Disclaimer : Rien ne m'appartient.

Voilà, après ma quatrième relecture de Good Omens (la dernière, en anglais), j'apprends encore des choses. Comme la référence du rossignol chantant sur Berkeley Square, ou, concernant la sequelle-qui-ne-sera-jamais, cette histoire de cottage dans les South Downs, par exemple. Ça a suffi à causer ma perte.
Voilà, donc, un recueil de textes courts – de drabbles qui s'obstinent à dépasser les cent mots, mais jamais de trop – sur l'Après-Apocalypse, un cottage, et deux imbéciles amoureux. Le tout sur fond de Queen, car je suis une sale gosse fan de be-bop. Bonne lecture !


I
Another One Bites the Dust


Un beau matin, Crowley avait ramené une plante, puis deux.

« Oh, c'est provisoire, mon ange. Pour les endurcir, tu vois. »

Non, l'ange ne voyait pas du tout (ni ne comprenait pourquoi les végétaux semblaient tant se plaire – il n'avait jamais vu de ficus si luxuriant – dans une librairie délabrée aux relents de papier moisi, pour être franc).

Bientôt, l'endroit eût presque l'air chaleureux, truffé d'exubérants lauriers, de cycas et de bambous panachés.

(Aziraphale comprit plus tard – après la onzième invitation au Ritz de la semaine – que le démon passait davantage de temps à la librairie car il fuyait son loft, qui, bien qu'immaculé, empestait le meurtre.)