Petites précisions avant de commencer :

-Ceci est ma seconde fanfic (bon en fait c'est la quatrième mais généralement je commence une fic et c'est là que l'idée d'une meilleur fic débarque :p)

-Je suis dyslexique et dysorthographique donc il y aura des fautes, je m'en excuse par avance.

-Disclamer : Tous les personnages d'Harry Potter appartienne à J.K Rowling et ce, tout au long de cette fanfic. Les autres perso et l'histoire en elle même sont de moi par contre.

-Contrairement à ma précédente fic les sorti seront plus éparse, j'essayerai quand même d'en sortir un par semaine.

-J'utilise le terme succube au féminin car je trouve ridicule d'utilisé le genre masculin pour désigner un monstre qui par définition est féminin. Et pour cette fic je mets toute les créatures fantastiques dans la catégorie des monstres y comprit les esprits, les démons, et les cryptides.

Bonne lecture.


Chapitre 1 : Monstre.

"FILES DANS TON PLACARD!" Hurla l'oncle Vernon. "PAS DE DINER POUR TOI, SALE MONSTRE."

Harry s'exécuta sans protester. Il en avait l'habitude d'être traité de monstre et d'être affamé.

Dans son placard Harry se demanda s'il était vraiment un monstre. Après tout, il ce passait tout plein de choses bizarres en sa présence. Il fut sorti de sa rêverie par la voix de sa tante Pétunia.

"Dépêches-toi mon Dudlynouchet, on va être au retard au restaurant." Dit-elle. "C'est un client important de ton père, il ne faut surtout pas qu'on arrive en retard."

"Oui maman." Répondit Dudley.

Cinq minutes plus tard les Dursley partirent et laissèrent Harry dans le placard fermé à clé. Il ne pouvait donc pas sortir pour piquer dans le frigo.

Deux minutes c'était écoulées et Harry commençait à somnoler quand un bruit le fit sursauter, et il entendit des voix.

"Faite un peu attention." Dit une voix de femme.

"Nous voudrions vous y voire, ça fait presque vingt ans que nous n'avions plus fait ça." Répondirent deux hommes à l'unisson d'une même voix rocailleuse.

Des voleurs ? Se demanda Harry. Avec la chance qu'il avait les Dursley l'auraient accusé de les avoir aidés alors qu'il était enfermé dans son placard. Enfin le 'était' était le mot juste, car Harry entendit qu'on ouvrait le loquet de son placard.

Quand il vit deux des personnes, Harry ne put que se plaquer au fond de son placard. La femme était très belle, c'était même la femme la plus belle qu'il n'avait jamais vue. Elle avait de longs cheveux lisse et noirs avec de légers reflets violets, et ses yeux étaient du même violet mais en plus claire, et ils étaient remplit de joie. Elle portait un tailleur sans veste, à chemisier victorien blanc dont les boutons avaient du mal à retenir la poitrine opulente de la jeune femme, qui ne devait pas avoir plus de vingt cinq ans, et une jupe courte noire qui laissait apparaître de magnifiques jambes galbées par de fin bas de soie noires qui finissaient dans des chaussures à talons hauts. Elle portait aussi en bandoulière un petit sac à main noir, de la taille d'une trousse. Mais ce qui avait poussé Harry à se plaquer au fond du placard, c'était l'homme, enfin si s'en était un.

'L'homme' faisait dans les deux mètres de haut et portait un tailleur d'un bleu sombre presque noir avec chaussures et cravate assortie, et une chemise couleur bordeaux. Harry remarqua qu'il portait des boutons de manchettes en forme de disque en or. Mais ce qu'il remarqua surtout c'était la tête de 'l'homme'. C'était une tête d'animal, une tête de loup.

"Bonsoir jeune homme." Dit la femme. "Nous ne vous voulons aucun mal, veuillez sortir afin que nous puissions discuter."

Harry en entendant la voix de la femme se dit qu'elle disait vrai, qu'il ne craignait rien et qu'il allait sortir avant de se reprendre et de se plaquer plus au fond du placard. Même si ce n'était pas possible.

"In… Incroyable, c'est la première fois que quelqu'un résiste à mon charme du premier coup."

L'homme ricana. "Ça vous apprendra à l'utilisé à tout bout de champ."

Harry fut encore plus choqué, car les voix des deux hommes qu'il avait entendue venaient en fait d'une seule et même personne.

"Vous… Vous êtes un loup garou ?" Demanda Harry.

Ce fut au tour de la femme de ricaner alors que l'homme loup lançait un regard noir à cette dernière.

