"Avatar, tLA" est la propriété exclusive de ses créateurs et de Nickelodeon. Je ne fais que m'amuser à raconter d'autres histoire dans cet univers, sans en tirer aucun profit.

Voilà, c'est dit.

AN: (mise à jour le 28/04/2012)

Le début de cette fic a été écrit il y a plus de trois ans, peu de temps après la diffusion des derniers épisodes de la première série d'Avatar.
Depuis la diffusion de The Legend Of Korra, cette fic appartient au domaine de l'AU (Alternate Universe).
Comme vous le découvrirez vite, toute cette histoire se déroule seulement 25 ans après le dernier épisode de The Last Aribender. L'univers reste similaire à celui de la série originelle.


LE CAP

Une nouvelle aventure dans l'univers d'Avatar, the last airbender.

par K-naille


Chapitre 1

Le pire jour de sa vie (partie 1)

Tout adolescent attend avec impatience d'atteindre l'âge de seize ans. Seize ans, c'est l'approche de la majorité, c'est la maturité sexuelle, c'est l'obtention d'une certaine forme d'autonomie et des parents plus permissifs. Le jour anniversaire, on quitte définitivement le statut d'enfant pour entrer dans le monde follement plus excitant des adultes.

Mais pour Sana, cet âge représentait surtout la reconnaissance par sa tribu de son rang de maitre. Depuis sa plus tendre enfance, elle s'entrainait pour mériter ce statut de Master dans sa maitrise, auprès du plus grand maitre de l'eau vivant, Katara. Sana avait appris que son mentor avait, elle, obtenu le rang de maitre à l'âge de quatorze ans à peine... Mais c'était pendant la guerre et rien n'était pareil alors.

Le grand jour se leva enfin sur la petite Tribu de l'Eau du pôle sud. Sana, qui n'avait pratiquement pas dormi tant l'excitation et l'appréhension la tiraillaient, se leva aux premières lueurs et se précipita dans la cour pour s'échauffer. Les maisons de glaces construites par les maitres de l'eau n'avaient rien à voir avec les igloos dans lesquels certains anciens persistaient à vouloir habiter. La famille du chef vivait non dans un palais comme c'était la coutume au pôle nord, mais dans trois maisons reliées par des arcades de glace. Au centre de cette construction était la cour où Sana était autorisée à s'exercer.

Elle ne faisait pas partie de la famille du chef, mais depuis la mort de son père, Heikuk de la Tribu de l'Eau du pôle nord, elle avait été pratiquement adoptée par son professeur. La maitre de l'eau Katara avait bien connu Kira, la mère de Sana, et aurait même assisté à l'accouchement, en sa qualité de guérisseuse.

« J'ai... fais un malaise pendant les dernières phases du travail. Je n'étais même pas consciente lorsque tu es née... et je n'ai pas pu sauver Kira. »

L'aveu de la grande maitre de l'eau avait troublé la jeune fille, mais elle n'avait jamais fait le moindre reproche à Katara qui avait toujours été douce et généreuse pour elle, et qui l'avait accueillie au sein de sa famille. Les enfants de son professeur étaient comme des frères et sœurs pour Sana, ils partageaient leur repas, leurs séances d'entrainement, leurs soirées...

Katara sortit de la maison avec sa fille cadette, Kaya, et vint rejoindre Sana au milieu de la cour.

- Tu t'entraine déjà, constata-t-elle en approchant.

- Je suis un peu stressée, admit Sana.

Pour mériter son grade, elle devrait passer un examen dont elle ne savait encore rien. Elle supposait qu'elle aurait à effectuer certaines formes simples et complexes et à affronter un maitre, puisque c'était ce à quoi Katara l'avait entrainée ces derniers mois.

- Tu passeras l'épreuve haut la main, assura Katara, c'est moi qui t'ai formée ! Ne penses pas tant à l'examen, mais plutôt à la fête !

- Roh, je dois encore attendre un an ! râla Kaya.

