Coucou ! Voila une tite fic sur Star Wars, et sur mes chouchous, Ani et Obi ( Pas de slash). En fait , c'est une série de minis One-shots qui montrent des bribes de la vie d'Anakin quand il était padawan, puis Jedi puis… bon. Et des relations qu'il entretenait avec ses proches, notamment Obi-wan. Tout est dans l'ordre chronologique, dites moi ce que vous en pensez.
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Reminiscence
Partie I : Au temple Jedi, 1/2
-Voila ta cellule d'apprenti ! Alors ? Tu as une chambre pour toi tout seul.
-…
-Anakin ?
-C'est… grand… et propre.
-Tu trouves ?
-Et vous, vous êtes où ?
Obi-Wan eut un faible sourire.
-Si tu as besoin de moi, je suis un étage au dessus, dans le quartier bleu. Tu n'auras qu'à frapper à la porte. Pour le savon et les serviettes, c'est le placard au bout du couloir. Bonne nuit !
Et il partit, le laissant seul dans l'obscurité. Il avait oublié d'allumer la lumière.
Anakin était planté au beau milieu de la pièce. Puis il s'avança vers la fenêtre, et sa main de garçonnet parvint à relever le store. Il vit d'abord son reflet morose, puis se concentra sur le paysage urbain.
Il regarda longuement Coruscant, ses buildings scintillants, ses millions de speeders, les néons des enceintes multicolores. La lumière qui émanait des environs filtrait jusqu'à la pièce obscure et vide. Puis il songea à sa mère, et se mit à pleurer silencieusement.
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Un jet de lumière jaillit.
Tzooing
Il le détourna d'un coup de laser malicieux.
-C'est très bien Anakin .
Il se retourna un moment. Son maître l'observait de l'estrade, le regardait se démener avec les petites sondes qui lançaient des éclairs. Une de ces sondes profita de sa distraction pour lui envoyer une décharge vicieuse et mal placée.
-Aargh !
-Mais concentre-toi…
La voix d'Obi-Wan était aussi chaleureuse que le vide de l'espace. Les droïdes avec qui Anakin passait la moitié de son temps se montraient plus amical que son maître. Il s'y était habitué, comme il s'était habitué à la solitude. Il n'aimait pas trop les autres padawans, qui le lorgnaient souvent comme une bête curieuse, et s'était à peine fait un ou deux amis depuis son arrivée au Temple.
A vrai dire, il s'en fichait. Il aimait bien Obi-Wan, malgré son caractère atone. Et il s'entendait à merveille avec les droïdes du Temple. Seule sa mère lui manquait.
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Il avait joué, et il avait perdu.
Il détestait perdre.
Il essuya, rageur, une goute de sang qui perlait de son nez.
Obi-Wan allait forcément remarquer qu'il boitait. Il fallait prier pour ne pas le croiser.
Infirmerie. Infirmerie. Infirmerie. Inf…
-Ah tu es là toi ! Qu'est-ce-qui t'as pris de disparaître au beau mil… Qu'est-ce que tu as ? Tu boites !
Cette fois, il était foutu.
Sourire crispé :
-C'est rien… j'allais me faire soigner !
- Tu t'es vu ? Tu es sale, ensanglanté, et tu as un cocard plus gros que la plus grosse lune de Coruscant. Qu'est-ce que tu as fais ?!
Il lui attrapa le bras. Juste à l'endroit où il avait un bleu. Dommage.
-Bon bon, mais surtout restez calme d'accord ? Je suis allé faire une Nocturne.
-Une Noc… attends un peu…
-Ouii maître, vous êtes plus cultivé que ce que je pensais. (Grincement obiwanien) J'ai parié avec Ness que je gagnerais la course, parce que j'avais déjà remporté la Boonta sur Tatooine, vous vous souvenez ? Sauf qu'un sale petit (censored) a trafiqué mon speeder. J'ai fini dans un mur.
Il avait lâché ça d'un ton naturel, comme s'il était parti chercher son courrier. Il voyait les sourcils d'Obi-Wan se froncer de plus en plus. Avait-il réussi à le mettre en colère ?
