'inclina avec un sourire tout aussi sadique que son maître et partie de la même manière qu'elle était venue, en coup de vent...

Je me sortis de ma transe et vis que je n'étais plus en bas, mais dans mon lit. J'étais en rage contre le trio Volturi. Ils avaient osés! Ils ont fit exprès pour que mon enfant meure une fois. Ça veut dire que je suis de nouveau enceinte et que c'était pour cela que Carlisle voulait nous voir, Emmet et moi. Toute cette réflexion ne m'était pris que quelques secondes, alors je me levai et descendis les escaliers pour me rendre dans le salon. Ma rage n'avait pas cessé et elle enflait à vue d'œil. Je sus à l'instant même que le regard de Jasper se tourna vers moi, qu'il avait senti ma colère. Et je sus qu'Edwards avait lu mon esprit pour savoir par lui-même ce qu'il se passait et qu'Alice avait eu une vision de la prochaine visite des Volturi.

- Tout est leur faute! M'exclamais-je, tout en essayant de me calmer, sans succès. Jasper? Peux-tu m'aider à me calmer pour que j'explique sans que quelque chose explose?

Il me fit un sourire compatissant et je sentis son pouvoir agir sur moi.

- Merci, mon fils, soufflais-je avec remerciement.

Je pris une nouvelle inspiration et parlai.

- Les Volturi ont un espion à l'Hôpital, Carlisle, déclarais-je pour commencer. Un certain Ethan. Je ne sais pas son nom de famille. Il fait partit de la garde rapproché d'Aro. Je n'en sais pas plus que cela sur son compte. Lorsque j'étais humaine, ils ont mis Maria, Lucie et Nettie sur ma route pour qu'elles me tuent et m'empêche de mettre au monde l'enfant qui était en moi. Tout ce qui est arrivée c'est tout de leur faute! Explosai-je.

Je sentis Jasper exercer un peu plus son pouvoir sur moi et je l'en remerciai d'un pauvre sourire. Je soufflai et continuai, alors que tous étaient suspendus à mes lèvres sans m'interrompre.

- Il parait qu'il y aurait une prophétie et qu'elle aurait rapport avec le fait que je peux désormais avoir des enfants grâce au nouveau pouvoir qui s'est créée de lui-même. Ils pensent que je serais enceinte en ce moment même et qu'il ne reste plus beaucoup de temps pour je ne sais quoi. Continuais-je, avec un calme en surface. Jane les a mise au courant du fait qu'Isabella sache notre secret et ils s'en viennent ici, en ce moment même, finis-je.

Je me sentis fatiguée, ce qui n'est pas normal, et me laissai aller dans les bras de mon amoureux. Je vis Carlisle fermer les yeux puis les ouvrir avec lassitude.

- Ils ont raison, pas vrai Carlisle? Demandais-je dans un chuchotement du coup d'Emmet. Je suis enceinte?

Je savais déjà sa réponse, mais je devais-je l'entendre de sa bouche. C'était très important pour moi. Mon amour me chuchotait des mots doux à l'oreille pour me calmer. J'embrassai son coup, pour lui signifier que j'étais de nouveau moi-même et il comprit le message.

- Effectivement, c'était la deuxième nouvelle que je devais t'annoncer ainsi qu'à Emmet, déclara-t-il lentement, comme pour s'aider à trouver quelque chose à dire.

Je le vis froncer les sourcils et décidai de lire dans ses pensées. Et je vis ou plutôt, je lis toute la prophétie dans son ensemble : Il était question d'une femme très puissante donnant naissance à deux jumeau plus puissant encore et qui, ensemble, établiraient un nouvel ordre de paix entre les créatures mythique et les êtres humains. Je sortis des pensées du patriarche et fermai doucement les yeux pour réfléchir à ce que cela impliquait. Je me tournai vers Emmet et vis qu'il était perdu, égaré. Je lui fis un doux sourire qu'il me rendit par la suite. Je vis dans ses yeux qu'il était super content d'avoir un enfant, mais aussi, super anxieux de ne pas être à la hauteur. Je tournai la tête vers mon confident et lus dans son regard que j'avais raison au sujet de ce qu'Emmet pensait.

- Tu seras un excellent père, mon chéri, lui chuchotais-je dans l'oreille faiblement, de façon à ce que seul, lui, entende.

- Et toi, une excellente mère, acquiesça-t-il de la même manière que moi, avec un splendide sourire, de nouveau en confiance.

Je me sentis de nouveau plonger dans le sommeil. Juste un songe normal où je suis pleinement heureuse avec les personnes que j'aime le plus au monde. Un rêve éphémère, mais si réconfortant. Je suis dans un champ en plein soleil, mais je ne brille pas et je suis humaine. Soudainement, je me retrouve dans un endroit où la guerre règne. Une voix me parle et me raconte quelque chose qui m'atteint en plein cœur.

- Cette guerre aura lieu dans un futur éloigné, très éloigné, mais ne sous-estime pas tes ennemis Clarissa, très chère, me souffla la voix. Tu dois les empêcher de nuire et pour que cela soit possible utilise un nouveau pouvoir et donne-en un peu aux personnes de ta famille. Ils sauront apprendre rapidement quoi faire pour les mettre en marche. Fait-leur confiance et vous gagnerez... Ah! Et encore une chose. Rajouta la voix. Empêche tes ennemis de tuer ou d'emmener Isabella en Italie. Elle a un pouvoir qui vous aidera à vaincre...

Ensuite, je me réveillai en sursaut. La voix d'Emmet me calma et je me rendormis comme il me le demanda pour sombrer dans un sommeil ans rêve cette fois-ci. Une transe réconfortante...

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(Attention aux âmes sensible : LEMON!)

Lorsque je me réveillai, j'étais dans notre chambre à Emmet et moi. Je souris doucement et restai étendue, en paix avec moi-même. Je vis mon amour sortir de la salle de bain avec seulement un linge autour de la taille. Je sentis, alors le désir prendre le contrôle de tout mon être et je lui sautai dessus pour l'embrassai avec fougue, sans retenue. L'espace d'un instant il fut surpris, mais répondit à mon baisée avec passion. Je souris et le laissai là pour aller prendre ma douche. Je sais que ce n'est pas bien de l'allumer et de le laisse en plans, mais c'était plus fort que moi. J'entendis la porte se casser alors que j'étais sous la douche et je sentis mon amour venir me prendre dans ses bras. Il était derrière moi et sa serviette avait volé dans la salle. Je fis comme si de rien n'était et me rinçai le corps ainsi que les cheveux que je venais de laver avant qu'il n'entre avec moi. Il me retourna devant lui et me coinça entre lui et le mur de la douche. Je lui fis un sourire innocent et lui donnai un baisée en surface, mais il m'empêcha de m'éloigner de lui et l'approfondit. Il me posséda d'un coup de rein et je gémis de plaisir sous lui, me laissant dominer par mon tendre amour. Il n'a peut-être pas l'air tendre, mais il l'ait. C'est ma faute parce que je l'ai allumée en lui sautant dessus. Je sentais son souffle sur la peau de mon coup. Sans que je ne m'en rende compte, il me fit un suçon à ce même endroit et releva la tête pour me faire son plus beau sourire en réserve. Puis vint l'orgasme tant attendu et nous l'accueillîmes dans un râle de plaisir.

- Tu croyais vraiment que cette porte allait me retenir de venir te rejoindre? Me demanda-t-il avec un sourire hyper craquant aux lèvres.

- Non, j'espérais que tu viendrais avec moi, répondis-je avec malice.

- Je t'aime, tu ne peux pas savoir combien. Déclara-t-il dans une de mes oreilles avec sensualité.

- Je t'aime aussi, bien plus que tu ne peux te l'imaginer. Lui chuchotais-je de la même manière tout en mordillant son lobe d'oreille avec envie.

Il le remarqua et sourit doucement. Puis, il leva la tête et me fixa dans les yeux. Je bougeai mon bassin, alors que sa partie était toujours en moi, et il émit un grognement en fermant les yeux. Et nous repartîmes pour un second round...

Lorsque nous sortîmes de la salle de bain, je pus constater les dégâts que mon amoureux avait causés.