À ce moment, Tekka, le seul fils de Katara, sortit de la maison et capta quelques mots de la conversation.

- Plains-toi, grogna-t-il. Pauvre petite qui doit encore attendre toute une année pour passer maitre !

- Hé ! Je t'ai rien fait ! répliqua sa petite sœur.

Katara s'avança pour poser une main réconfortante sur l'épaule de son fils mais il la repoussa. La maitre sembla blessée, mais ne dit rien. Le jeune homme s'enfuit à toute vitesse.

Sana avait envie d'aller le rejoindre, mais elle devrait attendre que son maitre quitte la cour, pour éviter les questions.

- Shen ne pourra pas être là pour ta fête, annonça Kaya, pour changer de sujet.

La fille ainée de la maitre de l'eau, la seule des trois à se souvenir de leur père avec précision, était partie avec Appa, le bison volant, à la recherche des secrets des nomades de l'air. Elle avait appris auprès de l'Avatar Aang, son père, les premières formes complexes de maitrise, mais il avait rejoint le monde des esprits avant de pouvoir lui transmettre les aspects les plus techniques. Shen s'était donc lancée dans ce périple, en quête de ses racines, de la culture des nomades et de leur principes de vie, encouragée par sa mère, et accompagnée de son cousin, Tobekka.

- Mais elle te souhaite bonne chance, ajouta Katara, avec un sourire affectueux à l'attention de Sana.

- J'en aurai besoin ! fit la jeune fille.

Kaya et elle s'entrainèrent en duo tandis que Katara quittait la cour pour veiller aux préparatifs de la cérémonie au cours de laquelle Sana entrerait dans l'âge adulte.

La cadette était vraiment très douée, et malgré son tempérament enthousiaste et parfois dissipé, elle montrait une concentration impeccable lorsqu'elle maitrisait. Ses grand yeux gris ne quittaient le globe d'eau que pour s'assurer de la position de Sana, puis revenaient à leur élément si vite qu'ils semblaient ne l'avoir pas quitté une seconde. De temps en temps, elle faisait un geste nerveux pour ramener derrière ses épaules la masse de ses cheveux bruns.

Elle cherchait l'approbation dans les yeux bleus océan de Sana qui, malgré son manque de confiance en elle, avait un niveau largement supérieur. Elle maitrisait avec une telle facilité, un tel naturel, qu'on doutait qu'elle ne soit pas faite d'eau elle-même. Elle portait ses cheveux mi-long, attaché en une demi-queue très haut sur la tête, à la manière des queue-de-loup arborées par les guerriers des tribus, et avait le teint sombre des purs natifs du pôle sud. Elle ne se rendait pas vraiment compte de l'image que Kaya avait d'elle : en l'absence de Shen, elle avait pris le rôle de grande sœur, et partageant la maitrise du même élément, elle devenait un modèle pour l'adolescente de seulement un an sa cadette.

À vrai dire, depuis le départ de Shen, ce rôle de sœur de substitution lui pesait. Depuis trois ans, elle posait un autre regard sur l'un des membres de cette petite famille... Sana s'était sensiblement rapprochée de Tekka, s'était avancée comme amie, comme confidente, et espérait plus. C'est pourquoi la mauvaise humeur du jeune homme l'ennuyait. Mais elle chassa ces pensées pour rester concentrée sur son échauffement.

Un peu plus tard, Katara les appelait pour venir déjeuner.

- Je vais chercher Tekka, lança Sana en quittant la cour avant même qu'on puisse la retenir.

Elle passa entre les maisons en marchant aussi vite que possible sans courir, et répondait brièvement mais poliment aux encouragements et félicitations lancés pas les villageois qu'elle croisait. Elle arriva rapidement à la muraille de glace dans laquelle elle ouvrit un trou pour passer, avant de refermer la « porte ». Elle savait où trouver celui qu'elle cherchait, et s'avança d'un pas décidé et précipité vers la petite colline enneigée qui se dessinait au loin dans le paysage intensément blanc et brillant sous le soleil.

