Un Accord Mythique

Chapitre 1, Un échange d'intérêts.

La voie 9 ¾ de la gare de King's cross à Londres, était en proie à une agitation extrême. De jeunes adolescents
couraient dans tous les sens avec leurs bagages, certains saluaient leurs parents, d'autres discutaient de leurs vacances avec leurs amis. Le Poudlard express, lui, se dressait au milieu de toute cette cohue fier dans sa robe rouge, les cheveux grisonnants s'échappant taquinés par le vent.
Draco Malefoy, un jeune homme blond platine aux yeux gris et froids et au teint pâle, se tenait près de son père sur le quai, entre ses bagages. Lucius Malefoy, un homme tout aussi froid aux cheveux blond si clair qu'ils paraîtraient blanc au regard méprisant et analogue à son fils, observait la foule d'un air dédaigneux et supérieur.

- …si tu ne remontes pas tes résultats tu sais que tu auras du mal à obtenir tes ASPIC. T'imagines-tu ?
- Mais…Père, les ASPIC ne sont que l'année prochaine. Répliqua Draco.
- Est-ce une raison ? Je te signale que cette année compte pour beaucoup dans la réussite de cet examen.
- Oui, mais les professeurs ne m'apprécient pas. Ils ont leurs chouchous comme cette Hermione Granger. Ajouta le jeune homme d'un ton détestable.
- Je pensais justement que tu aurais honte qu'une Sang de bourbe soit meilleure que toi. Susurra Malefoy senior d'un ton cassant.

Draco ne trouva rien à redire à ceci. Il soutint tout de même le regard de son paternel. Ne jamais baisser les yeux devant quelqu'un, ne jamais dévoiler ses émotions. Oui, Draco avait honte. Comment une vulgaire fille de moldus pouvait être meilleure que lui ? Non, pas meilleure, elle ne vaudrait jamais grand chose, disons simplement qu'elle se distinguait dans ses résultats un peu plus que lui…
Une des caractéristiques de la maison Serpentard était l'ambition. Et justement, Draco était très ambitieux. Pourtant, il est vrai que mis à part les Potions - où il faut le dire, il était un tantinet privilégié - il n'y avait pas énormément de matière où il excellait (évidemment nous ne comptons pas Soin aux Créatures Magiques enseigné par ce gros bêta de demi-géant, Défenses Contre les Forces du Mal qui décidément ne servaient vraiment à rien, et les cours d'Histoire de la Magie qui étaient réellement soporifiques.)

Lucius Malefoy jeta un regard nonchalant à une grosse pendule suspendue dans la gare ronflant dans un tic-tac harmonieux assourdi par le bruit excessif du lieu. Onze heures moins vingt. Il posa une main sur l'épaule de son fils :

- Bien, tu devrais y aller où tu risques de rater ton train.

Draco hocha la tête, et après avoir salué son père d'une manière que d'autres trouveraient froide pour deux parents, monta à bord du train.

Ses lourd bagages en main, Draco parcourait les wagons du train à la recherche d'un compartiment. Il entrait maintenant dans sa sixième année, et était résolu à réussir dans tous les domaines - Quiddich et scolaire. Mis à part le retour du Seigneur des Ténèbres, et un nouveau ministre de la Magie (Walter Lloyd), pas grand chose n'avait changé.

Une petite fille inepte à l'air craintif, sûrement une godiche de Pouffsouffle, le bouscula alors par inadvertance. Il lui jeta un regard glacial, tellement dénué d'humanité que la pauvre aurait bien voulu s'enfoncer six pieds sous terre - si seulement c'était possible.

- Tu ne peux pas faire attention stupide Sang de bourbe ! S'exclama-t-il, tout en époussetant sa robe de sorcier dont la qualité du tissu et les coutures laissaient deviner le prix.

Le regard embué, la jeune demoiselle s'empressa de bredouiller un pardon à demi-voix et s'enfuit le plus vite possible vers son compartiment.
Notre Serpentard ne put s'empêcher de sourire à cette réaction puérile avant de continuer son investigation.
Bientôt, il retrouva enfin Crabbe et Goyle dans un compartiment du dernier wagon. Ces deux imbéciles se disputaient un chocogrenouille lorsqu'il entra.