- Eh bien, dit donc! M'exclamais-je. Tu n'y as pas été de main morte!

Il me fit un de ses sourires dont il avait le secret et ne répondit rien. Ses yeux, maintenant, doré s'illuminèrent comme s'il venait d'avoir une idée. Je fus curieuse, mais ne répondis rien et n'essaya pas de lire ses pensées, car je savais que cela devait être une surprise ou non. Cependant, il avait le droit d'avoir des pensées pour lui-même. Il me dira bien assez vite son idée, si s'en ai une. Justement, je le vis se tourner vers moi, les yeux brillants d'excitation.

- Penses-tu que l'on pourrait faire une partie de baseball? Me demanda-t-il avec des yeux de chien battu tout mignon.

Je jetai un coup d'œil vers la fenêtre de notre chambre et je vis que la température était propice à une partie vampirique.

- Attend! Dis-je. On va poser la question au reste de la famille.

Il me suivit en me prenant par la taille et nous descendîmes les escaliers. Je sentis l'odeur de Bella dans toute la villa et je sus qu'elle se trouvait dans la chambre d'Edwards. Je jetai un coup d'œil à Emmet et je vis qu'il maîtrisait la situation avec une facilité déconcertante. J'en fus cependant très heureuse, car il pourrait voir sa sœur plus souvent grâce à Edwards. Je lançai un message télépathique à tout le monde :

Hey tout le monde! Ça vous dirait une partie de baseball façon vampirique? Rejoignez-nous dans le hall!

En moins de temps qu'il n'en fallut pour dire vampire, tout le monde était là à part Edwards et Bella. Quelques secondes plus tard, ils étaient là. Je vis Emmet la fixer avec envie.

- Va la prendre dans tes bras, mon chéri, mais ne l'étouffe pas, lui dis-je à l'oreille de façon à ce que seul lui m'entende.

- Merci! Me chuchota-t-il à son tour avec joie.

Il enleva ses bras de ma taille et partie la prendre contre lui. J'esquissai un sourire amusé par sa joie de vivre si extraordinaire.

- Je t'ai demandée de ne pas l'étouffer mon amour, dis-je avec un sourire en coin.

- Oups! Sursauta-t-il. Désolé Bella.

- Il n'y a aucun mal, mentit-elle mal. Je me sens juste un peu étourdit.

Edwards la prit dans ses bras et fusilla mon amoureux. Emmet se retira dans ma direction, coupable. Edwards... Lui dis-je par la pensée. Il n'a pas fait intentionnellement, voyons! Essaye de le comprendre. Il est seulement heureux de retrouver sa sœur qu'il a dû laisser pour ne pas la vider de son sang et la tuer. Laisse-le être enthousiaste. Je veillerai à ce qu'il ne dépasse pas les bornes... Je le vis acquiescé à ma réprimande et me signifia qu'il m'avait compris. Je souris et me tournai pour embrasser mon tendre aimé...

Chapitre 6

Edwards la prit dans ses bras et fusilla mon amoureux. Emmet se retira dans ma direction, coupable. Edwards... Lui dis-je par la pensée. Il n'a pas fait intentionnellement, voyons! Essaye de le comprendre. Il est seulement heureux de retrouver sa sœur qu'il a dû laisser pour ne pas la vider de son sang et la tuer. Laisse-le être enthousiaste. Je veillerai à ce qu'il ne dépasse pas les bornes... Je le vis acquiescé à ma réprimande et me signifia qu'il m'avait compris. Je souris et me tournai pour embrasser mon tendre aimé...

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Lorsque nous fûmes tous prêt et préparé, nous partîmes pour le terrain que nous avions emménagé en place pour le baseball. Edwards était encore chez Bella, mais il nous avait dit de ne pas les attendre. Avec le reste de la famille, nous fîmes tous la course et ce fut moi qui la gagnai de justesse avec Jasper et Emmet. Nous délimitâmes le terrain et nous fîmes les équipes, tout en comptant Edwards. Bella se dévoua pour être l'arbitre. Moi j'étais celle qui attrapait la balle lorsque le batteur ne la frappait pas, ce qui était plutôt rare je dois l'avouer. Alors qu'Alice allait lancer de nouveau la balle, toute les deux nous eûmes une vision. Trois nomades avaient entendues, ou plutôt perçu, que nous jouions au baseball. Lorsque la vision fut terminée, Alice, Edwards et moi nous nous regardâmes avec inquiétude.

- 3 nomades arrivent! Annonça Alice. Ils nous ont entendus jouer.

- J'emmène Bella loin d'eux. Décréta Edwards.

- Ils sont trop proches. Déclara Carlisle avec calme.

Edwards grogna, mais acquiesça tout de même à l'ordre non formulé du patriarche.

- Détache tes cheveux. Demanda Edwards à Bella.

- Ce n'est pas comme cela que son odeur ne les atteindra pas. Rétorqua Rosalie. Je la sentais depuis l'autre bout du terrain.

Nous, nous mîmes en ligne devant Bella, pour la soustraire aux regards et attendîmes. Edwards regarda dans une direction précise et nous l'imitâmes, car il avait sans aucun doute entendu leurs pensées.

- Ils arrivent. Déclara seulement celui-ci avec un air impassible.

Je lui jetai un coup d'œil et vis qu'il avait les yeux brillant de colère. Il tourna un instant les yeux vers moi et son regard s'adoucit. Ne montre pas ta colère ou ton dégoût, car c'est à ce moment seulement qu'il sera curieux et voudra jouer avec Elle. Lui dis-je par la pensée, après avoir regardé la raison de sa rage dans son esprit. Nous les vîmes arriver à vitesse vampirique et je pus voir de qui il s'agissait. Oh, non! Tout mais pas Lui. Je me sentis prise au piège. Il m'a retrouvé! J'étais terrifiée et fermai les yeux pour me cacher dans le coup de mon amoureux. Emmet mis ses bras autour de mes hanches et resserra sa prise. J'envoyai un message télépathique à Jasper. Jasper, mon fils. Dis-je. C'est James! C'est lui! Tu es le seul véritablement au courant. Je t'en prie! Aide-moi! Il était à droite avec Alice et je le senti se tendre considérablement. Je levai timidement mes yeux vers lui et il me fit signe de me calmer pour ne pas que le concerné de ma terreur ne sache que c'était moi. Je changeai mon apparence et dis aux autres de ne pas s'inquiéter et que c'était moi sous cette forme. Je pensai un instant à mon troisième pouvoir et en créai un autre pour cacher la senteur de Bella. La rencontre se passa assez bien et je devins arbitre au finale. Lorsque la partie fut finie et qu'ils partirent, je me sentis si soulagée que la famille me posa des questions, rendu à la villa.

- Eh bien... Hésitais-je. James était un soldat au même nom que Link dans ma ville natale. C'était bien avant que je connaisse ce dernier. Tout juste alors que je commençais à sortir pour aller chercher de la nourriture pour mes parents ainsi que Carmen. Il m'avait surprise en train de subtiliser de la nourriture un peu partout. Lorsqu'il m'a demandé ce que je faisais, j'ai eu peur et je me suis enfui. Il était cependant bien plus rapide que moi et il m'a rattrapé. Je l'ai mordue et lui ai donné un bon coup dans les parties, si bien qu'il s'est effondré en les tenants à deux mains. J'étais presque arrivée, mais il m'a de nouveau retrouvé et m'a attiré dans une ruelle et m'a mise une gifle, puis secoué. Après, je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Quelqu'un l'a attrapé, lui, puis l'a conduit dans un autre endroit et m'a laissé sonner. C'est sûrement à ce moment-là qu'il s'est fait transformer ou un autre, mais ça m'est complètement égal, finis-je par expliquer. C'était pendant ma vie d'humaine.

Je m'assis sur Emmet dans un des fauteuils et mis ma tête dans son coup pour avoir du réconfort. Il me prit dans ses bras et me serra fort pour me signaler qu'il serait toujours là avec moi. Je lui fis un baisé au coin des lèvres et me replaçai. J'entendis les discussions reprendre et me sentis soulever par mon amoureux et j'eus une idée. Je me dépris de ses bras et me levai.

