hello todo el mundo! me voici pour une nouvelle fic pas très original je l'avoue (mais j'adore cette période c'est plus fort que moi)
alors comme d'habitude les perso ne sont pas à moi mais à hoshino-sama *s'incline devant kami-sama*
j'espère ne pas avoir fait d'OOC et j'espère que ce début de fic vous plaira, bonne lecture !
CHAPITRE 1: LE DIFFICILE
Oyez, oyez braves gens ! Venez écouter la charmante histoire qui se déroule en l'an 1493 dans les rues chaudes et étouffantes de la majestueuse ville de Rome, simplement éclairée par l'astre lunaire. La ville était peu fréquentée à cette heure de la nuit. En observant attentivement, il était possible de distinguer quelques prostituées tentant de satisfaire leur clientèle à même le sol, ou bien encore quelques hommes ayant abusé de la boisson en train de parler à une quelconque personne imaginaire. Mais quelqu'un se détachait de cette population qui cachait leurs péchés dans la nuit. Une personne qui, indirectement, faisait partie de cette population jouissant de plaisirs malsains. Il marchait d'un pas tranquille mais décidé, un pas ne laissant aucune place à l'hésitation. Avec son long manteau noir, l'inconnu se fondait parfaitement dans la nuit chaude de la ville italienne, n'accordant aucun regard aux jeunes créatures aux visages peinturlurés qui désiraient l'entraîner dans le vice. Il continuait sa marche sans se presser, s'arrêtant finalement devant la porte en bois sombre d'une petite demeure située en retrait, pénétrant à l'intérieur sans prendre la peine de frapper. L'habitacle était plus grand qu'il n'y paraissait, éclairé faiblement par un bougeoir posé sur une table, cette dernière recouverte de diverses peintures et pinceaux. L'inconnu retira son manteau, dégageant ses longs cheveux d'ébène de la capuche, avant de se diriger vers la seconde personne présente dans la pièce, tout en déposant son manteau sur les rares chaises libres. Qu'elle était belle, la jeune fille allongée complètement nue sur le divan au cuir écarlate. Avec ses longs cheveux sombres aux reflets émeraude étalés autour de son visage endormi et ses courbes peu développées mais tout de même attrayantes, elle pouvait passer pour une enfant innocente et pure. C'était ce qui l'avait intéressé chez elle dès le début. Mais au fur et à mesure, le jeune homme avait remarqué que sous ses airs de sainte nitouche, la demoiselle était une bien belle catin, ne se gênant pas le moins du monde pour déambuler dans cette pièce nue comme un ver sans aucune demande. Un ver, voilà à quoi l'endormie lui faisait penser depuis quelques temps. Un parasite. Une non désirée. Un poids. Comme si elle avait senti la présence de l'autre, la jeune demoiselle se réveilla doucement, poussant un petit gémissement endormi.
− Tu en as mis du temps Yuu. En général, tu rentres bien avant le coucher du soleil.
Le susnommé ne répondit pas, se contentant d'observer la jeune fille d'un regard froid et indifférent. Elle ne le remarqua pas et continua son bavardage.
− Tu ne viens pas m'enlacer ? Alors que tu m'as laissé seule ici à patienter plus que de coutume ? Je commençais vraiment à m'inquiéter Yuu, viens donc me consoler !
Toujours aucune réaction de la part du jeune homme. Elle se mit à rire.
− Que t'est-il donc arrivé mon Yuu ? Quelqu'un t'as mis de mauvaise humeur pour que tu me dédaignes à ce point ?
Elle se leva élégamment du divan dans un léger crissement de cuir, s'approchant tranquillement du brun qui n'avait pas bougé d'un pouce. Elle passa ses bras maigres autour de son cou, plaquant son corps nu contre celui de l'autre.
− Tu m'as manqué… Embrasse moi.
Comme si une mouche l'avait piqué, Yuu se dégagea de la prise de la jeune fille d'un mouvement brusque, dardant sur elle son regard onyx.
− Va-t'en, je ne veux plus te voir.
Elle le dévisagea, désarçonnée, avant de rire à nouveau.
− Que tu es drôle ! Tu as décidé d'un nouveau jeu ?
Il poussa un soupir agacé.
− En effet. Et le jeu est le suivant. Ne reviens plus jamais en ces lieux et ne te présente plus devant moi à aucun moment.
− Qu-quoi ?
− Tu m'as très bien compris. Tu m'as servi à passer le temps. Mais maintenant tu me fatigues Lenalee. Va-t'en.
Elle secoua la tête, tremblante.
− Non… Tu ne peux pas te débarrasser de moi de cette manière ! Je ne suis pas un jouet que tu peux utiliser comme bon te semble avant de le jeter pour en prendre un autre, je refuse !
− Je t'avais pourtant prévenue qu'à l'instant même où tu me lasserais tu devrais débarrasser le plancher. Tu as accepté en toute connaissance de cause. Alors maintenant du vent !
Folle de rage, Lenalee renfila sa robe bleu nuit avant de se diriger vers la porte, murmurant d'une voix menaçante.
− Tu ne seras pas débarrassé de moi aussi facilement Yuu Kanda, sois en sûr.
Et elle franchit le pas de la porte, disparaissant immédiatement dans la nuit. Enfin délivré de la jeune fille, le brun soupira, s'allongeant à la place qu'occupait précédemment Lenalee, et murmurant pour lui-même.
− Encore combien de temps tout cela va-t-il durer… ?
Lenalee n'était pas la première qu'il avait remerciée, et il se doutait bien qu'elle ne serait pas la dernière. Pourtant, les jeunes filles qu'il utilisait n'avaient rien de désagréable, bien au contraire. A chacune de ses rencontres avec ses anciens modèles, cela avait été le coup de foudre. L'irrésistible envie de peindre ces jolis minois l'avait pris et, bien sûr, aucune ne s'était désistée, trop flattée de servir de modèle au peintre dont on s'arrachait les peintures, en prenant cependant garde de ne pas être vue avec. Car oui, Yuu Kanda était un peintre talentueux mais particulier. Le seul osant aller contre l'église et représenter ses modèles féminins dans le plus simple appareil et dans des positions aguicheuses de surcroît, que le modèle choisissait dans le but de séduire le peintre qui l'immortalisait. Le concerné ne se laissait jamais prier, s'amusant de temps à autre avec ces jeunes créatures. Mais cela ne durait jamais. A peine terminait-il le portrait qu'il se lassait de celle qui avait été sa muse, la congédiant sans aucun tact, ne désirant qu'une chose, les faire disparaître de sa vie. Il ne désirait qu'une chose. Trouver la personne qui pourrait rester sa muse pour l'éternité, pas uniquement pour quelques semaines. La muse qui ne laisserait pas sa passion s'effriter, qui, au contraire la rendrait fertile et infinie. Mais pour l'instant ce modèle parfait n'était qu'un rêve, une simple vision utopique que le peintre recherchait désespérément sans réussir pourtant à la définir. Ses anciennes lubies étaient pourtant variées, passant de la rousse à la poitrine opulente à une blonde platine à la poitrine quasi inexistante. Yuu glissa petit à petit dans le sommeil au fil de ses pensées, s'endormant sur une dernière idée.
− Demain, il faut que je me trouve un nouveau modèle.
voila c'est tout pour le moment =) donnez-moi votre avis pour que je puisse m'améliorer (que ce soit critique injure etc... j'accepterais tout tant que c'est mérité ^^)
a plus les gens!
