Salut à tous

Me voici avec une nouvelle fiction qui oui est inspirée d'un merveilleux film où Martin a joué qui s'appelle Wiskey Tango Foxtrot. Même si je garde le fond de l'histoire, je vais bien sur adapter et modifier en vue des personnages. John risque d'être un peu OOC car j'ai envie de garder le coté baroudeur un peu « vulgaire » de son personnage du film. Bref, je parle, je parle mais il est temps de vous laisser la place à la lecture

disclaimer : rien ne m'appartient

/!\ rating M pour la violence, le langage et les relations amoureuses explicites entre deux hommes

Enjoy

Prologue

Lentement le soleil se levait sur cette ville, l'air rempli de particules colloïdales d'excréments ne faisait plus rien sur le couple qui s'étreignait dans cette chambre. Ils n'avaient dormi que très peu, préférant mouver leurs hanches dans une danse bien à eux. Les cris, les gémissements étouffés de toute manière n'avaient pas été entendus, les raves party se faisant de plus en plus bruyantes jusqu'au bout de la nuit. Se sentir vivant, tel était leur crédo, le crédo des journalistes de guerre qui finissaient parfois à percer, parfois à crever pour l'information mondiale bien souvent tronquée. Ils s'étaient tous plongés dans cette ambiance pour casser le quotidien monotone de leur petite vie morne. Pourtant l'amour avait frappé ! Ce couple ne baisait pas, ce couple ne s'abreuvait pas de sexe et de foutre ! Non, ils faisaient l'amour.

Doucement, le plus vieux avec ses cheveux couleur paille et sa barbe de baroudeur embrassait à pleine bouche la hanche diaphane de son partenaire afin de remonter jusque le creux du cou et finir dans un baiser enflammé. Le brun se laissait faire, ouvrant la bouche et embrassant sa consœur de langue venu le titiller. Ils étaient à nouveau prêts pour s'offrir l'un à l'autre.

« John…. Je….je te veux en moi » gémissait le plus grand, un film de sueur collé à la peau. Ils sentaient le sexe, la luxure et pourtant ils s'en fichèrent. Malgré la lourdeur du matin, l'ancien militaire allait obéir au plus jeune en le préparant à nouveau. Jamais il n'avait voulu le blesser, il s'en voulait même un peu pour la première fois un peu brutale qui n'était alors qu'une nuit sans lendemain pour briser les frustrations et la peur de la journée.

« Shuut Amour, bois un peu d'eau et je te ferai tout ce que tu voudras ». En plus d'être ancien militaire, le plus vieux était aussi médecin et vu la morphologie de ce corps qu'il caressait, qu'il chérissait, il prenait toutes les mesures pour ce dernier soit en forme. C'était déjà étrange de voir débarquer un journaliste très pâle de peau dans ce soleil infame, or cette couleur faisait partie de son charme et donc John prenait les choses en mains afin de protéger l'homme dont il était amoureux.

« Brave Sherlock » lui annonça t'il en le reversant sur lui afin que ce dit Sherlock puisse s'empaler doucement et amoureusement sur la verge de son partenaire. Les mouvements se firent doux pour commencer et puis de plus en plus rapide. Le cadet avait pris les mains de John dans les siennes afin de pouvoir faire ses mouvements aller-retour tout en plongeant dans le regard océan vitreux de son partenaire. Lui aussi se disait avoir de la chance d'être tombé sur ce gars. Un gars bizarre qui avait malheureusement vu trop d'horreur de ce pays et qui avait été incapable de revenir à une vie normale. Un médecin militaire réformé beaucoup trop tôt qui préféra se lancer dans la photographie d'investigation et dont le prochain livre allait parler de la condition des femmes dans les zones talibanes, plutôt que de reprendre un travail normal de médecin dans sa ville natale de Glasgow. Le pure typique écossais, ne jurant que par le football irlandais du Celtic dont il aimait porter l'écharpe criarde verte et blanche autour du cou.

Les deux hommes sentant la petite mort arriver, ils prirent leur dernier souffle afin de s'embrasser et le cadet retomba tout en douceur sur le corps chaud de son amant.