- J'ai soif, et ça fait deux jours que j'ai chassés, déclarais-je. Tu veux bien m'accompagner?

- Bien sûr, mon amour. Me dit Emmet avec tendresse en comprenant pourquoi je m'étais dégagée ainsi qu'avec soulagement.

Je lui fis un clin d'œil et je partis à vitesse vampirique dans la forêt qui bordait la villa. La première proie qui me tomba entre les mains fut un guépard. Ensuite se fut une panthère et puis, une biche et enfin, une gazelle. Lorsque je relevai la tête de ma dernière proie, je vis mon Emmet me regarder depuis un tronc d'arbre en train de m'attendre.

(Attention (eh oui, encore!) aux âmes sensibles : LEMON)

Je souris timidement et vint vers lui. Lorsque je fus près de lui, il m'enlaça et vint me licher le coin inférieur des lèvres, car j'avais un peu de sang dessus. J'enlaçai son coup de mes bras et me montai à sa hauteur pour pouvoir l'embrassai avec douceur et tendresse. Ce ne fut pas de son avis, car il y mit beaucoup de passion et de fougue. Mes jambes enlacèrent ses hanches et il me serra contre lui. Je fis des mouvements de bassin contre lui et je vis ses yeux virer au noir. Je souris doucement et me collai plus encore contre son corps d'athlète bien sculpté. Je me mordillai la lèvre supérieure et fis la moue tout en ondulant le corps. Il me répondit en se jetant sur mes lèvres et en les embrasant comme jamais auparavant. Il me projeta au fond de la clairière et me sauta dessus pour m'enlever mon chemisier. Je le repoussai et lui sautai dessus pour lui enlever son t-shirt qui mettait en valeur ses pectoraux. Il projeta à terre et défit mon jeans pour l'envoyer en l'air. Ses yeux devinrent encore plus foncés qu'ils ne l'étaient déjà, au point d'en devenir comme si vous, vous faisiez aspirer par un trou noir. Je changeai notre position pour lui enlever son pantalon à mon tour, mais de manière beaucoup plus féline et je sentis mes yeux devenirs d'un noir assez profond. La vue de mon amant en boxer me ravit au plus haut point. Il m'enleva ensuite ma brassière et me couvera de millions de baisés tous plus ardent les uns que les autres. Je soufflai mon plaisir en disant son nom tout en fourrageant dans ses cheveux courts. Je le retournai et fis de même avec lui. Je finis par lui enlever le dernier morceau de vêtements qui lui restait. Il me retourna sous lui et m'enleva le dernier bout de tissus restant qui nous empêchait de passer à l'acte. Lorsque nous pûmes enfin ne faire plus qu'un, il me donna un coup de rein surpuissant et me posséda avec une violence qui me combla au-dessus du possible. J'ondulai des hanches et le fis entrer plus profondément encore. L'orgasme nous frappa en même temps et d'une manière telle qu'elle nous laissa pantois...

Une trentaine de minutes plus tard, nous étions rhabillés et nous repartîmes à la villa. Nous arrivâmes au moment où il y avait un conseil de famille. Les Volturi arrivaient dans moins de 2 heures. Ils se demandaient quoi faire parce que nous n'étions pas assez nombreux et il nous fallait une garantis au cas où il y aurait une bataille. Dans mon rêve, la bataille n'avait pas lieu si tôt. Cependant, je compris l'importance d'avance du renfort avec nous. Des personnes aux talents surnaturels, qui ne se trouvaient pas loin de nous. Au même moment, Bella proposa de conclure une entente qui mettrait en veilleuse le pacte pendant la visite du Trio Volturi et la garde. Je trouvai l'idée géniale et l'appuyai de mon approbation. Lorsque tout le monde vit que je l'appuyai, ils dirent oui également. Certains avec enthousiaste et d'autre avec force de grognement.

- Je pensais que c'était eux les grognons de clebs! Rigola mon amoureux.

J'émis un rire juste assez fort pour que tout le monde entende et juste assez faible pour ne pas qu'ils le prennent mal et m'en veuille. Le reste de la famille se retrouva détendue et rirent également en se décrispant. Ils en avaient tous de besoin et je les regardai avec affection tout comme Esmé. Nous, nous sourîmes et nous partîmes dans les cuisines pour les laisser.

- J'ai un peu peur des évènements à venir. M'avoua Esmé avec crainte.

- Je crois que l'idée de Bella devrait être utilisée, déclarais-je. Peut-être cela ne nous sera pas utile, mais mieux vaut prévenir que guérir. C'est un proverbe humain. Rajoutais-je en voyant que cela ne lui disait rien.

- On devrait le faire dès maintenant dans ce cas. Me dit-elle avec un clin d'œil.

- Je suis d'accord avec toi Esmé. Déclarais-je en lui souriant de toutes mes belles dents blanches. Je vais y aller de se pas...

- Tu n'iras pas seule discuter avec les clebs. Déclara une voix derrière moi que je reconnus comme étant celle d'Emmet. Je viendrai avec toi.

- Je ne dirai pas non à un peu de compagnie. Dis-je avec malice ainsi qu'en lui envoyant un clin d'œil.

Je sentis que Jasper allait bientôt sauter sur Alice, vu le désir qui flottait dans l'air. Donc, je baissai un peu mes tensions et me contentai de l'amour que je voyais dans les yeux de mon aimé. Je me sentais souvent en besoin d'attention ces temps-ci et je savais pourquoi, Je me demande comment j'ai pu louper ces signes avant-coureur. Mais, bon! Je souris à mon fils avec une expression désolé et retournai mes yeux sur tout ce petit monde.

- Qui d'autre qu'Emmet souhaite venir à la rencontre avec les Quilleutes? Demandais-je avec sérieux cette fois.

- Moi. Déclara Bella avec timidité, mais avec assurance et détermination à la fois.

- Dans ce cas, je viendrai. Dit Edwards avec un air impassible.

Carlisle bien sûr venait également. Puis, finalement, tout le monde vint pour la rencontre. Une première!

Quelques instants plus tard, nous étions tous à la frontière et les loups-garous ne tardèrent pas à venir à notre rencontre. Je m'avançai avec Carlisle ainsi qu'Esmé et Emmet. De l'autre côté se fut Sam, Jacob et Paul qui vinrent nous voir.

- Pourquoi nous avez-vous demandé de venir vous voir? Demanda calmement Sam.

- La famille royale veut venir supposément pour régler le cas qu'est notre chère Bella, car elle sait trop de chose pour une humaine. Déclara Carlisle. Pour eux c'est soit elle mœurs, ou soit elle est transformée.

- NON! S'exclama Jacob avec force.

Je l'avais vu observer Bella et lui sourire, puis lancer des éclairs à Edwards pendant les premiers instants. Mais, lorsqu'il fut question d'elle, il devint furieux comme le montre sa réaction excessive.

- Nous voulons seulement vous demandez de mettre de côté le pacte au sujet du territoire pendant la durée de leur visite et nous aider en cas de tromperie ou d'attaque envers nous. Essayais-je de modérer la situation avec diplomatie.

- Ils arrivent dans moins d'une heure. Déclara Alice de loin pour les presser un petit peu, car il nous manquait de temps pour nous préparer.

Ils nous donnèrent leurs accord une quinzaine de minutes plus tard après notre intervention. Le lieu que les Volturi traverseraient en premier lieu avant d'arriver chez nous sera la clairière, donc, nous nous y rendîmes et les loups se cachèrent sous le couvert des arbres. Le trio Volturi arriva avec leurs gardes personnelles quelques instants plus tard. Bella était avec les loups, et donc ils ne pouvaient pas la sentir de l'endroit où ils se tenaient. La colère m'animait et je demandai de l'aide à mon fils pour me calmer. D'un coup, je me sentis moins tendu et plus en confiance et m'avançai avec le patriarche. Je bloquai toutes les attaques psychiques des Volturi avec la force de mon bouclier mentale.

- Aie! M'exclamais-je faussement. Vous pourriez arrêtés ces attaques vaines envers ma famille, je vous prie. Ce serait la moindre des politesses que de ne pas nous attaquer sur nos terres! Non, mais!

