Titre original : Year 3: The End of the Light
Auteur : Silvermoon42
Traductrice : yashiro-san
Genre : Humour, Aventure.
Rating : T
Spoilers : Après l'arc Aizen.
Disclaimer : Bleach et ses personnages ne m'appartiennent pas, ils sont à Tite Kubo et Jk Rowling. L'histoire appartient à Silvermoon42.
Note de la traductrice :
Je tiens à préciser que je ne suis pas infaillible. J'ai aussi des lacunes en langue mais je vais tenter de vous fournir une bonne traduction en essayant de retranscrire un maximum les émotions présentes dans cette fiction. En tout cas je pense et j'espère m'être améliorée depuis les deux premières années.
Note de l'auteur :
Coucou ! Bienvenue à mon troisième opus du crossover entre Harry Potter et Bleach. Si vous n'avez pas lu les deux premiers (année 1 : La méprisable pierre et l'année 2 : La chambre à la fraicheur délicieuse), je vous suggère de les lire en premier. Sinon cette histoire n'aura pas vraiment de sens.
''Paroles'', Pensées, ''Parler au zanpakuto et zanpakuto'', ''Parole en japonais''
Cette histoire se déroule dans le troisième livre d'Harry Potter et après la guerre d'hiver dans Bleach. Il y aura des spoilers.
Bonne lecture !
Note de la traductrice :
Bonne lecture !
*Précédemment dans l'année 2 : La chambre à la fraicheur délicieuse.*
''Je sais que tu ne me crois pas pour le moment, mais les histoires que tu as racontées ne sont pas vraies, tu verras ça avec le temps… Au revoir, je vous verrais en septembre.''
Il tourna les talons et marcha rapidement, suivant la faible trace du reiatsu d'Harry. Même avec quelque chose pour le restreindre, il était impossible de le masquer complètement. Il vit le garçon entrer dans une voiture bleue avec un homme épais, un adolescent et une femme très mince.
Donc, voici les Dursley. Il suivit la voiture de loin. Athéna le retrouva alors et il la laissa se poser sur son épaule. ''Nous suivons Potter chez lui,'' lui dit-il. ''Je n'aime pas ça mais j'ai des ordres.''
Elle gazouilla.
''Je ne te comprends toujours pas, mais bon, tu seras ma seule amie pendant que je serais là-bas, pas que j'en ai eu beaucoup à Poudlard de toute façon.'' Il fit une pause pour s'élancer à nouveau. ''Désolé, tu ferais mieux de t'y habituer.''
Athéna lui mordit l'oreille.
''Hey, d'accord, je te préviendrai la prochaine fois, ne fais pas ça !'' Gronda-t-il alors qu'Athéna battait des ailes.
Il regarda la voiture se frayer un chemin à travers la circulation londonienne et soupira. ''Je sais qu'il m'a ordonné de faire ça parce que c'est de ma faute si il a développé ses pouvoirs, mais je suis capitaine, il devrait y avoir quelque chose de plus productif à faire.''
Décidant qu'il pourrait simplement suivre le ruban spirituel du garçon, il atterrit sur le toit d'un immeuble pour l'attendre. ''La paix est si ennuyeuse.'' Fit-il en regardant un humain portant un uniforme rouge et un grand chapeau noir marcher d'avant en arrière. Des gens étaient rassemblés non loin, prenant des photos de lui. ''Que font-ils ?''
Il se leva et dit à Athéna : ''Tu ferais mieux de partir maintenant, je ne pense pas que les humains seraient heureux de te voir voler par ici.''
Elle gazouilla et décolla. Toshiro sauta au sol. Il regarda l'humain vêtu de rouge. ''Bien, vu que je suis là, je pourrais tout aussi bien faire un tour.'' Fit-il avant de tourner les talons et de s'évaporer.
De l'autre côté de la rue, une grande silhouette, portant des vêtements moldus, regardait un petit garçon aux cheveux blancs sauter d'un toit, atterrir légèrement sur le sol et disparaitre quelques instants plus tard.
''Hé bien, qu'est-ce que tu es ?'' Murmura-t-il doucement. ''Petit garçon, quelques secrets peux-tu bien cacher ?'' Fit-il en se retournant avant de disparaitre dans la foule.