Non, c'était pas comme s'il craignait pour sa vie. Plutôt pour le qu'en-dira-t-on. Etre le maître du crétin qui s'était crashé lors d'une course illégale. Quelle honte pour un Jedi.
Obi-Wan soupira, comme d'habitude, et finit par libérer son bras.
-Je te laisse partir là parce que tu es trop mal en point pour comprendre ce que j'ai l'intention de te dire, mais ce soir, tu vas m'entendre.
Il partit dans l'autre sens. Anakin lui tira la langue, et poursuivit son chemin en claudiquant.
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Une planète verdoyante. Des fleurs de la taille d'un rocher qui projetaient aux alentours du pollen verdâtre et luisant. Et deux silhouettes au milieu de la nature sauvage.
Anakin, presque aussi grand qu'Obi-Wan, riait à s'en tenir les côtes. Obi-Wan lui-même, Obi-Wan , pouffait à ses côtés. Puis Anakin trébucha et s'étala par terre, mais cela ne l'empêcha pas de continuer à rire à gorge déployée. Puis il aperçu un insecte énorme, d'une couleur bleue nuit, qui marchait tranquillement, inconscient qu'on l'observait. L'adolescent s'extasiait dessus, il n'avait jamais vu plus joli scarabée, non jamais.
-Sur Tatooine, même les moustiques ne survivent pas au désert, quelle tristesse…
Ses yeux se firent lointains. Il pensa à sa mère. Comme elle lui manquait ! Qu'était-elle devenue ?
Obi-Wan sembla soudain retrouver la raison. Il sorti de nulle part deux petits masques à oxygène. Il en posa un sur son nez, puis il s'agenouilla et passa l'autre sur la tête de son padawan, qui dodelinait étrangement, et dont le regard se faisait humide.
-Le pollen de Kamarel est toxique. Il exacerbe nos sensations, nous rend euphoriques ou larmoyants.
- C'est comme la drogue ?
Obi-Wan hocha le menton, puis il pointa un doigt accusateur sur Anakin : « Pourquoi ? Tu as déjà consommé de la drogue, jeune padawan ? »
Anakin ouvrit innocemment ses grands yeux bleus.
-Bien sûr que non, je suis un futur Jedi. Est-ce que les Jedi prennent de la drogue ? Maître ?
- Tu as déjà vu Maître Yoda zigzaguer et parler au ralenti ?
- De toute façon, je le trouve un peu lent de nature…
Obi-Wan eut un petit rire
-Tu ne le connais pas, tu ne l'as jamais vu en pleine action. Je te jure qu'il ne les fait pas, ses 800 ans et des poussières.
-Vous m'en direz tant !
- A quoi pensais-tu juste avant ?
-Avant quoi ?
- Tu avais presque les larmes aux yeux.
-Oh.
Anakin ne répondit pas tout de suite. Il adorait Obi-Wan, mais il n'aimait pas parler de ses problèmes avec lui. Ce genre de choses, il le disait plutôt au Chancelier Palpatine, qui avait toujours été compréhensif et gentil à son égard. Il le considérait un peu comme son deuxième mentor.
-Rien. C'est juste que quelque fois, j'ai un peu le mal du pays.
-Ta mère te manque beaucoup, hein ?
Bon. C'était un homme perspicace .
-…Parfois oui.
Obi-Wan n'ajouta rien, mais il passa sa main dans les cheveux d'Anakin en les ébouriffant un peu plus, essayant de le réconforter. Anakin fut surpris, Obi-Wan agissait rarement comme ça avec lui, ce n'était pas quelqu'un de très expansif, à la base. C'était peut être le pollen. Son maître lui souriait gentiment.
-Allez, allons-y. On a une mission en cours, si tu te souviens bien. Il faut retrouver cette cache d'armes explosives.
Anakin soupira
-Oh, c'est vrai que c'est passionant, chercher des cachettes invisibles…
Ils se remirent en route. Deux heures plus tard, ils arrêtaient, au nom de la République, un groupe de contrebandiers.
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A suivre…