Aucun changement ne fut noté, bien qu'Aro en ait donné l'ordre. Je trouvai les jumeaux démoniaques (Comme dirait Stephan et Vlad') et leurs enlevai leurs pouvoirs comme punition. Je leurs lançai un coup d'œil moqueur et tournai la tête vers Edwards qui esquissait un sourire en coin. Le silence devenait quelque peu tendu. Ce n'était pas normal qu'il y en ait un, mais je vis Aro et les deux jumeaux se tenir les mains et compris le pourquoi du comment.

- Qui a le pouvoir de supprimer ceux des autres? Demanda-t-il finalement.

Je m'avançai et me plaçai en évidence.

- Moi! Dis-je la tête baisser en esquissant un sourire en coin. Cela ne devrait guère vous étonner que j'aie pareil pouvoir. Ajoutais-je en relevant la tête. Et il me semble que ce soit votre faute si je suis devenue ce que je suis.

- Mais que venez-vous me raconter? Demanda-t-il, faussement perdue.

La terre se mit à trembler. Tiens! Un nouveau pouvoir! Une bulle de feux dans la main droite et une bulle d'eau dans l'autre ainsi que le vent qui me soulevait dans les airs.

- Oups! Dis-je, étonner. Un nouveau pouvoir! Je ne le connaissais pas celui-là!

Je lançai un message à tous ceux qui se trouvaient avec moi de ne pas s'inquiéter. Rien ne leurs arriverait, car je contrôlais parfaitement la situation.

- Vous êtes sûrement venue pour m'éliminer. Dis-je faussement inquiète. C'est aussi sûrement en rapport avec la prophétie au sujet des enfants que je pourrais mettre au monde et moi.

- Comment êtes-vous au courant? Demanda Caius en pleine panique.

Je lançai un regard à Carlisle et me retira vers Emmet tout en cessant d'utiliser les 4 éléments. Je ne cessai cependant pas d'utiliser mon bouclier sur ma famille. Je lançai à tout le monde que j'allais tenir compagnie à Bella. Évidemment, son frère vint avec moi pour en profiter et être auprès d'elle. J'avais assez causé de dégâts comme cela. Juste assez pour les mettre en alerte et avoir peur et en même temps, juste ce qu'il faut pour ne pas déclencher une guerre. Si je restais devant eux, je n'aurais pas sus m'empêcher de commettre un meurtre. J'entendis le patriarche et Aro discuter poliment et froidement. La fatigue vint me voir et je m'endormis... Et rêvai...

- Tu as très bien su gérer, ma chérie. Entendis-je dire une voix qui me sembla familière...

- Mère! Dis-je en sursaute en reconnaissant, cette fois, son odeur de vanille.

- Bonjour, ma fille. Dit-elle en me prenant dans ses bras.

- Comment se fait-il... Commençais-je, perdue.

- Que je sois ici avec toi? Finit-elle avec un sourire maternel.

J'acquiesçai d'un signe de tête, puis je l'observai. Elle était comme dans mes souvenirs.

- Je suis ici pour te guider. Me dit-elle. Ces enfants que tu portes en toi, ils sont l'avenir de paix et de joie dans le monde.

- Je sais, maman. Confirmais-je.

- Laisse-moi finir, ma chérie. Sourit-elle avec indulgence. Ils auront la force de leur père et tous les pouvoirs de leur mère et peut-être même plus. Ils seront appréciés et respectés. La bataille aura lieu après leur naissance et celle de la fille d'Edward ainsi que d'Isabella...

La discussion poursuivit pendant une heure de plus et je finis par me sentir revenir à la réalité, mais avant cela j'entendis ma mère me dire une dernière phrase.

- Lorsque tu auras besoin de moi, tu n'auras qu'à m'appeler par télépathie et je viendrai sur le champ... Me dit-elle avec un dernier sourire.

Sur ce, je me réveillai dans ma chambre, les lumières éteintes et un affreux mal de tête...

Chapitre 7

Sur ce, je me réveillai dans ma chambre, les lumières éteintes et un affreux mal de tête…

Que s'est-il passé? Ah, oui! Je me souviens maintenant. Le rêve. Peut-être n'en était-il pas un tout comme les autres que j'ai eu auparavant. La seule manière de le savoir, c'est de l'appeler par télépathie comme elle me l'a demandée avant que je revienne à moi.

Mère? Demandais-je dans mes pensées.

Au bout de mon lit apparut une faible lumière que peu à peu, je pus apercevoir la silhouette de ma mère qui me souriait avec douceur, me salua et disparut de nouveau. Elle était venue pour me rassurer et juste ce geste me rappela tout ce qu'elle avait fait pour moi et Carmen, il y a bien longtemps pour notre bien-être. Je ne savais pas si cela était dû aux hormones, mais je sentis des larmes emplir mes yeux et s'échapper pour couler sur mes joues en rappel de tout ce qu'elle avait accompli pour nous ainsi que mon père. La porte de la chambre s'ouvrit et je vis apparaître Emmet avec un regard inquiet dans l'embrasure de la porte. Il se jeta sur moi pour me serrer dans ses bras, pas assez fort pour faire du mal aux enfants, mais juste assez pour me faire comprendre qu'il s'était inquiété pour moi durant cette période forcée de sommeil. Je lui rendis son étreinte pour le rassurer et me détachai de lui pour observer son doux visage. Je passai une main dans ses cheveux et sans le quitter des yeux, je me penchai et cueillis un baisé sur ses lèvres. Lorsque nous nous détachâmes, je vis un sourire se former sur ses lèvres. Il était visiblement très soulagé de me retrouver.

— Combien de temps suis-je restée inconsciente? Lui demandais-je avec hésitation.

— 5 jours… Répondit-il avec, lui aussi, de l'hésitation dans la voix?

— Quoi? 5 jours! M'exclamais-je. Ce n'est pas possible! Comment cela a-t-il pu se passer? Mère? Demandais-je télépathiquement, ensuite.

Elle apparut plus vite cette fois et je me levai pour aller la rejoindre. Emmet, ne comprenant pas ce qu'il se passait, me suivit pour me demander des explications, mais il resta bouche-bée.

— Mère, je vous présente Emmet. Emmet, je te présente ma mère. Fis-je les présentations

— Ravie de vous rencontrer. S'exclama mère avec un sourire.

— Enchanté… Bredouilla mon homme.

— Mère? Pourquoi le temps était-il différent lorsque tu m'avais fait venir? Demandais-je pour avoir quelques explications.

— L'endroit où je t'ai emmené étire le temps jusqu'à ce que les minutes deviennent des jours dans ton monde. M'expliqua-t-elle avec un sourire amusé. C'est pour cela que tu m'as appelé?

— En fait, s'était pour te revoir un peu aussi, avouais-je.

Je sentis Emmet me prendre dans ses bras musclés et me serrer doucement pour me montrer qu'il était là tout près de moi. Je tournai ma tête vers lui et l'embrassai sur le bout des lèvres. Lorsque je revins à ma mère, elle n'était plus là. Alors, je me tournai complètement vers mon homme et mis mes mains autour de son cou. Je me sentais tellement heureuse avec lui. Depuis mon histoire avec Link, je n'avais trouvé aucun homme qui pourrait m'aider à remonter la pente. J'avais non seulement trouver cet homme exceptionnel, mais aussi une famille sur qui je pourrais compter et me reposer sans préjugés aucun. J'avais un fils qui faisait mon bonheur ainsi qu'une fille. Tous les deux étaient heureux, alors je l'étais pour eux également. Tout ce bonheur. Et j'attendais des jumeaux à l'intérieur de mon ventre. Que rêver de mieux que ce que j'ai déjà en ce moment? Rien. Il n'y a rien de plus que j'exige de la vie. J'ai tout ce qu'il me faut. Mais, les Volturi sont tellement avides de plus de puissance. Et ils ont peur de ce qu'ils ne peuvent pas contrôler. Ils veulent éradiquer la menace comme ils le disent. Je me demande quel prétexte ils trouveront pour venir s'attaquer à nous. Pendant mes réflexions, je n'avais pas remarqué que mon amour m'avait déplacé jusqu'au lit et qu'il me regardait tout simplement réfléchir. Je me sentis gêné et il s'en aperçut. Un sourire en coin sur ses magnifiques lèvres, il me caressa le visage doucement comme si j'étais de la porcelaine fragile et il me rapprocha plus encore de lui. Je me sentais tellement bien dans ses bras. D'un coup, la porte de la chambre s'ouvrit dans un bruit sourd et toute la famille apparut dans l'embrasure de la porte. Ils avaient l'air d'avoir passé des jours horribles alors que je n'étais plus là avec eux, enfin mentalement parce que physiquement j'étais là. Jasper et Edwards furent les premiers à venir me prendre dans leurs bras. Ensuite vint Alice, Rosalie, Damen, Esmé, Carlisle et Bella. Emmet attendit que tout le monde soit passé et revint auprès de moi. Un flot de questions se déversa alors sur ma personne

— Pourquoi as-tu perdu connaissance?