Elle grimpa au sommet, ses pieds s'enfonçaient de plusieurs centimètres dans les congères. Elle le trouva au milieu du nid de pingouin, grattant la petite tête noire et blanche de l'un des petits, ses yeux bleu glacier perdus dans une contemplation absente de ces reliefs si familiers.

Sana se laissa glisser en bas de la colline et vint s'asseoir à côté du jeune homme. Il fit mine de ne pas remarquer sa présence.

Le silence demeura, longtemps. Sana avait horreur du silence, de l'attente, de la solitude. D'ordinaire, elle supportait les moments taciturnes de son ami, mais elle refusait qu'il s'éloigne et qu'il s'enferme en lui-même le jour de son anniversaire. Elle craignait les non-dits.

- Qu'est-ce qui ne va pas ? demanda-t-elle

- Tu me demandes ce qui ne va pas ? grogna-t-il. Je me le demande ! De quel droit serais-je de mauvaise humeur le jour de ta consécration, ô sainte Sana !

- Ne m'agresse pas ! rétorqua-t-elle.

Elle espérait lui apporter un peu de réconfort et il lui faisait des reproches acerbes. Sana n'avait jamais eu cette qualité qu'elle admirait chez son maitre et ses filles, cette capacité de sourire quand on lui faisait mal, de tempérer toujours pour concilier. Elle était moins délicate, moins prévenante, plus entière.

Il tourna les yeux vers elle, et vit qu'elle ne comprenait pas ce qui fondait ses remarques.

- Excuse-moi, demanda-t-il. Je... je suis un peu nerveux.

- Je veux bien te pardonner, répondit-elle, si tu me dis ce qui te tracasse.

- C'est... oh tu n'y peux rien mais c'est...

Il marqua une pause. Pas une hésitation, juste un temps nécessaire pour former l'idée, pour se préparer à l'accoucher. Sana ne quitta pas des yeux le profil appris par cœur de Tekka : son front haut, ses sourcils dessinés qui suivaient l'humeur de ses yeux, son nez droit, typique des hommes des tribus, et ses lèvres qui pouvaient tour à tour se fendre d'un large sourire ou s'écraser en une mince ligne rose, comme à cet instant.

Enfin il parla :

- C'est que je ne serai jamais un maitre, moi. Le dernier véritable maitre de l'air est mort en emportant son savoir avec lui.

Sana songea qu'il ne disait pas « mon père », et comprit le malaise du jeune homme. Si Aang avait été un homme, son nom demeurerait éternellement et invariablement attaché aux mots « Avatar » et « dernier maitre de l'air ». Tekka, comme Shen, avait en lui la maitrise de l'élément, mais se trouvait incapable de le manier proprement ou de le plier à sa volonté. À dix-huit ans, il avait dans sa maitrise le niveau d'un débutant de dix à douze ans. Les secrets de sa maitrise étaient presque tous morts avec son père et ceux qu'il avait eu le temps de transmettre étaient entre les mains de sa sœur ainée, c'est-à-dire partis depuis trois ans à dos de bison dans un périple autour du globe. Il leur en voulait, à Aang et à Shen, de le priver d'une partie de lui-même.

- Je ne peux pas m'empêcher d'être jaloux ! éclata le jeune homme, ne parvenant plus à maitriser sa colère, et la plaine fut balayée par un souffle violent. Jaloux de Shen, de toi...

Sana hésita un instant, puis trouva en elle le courage de poser sa main gantée sur le coude de son ami, et de l'attirer à elle pour une étreinte dont ils avaient tous les deux besoin.

- Parfois, je suis aussi jalouse de toi, chuchota-t-elle.

Il se figea, probablement incrédule.

- Je m'enferme dans cette émotion, et je suis verte d'envie, parce que tu as quelque-chose que je n'aurai jamais, et que rien au monde ne pourra me rendre.

