Gladiateur.

Une tite oneshot écrit vite fait. J'attend des reviews. Merci !


Je suis allongé dans le sable chaud de l'arène. Et je me rappelle.

Une vie. Ce n'est rien par rapport à l'humanité toute entière. Et pourtant ça fait mal de la perdre. Pour tous ces gens qui me regarde, qu'est ce que c'est ma vie ? Je ne suis rien pour eux, rien qu'un jouet, un objet sans valeur et sans but, à part celui de les distraire le dimanche.

C'est la première fois que j'entre dans le Colisée. Je viens de traverser la belle et grande Rome, les pieds et points liés par des chaînes, la tête basse. Les cris autour de moi s'élevaient en un vacarme assourdissant. Pourtant je n'y faisais pas attention. En apparence.

Mon cœur battait si fort dans ma poitrine que j'avais l'impression qu'il allait exploser. La peur m'embrouillait les idées et me faisait mal.

Je me demande encore comment j'en suis arrivé là.

Moi, simple paysan du nord de l'Italie. Un simple habitant du Piémont, pris pour esclave par un homme cupide et orgueilleux, baladé à travers l'Italie pour servir ce noble richard, pour le nourrir, l'habillé, le lavé et assisté a ses grandes orgies qu'il aimait par-dessus tout. Et que j'avais de plus en plus de mal à supporter.

C'est sûrement la raison pour laquelle je me suis enfuit. Elle ou bien la folie. Je ne sais pas. Pour commencer je lui avais versé des somnifères dans son breuvage, ensuite je lui volais un de ses chevaux, le plus rapide et le plus endurant, et avec la rage du désespoir je me dirigeais dans la direction que je pensais la bonne pour rejoindre mon pays.

Ce fus une nuit que je fus réveiller par les hennissements de mon cheval : j'étais cerné de gardes, une dizaines d'épées étaient pointé sur moi. Je me voyais déjà mort.

Mais je ne pensais pas que mon destin était bien plus noir que la mort et que ma vie ne serait plus une vie d'homme. Mais une vie de GLADIATEUR.

On m'emmena d'abord chez mon maître, à Florence, ou je fut renvoyé comme il était du, avec quelques coups de fouet. Ensuite il demanda à ce que je sois traité non plus comme un esclave mais comme un gladiateur. Alors on m'emmena directement à Rome, on m'enferma avec d'autres hommes en me rappelant que le lendemain, je combattrais dans le Colisée lui-même !

La nuit passa vite, je ne pus rien avalé et la tête me tournait. On vint me chercher, on me donna une arme et je rejoignis une foule d'hommes comme moi, amassée devant la grille. Devant la mort.

J'avais neuf ans la première fois que j'avais vu un combat de gladiateur, ce combat c'était le plus horrible qui soit. Je me souviens surtout du sang, des cris et de la souffrance.

Au dehors j'entendis la voix du présentateur, les hurlement de joies de la foule … devant moi un homme s'urinais dessus, ses dents claquaient et de grosses larmes lui coulaient sur les joues.

Et puis ce fus l'entrée dans l'arène.

Cris. Combat. Sang. Poussière.

Peur. Détresse. Violence. Folie.

Et puis l'épé qui vint se planer dans mon dos. Lame rapide. Efficace. Mortelle.

Je suis allongé dans le sable chaud de l'arène. Et je meurt.

Je ne verrais plus jamais ma femme ni ma fille. Je serais encore dans leur coeur ca j'en suis sûr.

Non je disparaitrais pas encore. Pas enc ...

Adieu ... GLADIATEUR.