Les étoiles dans le ciel au-dessus du numéro quatre de Privet Drive étaient à peine visibles. Toshiro s'allongea sur le dos, une main derrière la tête, regardant le ciel sombre au-dessus de lui, respirant doucement et profondément. La chaleur de cette journée d'été persistait sur les tuiles, chaudes au touché.
Le Grand Serpent devrait être là, songea-t-il en traçant la constellation inexistante de sa main libre.
''Je me demande,'' Murmura l'esprit de son zanpakuto, Hyorinmaru, ''si les étoiles à la Soul Society et celles sur Terre sont les mêmes. Si nous pouvions les rejoindre, où irions nous ?''
Toshiro posa sa main sur son ventre et haussa les épaules. ''Ce n'est pas notre problème, en fait, nous sommes responsables des âmes sur Terre, pas celles des étoiles.''
''Mais si nous pouvions !'' Fit Hyorinmaru en prenant une longue et profonde inspiration. ''Quelle genre de vie ça serait ? Je voudrais voir ça, voir les étoiles.''
''Moi aussi, peut-être un jour, mais pour l'instant, nous devons nous contenter de les regarder d'ici.''
Hyorinmaru se réinstalla et, dans un doux silence, Toshiro commença à entendre des bruits : des craquements et des bruissements. Curieux, il se releva, descendit du toit, appuyant un pied dans l'air grâce au reishi, et glissa prudemment à travers une fenêtre ouverte. A l'intérieur de la grande pièce, il vit Harry qui avait commencé ses habituels devoirs nocturnes, allongé sur le ventre dans son lit, une feuille au-dessus de sa tête pour minimiser la lueur de la lampe de poche qu'il utilisait pour lire son manuel. Il leva à peine les yeux de son texte quand Toshiro vint brièvement lire par-dessus son épaule avant d'aller s'asseoir sur la chaise posée près du bureau. Il vit Harry regarder par-dessus la feuille, s'arrêtant sur un petit paragraphe avant d'écrire quelque chose.
''Histoire ?'' Demanda Toshiro.
''Ouaip.''
Il y eut un court silence, durant lequel les seuls sons furent ceux du grattage de la plume d'aigle d'Harry sur son parchemin. Finalement, ennuyé, Toshiro se leva et se dirigea vers la fenêtre, il s'interrompit cependant en ayant la surprise d'entendre la voix du garçon.
''La glace sur ton bras, c'est le basilic, n'est-ce pas ?''
Toshiro se figea, de nombreux souvenirs lui remontant à l'esprit tel des torrents d'eau glacés. Finalement, il cligna des yeux et se tourna pour s'asseoir sur la fenêtre en hochant la tête. ''Oui'', répondit-il prudemment. ''Pourquoi ?''
Harry tapota l'extrémité de sa plume contre son menton. ''Je me demandais juste pourquoi tu le gardais sur toi.''
Toshiro toucha la bande de glace autour de son bras. ''C'était sa dernière requête.'' Il le regarda un moment supplémentaire avant d'ajouter plus doucement :''D'ailleurs, elle n'est pas morte.''
Les yeux émeraude du garçon s'élargirent de surprise mais Toshiro n'en tint pas compte. Il laissa tomber sa main et se leva. ''Je serai sur le toit.'' Dit-il finalement et avec ça, il disparu. Harry fixa la fenêtre, maintenant vide, pendant un moment, avant de retourner à ses devoirs.
Il n'y a pas de hollow dans cette fichue ville !
Toshiro shunpota à nouveau avant de réapparaitre au-dessus d'une rivière trouble. Il la regarda un moment, fixant les petites formes des bateaux voguant calmement. Avec le nombre de sorciers qui vivaient ici, ne pouvaient-ils donc pas attirer ne serait-ce qu'un seul hollow ! A quoi servaient-ils alors ?
Hyorinmaru rit dans son monde intérieur. ''Détendez vous, maitre, descendez et profitez un peu de la vue et de la foule.''
''D'accord'', marmonna Toshiro. ''Se faire bousculer et entendre crier sans cesse est vraiment très amusant.''
''Alors ne prenez pas votre gigai, les gens vont juste vous passer à travers.''