Il s'éloigna d'elle pour la regarder bien en face, l'air intrigué ; elle lui renvoya son regard un instant avant de se détourner timidement. Il serra sa main avec force, pour la pousser à finir mais elle en avait déjà trop dit. D'habitude elle n'y pensait pas, Elle ne hantait pas son esprit, Elle flottait autour de Sana comme une aura bienfaisante. Mais aujourd'hui, Elle aurait dû l'accompagner dans les rituels, tresser des cheveux à la manière des jeunes femmes en âge d'être mariée, et lui reprocher de vouloir garder ses si beaux cheveux plus court que les autres femmes...

- Tu as encore ta mère... dit enfin Sana, tout bas.

Tekka sembla pris au dépourvu, n'ayant jamais vu les choses depuis cette perspective.

- Je- je suis désolé... marmonna-t-il. J- je suis nul, parfois ?

La jeune fille se redressa, sembla étudier son hypothèse avant de lui décocher un léger coup de coude dans les côtes.

- Parfois, approuva Sana en lui offrant l'un de ses sourires chaleureux. Allez, viens : Katara nous attend !

Ils furent bien surpris, en regagnant la maison, de découvrir deux visiteurs inattendus à la table du déjeuner, en plus de Kaya et sa mère.
Katara fit rapidement le tour de la pièce pour enlacer son fils et Sana, avant de se tourner vers les deux invités qui s'étaient levés. L'un avait la petite quarantaine mais semblait en pleine possession de ses moyens. Il portait de longs cheveux noirs et lisses qui tombaient sur ses épaules. Il était plus grand que la plupart des hommes de la tribu, et beaucoup plus pâle. L'autre était plus jeune, et ressemblait trait pour trait au premier, si on faisait abstraction de la cicatrice qui déformait l'œil gauche du plus âgé.

Sana resta un instant gênée, réalisant qu'elle avait dévisagé les deux inconnus. Le garçon devait avoir l'âge de Tekka, peut-être un an de moins. De toute son attitude émanait une sorte de méfiance, et son regard perçant semblait tenter de faire fondre les murs de la maison.

Katara s'avança et rompit le silence de sa voix enjouée :

- Zuko, voici Tekka, mon fils, et Sana, mon élève.

Il fit un pas en avant et les salua respectueusement, et ils firent de même en réponse.

- Sana, je te présente Zuko et son fils, Eizon. Tekka, tu te rappelles surement notre voyage à...

- Je m'en souviens... parfaitement, articula Tekka sèchement en lançant un regard glacial au garçon avant de quitter la pièce sans s'excuser.

Katara et Sana le suivirent des yeux un instant et la première fit signe à Kaya. La jeune fille acquiesça et partit après son frère dans le couloir. Sana hésita un instant à les accompagner mais un regard de son maitre lui indiqua qu'elle devait rester.

L'homme l'étudia un instant avant de relever ses yeux d'ambre vers Katara.

- C'est elle ? demanda-t-il.

Katara hésita puis hocha la tête positivement.

- « Elle » quoi ? intervint Sana, irritée par les trois paires d'yeux posés sur elle comme si elle était une variété particulièrement rare de baleine-lion.

- Elle... heu... commença son maitre maladroitement.

- C'est de toi dont Katara me parle tant dans ses lettres, improvisa Zuko.

- Vraiment ? insistèrent en chœur les deux adolescents, même si l'intérêt de chacun pour la réponse avait une source très différente.

L'homme sembla regretter son intervention quand son fils lui adressa un regard accusateur. Sana ne parvenait pas à comprendre ce qui pouvait le déranger, lui !

- Elle parle de moi ? s'étonna-t-elle.

Katara devait avoir de la place libre en fin de parchemin pour mentionner son élève... après avoir parlé de ses enfants et de sa tribu et de son extraordinaire maitrise, il devait bien rester deux centimètres carré pour ajouter « Mes étudiants se débrouillent bien. »

- Régulièrement, répondit sincèrement l'homme, s'attirant un regard encore plus courroucé de son fils.

Sana se tourna vers Katara qui souriait. Elle se sentit ingrate un instant, mais quand son maitre prit ses mains dans les siennes et pressa fort, la jeune fille se sentit... réchauffée.