Après s'être installé, et avoir discuté pendant à peu près une demi-heure avec Crabbe et Goyle, Draco commençait réellement à s'ennuyer. En effet, on ne peut qu'imaginer combien une conversation avec Crabbe et Goyle peut-être limitée. Il regardait le paysage défiler à travers la fenêtre, tandis qu'il réfléchissait au meilleur moyen d'étouffer cette mélancolie.

- Que diriez-vous d'aller rendre une petite visite à Potter et ses deux poteaux ?

Crabbe grogna, tandis que Goyle sourit. Ce que notre jeune homme blond interpréta comme une affirmation - primitive je l'admet.

Ils se levèrent et n'eurent pas à chercher bien longtemps le compartiment dans lequel étaient installés Harry, Ron et Hermione.
Sans même se donner la peine de frapper, Draco ouvrit brusquement la porte du dit compartiment. Il fut très agréablement accueillit par quelques regards meurtriers. En guise de bonjour, quelques insultes fusèrent. Décidément ils étaient dans leur meilleure forme.
Dans un coin, Hermione était assise, la tête plongée dans un livre de cour : Sorts et enchantements niveau 6. Le jeune Malefoy, dans l'espoir d'un quelconque amusement, lui arracha le livre des mains.

- Rends-lui ça Malefoy ! Ordonna Ron, en devenant progressivement rose et rouge.
- Mais voyez-vous ça ! N'est-ce pas mignon ? Weasley le défenseur des causes perdues. Se moqua Draco. Peut-être espères-tu que quelqu'un aura assez pitié de toi pour te payer si tu l'aides ? Continua-t-il.

Ron s'échauffait constamment. On aurait dit qu'il avait pris un mauvais coup de soleil qui lui aurait brûlé tout le visage. Draco continuait a taquiner Hermione, en s'arrangeant pour que le livre soit hors de portée. Crabbe et Goyle, de leur côté, ricanaient bêtement même s'ils avaient à peine dû comprendre la situation.
Hermione allait sortir sa baguette, tandis que Ron s'apprêtait à se jeter sur Malefoy. Harry, toujours aussi Gryffondorien, tenta de retenir son ami en lui marmonnant des phrases du genre " ça ne sert à rien ", ou " ne l'écoute pas ", ou bien encore " tu le connais, n'y fais pas attention ! ".
Mais, rien ne semblait pouvoir contenir cet animal enragé qu'était devenu Weasley. Hermione, la baguette toujours en main, récupéra son livre d'un " Wingardium Leviosa ", et Crabbe ainsi que Goyle serraient les poings et les mâchoires dans un geste menaçant. Draco, lui, trouvait la situation comique à point.
Ce qui se passa dans la fraction de seconde suivante, est assez flou.
Ron se jeta sur Malefoy lui assénant le plus de coup possible. Hermione, horrifiée avait reculé dans l'espoir d'échapper à cette brutalité. Crabbe et Goyle, eux, après un temps de réflexion un peu long se lancèrent sur Ron qui en prit pour son compte. Harry, tant bien que mal, parvint à dégager Ron de la foulée et à interrompre le combat.

Notre jeune homme blond platine, la lèvre fendue, se dirigea vers la sortie avec un signe pour ses deux acolytes. Arrivé à l'encadrement de la porte, il ajouta :

- Je te ferai payer ça Weasley.

Sur ces quelques mots, il tourna le dos à ces trois personnes pour lesquelles il nourrissait une profonde antipathie.
Lorsqu'il fut partit, Hermione se leva et referma la porte, peut-être avec un peu plus de force que nécessaire.

