Préface :

Si on devait me faire citer UNE fic qui m'a donné envie de me lancer dans l'écriture de fics, ou même de la traduction en général, c'est bien Ai Edogawa. J'ai lu cette fic il y a deux ans (ou 3, peut-être), et tout de suite, j'ai été pris dans la fic. L'auteur, Jack-Adam, (que je remercie pour nous avoir donné les droits de traduction de son œuvre), a le style d'écriture qui me convient parfaitement, et les mêmes opinions que moi sur Détective Conan : CoXAi en force !

Voici le lien original : www fanfiction net/s/2201163/1/Ai-Edogawa (mettez un point à la place des espaces).

Yami Cécile, que je remercie aussi, s'est lancée dans la traduction de la fic avec moi, à partir du chapitre 4, nous étions donc deux sur le projet.

La fic fait 10 chapitres, mais 10 chapitres à apprécier pleinement : l'histoire est prenante, et nous fait directement rêver. Si je devais choisir une fic CoXAi, ce serait celle-ci. Les Nous allons publier un chapitre toutes les deux semaines, et toujours le jeudi. Faites le compte, nous aurons terminé vers la moitié de mai alors appréciez !,

N'hésitez pas à nous motiver (pas besoin d'être inscrit pour laisser un commentaire), en nous laissant un commentaire ou un message privé, ça fait toujours plaisir.

Merci, et bonne lecture,

Tim Kudo


Startold/Tim Kudo, en Co-Opération avec Yami Cécile et Jack-Adam,

basé sur l'oeuvre originale « Ai Edogawa » de Jack-Adam,

sont fiers de vous présenter :

Tim's Stories : Ai Edogawa

-Ah, merde !, cria Conan.

Haibara regarda par dessus son ordinateur, les yeux grands ouverts de choc, avant de retourner à son visage habituel, l'air ennuyé. "Plaisir de te revoir.", dit-elle, en roulant ses yeux, et en continuant de taper sur son clavier.

-Qu'y-a-t-il ?, demanda le Professeur, en s'approchant du jeune détective.

-Ayumi m'a spammé tout ce week-end, j'en ai assez !, déclara-t-il, en grognant.

C'était vrai.

Elle était collée à lui toute la journée, en l'emmenant à des endroits où il n'avait pas envie d'être, lui criant dessus pour regarder, parler, ou respirer dans la même direction qu'une fille autre qu'elle. Il avait été très patient, comme en faisant, par exemple, ses devoirs avec elle (bien qu'il soit vraiment suspicieux qu'elle ait soudainement oublié d'additionner, de soustraire, de diviser et de « Meultiplier », il pensait que c'était pour qu'il passe du temps avec elle).

Haibara leva ses sourcils.

Quelque chose que même Kudo ne pouvait pas supporter. Ça devait être sérieux. Conan était une des personnes les plus patientes qu'elle n'ait jamais connue, et si il ne pouvait pas la supporter, personne ne pouvait la supporter. Elle arrêta de saisir son texte, mais seulement pour une seconde, avec de continuer, ce sourir habituel au coin de ses lèvrs. Conan s'étala sur le sofa, et y resta un moment, pour ce calmer. Puis il les ouvrit en grand, il voyait à peu près où il voulait aller.

Ca ne lui arrivait pas souvent, à lui, puisque chaque petite idée venait directement claire comme de l'eau de roche directement. Mais cette fois-ci c'était un embryon d'idée, qu'il devait travailler lentement et discrètement. Il s'assit droit comme un piquet, se remuant le menton avec vigueur. Il était tellement perdu dans ses pensées qu'il n'avait pas remarqué que le Professeur le regardait avec des yeux de poisson, et qu'il bougeait sa main devant ses yeux. Haibara fit tourner sa chaise à roulettes pour regarder la scène.

A quoi Kudo pouvait-il bien penser CETTE fois ?, se demanda-t-elle, amusée. Il pouvait toujours trouver un moyen de la surprendre, en bon autant qu'en mal. Son cerveau marchait comme l'éclair, et elle se demanda si il pouvait un jour ne plus la surprendre. Il sourit.