— Que s'est-il passé?

— Comment est-ce arrivé?

— Depuis quand es-tu réveillé?

—…

— STOP! M'écriais-je au bout d'un moment pour les arrêter. Vous me donnez le tournis avec toutes vos questions. L'utilisation de mon pouvoir sur les éléments m'avait pris beaucoup d'énergie, c'est pour cela et parce que ma mère avait détourné mon esprit pour que je la rejoigne et pour m'expliquer ce que deviendront nos enfants. Finis-je en plantant mon regard dans celui d'Emmet.

Ils en restèrent bouche bée et je me couchai sur les genoux de mon cœur pour me reposer. Lorsqu'ils comprirent que je ne dirai rien de plus, tous partirent à leurs occupations quotidiennes.

Tout le monde était parti et il ne restait plus qu'Esmé et moi à la maison. Pour Emmet, il était parti chasser seul pour une fois. Comme je suis connecté à lui avec mes visions, je le verrais immédiatement s'il venait à se détourner du droit chemin. Un coup à la porte d'entrée me sortit de mes pensées et je criai à Esmé que j'allais ouvrir. Je fus tellement surprise par la personne que je trouvai derrière la porte que j'en demeurer figé sur place. Link. Comment est-ce possible? En l'observant de plus près, je remarquai que ses yeux étaient bordeaux. Il buvait du sang humain! Je le regardai avec dégoût. Ce qu'il dut s'apercevoir, car son sourire disparut aussi vite qu'il était apparu. Je voulus fermer la porte, mais il m'en empêcha en me prenant par le poignet. Je su alors quel était son pouvoir ainsi que son histoire. Pouvoir obtenu d'Aro. Oh, le… il n'y a pas de mot pour le décrire. Puis, ses pensées me vinrent.

Elle me regarde avec tellement de dégoût. Elle sait que je bois du sang humain. Il faut absolument que j'arrive à obtenir sa confiance. Je dois la monter contre les Volturi. C'est soit eux, soit mes maîtres et pas question qu'elle soit de leur côté si jamais elle mettait la prophétie en marche.

Je me dégageai d'un mouvement brusque. Le silence devenait lourd et il décida de le briser.

— Qu'est-ce qu'il se passe? Me demanda-t-il. Je t'ai cherché partout pour que l'on soit enfin de nouveau réuni. Pourquoi me regardes-tu de cette manière?

— Tu oses me demander pourquoi! M'écriais-je avec dégoût.

— Si ce n'est que pour mes yeux, je changerai de régime pour toi, je te le promets. Elle sent l'humain et le vampire à la fois. Comment cela est-il possible? La prophétie? Finit-il en pensées.

— Tu m'avais fait croire à ta mort. Pourquoi? Demandais-je, en changeant de sujet.

Il eut l'air désappointé. Gagné! Un bruit dans la cuisine m'indiqua qu'Esmé venait par ici.

— Que ce passe-t-il Clair? Me demanda-t-elle. Qui est-ce à la porte.

— Tu te souviens lorsque je vous ai raconté mon histoire? Lui demandais-je en guise de réponse.

— Oui, bien sûr. Me dit-elle.

— Je te présente Link. Dis-je, crispé.

Pourquoi te crispes-tu? Me demanda-t-elle par la pensée.

Je viens de lire dans ses pensées ainsi que dans ses souvenirs. Déclarais-je à l'intérieur de sa tête. Il s'était moqué de moi. La seule raison qui fait qu'il soit venu à moi, s'était la prophétie. Il avait peur, lui ainsi que ses maîtres, que je tombe entre les mains des Volturi et ils voulaient m'avoir dans leur camp. Je me suis fait manipuler en beauté. Il ne m'aimait même pas. S'il dit qu'il m'avait recherché, ce n'est pas pour que l'on soit de nouveau ensemble, en couple, mais bien pour avoir un œil sur moi.

Lorsque j'eus terminé, Esmé se maîtrisait pour ne pas lui sauter dessus et le démembrer. Le pouvoir de Link est simplement de détecter, briser ou renforcer les liens entre les personnes. En ce moment, il faisait la navette entre nous deux. Je sentis la terre trembler sous la villa. À travers une vision, je vis Emmet décider de revenir pour me serrer dans ses bras et me réconforter, car les tremblements avaient été jusqu'à lui dans la forêt. Je retirai son pouvoir à Link et le fis disparaître. Comme je n'en voulais pas et qu'il était dangereux, personne de la famille n'aurait pu le maîtriser efficacement. Maintenant, Emmet et Link étaient à forces égales. Je ne me doutais pas qu'il y aurait une bagarre entre ces deux-là. Je ne me voyais pas mentir à Emmet au sujet de Link et quand il saura ce qu'il m'avait fait, je sais qu'il ne résistera pas à le confronter pour cela. Pendant que Link essayait de me convaincre de venir avec lui, je gardais un œil sur mon cœur et j'essayais de me maîtriser pour ne pas le brûler d'un seul mouvement de cils. Je n'ose pas croire que je l'ai cru aussi bêtement et que je lui ai fait autant confiance pendant que lui se moquait éperdument s'il me faisait du mal ou non, pourvu qu'il me gardait en vie ou changé en vampire pour m'avoir de son côté. Lorsqu'Emmet arriva enfin, je courus dans ses bras et lui dit la même chose qu'à Esmé par la pensée. Comme je l'ai prévu, il voulut lui sauter dessus pour le tuer sur place. Mais je le retins. Link, comprenant que j'avais refait ma vie, se mit en colère et essaya d'utiliser son pouvoir. Un sourire de contentement me vint aux lèvres.

— Oups! M'exclamais-je. T'as vu? Plus de pouvoir! Ce n'est pas génial ça?

Il me regarda, ahuri.

Ne me dites pas qu'elle est au courant sinon je suis fini. Ils me tueront pour incompétence et adieux ma place parmi eux. Pensa-t-il, paniqué.

— Non, mais tu me prends pour la cruche éperdue d'amour que j'étais humaine? Lui crachais-je au visage.

Emmet me serra contre lui pour me soutenir.

— Maintenant que les choses sont claires comme de l'eau de roche. DEHORS, SALE DÉGUEULASSE! HORS DE MA MAISON! Finit par crier Esmé.

Je ne l'avais jamais vu aussi énervé. Mais, en attendant, les enfants étaient revenues des cours et j'imagine qu'Alice avait tout vu et qu'Edwards était en ce moment même en train de fouiller dans nos pensées pour tout savoir ce qu'il était arrivé pour que sa mère adoptive ainsi que moi sommes en colère et tellement énervé. Jasper, avec tout ce dégoût et cette haine, ne savait que faire et je répondis à ses interrogations par la pensée. Tous les trois n'avaient pas la même retenue qu'Esmé et moi, c'est pour cela qu'ils sautèrent sur Link pour le démembrer et jeter ses restes dans un bon feu. Un sourire indulgent prit place sur mes lèvres. Sauf Carmen, il ne me restait plus aucun lien avec ma vie d'avant. De moi, humaine. Et peut-être à part le fantôme de ma mère. D'ailleurs, je devais des explications sur mon comportement aux autres. Je les rassemblai et leur expliquai tout ce qu'ils devaient savoir…

Maintenant qu'ils étaient tous au courant de toute ma vie, en entier cette fois, je me sentais plus soulagé qu'autre chose. En ce moment, toute la famille écoute un film et j'occupe un des divans en compagnie de mon amoureux, la tête posée sur ses genoux et lui en train de jouer dans mes cheveux. Une voix sortie de nulle part me parla doucement. Je reconnus celle de ma mère.