- Tu étais obligé de réagir comme ça ? Demanda-t-elle à Ron d'un ton agressif.
- Pourquoi ? Tu défends Malefoy maintenant ? Répliqua le concerné.
- Non, pas du tout. Mais je n'aime pas la violence, voilà tout. Si j'avais dû enlever des points je n'en aurait pas enlever qu'à Serpentard.
- Ah oui, c'est vrai que tu prends très à cœur ton rôle de préfète. Susurra Ron d'un ton emplis de reproche.
- Oui, je le prends très à cœur, et alors ? ça te poses un problème peut-être ? Continua Hermione.
- Oui ! Tu serais même prête à vendre tes propres amis juste pour garder ta place de préfète !
- Alors, là… tu n'y est pas du tout. Murmura Hermione d'une voix tremblante. Si c'est vraiment ça que tu penses. Ajouta-t-elle peu assurée.

Elle se dirigea vers l'endroit où elle était assise quelques minutes plus tôt, saisi son livre et pris Pattenrond, qui somnolait pas très loin, d'un geste brusque.
Le livre sous le bras et son chat trimbalé à la manière d'un sac de pommes de terre, Hermione sortit hâtivement de la cabine - non sans claquer la porte.

- Tu crois qu'elle l'a mal pris ? Demanda Ron à Harry, - qui avait observé toute la scène sans oser intervenir - n'attendant toutefois aucune réponse.

Hermione marchait à travers les wagons sans réellement savoir où elle allait. Ron avait été si odieux avec elle. Arrivée au dernier wagon, qui a première vue se révélait désert, elle s'assit à même le sol. La tête appuyée contre ce qui faisait office de mur, elle laissa la rivière salée qui n'était autre que larmes d'amertumes cascader librement sur son délicat visage.
Hermione était préfète depuis sa cinquième année. La première fois qu'elle l'avait annoncé à Ron et à Harry, il semblaient plutôt heureux pour elle, mais au fond, elle sentait bien que Ron le lui reprochait, même si elle ignorait pourquoi. Mis à part cela, elle était toujours aussi douée en cours, et travaillait toujours avec autant d'acharnement. Elle avait mûri aussi bien mentalement que physiquement. A présent, elle ressemblait bien plus à une jeune femme qu'à sa première arrivée à Poudlard : Elle utilisait un sort pour coiffer ses cheveux réticents, maintenant doux et lisses. A vrai dire, elle se préoccupait bien plus de son image qu'elle ne le faisait dans le passé. Ce qui, en soit, ne faisait pas grande différence, car les garçons de Poudlard semblaient s'intéresser à toutes les jeunes filles de son âge sauf elle.
Tout à coup, le bruit d'une porte coulissante retentit. Hermione, les yeux encore mouillés, leva la tête vers le compartiment le plus proche.
Et voilà, la dernière personne qu'elle n'aurait jamais souhaité voir - précisément à un moment pareil - était là : Draco Malefoy, ce sourire narquois et si détestable encore et continuellement pendu à ses lèvre, se tenaient devant elle.

- Alors, tes petits amis t'ont laissés tomber ? la railla-t-il.

En guise de réponse, elle lui jeta un regard noir, qui dans un autre monde aurait pu tuer.

- Oh, mais c'est qu'elle pleure la Sang de Bourbe ! Ajouta-t-il dans l'espoir de susciter une quelconque réaction.

Hermione préféra néanmoins l'ignorer. Elle n'avait vraiment aucun besoin d'une prise de bec avec Draco en plus de tout. Le jeune homme sembla s'en offusquer. Il ne pouvait même plus s'amuser, qui avait-il de drôle à parler tout seul ? C'était pire que d'avoir une discussion avec Crabbe et Goyle. Il avait une personne intelligente en face de lui, et il ne pouvait même pas converser. Je conçois que ce genre de conversation agrémentée d'insultes n'est pas très civilisée, mais, ça n'en était pas moins une discussion.
Sans même en demander la permission avant, Draco s'assit à côté d'Hermione, qui s'en accommoda comme elle pût. Elle caressait inlassablement Pattenrond , qui était installé sur ses genoux, depuis qu'elle s'était arrêtée de pleurer.
Les choses se mélangeaient dans la tête de Draco. Il avait besoin d'un service, et elle était la seule qui pouvait l'aider. Mais n'oublions pas qu'ils étaient censés se détester depuis… depuis…presque six ans si l'on comptait cette année. Il est vrai qu'il l'avait traité de " Sang de Bourbe " un bon millier de fois, mais il faisait cela surtout pour l'embêter et irriter par la même occasion Potter et Weasley. Au fond de lui, il n'avait rien contre les enfants d'ascendance moldue, tant qu'ils ne le touchaient pas personnellement. Bon, il est peut-être vrai qu'il ne portait pas dans son cœur les moldus, et qu'il prônait une race pur, mais c'était son avenir qui était en jeu. Pour une fois, et sûrement la dernière de sa vie, il était prêt à mettre de côté sa fierté de Malefoy, et a oublier qu'Hermione pouvait descendre d'une famille de Moldus.

