Texte corrigé.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
CICATRICES
Il ne sait plus trop comment ça a commencé. Un simple enchaînement d'actions, peut-être.
Gerald soupire doucement, la tête posée sur les oreillers, ses lèvres se mouvant harmonieusement avec celles d'une certaine rouquine. C'est lent et tendre. Ça lui fait tourner la tête, avec son parfum qui envahit ses sens. Il sent ses dents attraper sa lèvre inférieure pour la lui mordiller gentiment, l'ombre d'un rire étouffé dans sa bouche lorsque ses mains remontent le long de ses côtes.
Il sourit, la renverse avec une nonchalance calculée et embrasse à la légère sa mâchoire. Sa peau est douce et fraîche sous ses doigts. Une main posée sur sa joue, quelques brins de ses cheveux rouges caressant son épiderme, il dépose un baiser dans son cou, descend progressivement, son autre main sillonnant son corps encore couvert par ce qui doit être une nuisette, où un quelconque autre vêtement en dentelle, d'après la sensation qu'il en émane au toucher.
Ses lèvres courent à nouveau sur sa gorge, atteignent un point sensible lorsqu'elle expire fortement. Gerald s'y attarde donc, sa bouche l'y embrassant tendrement, sa langue y goûtant, ses dents l'y mordant. Il souffle sur sa peau. Elle frémit sous lui, laisse son prénom s'échapper entre deux respirations plus profondes.
Il aime lorsqu'elle fait ça.
Agrippant ses cheveux, Erza se redresse, l'obligeant à faire de même, jusqu'à être dans une position assise.
Il entend vaguement la friction du tissu de sa chemise, trop captivé par les baisers papillons que laisse la rouquine le long de sa mâchoire, atteignant son oreille où elle souffle :
« Je t'aime. »
Un sourire idiot apparaît sans doute sur son visage mais il s'en moque.
Le froid mord sa peau. Son haut à disparu, gît sûrement aux pieds du lit. Sa joue gauche frôle celle de la mage qui part enfouir son visage dans son épaule, inhalant son odeur. Un frisson parcourt son échine. C'est agréable.
« Si tu savais à quel point je t'aime aussi... »
Gerald entend sa propre voix se fondre dans le calme de la pièce, bientôt à nouveau emplie des soupirs impatients d'Erza. Il peut la sentir nue contre lui alors que leurs baisers deviennent plus désespérés. Sa magie est vraiment efficace.
Ses mains caressent son dos, touchent les cicatrices présentes.
Il s'arrête un instant.
« Pardonne-moi... »
Sa voix est rauque, épaisse dans l'émotion.
Ses lèvres s'écrasent à nouveau contre les siennes, battant l'envie de partir, de ne plus la toucher, parce qu'il ne la mérite pas. Parce qu'elle a souffert à cause lui.
« Tu es déjà pardonné... »
Elle caresse sa joue tatouée, doucement. Tendrement. Amoureusement.
Et il se penche au contact, tandis qu'elle guide une de ses mains qu'elle pose sur sa poitrine, vers l'emplacement de son cœur qui bat dans un rythme effréné.
« Erza... »
Un doigt atterrit sur ses lèvres entrouvertes, puis glisse.
« Shh... »
Enveloppé dans l'étreinte de l'écarlate, Gerald se laisse aller, retourne dans le cocon de douceur et de quiétude qu'elle seule peut créer en lui.
Alors, en échange, il l'aide à guérir ses cicatrices, aussi bien physiquement que psychologiquement, celles du passé et du présent, pour qu'à l'avenir, elle soit la plus heureuse des femmes.