Clair… Edward doit demander la main d'Isabella dans 5 mois exactement sinon, la petite fille qu'ils sont supposés avoir ne viendra jamais au monde. Il voudra que tout le monde parte… Écoute-le… C'est ce qu'il doit arriver. Pendant les 4 prochains mois, il arrivera un tas de choses. Mais tu dois cependant tout faire pour que cela arrive. C'est écrit dans le livre de la destinée… Suis bien tout ce que je t'ai révélé et tout ira pour le mieux…

Lorsque je n'entendis plus sa voix, je me reconcentrai, ou plutôt, essayai de me concentrer de nouveau sur le film tout en gardant à l'esprit les propos de mère et le cachant à Edwards.

— Écouter tout le monde! S'exclama Alice le lendemain matin. Aujourd'hui, comme c'est la fête de Bella, j'ai tout organisé. Il ne me manque que les volontaires pour me venir en aide.

— Tu sais bien que tu peux tout de suite compter sur moi, n'est-ce pas? Lui dis-je avec un grand sourire.

Tout doit ce passé aujourd'hui… Me souffla la voix de ma mère.

— Merci, Clair! Me sourit Alice qui ne l'avait pas entendu.

— Ce n'est rien, voyons! M'exclamais-je.

— Alice, tu peux également compter sur moi, ma chérie. Dis Esmé, gentiment.

— Merci, Esmé. Remercia Alice de nouveau.

Tout le monde acquiesça et tout se déroula dans la légèreté, sauf pour moi qui savais quelque chose qu'ils ignoraient. Jasper s'en est rendu compte et me signala qu'il était présent pour moi. Edwards, lisant les pensées de Jasper, fit de même. Ensuite, ils partirent tous en cours pour retrouver Bella. Comme j'étais assoiffée, je partis chasser. Mais, juste avant de m'y rendre, j'embrassai mon Emmet doucement et lui dis à plus tard. Je chassai 2 lynx, 1 biche, 3 cerfs et 1 puma. Quand j'y repense, je souris devant la quantité de sang que j'ai ingurgitée. Pourtant, cela ne faisait pas si longtemps que je m'étais nourri. Puis, je me dis que c'était sans compter sur les jumeaux que je portais en moi. Un doux sourire vint se placer sur mes lèvres. Mes enfants. Nos enfants. À Emmet et moi. Je me dépêchai de revenir à la villa pour retrouver les bras de l'amour de mon éternité. Mon homme. Mon Emmet. Mon ange protecteur. Lorsque j'arrivai à la villa, il était près de 13 h. Emmet regardait le catch et je me glissai avec délectation dans ses bras musclés. Il resserra sa prise sur moi et tourna un regard tendre dans ma direction avec de se concentrer de nouveau sur son match. Quant à moi, je me mis à fixer mon ventre. Aujourd'hui, cela faisait maintenant 1 mois que j'étais enceinte et qu'il avait commencé à s'arrondir sous mon chemisier. J'avais chargé, i semaines, Alice de prévenir les deux autres filles que je ne rentrerai pas à la boutique et de s'arranger sans moi. Je continuais de dessiner quelques croquis de temps en temps et de faire des robes ainsi que des ensembles de soirées pour hommes. Je gérais la boutique, mais de chez nous. Elles savaient que j'attendais des jumeaux et se réjouissaient pour moi selon Alice. Leurs horaires avaient aussi changé, mais elles m'assuraient que tout irait bien. Je leur faisais confiance pour cela. Quand je sortis de mes pensées, je remarquai que la télévision était éteinte et qu'Emmet me regardait avec amour. Regard que je lui rendis en plus de lui sourire. Sourire qu'il me rendit au passage. On était encore dans cette position lorsque les enfants rentrèrent des cours. I s nous adressèrent un bonjour que nous leurs renvoyons ensuite. Puis, Alice rentra dans la villa et nous dit de nous dépêcher et que Bella ainsi qu'Edwards ne tarderaient pas à rentrer. On fit les derniers préparatifs à vitesse vampirique, puis nous entendîmes la Chevrolet entrer sur le chemin de terre qui bordait notre allée. Quand ils rentrèrent à l'intérieur, toute la famille s'écria Joyeux anniversaire. Bella rougit comme une pivoine et cela nous fit tous sourire tant elle était charmante. Alice lui montra le gâteau que seules elle et moi mangerions ainsi que la pile de cadeaux. Damen était parti échanger les autos-radios dans sa voiture pour le neuf et jeter le vieux dans la poubelle arrière. Comme cela elle ne pourrait répliquer et refuser le cadeau. Elle déballa le deuxième cadeau, mais se coupa et je vis Damen se tendre. C'est que c'était lui celui qui était le plus jeune des végétariens dans la famille. Lorsque Damen essaya d'approcher Bella, Edwards poussa celle-ci pour la protégée et le repoussa sur le piano. Toute la famille sortit sauf Edwards, Carlisle et moi. Mais, au bout d'un moment, je sentis les nausées revenir au grand galop. Carlisle demanda à mon confident de me sortir de la pièce et de me soutenir. Au contraire d'Edwards, le sang de Bella me dégoûtait. Le mélange Frésia et Fraises me donnait envie de vomir. C'était l'odeur Frésia et Framboise qui m'hypnotisait. N'essayez pas de me comprendre, je suis comme cela et c'est tout. Comme je le disais, Eddy me mena aux toilettes et j'y vomis la moitié de ma chasse du jour. Pourquoi diable ais-je chassé alors que Bella venait ici aujourd'hui? Je me le demande encore. Lorsque j'eus terminé, Emmet vint me rejoindre et me prit dans ses bras pendant qu'Edwards allait rejoindre Bella pour la raccompagner avec tous ses cadeaux. J'avais un très mauvais pressentiment sur la suite des évènements, mais je suivrai sa décision comme mère me la demandée. Même si cela devait me déchirer le cœur.

— Ça va ma chérie? me demanda Emmet avec inquiétude, je pensais que tes nausées étaient passées.

— C'est le sang de ta sœur qui a provoqué mes nausées, soufflais-je avec le goût encore présent du vomi ensanglanté dans la bouche. Peux-tu aller me chercher un verre d'eau, s'il te plaît mon cœur? Demandais-je ensuite.

Aussitôt dit aussitôt fait! Il me l'apporta et je me gargarisais la gorge et enlevai le goût horrible qui restait dans ma bouche. On se dirigea ensuite vers l'escalier, mais Edwards qui venait de rentrer, demanda à toute la famille de venir au salon. Ses pensées étaient limpides et j'en avais un pincement au cœur ainsi que la gorge nouée…

Chapitre 8

On se dirigea ensuite vers l'escalier, mais Edwards qui venait de rentrer, demanda à toute la famille de venir au salon. Ses pensées étaient limpides et j'en avais un pincement au cœur ainsi que la gorge nouée…

— Je sais que ce que je vais vous dire vous fera du mal, à part pour certains. Commença-t-il. Mais, j'ai décidé que pour le bien de Bella nous ferions mieux de partir et de ne plus interférer dans sa vie. Ce sera mieux ainsi. Je ne veux pas de cette vie pour elle. Je sais que ça vous paraîtra égoïste…

— Égoïste et totalement inconscient, oui! S'exclama Alice avec Véhémence. Je refuse de partir pour sa soi-disant sécurité, alors qu'elle n'est pas plus en sureté qu'avec nous à ses côtés.

— Tu as vu ce qu'il s'est passé ce soir! Rétorqua Edwards avec détermination. Elle n'a fait que se couper le doigt et regarde tout ce qu'il est arrivé avec de 1 : la réaction de Damen et de 2 : celle de Clarissa.

