Titre : Dirty talk
Fandom : Supernatural
Rating : M (langage cru)
Genres : UA université, romance porny
Personnages/Couple : Castiel/Dean/Benny
Nombre de mots : 688
Commentaires : Le premier chapitre devrait être un One Shot. C'est devenu par la suite une collaboration avec Marryblack. Nous espérons pouvoir écrire plein de petits chapitres sur Dean, Castiel, Benny, et du porn, du porn, du porn ! Et du dirty talk bien sûr ! ^^


A la fin du cours, Dean Winchester descendit rapidement les marches pour rejoindre le prof sur l'estrade ; il avait quelques questions à poser.
De son point d'observation, Castiel regardait attentivement Dean en faisant mine de ranger lentement ses affaires, tandis que le reste de l'amphi se vidait.
Dean était brillant, charmeur ; Castiel regardait son beau profil en rêvassant : le mouvement de ses lèvres pendant qu'il discutait, qu'il souriait, sûr de lui ; son maintien assuré, la finesse de ses muscles galbés, le dessin parfait de son corps. Si beau. Inaccessible. Il ne lui avait même jamais parlé. Il se contentait de l'observer, de loin, d'écouter ses conversations l'air de rien. Le début d'une obsession dangereuse dont il ne parvenait pas à se défaire. Dean Winchester l'attirait de façon irrépressible. Et lui, il était le nerd bizarre qui essayait toujours de s'asseoir à proximité de lui dans l'amphithéâtre sans que ça se remarque...
« Il ne te jettera jamais un regard, tu sais... », chuchota soudain une voix rauque à son oreille.
Castiel sursauta ; il eut du mal à quitter Dean des yeux, mais il finit néanmoins par se retourner. Benny était penché derrière lui, l'air amusé. Castiel avait été découvert, ça lui nouait le ventre d'anxiété.
Car Benny était le petit ami de Dean.
« Je sais à quoi tu penses. », souffla Benny, enjôleur, en se penchant davantage.
Castiel frémit lorsque le cajun le força à regarder à nouveau devant lui, une main calleuse sur sa nuque. Dean était en train d'échanger des documents avec le prof sans se rendre compte qu'il était le sujet de l'attention des deux étudiants. Il était tellement naïf, malgré sa rudesse apparente. Il ne se doutait sûrement pas des pensées obscènes qu'on pouvait avoir en le voyant. Ça ne le rendait pas innocent pour autant, loin de là...
« Je vais te dire : au lit, il est brûlant comme la braise », murmura Benny, devinant effectivement ses pensées. « Il n'a aucune pudeur et il se laisse totalement aller. C'est comme ça qu'il est vraiment : honnête avec ses désirs. »
Castiel imaginait, le rouge aux joues, un Dean se déshabillant lentement pour lui, le regard rivé au sien avec une insolence sexy ; à genoux, offrant sa bouche, le regard pétillant de convoitise. Ses lèvres charnues sur son sexe. Sa peau à portée de main, toute satinée...en sueur entre ses bras, pendant qu'il le besogne, qu'il le saute sans répit, le force à se plier à ses envies. C'est ce qu'il veut depuis le début, depuis qu'il l'a vu pour la première fois. Le posséder...
« Quand je le prend, il couine comme une pucelle. », annonça Benny tout bas avec une note de satisfaction. « J'adore l'avoir à ma merci, écrasé sous mon poids, et lui faire subir mes coups de rein. Le rendre impuissant et avide. L'entendre gémir mon nom d'une voix âpre, pour que j'y aille plus fort, plus profond...même si c'est quelque chose que tu ne verras jamais. »
Castiel déglutit, la bouche sèche. Une érection commençait à naître dans son pantalon. Maintenant, ce n'était pas seulement Dean et lui qu'il imaginait, mais le cajun prenant le contrôle. Viril, dominateur, ce qu'il rêvait désespérément d'être. Le genre d'homme que mérite Dean.
« Il aime aussi quand c'est un peu brutal. », avoua Benny sur le ton de la confidence. « Il n'en a peut-être pas l'air, mais il a besoin de se faire soumettre au pieu. Quand je lui donne la fessée, il pousse des cris de plaisir à te faire jouir si tu les entendais. Tellement indécent. Il n'arrête pas de réclamer ma queue à des moments inattendus...je te parie que dès qu'on sera sorti, il voudra tirer un coup avant le prochain cours...peut-être qu'il me laissera l'enculer dans les chiottes, parce que c'est tellement sordide que ça le fera bander... »
- Benny !, appela Dean.
L'interpellé sourit en se levant. Il donna une tape sur l'épaule de Castiel en quittant sa rangée et rejoignit son petit-ami en bas. Ils sortirent.
Et Castiel resta seul, les genoux serrés, humilié.