« Je ne veux pas que tu rentres à Londres aujourd'hui » murmura John tout en caressant du bout des doigts la chevelure bouclée de l'homme qui se trouvait dans ses bras.

« Tu sais bien que je n'ai pas le choix » annonça le cadet en se relevant afin de se laver au lavabo tout en discutant avec son blond, toujours avachi dans les draps de soie. Cela avait beau être Kaboul, Sherlock était toujours sur son 31 et n'aimait que les matières généreuses, y compris pour ses draps de lit.

« Si je ne rentre pas maintenant, mon frère va faire tout son possible pour m'empêcher de prolonger cette carrière qui me plait. Déjà que j'ai perdu du temps d'audience sur ma chaine car en 3 ans car l'Afghanistan n'intéresse plus personne, je n'ai pas envie de rentrer définitivement m'ennuyer dans une Londres monotone et triste. Celle de ma solution à 7% »

« Ton frère fait vraiment chier » annonça John en se levant du lit afin de se brosser les dents. « Petit génie, tu devrais lui prouver que tu es clean, ramène le ici, ou mieux encore, comme j'ai une partie de mon projet à rendre, on se donne un rendez-vous plus formel à Londres. Toi tu prends ton avance pour régler tes tracas journalistiques et ensuite je te rejoins afin de rencontrer ton frère. Je pourrai lui proposer des plans d'analyses qui montreraient tous les efforts que tu fais mon amour. Depuis que tu es baigné dans cette adrénaline, tu n'as plus rien pris. C'était ça son but, que tu sortes de ces crasses qui polluaient ton corps. » lui murmura John tout en lui caressant le bas du dos.

Sherlock avait un mal au ventre de devoir faire sa valise, il voulait à tout prix rester là dans sa bulle avec son amant et voir John rester là à le regarder faire ses bagages rendait cette tâche encore plus ardue.

Le moment était venu aux adieux, ils s'étaient embrassés dans la chambre en sécurité, se souvenant d'une vieille folle qui les avait frappés en rue alors que Sherlock avait juste pris la main de John dans la sienne pour lui dire qu'il l'aimait vraiment. Le brun n'était pas doué pour les paroles, alors les gestes étaient d'une nature plus qu'importante.

Sherlock ne savait pas que John l'abandonnerait lâchement au rendez vous donné par Mycroft une semaine et demie plus tard. Ce fut le cœur lourd que Sherlock se rendit dans son appartement de Londres, sachant que sa meilleure amie, une cocaïne pure de qualité, l'attendait cachée dans un livre de Baudelaire. Et alors que le journaliste plantait la seringue, contenant une solution plus concentrée qu'à l'habitude, dans sa veine, il repensait aux dernières paroles de son frère :

« John est comme tous les autres Sherlock, il a eu tout le sexe nécessaire pendant ton séjour profitant de toi et de tes erreurs humaines. L'amour n'existe pas, les sentiments sont pour les faibles. Je vais avoir besoin de toi ici pour travailler sous mes ordres. Entre Holmes on se comprend »

Et bien non, visiblement Mycroft n'avait pas compris son frère qui s'écroula de tout son long dans l'appartement, les yeux affligés, le regard noir, perdus dans les limbes de la tristesse la plus profonde pleurant cette trahison qu'il ne pouvait concevoir ou même imaginer. Le dernier mot qu'il prononça fut « joh..nn »

Merci à vous pour cette lecture de ce prologue qui j'espère vous a plu. Merci aussi de laisser des reviews car nous autres auteurs, on a besoin de vos retours qu'ils soient positifs ou non. Tout ce qui est bon à la construction de l'histoire est bon à lire.

J'avoue avoir hésité à publier. J'ai lu dernièrement un article, plus précisément un morceau d'interview de Martin qui ne comprend pas et même déteste complètement l'idée du Johnlock. Est-ce dù aux shows dans lesquels il participe et où les animateurs montrent des fanarts complètement trash, au fait que les fans veulent le voir en couple avec bénédict, je n'en sais rien. Du coup saison 5 ou pas ? Je pense que personne ne le sait encore.

Sur ce j'ai hâte de lire vos commentaire sur ce prologue et à la semaine prochaine

TBC

Arianne