Draco s'éclaircit la gorge, et tenta une approche la plus diplomatique possible :

- Hmm… Granger, j'ai un marché à te proposer ?
- Et qu'est-ce qui te dit que j'accepterais ? Demanda Hermione les yeux rougis.
- J'en sais rien moi.
- Dis toujours. Répliqua-t-elle.
- Eh bien, d'abord tu dois me promettre de ne rien répéter à Potter et Weasley.

Hermione rit ironiquement, mais hocha tout de même la tête en signe d'approbation. Son pire ennemi était en train de lui parler d'une façon presque…polie.

- En fait, j'ai absolument besoin de…hmm…remonter mes notes.
- Et ?
- Et, je me demandais si tu ne pourrais pas…disons m'aider un peu.

Hermione, cette fois-ci, éclata réellement de rire. Draco Malefoy, LE Draco Malefoy était en train de lui demander un service, voir…de l'aide.

- Et qu'est-ce qui me pousserait à accepter ça ? Tu n'a jamais rien fait pour moi, toi. A part m'insulter bien sûr.
- Écoute, je ne vais tout de même pas me mettre à genoux pour te demander pardon ! S'exclama Draco.
- Mmm… ce n'est pas une mauvaise idée après tout.
- Alors, là tu peux rêver Granger. Je m'abaisse déjà assez en te demandant cela, n'en rajoutes pas !
- Si tu le prends comme ça, alors. Dit-elle tout en se levant et en faisant mine de partir.
- Attends ! Cria Draco.

Hermione se retourna, et fit tout son possible pour étouffer le début de sourire qui s'esquissait sur ses fines lèvres.

- Je te donnes tout ce que tu veux en échanges ! Proposa Draco à ses risques et périls. Il avait absolument besoin de s'améliorer en cours.
- Intéressant… Murmura Hermione.
- Alors ? Demanda anxieusement Draco.
- C'est d'accord Malefoy. Conclu-t-elle en lui tendant la main. Ils se serrèrent la main pour le moment, c'était un bon début...

Draco jeta un coup d'œil des deux côtés, mais le couloir était vide. Il tira Hermione par la manche avec pour seule explication un :

- Viens !

Hermione saisit à la hâte son livre qu'elle avait abandonné par terre, et tira son chat. Elle suivit docilement Draco qui la mena vers un compartiment vide. Il s'assit et lui fit signe de faire de même. Elle s'exécuta.

- Alors, que veux-tu en échange ? Demanda Draco.
- Eh bien, je ne sais pas trop…Répondit Hermione. Qu'est-ce que tu m'offres ?

Pendant près d'une demi-heure ils marchandèrent ainsi. A la manière dont ils parlaient, on aurait pu supposer qu'ils étaient en train de marchander une quelconque substance illégale. Pourtant ils n'arrivèrent à aucune solution acceptable pour les deux partis.

- Qui aurait cru que Granger était si redoutable en affaire ! S'exclama Draco après avoir soupiré bruyamment.

Hermione se contenta d'un petit sourire, qui a lui seul en disait bien plus long que tout un discours. Au bout d'une demi-heure d'entretien, Hermione sentait que Draco n'était pas si détestable que ça. Une fois qu'on le connaissait…

- Si on s'engage dans un certain marché, ne devrions-nous pas commencer par s'appeler par nos prénoms ? Proposa Hermione, appréhendant la réponse de son " camarade ".

Draco réfléchit quelques instants, semblant peser le pour et le contre avant de finalement dire :

- Bien,… Hermione.
- Ok, Draco.