Puis il fronça les sourcils.

Puis il se mordilla la lèvre.

Puis il soupira.

Elle sourit, amusée de toutes les expressions faciales qu'il venait d'aborder en quelques secondes, et retourna à son travail. Le cerveau de Conan fonctionnait à 100 à l'heure. Puis il sourit. Le sourire du fameux détective. Puis, il se retourna vers Haibara.

-Oi, Haibara, dit-il.

Elle se retourna, sourcils en l'air.

« Montre-moi ta magie... », pensa-t-elle « Kudo-kun ».

-J'ai besoin de ton aide, déclara-t-il, « malheureusement ! »

-Quoi de neuf ?, demanda-t-elle, en faisant rouler ses yeux.

Il ne répondit pas, ce qu'il la surprit, et prit une profonde respiration, pour une tâche qui devait être plutôt mauvaise.

-Que veux-tu ?, demanda-t-elle.

Il sourit.

Ayumi sauta sur son lit, prêt à appeler Conan, son téléphone coincé entre ses mains. Cela faisait cinq ans qu'elle était tombée amoureuse de lui, et tous deux avaient douze ans maintenant, et elle pensait avoir l'autorité légale de s'appeler sa petite amie. C'est vrai, il n'avait pas l'air d'être un tout petit peu attaché à elle, mais elle s'était convaincue que c'était parce qu'il était timide de nature, et qu'il ne savait pas comment montrer son amour pour elle ouvertement.

Aucune fille n'avait la chance de lui parler quand elle était là, à part pour sa meilleure amie, Haibara. Elle se sourit à elle-même, en regardant au poster sur le mur. Puis elle s'arrêta de réfléchir une seconde. Mais elle pensait vraiment qu'il était extraordinairement beau et charmant, et que c'était de son devoir de garder tout ça.

Elle appuya sur les touches, excitée.

-Ta PETITE-AMIE ?!

Le visage d'Haibara changea du choc, à l'amusement, à un autre masque sans émotion. « Tu l'as refais, Kudo », pensa-t-elle, amusée intérieurement.

-Je ne pense pas, non, répliqua-t-elle froidement. « J'ai des personnes que je connais, et une réputation en jeu ».

Le Professeur rigola.

-Allez, Haibara !, la supplia-t-il. « Tu n'as qu'à faire semblant d'être ma petite-amie avant la fin de l'année scolaire, et c'est seulement dans 4 semaines ! Et après, Ayumi me lâchera enfin les baskets ! Allez, c'est facile, pour une brillante actrice comme toi !

-Oublie-ça. Trouve une autre fille.

-Je n'ai PAS d'autre fille !, dit Conan, en hésitant.

Soudainement, le téléphone portable de Conan sonna, et un éclair coupa le ciel. Si la situation n'avait pas été si extrême, il aurait rit.

-Je suis sûr que c'est elle, là !, dit-elle, un sourire au creux des lèvres.

-Haibara !, rugit-il, énervé.

-Oui, Kudo ?, demanda-t-elle, en feignant l'innocence.

Le Professeur rentrait sa tête plus profondément dans le sofa, des coussins dans la bouche, n'arrivant pas à arrêter le fou rire.

-S'il te plait..., demanda Conan.

Le téléphone s'arrêta de sonner.

-Tu vois ?, dit-elle, souriante. « Elle a raccroché ! ».

-Elle n'arrête jamais tant que quelqu'un ne répond pas, dit-il, en se mordant la lèvre. Le téléphone reprit sa cacophonie, et il lâcha un soupir exaspéré.

-Je te l'avais DIT !, dit-il, la voix presque tremblante.

-Va en Enfer d'abord., déclara-t-elle, en se retournant vers son ordinateur.

-Après que tu ais promis de faire semblant d'être ma petite-amie !, dit-il.

Elle ouvrit de grands yeux.

-Tu es serieux à propos de ça.

-Je suis serieux à propos de ça, oui !

Le téléphone continua de sonner.

Elle sembla plongée dans une réflexion, avant de sourire.