- Merci, souffla Sana.

- Asseyons-nous pour discuter, invita la maitre de l'eau en prenant une chaise. Sana, mange, tu auras besoin de toutes tes forces pour l'épreuve.

- Je ne suis pas sûr que parler de l'épreuve lui ouvrira l'appétit, remarqua Zuko avec raison.

- Tu ferais mieux de t'occuper de l'alimentation de ton poulain, Fire Lord, lança Katara. Il est si pâle.

- Je suis de la Nation du feu, corrigea le jeune homme dans un grognement. Tout le monde ne peut pas avoir la peau assortie aux déjections de...

- Eizon ! aboya Zuko avant de se tourner vers Katara, milles excuses sur le bord des lèvres.

- Ce n'est rien, l'interrompit-elle en posant une main attentionnée sur son bras.

Sana essayait de comprendre à qui elle avait affaire, exactement. Apparemment un ami de longue date de son maitre, de la Nation du feu et que Katara avait appelé « Fire Lord » pour le charrier... ou parce qu'il était le...

- Oh mince ! souffla la jeune fille.

- Qu'y a-t-il ? s'inquiéta Katara

La jeune fille ne s'étonna plus de l'air hautain du garçon, et de ses réactions dégoutées. Les gens des tribus devaient avoir l'air de paysans à ses yeux... Sana rougit et s'excusa. Les deux adultes semblèrent rassurés et commencèrent à discuter comme s'ils étaient seuls. Le regard dur d'Eizon avait quelque-chose de dérangeant, d'intimidant. Elle ne comprenait pas comment un visage si doux, presque féminin, pouvait avoir des expressions si froides, si distantes. Elle n'osait pas engager la conversation et demeurait silencieuse.

Quelques mots de son maitre attirèrent son attention, et elle écouta distraitement ce que Katara et le Seigneur du feu se disaient.

- ... mais j'ai encore un peu de mal à gérer les sautes d'humeur de Tekka.

- Je croyais que Sokka arrivait à le calmer...

- Oui, mais Sokka quitte la tribu de plus en plus souvent, expliqua Katara. Meda apprend la maitrise de la terre six mois par an sur Kyoshi, et il essaie d'être là pour sa famille...

- Je ne vais surement pas l'en blâmer, admit Zuko dans un soupir.

- Je crois qu'il se sent surtout mal par rapport à sa sœur... tu sais, Aang a eu plus de temps avec elle... Je crois qu'elle est la seule à se souvenir de son visage.

La main du Seigneur du feu glissa sur la table jusqu'à rejoindre celle de la maitre de l'eau. Eizon détourna les yeux, l'air exaspéré. Sana tenta de lui sourire, espérant alléger un peu son humeur mais échoua lamentablement.

- Parfois, je me dis qu'il est juste là, ajouta Katara en regardant Sana avec douceur avant de revenir à Zuko, je me dis qu'il n'est pas loin. Mais il n'est pas vraiment... lui.

- Non, ce n'est pas lui, répondit le Seigneur du feu lentement.

Le silence fit à nouveau sa sinistre entrée dans la cuisine, et sembla s'allonger sur la table avec volupté, étouffant dans l'œuf le moindre effort de discussion

Sana finit son déjeuner et s'excusa

- Maitre Katara, Seigneur Zuko, je vous prie de m'excuser mais je dois aller me préparer pour...

- Oh La ! s'exclama Katara, quelle heure est-il ? Oui, vas t'apprêter !

Et les deux maitres de l'eau se précipitèrent dans le couloir, laissant le Seigneur du feu et son fils seul à seul dans la cuisine.

(à suivre)


AN: J'avais promis de réapparaitre bientôt, et me revoilà.

J'espère que ce premier demi-chapitre vous plait. La partie 2 est pour ce week-end.

Comme toujours, si vous avez une opinion quelle qu'elle soit, n'hésitez pas à m'en faire part.