''Et c'est alors qu'un sorcier me vois et que je me retrouve avec un énorme problème sur les bras. Non, je vais rester ici plutôt.''
''Vous l'avez fait lors de notre premier jour dans cette ville.''
''Oui, et tu te souviens comment ça s'est terminé ?''
Ils grimacèrent. ''Peut-être vaut-il mieux que vous ayez votre gigai,'' admit Hyorinmaru.
Dix minutes plus tard, Toshiro se trouvait dans son gigai, l'ayant retiré de sa malle. Heureusement, il pouvait le sortir magiquement après l'avoir rétréci, comment ça fonctionnait, il n'en avait aucune idée, mais il était simplement heureux que ça fonctionne.
''Les ajustements faits par Kurotshuchi sont étonnamment confortables,'' déclara Toshiro, appréciant sa nouvelle taille. Hyorinmaru eut un petit rire.
Toshiro se frayait un chemin dans les rues quand il tomba devant une boutique vendant des télévisions, tous diffusaient le même programme d'actualité. Il s'arrêta pour écouter, curieux.
''Le public est avertit que Black est armé et extrêmement dangereux,'' disait la présentatrice. ''Une ligne spéciale a été installée et toute information sur Black doit être signalée immédiatement.'' Une image montra alors sur les écrans un homme plutôt grand, décharné, avec des cheveux graisseux, filandreux et avec une lueur de folie dans les yeux. Il était retenu par au moins deux gardes de sécurité.
''Honteux,'' murmura quelqu'un près de lui. Il leva les yeux pour voir un homme assez grand, coiffé d'un chapeau aux bords larges et avec des lunettes de soleil noires.
''Pourquoi ?'' Demanda Toshiro. ''Qu'est-ce qu'il a fait ?''
Les coins de la bouche de l'homme se tordirent. ''Pas lui, la prison, il était détendu dans l'établissement le plus sécurisé du monde, et pourtant il s'est échappé, d'une manière ou d'une autre.''
''Vous pensez que les gardes l'ont laissé s'échapper ?''
L'homme posa les yeux sur lui. ''Vous êtes vif d'esprit mais non, ce n'est pas ce que je pense. Les grades, malgré tous leurs défauts, ne l'auraient pas laissé s'échapper.'' L'homme tourna alors les talons. ''Bonne journée.''
Toshiro lui rendit la politesse alors que l'homme disparaissait dans la foule.
Ce n'est que bien plus tard qu'il se rendit compte que les informations n'avaient jamais donné le nom de la prison.
Quand Toshiro se glissa à nouveau dans la maison après avoir quitté son gigai, il trouva Harry entrain de bouder dans sa chambre avec un regard incroyablement énervé.
''Tu n'as rien trouvé pour ton devoir ?'' Demanda-t-il, faisant sursauter Harry.
''Ne me surprend pas comme ça !''
Toshiro se tut un instant, assis sur la fenêtre. ''D'accord… Qu'est-ce qui ne va pas ?''
''Pourquoi penses-tu que quelque chose ne va pas ?'' Fit Harry en regardant le capitaine shinigami.
''J'ai tort ?''
''N…Non, tu as raison, c'est juste… ma tante vient me rendre visite.'' Expliqua-t-il en regardant sombrement le sol. Toshiro pencha la tête et bougea un peu pour trouver un position plus confortable.
''Je suppose que tu ne l'aimes pas ?''
Harry rit sans humour. ''C'est plutôt elle qui me hait… Tu savais qu'au cinquième anniversaire de Dudley elle me frappait les tibias avec sa canne pour m'empêcher de gagner aux chaises musicales ?''
''Non,'' fit prudemment Toshiro, mais il fut ignoré. Le jeune sorcier, lui, continuait de fulminer furieusement.
''Et puis, quand Dudley a eu un robot à noël, j'ai reçu des biscuits pour chiens… des biscuits ! Et il y a trois ans, j'ai accidentellement marché sur la queue de Molaire et il m'a poursuivi jusqu'à un arbre pendant qu'elle riait.'' Ajouta-t-il.
Toshiro l'écoutait quelque peu inquiet. Pourquoi ne s'était-il jamais plaint ? Tout ça ressemblait fortement à quelque chose qui devait cesser. Immédiatement.
