Ohayo gozaimasuuuuuuuu !

Comment ça va bien par ici ?

Enfiiiiin~

Je reviens aujourd'hui avec un petit OS chelou tout droit sorti d'une des parties les plus dérangeantes de mon cerveau au fonctionnement plus qu'étrange. C'est assez perturbant, même à la relecture, et glauque ! Je sais pas comment ça m'est venu à l'esprit, surtout que je bossais sur un truc à propos des maths à la base, et que mon projet s'appelle toujours bizarrement x) m'enfin, toujours est-il que je me suis posée devant mon PC, et que j'ai écrit ce petit truc nul d'une traite !

Ne vous attendez pas à beaucoup de sens, ou à un truc hyper travaillé - ça ne l'est absolument pas n_n et c'est un UA qui a finalement pas grand chose à voir avec TMR haha

Enfin, all rights reserved to James Dashner, qui a écrit l'oeuvre de base !


Moi ?

Personne.

Je suis ton reflet.

Froid, pâle, lisse. Dans un miroir, sur les couverts, dans les yeux bruns de celui qui te sourit en permanence.

Je suis ton reflet - tu es aussi mon reflet.

Pas des identiques. Plus comme des relatifs opposés.

Lorsque tout est moins chez toi, je ne suis que plus. Inversement.

Tu me complètes. Tu me détruis.

Je suis froid comme les surfaces qui me maintiennent en vie, tu es chaud comme le sang qui coule dans tes veines – qui bien trop souvent, s'en échappe.

Je suis plat, tu es relief.

Un relief malsain qui donne des courbes à ton âme inerte.

Je n'ai pas d'âme mais je semble en avoir plus que toi, parfois, quand tu t'écorches, quand tu hurles ta douleur, quand tu craches ta haine en rouge et noir.

Je vis grâce à toi, et tu meurs à cause de moi.

Tu me fixes, tu souris.

Tu me fixes, tu souris. Et tu te défigures, défigures, défigures.

Face à face, tu me regardes, tu m'abîmes. Tu t'abîmes.

Parce que tu me hais, tu te hais, tu hais le monde entier. Parce qu'il t'use, t'use, t'use, et que tu deviens lisse. Pire que moi. Recourbé vers l'intérieur.

Et il te sourit, te sourit encore, et depuis la profondeur émotive de ses orbes chocolat, je te hurle de ne pas te salir. D'arrêter.

Mais tu ne m'entends pas. Tu ne lui lances pas un regard, et sa mine devient triste. Il t'aime. Mais tu ne t'aimes pas, alors il ne devrait pas, n'est-ce pas ? Tu l'ignores. Tu es sale, il est propre.

Il ne comprend pas. Il ne voit pas.

Il ne voit pas tes bras, tes jambes, tes poignets, ta mâchoire, ton dos.

Il ne voit pas tes cicatrices.

Celles qui zèbrent ta peau, crèvent tes yeux et divisent ton cœur.

Celles qui te rappellent à quel point tu es minable.

Minable, minable, minable, minable, MINABLE !

Tu te vides de ton sang, de tes malheurs, de tes peurs.

Tout va bien.

Rien ne va.

Tout ira bien.

Rien n'est jamais allé.

Ne les écoute pas. Ne

Les

Ecoute

Pas

Ils te veulent du mal.

Regarde-le. Il sourit. Regarde-le.

Bois sa vue jusqu'à la noyade.

Sors la tête de l'eau.

La symphonie de ta souffrance n'est pas quelconque œuvre de Beethoven.

Cesse de l'écouter.

Cesse d'en rire.

Le chant des sirènes n'est pas la berceuse du navigateur.

N'entend pas.

Le chant des sirènes est la berceuse du fou.

Il n'y a rien.

Lâche ça, lâche tes veines, tes artères, ton corps meurtri.

Tu n'entends pas mes suppliques. Tu relèves la tête.

Ton sourire a disparu sous des lambeaux de chair et des litres de sang.

Mais quand l'euphorie des beaux instants disparaît, il ne reste plus qu'une coquille vide.

Tes yeux croisent les miens entre deux fissures.

Mes ténèbres brillent de milles feux.

Je souris.

Tes yeux saignent, Newt, tu sais.

Ils sont bleus, Newt.

Et lorsque tes sanglots étouffent enfin le silence du néant éternel, mes rires déchirent la luminosité morbide.