À notre mention, Damen ainsi que moi, nous baissâmes la tête avec culpabilité. Je sentis mes yeux devenirs humides et briller de mille feux. Emmet qui n'avait rien dit jusqu'à maintenant, serra ma taille contre lui et m'essuya les yeux. Puis, il parla pour s'interposer dans la dispute des deux autres.

— Est-ce de leurs fautes? Rétorqua-t-il à son tour. Damen est le plus jeune végétarien de nous tous et Clarissa ne supporte pas l'odeur de son sang à cause de son état! Comment peux-tu les mêler à ta décision et les donner en exemples?

Ce fut au tour d'Edwards à baisser les yeux. Je pouvais lire en lui comme dans un livre ouvert. Bella voulait devenir comme nous et il se refusait à la transformer pour ne pas lui enlever son âme comme il s'obstinait à se le répéter intérieurement. Je soupirai face à son entêtement. Les prochains évènements le forceront dans la voie qu'il essaie de fuir le plus possible et il n'aura plus le choix.

— Si tu penses que c'est le mieux pour elle, alors je suis prêt à le faire, pour toi, fils. S'interposa Carlisle d'une voix paternelle.

— Je suis Carlisle dans sa décision. Rajouta Esmé dans un sourire triste.

Je savais que c'était dur pour elle, car elle avait trouvé en Bella une troisième fille. Je lui envoyai un regard de compassion qu'elle me retourna avec un pauvre sourire. Emmet restait impassible, mais je savais qu'il se battait intérieurement entre les options qui se proposaient à lui. Pour moi également c'était difficile, je m'étais trouvé en elle une belle-sœur tout à fait charmante et adorable que j'appréciais beaucoup. Jasper soutenait Alice qui était effondrée, car il savait ce que signifiait l'accord de Carlisle : Le départ purement et simplement de toute la famille au grand complet, car s'était lui le patriarche et le chef. Je soupirai de nouveau.

— Je ne peux pas abandonner ma petite sœur. Déclara Emmet pour sa part, d'un ton déterminé.

— Emmet… Essaya Carlisle d'une voix douce.

— Non! S'exclama-t-il. C'est trop me demander! Elle est complètement seule dans la maison. Je suis supposé prendre soin d'elle comme ma mère me la demander! Je n'interfèrerai pas dans sa vie, mais je veillerai sur elle. Elle saura que je suis tout près, mais je ne me montrerai pas à elle.

— Je suis Emmet, désolé Edwards. Déclarais-je après sa tirade. Si je suis loin d'Emmet, je n'y arriverai pas. Pas question que je le quitte aujourd'hui, même si je suis enceinte. Vous n'aurez qu'à venir une fois par mois, Carlisle.

Je le vis acquiescer à ma demande d'un hochement de tête discret. Edwards me fixa avec tristesse ainsi que Jasper, Rosalie, Esmé et Alice. Puis le salon se vida peu à peu. À la fin, il ne restait plus que mon amour et moi. Je me retournai pour être face à lui et me mis sur la pointe des pieds pour l'embrasser tendrement.

Une heure plus tard, tout le monde avait fait ses valises, sauf Emmet et moi. Nous garderons la villa. Les Adieux furent déchirants, le plus dur fut de dire au revoir à Jasper, mon fils, ainsi qu'à Edwards, mon confident. Sauf que c'était lui celui qui avait pris la décision. Quelques minutes après, nous entendîmes le bruit des moteurs démarrer et s'en aller. Edwards allait rester jusqu'à demain, mais il avait besoin de réfléchir et de se ressourcer. Je savais qu'il était parti à la clairière.

La nuit était déjà bien entamée et je me sentais fatigué. Cela devenait maintenant une habitude pour moi, maintenant. Puis, je me souvins de ce que la voix m'avait dit au sujet de transmettre un pouvoir aux membres de la famille. Je pourrais commencer par Emmet. Quel pouvoir pourrais-je lui donner? Voilà qui était assez embarrassant.

Donne-lui le pouvoir de brouiller les pistes. Il pourrait servir contre le traqueur des Volturi. Me souffla la voix, dans le creux de mes pensées.

Cela me fit froid dans le dos, tellement elle me glaçait. Je dus cependant m'avouer à moi-même que c'était une excellente idée. J'expliquai donc à Emmet ce que je faisais et pourquoi. Il me fit la moue, mais accepta d'avoir un pouvoir inutile pour la bataille selon ses propres dires. Octobre passa entre les entraînements d'Emmet et en surveillant Bella qui dépérissait à vue d'œil ainsi que la visite de Carlisle pour nos enfants. Ensuite vint novembre, Bella continuait à se morfondre et cela devenait insupportable, tant pour moi que pour Emmet de la voir dans cet état. Carlisle vint au milieu du mois, resta 2 jours tout au plus pour surveiller ma grossesse. Puis décembre arriva avec le même train-train quotidien. Les deux filles s'occupaient maintenant, seules de la boutique, mais j'appelais toujours pour vérifier que tout allait bien à la boutique. Lorsque l'une des clientes voulait parler avec une des deux gérantes, c'est-à-dire Alice ou moi, Clara m'appelait et me la passait pour que je m'en occupe au téléphone. À la mi-janvier, je ne sus que faire entre aller voir Bella et la prendre dans mes bras ou ne pas y aller. Ce fut Emmet qui me supplia d'y aller, car il n'avait pas encore chassé et qu'il ne pouvait pas y aller lui-même. Il ne me restait plus que 4 mois à attendre pour l'accouchement, mais mon ventre s'était vraiment beaucoup arrondi durant les 4 derniers mois qui venaient de passer et Carlisle m'avait prévenue qu'il se pouvait que je reste humaine sans pouvoir redevenir vampire pour le bien-être des enfants. Pour le moment, il n'y avait pas de problème de ce côté puisque j'y arrivais encore, mais plus pour très longtemps selon Carlisle. Je me rendis à la maison Swan et toquai à la porte. J'entendis Bella se lever grâce à mon ouïe super développée et descendre doucement. Je supposai qu'elle se demandait qui pouvait bien venir toquer chez elle. Lorsqu'elle ouvrit la porte et qu'elle me vit, un éclat de joie s'illumina dans son regard. Elle se jeta dans mes bras sans un mot, mais éclatants en pleur. Je n'avais tellement pas prévu cette réaction que j'en restai coite quelques instants, mais me repris et la serrai contre moi. Elle me fit entrer et son regard se fixa sur mon ventre avec ébahissement. Tiens ! Moi qui croyais qu'elle l'avait déjà remarqué en me prenant contre elle, plutôt. Je souris face à sa surprise et lui expliquai comment j'avais réussi à tomber enceinte.

— Je vais être tata ! S'exclama-t-elle avec une joie non feinte.

— Eh oui, Bella tu seras tata dans 4 mois de deux jumeaux… Déclarais-je en riant.

— Comment comptez-vous les prénommer Emmet et toi? Me demanda-t-elle ensuite.

— En fait, ce seront de faux jumeaux, car il y aura une fille et un garçon. Déclarais-je tendrement en passant la main sur mon ventre rebondi. La petite fille nous l'appellerons Nalia René Jas Swan, pour le petit garçon, je laisse ton frère choisir le premier prénom et nous le poursuivrons par Alan Jas Swan. Ma mère s'appelait Nalia et mon père, lui, se prénommait Alan. Je voulais qu'il subsiste un peu d'eux dans mes, nos, enfants.

— Tu as fait de très bons choix. Me dit Bella, sincère.

Nous continuâmes à discuter jusqu'à ce qu'Emmet arrive de sa partie de chasse. Nous continuâmes donc en parlant avec lui jusqu'à ce que Bella et moi bâillions d'un même geste. Ce qui nous fit sourire doucement par la suite. Emmet, en parfait petit copain ainsi qu'en parfait grand-frère protecteur qu'il était, nous coucha et nous dit de bien dormir et qu'il veillerait sur nous deux pendant notre sommeil. Ce fut avec soulagement que je trouvai le chemin pour les bras de Morphée.

Cette nuit-là, je me réveillai en sursaut complètement en sueur. Un pressentiment horrible prenait emprise sur moi et je tremblais de la tête aux pieds.