''Est-ce qu'elle t'a déjà blessé ?'' Demanda-t-il doucement, et que ce soit par son ton ou par son expression, ou alors pour une autre raison, Harry fini par le remarquer et leva les yeux vers lui.
''Non, pas vraiment, pourquoi ?''
Toshiro choisi de ne pas répondre. Si, après que tout ça soit terminé, Harry gardait encore un peu d'innocence, il ne serait pas celui qui la lui enlèverait. Pourtant, il surveillerait tout ça très attentivement quand cette fameuse tante serait là.
''Quel est son nom ?'' Demanda-t-il. ''Elle pourrait de me voir ?''
''Non, elle est aussi moldue que les Dursley, c'est la Tante Marge, la sœur de l'oncle Vernon, elle me déteste, comme tout le monde.''
''Ça, j'avais saisi,'' fit sèchement Toshiro.''Pourquoi ne resterais-tu pas dans ta chambre pendant qu'elle est là ?''
Harry roula des yeux. ''J'aimerais, mais non, elle m'oblige à rester à côté d'elle pour qu'elle puisse me dire tout ce que je fais de mal, pour me comparer à Dudley et pour me dire à quel point je suis horrible.''
La tante arriva une heure plus tard. Toshiro était de nouveau sur le toit et il fut le premier à remarquer la voiture qui arrivait, le gravier crissant sous ses roues. Toshiro s'élança doucement au sol pour se tenir près de la porte et regarda le passager sortir du véhicule : c'était une grande femme costaude au visage violacé. Il n'en était pas certain, mais Toshiro pensa voir une moustache sur sa lèvre supérieure. Un vieux bouledogue était sous un de ses bras et il grogna en direction du shinigami alors que la femme se dandinait vers la porte.
A l'intérieur les salutations furent bruyantes. La femme, qui était clairement la tante Marge, cria après son ''Dudleynouchet'' ou son ''Dudleynounet''. Toshiro se moqua de ces surnoms, il remarqua cependant le billet de vingt livres que Dudley avait soudainement arraché de l'étreinte de sa tante. Marge embrassa la joue de Pétunia et la conversation se poursuivie dans la cuisine. Harry lança à Toshiro un regard d'excuse et les suivit.
Très vite les Dursley furent assis autour de la table de la cuisine, les deux invités maintenant avec une tasse de thé. Le chien, que Toshiro supposa être Molaire, lapait bruyamment dans son bol, projetant des tâches de thé et bavant sur le sol auparavant propre.
Ils discutèrent pendant un moment. Toshiro se tenait dans un coin, les bras croisés, observant attentivement les discussions. Il n'était pas nécessairement d'accord avec la façon dont ils traitaient Harry, bien qu'il ne puisse pas les blâmer complètement. Ils le nourrissaient, l'habillaient et l'abritaient. Et même si il n'était pas entièrement d'accord sur la façon dont ils agissaient, il n'interviendrait pas à moins que quelque chose de radical ne se produise. Auquel cas ils pouvaient s'attendre à subir l'entièreté de sa colère.
Un sombre grondement provenant de son monde intérieur lui indiqua qu'Hyorinmaru était d'accord avec lui.
Il les observa toute la journée, écouta leurs conversations et arriva rapidement à la conclusion qu'il n'aimait pas cette femme. Pas du tout. Et il n'aimait pas son chien non plus. Dans la journée il décida de quitter la pièce pour scruter la ville à la recherche d'un potentiel hollow (surtout parce qu'il s'ennuyait et avait vraiment envie de se défouler) et il remarqua bien vite que le chien l'avait suivi. Il grognait contre lui et dès qu'ils furent sortis de la maison il se retourna, s'agenouilla et saisi son museau d'une main. Au début il lutta contre son emprise, puis, quand il commença à parler, il se calma en le regardant avec une lueur de peur dans les yeux. Quand il eut fini, le chien, car c'était bien un mâle, se tourna et retourna à la maison en gémissant.
Harry, qui avait apparemment vu l'échange, s'approcha pour se placer près de Toshiro. ''Qu'est-ce que tu lui as fait ?'' Demanda-t-il, les yeux écarquillés.7
Toshiro se redressa. ''Je lui ait dit ce qu'il se passerait si il s'opposait à moi.''
