Chapitre un
Je me déhanchais sur la piste de danse, collant mon corps à des personnes inconnues. La musique remplissant mes oreilles et le peu d'alcool que j'avais bu me fit perdre toute ma timidité. Après un moment, je décidais de rentrer chez moi, il était bien trois heures du matin et j'embauchais le lendemain à 14h. Je marchais dans la rue, mes talons à la main. J'habitais à dix minutes de la boite de nuit et j'avais l'habitude de passer tout mes week-ends là-bas.
Je bougeais ma tête sur les côtés imaginant une musique imaginaire. J'étais entrain de tourner sur moi même quand je sentis une pression sur mon bras qui me tirait loin de la lumière.
Étant assez alcooliser je ne comprenais pas la situation, mais quand un homme me fit face, la petit lampe dans mon cerveau s'alluma. J'essayais de me dégager mais un autre homme arriva et ils me prirent par les bras. J'allais crier mais une main se posa sur ma bouche. Je le mordis alors qu'il lâchait un juron. Il me mit un coup de poing dans l'estomac et je me pliais en deux, cherchant de l'air, mais je me repris vite. Je me débattais alors que les hommes me soulevaient. Ils ouvrirent une porte et continuèrent de me tirait dans des couloirs sombrent. Nous arrivâmes face à deux hommes en noir baraqué. Ils ouvrirent la porte et je découvris une pièce médicale comme dans les films d'horreurs avec un siège assez long pour poser tout mon corps et des attaches pour me maintenir en place. Je commençais à paniquer alors qu'ils m'installaient sur le siège. Je tournais ma tête dans tous les sens, essayant d'enlever mes bras des bracelets mais en vain. Un homme vêtu tel un médecin apparut avec une longue aiguille remplis d'un liquide vert. Je le suppliais du regard alors qu'il prenait la parole.
" Ma chère Angelina, depuis le temps que je t'observe... " Il plantait son aiguille dans mon cou alors que je lâchais un cri.
Le liquide me brulait et je n'entendais rien à ce qu'il raconte. Ma vue changea, tout alla plus vite et cela me donna des nausées. Tout mon corps me brulait alors que je hurlais de douleur. Mon buste se souleva tout seul du siège alors que j'essayais de reprendre mon souffle. La douleur était insupportable, ma tête me faisait mal mais je perçus du mouvement dans la pièce. Je hurlais à l'aide alors que mes larmes dévalaient mes joues.
Je sentis la pression faite sur mes bras disparaitre et le visage d'un homme d'une trentaine d'année apparut devant moi. Il prit mon visage entre ses mains et je perçus à peine ses mots.
" ... Te calmer... je ne pourrais pas te sortir d'ici... Fais-moi confiance... "
Je respirais un grand coup et essayais de canaliser la douleur. Je stabilisais mon corps alors qu'il passait ses bras derrière mon dos et mes genoux. Je me retrouvais vite contre son torse alors que la douleur me tordait le corps.
" J'ai tellement mal... " Pleurais-je doucement.
Il me jeta un petit regard inquiet et je sentis l'air frais dans mes cheveux. Je comprenais à peine ce qu'il se passait et fini par me retrouver allonger sur la banquette d'un petit hélicoptère.
Je vis une tête rousse me faire face et me posais un gant sur le front. J'avais ma tête sur ses genoux et mes jambes sur celle de l'homme.
" Tu penses qu'il a réussi ? " Demanda la femme aux cheveux de feu.
" Elle serait morte dans le cas contraire. "
Je n'arrivais pas à en entendre plus et plongeais dans les méandres de l'inconscient.