— Emmet? Appelais-je mon chéri, la voix tremblante.

Je l'entendis monter les escaliers et il apparut dans l'encadrement de la porte. Il vint me prendre dans ses bras sécurisants. Je m'y calai avec soulagement. J'avais tellement besoin d'être rassuré. Je me sentais si fragile en ce moment. Je m'accrochai à lui comme à une bouée de sauvetage. Il releva ma tête et plongea son regard dans le mien. Je vis un pli d'inquiétude entre ses sourcils et je me détendis pour le rassurer à mon tour. Je ne pouvais rien lui dire cette nuit au sujet de mon inquiétude. Je lui offris un petit sourire et plaçai ma tête dans son coup. J'embrassai sa la ligne de sa jugulaire et remontai vers son lobe pour m'amuser. Je me relevai l'embrassai avec passion sur ses lèvres tentatrices. J'y puisai du réconfort et une bonne dose de courage. Il ne sembla pas s'en rendre contre et me rendit le baiser. Lorsque nous nous séparâmes, je mis ma tête sur son torse et pendant qu'il me jouait dans les cheveux, je m'endormis dans un sommeil sans rêves cette fois.

Le matin, j'eus l'impression d'être dans les vapes. Il y avait un immense brouillard qui me couvrait la vue. Je clignai des yeux plusieurs fois et le brouillard commença tout doucement à partir. Je me rendis compte, quelques instants plus tard, que j'étais sous ma forme humaine. J'essayai de redevenir vampire, mais quelque chose clochait. Puis, je me rappelai ce que Carlisle m'avait expliqué avec soulagement, mais aussi avec inquiétude. J'ai l'impression que même s'il me reste encore 4 mois à attendre, cette grossesse deviendra bien plus rapide. Lorsque je voulus me relever, je constatai que j'avais parfaitement raison au sujet de ma grossesse expresse. Mon ventre avait doublé de volume en une nuit. Je n'étais pas capable de me relever seule.

— Emmet? Demandais-je d'une voix normale sans crier comme l'aurait fait une simple humaine.

Je sentis un courant d'air derrière moi et essayai de me retournai, mais je sentis son souffle glacé dans mon coup.

— Qu'est-ce qu'il se passe, Clair? Me demanda-t-il. Pourquoi es-tu resté sous forme humaine ce matin?

— Je ne pouvais pas vraiment faire autrement, répondis-je. Carlisle avait raison. Je ne peux plus me retransformer en vampire à partir d'aujourd'hui. Et ma grossesse se finira dans pas longtemps en restant comme ça. Regarde !

Il vint en face de moi et écarquilla ses beaux yeux dorés. Je souris doucement et lui pris la main pour qu'il vienne, mais il resta debout à regarder mon ventre.

— Viens à côté de moi, chéri. Lui demandais-je avec un regard de chien battu.

Il me regarda et sourit, puis vint s'asseoir sur le lit à côté de moi. Je me couchai sur ses genoux et le détaillai comme j'en avais pris l'habitude ces temps-ci. Je caressai sa joue d'une de mes mains et plongeai mes yeux dans les siens. Qu'est-ce que j'aimerais pouvoir rester comme cela indéfiniment. Sa main vint dans mes cheveux en bataille et son adorable sourire en coin vint sur ses lèvres. Je voulus me redresser, mais il me retint et m'embrassa doucement. S'il était capable d'une telle maitrise de sa soif c'est soit à cause qu'il avait déjà chassé ou à cause de l'odeur mi humaine, mi vampire que je dégageais ou soit les deux en même temps. Ma respiration était saccadée et je me sentais si pleinement moi. Je l'aimais de tout mon cœur. Sans lui, je ne crois pas que j'aurais pu continuer à vivre avec le sourire aux lèvres constamment. Je sentis un liquide s'échapper d'entre mes jambes et me figeai complètement.

-Emmet ? Questionnais-je d'une toute petite voix pendant que la première contraction venait.

-Oui, Clair ? Me répondit-il, inquiet devant le ton que j'avais pris.

-Les bébés... Soufflais-je.

Son expression changea du tout au tout lorsqu'il sembla comprendre. Il me déposa sur le lit doucement et prit son portable pour appeler Carlisle dans la seconde. Il parla à toute vitesse et raccrocha.

-J'aurais besoin que tu m'ôtes mes vêtements et que tu changes mes draps, chéri, murmurais-je en m'accrochant aux rebords du lit à la suite d'une autre contraction.

Dans l'agitation qu'il provoqua, je vis Bella entrer dans la chambre de son frère où j'étais et écarquiller les yeux. Puis, se reprenant plus rapidement que je l'avais tout d'abord pensée qu'elle en serait capable, elle participa pour me mettre plus à l'aise et me coucher pour ne pas rendre l'opération plus douloureuse encore qu'elle ne l'était.

J'étais en sueur et entre le rêve et la réalité. Mais, j'arrivais tout de même à sentir la présence de mon chéri ainsi que de Bella et de Carlisle dans la pièce.

-Pousse Clair ! s'exclamait Carlisle pendant mes contractions.

Cette fois, je sentis que le corps d'un des bébés était sorti de mon ventre. Je poussai un soupir de soulagement lorsque je l'entendis pleurer.

-Tiens, prends-le Emmet. Déclara Carlisle à mon amour. Il reste sa sœur à sortir du ventre de sa mère.

Lorsque ma fille sortit enfin de mon ventre, j'étais épuisé par les efforts que j'avais dû faire. Jamais je n'avais pensée, à partir du moment où j'étais devenu un vampire, que j'aurais la chance merveilleuse de donner la vie comme je venais de le faire à deux êtres d'exceptions comme l'étais nos enfants à Emmet et moi. Je crois que je dû m'endormir, car, je ne sais combien de temps après, je me réveillai dans des draps sain et propre sentant bon le linge qui venait fraîchement d'être lavée. La deuxième que je pus remarquer fut que j'étais chez les Cullen dans mon ancienne chambre. Comme je me sentais complètement récupéré, je me levai et vis que je ne portais qu'une des nuisettes que j'avais moi-même confectionné et qu'Alice adorais par-dessus tout… Déclic. Je savais aussi que je pouvais entendre les deux petits cœurs de mes enfants chéris battre en bas. J'ouvris la porte et descendis au salon avec ma vitesse de vampire. Il faut prendre en note que j'avais momentanément coupée ma soif de sang pour ne pas mettre mes enfants en danger. Je fus aucunement surprise qu'ils aient grandis pendant mon sommeil, car je le savais et le sentais au plus profond de moi lorsque je les portais encore dans mon ventre. Emmet avait notre fils dans les bras et Alice avait notre fille. Dès que les enfants me virent, ils gémirent de concert et me pointèrent de leurs petits bras enfantins. Je partis m'asseoir sur le sofa et demanda à les prendre dans mes bras pour pouvoir les contempler de mes yeux.

-J'ai coupé ma soif pour un moment, ne t'inquiète pas chéri, déclarais-je avec tendresse en fixant Emmet dans les yeux.

Alice m'avait déjà remis ma fille dans les bras, aillant déjà vu que je ne mentais pas. Se fiant au jugement de notre extralucide, mon amour me remit notre fils dans les bras à côté de sa sœur. J'avais l'impression d'exploser de bonheur tellement j'étais émue que pour l'expulser de mon corps, je me transformai en humaine et laisser les larmes parler d'elles-mêmes.

-Nalia René Jas Swan, murmurais-je vers ma petite fille.

-Sean Alan Jas Swan, continua mon chéri en m'entourant les épaules et chuchotant à mon oreille droite.

Moi qui pensais qu'il voudrait l'appeler comme son père, je le fixai un peu avec surprise. Il me répondit avec un sourire en coin aux lèvres. Je tendis mon visage vers le sien et il sembla comprendre que je réclamais mon baisé de la journée. Les yeux pétillant, il se pencha vers moi et effleura mes lèvres d'un doux baisé avant de retourner son regard vers nos deux enfants. À présent, ils étaient endormis dans mes bras pendant que je les berçais tranquillement collé contre moi.