''Et il t'a compris ?''
Toshiro ne put s'empêcher de grogner devant l'expression totalement désorientée du jeune sorcier. ''Arrivé à un moment donné, si tu as assez de contrôle sur ton reiatsu, tu peux le manipuler en fonction de tes besoins. Les animaux sont beaucoup plus perspicaces que les humains et il ne leur faut pas grand-chose pour les effrayer.''
Harry hocha la tête et tourna les talons pour retourner dans la maison, mais il hésita. ''Tu pourrais m'enseigner comment contrôler mon re…ra…rea…''
Toshiro laissa le garçon balbutier pendant qu'il considérait sa demande. Il s'était attendu à ce qu'il le lui demande, mais il n'avait pas pensé que ça arriverai si vite.''
Dans le trio, Harry était au milieu. Il n'était pas aussi intelligent qu'Hermione, ni aussi paresseux que Ron. Il aimait le Quidditch, mais pas à l'excès comme Ron ou pas moins qu'Hermione, qui n'aimait pas ce sport. Et tandis qu'Hermione avait accepté Toshiro pour ce qu'il était, Ron, ayant grandi avec des histoires sur les shinigamis, l'avait rejeté. Harry, cependant, avait semblé indécis, ou du moins c'était ce que pensait Toshiro.
Harry remarqua le silence du capitaine et arrêta d'essayer de prononcer le mot avec lequel il luttait. ''Qu'est-ce qu'il y a ?'' Demanda-t-il, mal à l'aise.
Toshiro réfléchit à la façon dont il allait formuler sa question. ''Tu veux que je te fasse des cours, tu te rappelles que je ne suis pas humain ?''
Le regard d'Harry s'abaissa sur l'herbe et il tapota du pied sur le sol. ''Je sais, c'est juste que… tu n'as pas… tu n'as pas l'air méchant, du moins, pas comme le décrivent les histoires de Ron.''
''Parce que c'est ce qu'elles sont,'' dit calmement Toshiro,'' des histoires. Elles ont été transmises pendant de nombreuses années et se sont progressivement éloignées de la vérité, elles ont très peu de fait en réalité, juste assez pour que je ne puisse pas totalement dissuader ces croyances.''
Un oiseau gazouilla dans un arbre non loin d'eux alors que les voix des Dursley s'élevaient pour laisser entendre leurs rires. ''Cependant… si ce que j'ai est si dangereux, ne devrais-tu pas m'apprendre à le contrôler ?''
Et c'était ce que Toshiro ne voulais pas qu'il dise. ''Oui,'' dit-il prudemment, ''mais je ne suis pas sûr de la façon dont tu vas gérer tes pouvoirs, ils ne sont normalement pas fait pour toi et je ne sais pas si ils vont se comporter de la même façon pour toi que pour moi.''
Heureusement, Harry n'ajouta rien sur son hésitation. ''Alors, tu ne vas pas m'apprendre ?''
''Je n'ai pas dit ça.'' Harry ouvrit la bouche pour ajouter quelque chose mais Toshiro leva une main, l'interrompant. ''Je n'ai pas dit que je ne t'entrainerais pas, j'ai dit que je ne savais pas comment allaient réagir tes pouvoirs, si c'est ce que tu veux, je t'entrainerai. Mais nous irons lentement et nous ne commencerons pas avant que l'école ne reprenne. J'aimerai pouvoir mettre en place des barrières protectrices avant de jouer avec tes pouvoirs.''
Harry sembla satisfait. ''D'accord, je…je ne sais pas si… si cette énergie refoulée à un lien avec ça, mais j'ai l'impression que je veux toujours être en mouvement...''
''Oui, ça en a un.'' Fit Toshiro en hochant la tête avec sympathie. ''Tous les Shinigami vivent ça si nous ne libérons pas notre énergie. Normalement nous en utilisons assez en combattant les Hollow pour qu'il n'y est pas surcharge, mais ce problème est plus récurent à la douzième division.''