"Non jeune homme." Dit-il. "Nous somme un lycan, nous avons accepté notre loup intérieur et nous ne faisons plus qu'un avec lui, c'est pour cela que nous parlons de nous sous le terme 'nous' plutôt que 'je'. Bien que cela nous arrive de parler de nous à la première personne du singulier quand nos deux esprit son parfaitement synchrone. Généralement cela ce produit les nuit de pleine lune. Contrairement aux loups garou nous choisissons de nous transformer nous ne subissons pas." Puis il secoua vivement sa tête de droite à gauche qui prit une apparence humaine. Il avait maintenant une tête avec un visage carré, une coupe militaire, des cheveux bruns mais dont les tempes étaient devenues grises. Il avait l'air d'avoir dans les quarante à cinquante ans.

"Veuillez excuser ma collègue." Reprit-il. "Elle a tendance à utilisé son 'charme' pour accélérer les choses. Allons au salon pour faire plus ample connaissance et vous informer de notre présence ici."

Une fois installé au salon l'homme se présenta alors qu'il avait de nouveau sa tête de loup. "Nous somme Plenus Pie, le directeur d'une école pour les gens comme vous. Et voici Mademoiselle Zia Leporem notre directrice adjointe."

"Les gens comme moi?" Demanda Harry.

"Les monstres." Déclara miss Leporem.

Harry en eu le souffle coupé. Alors il était vraiment un monstre ?

"Ce qui nous intrigue." Continua-t-elle en sortant de son sac un objet rectangulaire beaucoup trop gros pour tenir normalement dedans. " C'est que selon notre ordinateur. Vous êtes un sorcier et que les sorciers vont normalement dans une école pour sorciers, même s'ils sont aussi des monstres. Avez-vous une idée de pourquoi notre ordinateur vous a considéré comme un monstre plutôt qu'un sorcier?"

Harry réfléchit un moment et répondit. "J'ignore tous des sorciers mais mon oncle me traite tout le temps de monstre."

Les deux professeurs échangèrent un regard. Puis monsieur Pie déclara.

"C'est ce que nous… je craignais, c'est pour cela que nous… je suis venu en personne." Déclara-t-il. "Les mots ont des pouvoirs même pour les normus…"

"Normus?" Demanda Harry.

"Les non monstres, monsieur Potter." Répondit Pie. "Donc comme nous le disions les mots ont des pouvoirs et si on dit quelque chose suffisamment de fois, même si elle est fausse, alors elle devient réel. Les premiers monstres sont apparus comme cela. D'ailleurs pour votre information, la quasi totalité des monstres actuels sont des descendants direct ou indirect des premiers monstres qui était normus à la base et qui sont devenu des monstres à force d'être traité de monstre, comme vous. À vrai dire vous êtes le premier monstre de première génération à apparaitre en pays civilisé depuis le moyen âge."

"Je suis quoi comme monstre?" Demanda Harry.

"Ça, il faudra le découvrir par vous-même. Le type de monstre dépend de l'époque et du pays d'origine de la personne. Par exemple nous sommes un lycan une espèce de monstre plus ancienne que les succubes comme miss Leporem. Mais nous vous aiderons à savoir qui vous êtes."

"Mais ça ne me dit pas pourquoi vous êtes là." Dit Harry.

"Monsieur Potter." Dit miss Leporem. "Les monstres sont souvent persécutés par les normus. Les légendes des monstres sous le lit ou dans les placards viennes du fait que les monstres, soit se cachaient dans des endroits comme sous le lit ou dans le placard pour échapper à leurs bourreaux, soit comme dans votre cas étaient enfermés par persécutions. Nos ancêtre ont donc créé une école aux États-Unis où les monstres peuvent avoir une enfance normale et apprendre à utilisé leurs capacités comme mon 'charme'."

"Mais je n'ai pas d'argent." Dit Harry. "Les Dursley ne voudront jamais me payer une scolarité dans une école pour monstres, et encore moins un billet d'avions pour les États-Unis."

"Alors justement, nous nous sommes renseigné et il se trouve que vos parents biologique vous ont laissés une somme considérable d'argent à la banque des sorciers Gringotts." Déclara miss Leporem en tapant du doigt sur ce qui semblait être son ordinateur. "Nous n'acceptons pas l'argent sorciers en lui-même mais les gobelins en charge de la banque pourront convertir votre argent sorciers en argent normu. D'ailleurs il faudra dire argent 'moldu' car les sorciers qui connaisse notre monde sont très très rare et ils ne connaissent pas le terme 'normu'."

"Mes… Mes parents mon laissés de l'argent?" Bafouilla Harry.

Les deux monstres eurent un sourire. "Oui monsieur Potter." Dit Pie. "Nous n'avons pas vérifiés les chiffres exactes pour ne pas empiéter sur votre vie privée mais sachez juste que vous avez assez d'argent pour vivre dans l'opulence jusqu'à la fin de votre vie et qu'il restera encore assez d'argent pour une autre vie d'opulence."

"Mais les Dursley…"

"Sachez aussi." Reprit Pie. "Que nous avons un système de familles d'accueil pour les personnes dont les familles sont, comment dire…"

"Des trous du cul?" Demanda miss Leporem d'un air innocent.