-OK, mais seulement après que tu ais fait quelques petites choses pour moi.

-Quoi ?, demanda-t-il, impatiemment.

-De un, tu me dois un robe.

-Ouais, dit-il.

-Une bien.

-Oui.

-Une chère.

-OUI, dit-il, en s'attendant au pire.

Elle sourit.

-Et tu dois répéter ce que je dis.

-Ca sonne, HAIBARA !

-Elle continuera, tu te souviens ?

Il mordilla sa lèvre.

-Shiho Miyano est la meilleure, dit-elle, se retournant vers son ordinateur.

-Shiho Miyano est la meilleure, répéta-t-il, en roulant ses yeux.

-La meilleure des meilleures, dit-elle.

-La meilleure des meilleures, répéta-t-il.

Vous voyez, Ai Haibara était quelqu'un qui aimait abuser de son autorité, et elle en ABUSAIT.

-Shinichi Kudo est un idiot qui n'a jamais embrassé quelqu'un, qui s'enferme dans sa chambre du jour au matin, en espérant se faire embaucher pour des affaires avec des personnes qui termineront mortes ou gay. Il a aussi quelques amis, tout en étant absorbé par ses travaux de détectives, et des livres tout autour de lui, qui entourent sa grande tête arrogante.

Conan l'aurait étranglée s'il n'y avait pas de conséquences.

Il regarda son téléphone.

Et soupira.

-Shinichi Kudo est un idiot qui n'a jamais embrassé quelqu'un, qui s'enferme dans sa chambre du jour au matin, en esperant se faire embaucher pour des affaires avec des personnes qui termineront mortes ou gay. Il a aussi quelques amis, tout en étant absorbé par ses travaux de détéctives, et des livres tout autour de lui, qui entourent sa grande tête arrogante, récita-t-il.

Elle sourit, satisfaite.

-Bravo, tu as une mémoire fantastique... !

-Et TU, as une malveillance fantastique !, dit-il, comme en crachant du venin.

Elle sourit une fois de plus, en regardant le téléphone.

-Va en Enfer, dit-elle, en lui clignant de l'œil.

Il lui lança un regard de mépris, et décrocha.

-Allô, dit-il avec lassitude.

-Salut, chéri, dit-elle en rougissant. Tu savais que c'était moi ?

-Ooooui..., dit-il faiblement.

Ses yeux s'agrandirent en voyant Haibara s'approcher de lui, un sourire sur le visage. Elle prit le téléphone de sa main, et le mit à quelques centimètres de son visage. Elle avait le noeud-papillon changeur de voix dans la main. Il haleta.

Il ne va quand même pas...Va-t-elle ?

-Co-chan, dit-elle dans une voix si douce que ça surprit le Professeur, qui releva la tête de ses coussins. « Qui est-ce ? »

-Co-chan ?, demanda Ayumi. « Je coyais que j'étais la seule qui pouvait t'appeler comme ça ! Qu'est ce qu'Haibara fait à coté de toi ?

-Ferme-là pour une seconde, Ayumi, dit Haibara, imitant parfaitement la voix de Conan. « Ou au moins trois, OK ? Je sais que ça va être difficile pour toi, mais accroche-toi ! ».

-Pourquoi parles-tu à Ayumi, Co-chan ?, demanda Haibara, la voix toujours aussi douce, en enlevant le nœud-papillon de ses lèvres. « Alors, pourquoi parles-tu à Ayumi, Co-chan ? », dit Haibara, toujours aussi douce. C'était impressionant. C'était comme un One-Man Show. « Tu ne même donc plus ? ».

-Je t'aime, moi aussi !, dit-elle, en mettant le nœud-papillon près d'elle.

Elle éteignit le téléphone, et le balança en l'air, et Conan le rattrapa, puis elle se frotta les mains l'une contre l'autre.

-Terminé, dit-elle.

La bouche de Conan était encore ouverte en grand.

-Extraordinaire, Ai-kun !, dit le Professeur, en tapant dans ses mains.

-Comment étais-je ?, demanda Haibara à Conan.

-Extraordinaire..., il était encore sans voix.

Elle sourit.