A présent il hésitait. Il avait réfléchit à l'entrainement dont aurait besoin Harry, jusqu'à quel point, à qu'elle distance du château il faudrait être, et ainsi de suite… Mais il n'était pas sûr de savoir si il devait essayer de mettre le garçon en contact avec son monde intérieur. ''Je vais réfléchir à la meilleure façon de commencer ton entrainement, en fonction de ce que je déciderai, nous pourrions peut être commencé avant que l'école ne reprenne.''
''Je vois…''
''Ça sera un entrainement avec tes pouvoirs actuels. Nous verrons ensuite ce que nous pourrons préparer avec ceux qui son actuellement restreins.''
Harry acquiesça. ''Entendu.'' Fit-il alors que les voix de sa famille s'élevèrent de nouveau, le faisant regarder vers la maison. ''Je ferais mieux d'y retourner.'' Dit-il en tournant les talons. ''Tu viens ?''
Toshiro secoua la tête. ''Non, je vais aller faire un tour en ville, je serai bientôt de retour.''
Là-dessus ils se séparèrent, Harry rejoignit la maison et sa famille et Toshiro se rendit au-dessus de la ville.
Trois jours plus tard, alors que le soleil se couchait, sa lumière se reflétant dans l'eau de la rivière en contre bas tout en se dispersant en de petites tâches lumineuses sur les bâtiments environnants, Toshiro se tenait loin au-dessus de la ville, regardant le coucher de soleil. Il ferma les yeux et prit une profonde inspiration, fronçant les sourcils à l'air épais et pollué.
Comment qui que ce soit peut-il vivre ici aussi longtemps sans un peu d'air frai ? J'aimerai bien le savoir, pensa-t-il. L'air d'ici était si différent de celui de la Soul Society. Là bas il était pur, net, sans pollution ni fumée.
Et là bas on pouvait voir les étoiles.
Toshiro leva les yeux vers le ciel alors que le haut du soleil disparaissait à l'horizon, laissant place à la lune, entourée d'une triste couleur jaunâtre. Un jour, la pollution disparaîtra. J'aimerai revoir cette ville quand ça arrivera.
Il resta dehors jusqu'à ce que presque toute la lumière du jour ait quittée le ciel et retourna finalement chez Harry. Il shunpota mais rapidement un étrange pressentiment le prit, lui coupant soudainement la respiration. Luttant pour respirer profondément, Toshiro traversa l'air emplit de magie autour de lui et ce jusqu'à la maison, il entra par une fenêtre ouverte et se dirigea vers la salle à manger aussi vite qu'il le put. Une fois qu'il eu tourné au coin du couloir il s'arrêta brusquement.
Là, rebondissant doucement contre le plafond, tous ses vêtements tendus à l'extrême, se trouvait Marge. Elle était aussi enflée que si elle avait eut une très, très mauvaise réaction allergique et elle criait après Vernon, Pétunia et Dudley pour qu'ils la fassent descendre. Vernon était debout sur une chaise, dont les pieds tremblaient sous son poids, et lui tenait la main, mais il ne semblait pas arriver à la faire descendre. Dudley était toujours assis à table et regardait la télévision. Pétunia, elle, hurlait des conseils à son mari.
Et Molaire ? Il avait grimpé sur la table pour manger ce qu'il y avait dans les assiettes.
Toshiro secoua la tête d'incrédulité, clignant des yeux pour faire disparaitre cette vision. Mais ce n'était pas un rêve, ils étaient toujours bien là. Soudainement il décida de tourner les talons et de sortir dans l'obscurité naissante hors de la maison.
Il entra dans son gigai, à l'abri dans les toilettes d'un parc voisin, puis reprit son chemin en suivant la piste de la magie furieuse d'Harry.
''Je ne suis partit que dix minutes !'' S'exclama-t-il. ''Comment s'est-il arrangé pour faire ça ?''
Note de la traductrice:
Voilà donc le tant attendu premier chapitre de la troisième année ! J'ai remarqué qu'à la fin du chapitre il est dit ''trois jours plus tard'', j'ai eu un doute sur la chronologie avec les événements ayant lieux juste avant, mais après vérification c'est bien correct vis-à-vis tu texte d'origine. Dans le livre Marge reste près d'une semaine, ce qui n'est pas le cas dans le film. Ici l'auteur a un peu raccourcis le séjour. Je voulais le préciser parce qu'on m'aurait sans doute posé la question ! A bientôt !