"Langage!" S'exclama Pie d'un ton sec. "…Dont les familles ne sont pas apte à comprendre notre monde, car vois-tu il arrive que des monstres fondent une famille avec des normus et que des siècles plus tard, après plusieurs génération d'enfant uniquement normus, un enfant monstre naisse dans une famille, sans que celle-ci n'ai connaissance de son héritage monstrueux. Quant au moyen de transport nous voyageons par les ombres, c'est beaucoup plus rapide."

"Tu as d'ailleurs du entendre notre merveilleux directeur se prendre une chaise en pleine face alors que nous sortions de l'ombre de la table." Dit miss Leporem avec un petit rire. Ce qui eu pour effet de faire grogner Pie. Un vrai grognement de loup prêt à attaquer.

"Quoi qu'il en soit, je vais t'accompagner à Londres." S'exclama miss Leporem. "Vu que tu n'as jamais entendu parler des sorciers tu ne sais surement pas comment accéder au Chemin de Traverse. D'ailleurs prends ça, c'est un glamour, Il changera ton apparence physique. Certain monstres on une apparence non humaine et on utilise les glamours pour qu'ils aient une vie normale, et d'après nos recherche tu es célèbre chez les sorciers."

"Je suis célèbre?" Demanda Harry, incrédule.

"Oui, apparemment tu aurais vaincu un puissant mage noir quand tu était bébé. J'ai pas tout compris. C'était quoi déjà son nom? Voldeporc?"

"Voldemort." Corrigea Pie. "Mais on s'en fiche, l'important pour les monstres c'est la discrétion. Mets-le à ton cou"

Harry s'exécuta et il fut surprit quand il vit son reflet dans la porte métallique du réfrigérateur. Il était plus grand de dix centimètres, avait les cheveux châtain foncé, les yeux marron et sa cicatrice en forme d'éclair avait disparu.

"C'est une apparence standard." Déclara Leporem. "On en créait des sur mesures pour les monstres qui on besoin d'un glamour à vie. Sinon tu as des questions?"

"Oui." Dit Harry. "Vous avez parlé d'un ordinateur mais ce truc rectangulaire est trop petit pour être un ordinateur, et comment pouvait-il tenir dans un si petit sac."

À sa grande surprise les deux monstres rirent. "Harry." Réussi à dire Leporem entre deux éclats de rires. "Sache que la technologie des monstres et bien plus en avance par rapport à la technologie normue. Ceci est une tablette, une espèce d'ordinateur portable tactile et qui est connecté à distance à un super ordinateur. Quand une de nos technologie commence à être obsolète on la vend aux normus comme si c'était une nouvelle technologie. Ça permet de financer bon nombre de chose comme les glamours. Exemple ce magnétoscope qu'ont les Dursley, ça fait plus de cent ans qu'on ne se sert plus de cette technologie archaïque. Même ma tablette est un vieux modèle que je garde juste par sentimentalité. Quand à mon sac c'est comme le glamour. Il t'a fait gagner quelque centimètres, et bien mon sac et plus grand de l'intérieur que de l'extérieur."

"Ok, je crois comprendre." Commença Harry avant de se rappeler quelque chose. "Mince mon oncle et ma tante ne vont pas tarder, comment on va faire."

"Harry calme toi." Ordonna Pie d'une voix calme. "Pour commencer veux-tu aller dans notre école ?"

"Oui."

"Veux-tu bénéficier de notre programme de familles d'accueil ?"

"Vous voulez dire que je n'aurais plus jamais à revoir les Dursley ?"

"Effectivement, si c'est ce que tu souhaites."

"Alors oui, cent fois oui."

"Dans ce cas prépare tes affaires, nous allons dormir à l'hôtel en attendant que toi et miss Leporem alliez à la banque à l'ouverture demain matin."

"C'est déjà fait, j'ai jamais eu d'affaires à moi." Répliqua Harry.

"Dans ce cas miss Leporem occupez-vous de monsieur Potter. Nous, nous restons ici pour expliquer à ces normus, qu'ils n'ont plus aucun droit sur monsieur Potter."

Zia acquiesça et d'un mouvement de poignet, l'ombre de la table s'étendit pour former une arche. "C'est un peu bizarre la première fois mais n'ai pas peur je te tiens." Dit-elle en prenant la main d'Harry. La seconde d'après ils avaient tout les deux disparut dans l'ombre et Pie reprit son visage humain.

"Nous devrions les mordre." Dit le côté loup de Pie.

"Et les faire devenir comme nous ?" Demanda le côté humain. "On serait obligé de se les coltiner jusqu'à Dracula sait quand."

Les deux côtés se turent lorsqu'ils entendirent une voiture remonter l'allée.

Quand les Dursley furent rentrés Pie dit de sa voix la plus grave.

"Monsieur Dursley, nous vous attendions. Parlons un peu de votre neveu, et de la manière dont vous l'avez traité."