Draco croisa les bras derrière sa tête et demanda à Hermione :

- Alors, tu t'es enfin décidée ou pas ?
- J'ai bien une petite idée, mais tu va sûrement trouver ça ridicule.
- Tous ce que tu pourras dire SERA ridicule. Mais peut importe dit toujours.

Hermione lui jeta un regard noir, mais répondit tout de même :
- Pourrais-tu…pourrais-tu faire de moi une fille populaire ?

Draco faillit s'étouffer mais parvint tout de même à répondre :
- Aussi difficile que ce soit pour moi de l'admettre : tu es populaire.
- Oui, mais seulement parce que je suis une des meilleures élèves. Seulement parce que mon meilleur ami est Harry Potter…

Draco fit la grimace à la mention de Harry, mais se passa de commentaire.
- Tu veux être populaire dans quel sens alors ?
- Je veux… Il était difficile pour Hermione d'admettre une chose pareille. Elle n'avait jamais parlé de ça à qui que ce soit, pas même à Ron et Harry, mais avait-elle bien le choix ? Dans ce marché, chacun servait ces intérêts.
- Tu veux quoi ? S'impatienta Draco.
- J'aimerais, être comme les autres filles. Je veux que les garçons me regardent, que les autres filles soient jalouses de moi, voilà ce que je veux. Et avant que Draco puisse ajouter quelque chose elle s'empressa de dire : Mais si tu parles de cela à quelqu'un je te jures que je ne donnes pas cher de ta peau. Il y a quelques sorts qui valent la peine d'être connu…

Draco déglutit, mais repris :
- Intéressant…Pourquoi pas après tout ? Tu fais de moi quelqu'un de doué en cours, et je fais de toi une fille admirée…
- Ok… Accepta Hermione.
- Marché Conclu.
- Et sinon… il s'est passé quoi avec cet imbécile de Weasley ? Demanda Draco avec curiosité, feignant un air dégagé et désintéressé.
- Pourquoi, ça t'intéresse ? Répliqua Hermione un peu mal à l'aise.
- Oui, réellement. Dit le jeune Serpentard d'un ton malicieux.
- Oh, ce n'est qu'un idiot !
- Tiens, tiens. Hermione traitant Weasley d'idiot, n'est ce pas passionnant ?

Jusqu'à la fin du trajet, Hermione et Draco restèrent à discuter. Ce n'était pas encore la grande amitié, mais c'était déjà pas mal. Chacun ayant trouvé son intérêt dans cette discussion. Il est vrai que quelques insultes ressurgissaient de temps à autre, mais c'était plus par habitude qu'autre chose. Finalement, il semblait qu'une amitié n'était pas impossible pour ces deux " ennemis ".
Hermione n'était pas une fille très rancunière en elle même, et elle concevait très bien que les garçons en général, Malefoy en particulier, possédaient une fierté peut-être aussi grande que leur appétit charnel - ce qui n'est pas peu dire d'ailleurs. Apparemment et vu comme c'était déjà partit, cette nouvelle année à Poudlard promettait d'être intéressante…très intéressante même.

Lorsque le train s'arrêta, Hermione et Draco sortirent respectivement de leur compartiment. Sans un au revoir l'un pour l'autre il descendirent du train chacun de leur côté. Dehors, Hermione aperçut Ron et Harry mais elle ne leur prêta pas la moindre attention. Elle n'allait pas pardonner à Ron de si-tôt. Elle se dirigea vers une des calèches sans chevaux que Poudlard mettait à la disposition des élèves pour effectuer le trajet Pré-au-lard/Poudlard, et monta dans l'une d'elle avec Parvati et Lavande.

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Note de l'auteur: J'espère que cette nouvelle fic vous plaira. Cela faisait longtemps que je voulais écrire une histoire sur Draco et Hermione. J'attends vos commentaires, critiques, suggestions... Dites-moi si ça vous plaît, et si je dois continuer ou pas ! D'ailleurs si vous avez quelques idées à me soumettre pour la suite (bien que je sache déjà ce que je vais faire) je suis toute ouïe...

REVIEW PLEASE !!!! (ou je crise! ;-p)