Salut à tous !

Avant de commencer le disclamer habituelle, je tiens à avertir la populace que dans cette fiction, le paring sera masculin. Donc, si vous avez quelque chose contre ça, vous pouvez fermer cette histoire et continuer votre vie.

Ensuite, j'ai eut l'idée en me revisionnant le Cinquième Elément.Certes, c'est un x-over avec One Piece,mais ne vous attendez pas à voir beaucoup de perso du manga.

Enfin, je conclu ceci en disant que One Piece n'est toujours pas ma propriété intellectuel, et en disant que si le Cinquième Elément avait été la mienne, on aurait vu minimum une fois la mère de Korben Dallas et Ruby ne serait pas aussi con ^^

Sur ce, bonne lecture !


Egypte, 1914


J'entends tout, même dans ce sommeil profond dans lequel j'attends qu'on m'utilise de nouveau.

J'entends leur pas lourd et les paroles d'un prêtre.

Ce sont mes concepteurs, mes maîtres…

Apparemment, la guerre est là et nous devons partir.

L'eau, la terre, l'air et le feu.

Et moi, le Cinquième.

- Prenez les Pierres…

Je le sens, chacune des quatre Pierres est retirée du temple et à mon tour, on me fait partir. Sur le chemin, j'entends un léger bruit.

Un spectateur inattendu de mon départ de la Terre ?

Pas que ça fasse grande différence.

Je serai de retour dans environ trois cent ans, au retour du Mal, avec les Pierres, car nous sommes l'arme unique contre lui.

Mais le Temps est sans importance, de toute façon.

Seule la Vie est importante.


South Brooklyn; New York

02 :00 AM. Heure Terrienne.

18 Mars 2263

27°C


Marco se réveilla en sursaut après un nouveau cauchemar. Il resta un instant à regarder devant lui, le temps de reprendre son souffle et observa la pénombre de son excuse de studio. Il eut un sourire amer.

Ce n'était qu'un cauchemar.

Il laissa aller sa tête contre l'étagère côté à son lit, essayant de chasser les résidus de sommeil de son esprit.

Il regarda son horloge calendrier, et l'effleura des doigts.

Immédiatement, une musique tapageuse lui assourdit le crâne et la lumière s'alluma. Il devait vraiment découvrir comment la désactiver définitivement cette foutue musique qui lui perçait chaque matin les oreilles.

- Bonjour fit la voix de l'ordinateur central de son logement.

Marco s'assit au bord de son lit et se frotta le visage, puis la nuque pour se réveiller, passant ses mains sur l'immense tatouage qui prenait naissance dans le bas de sa nuque et recouvrait tout son dos.

Des plumes de feu azuré, marque de son passé dans l'armée et de sa participation à un projet de super soldat qui lui avait volé son humanité.

Il leva les yeux vers le mur d'en face pour voir les grosses lettres noires inscrites sur le mur lui dire de ne pas s'attirer d'ennuis.

- On va essayer, marmonna amèrement le blond, comme chaque matin.

Le téléphone le coupa dans son rituel matinal, lui cassant encore plus les oreilles.

- Ouais ouais ouais OUAIS ! s'énerva Marco en fermant les yeux d'agacement. J'y vais c'est bon !

Même pas moyen de se réveiller en paix dans ce foutu monde.

Il prit une grande inspiration, enfila des chaussures et se leva.

- C'est bon, j'suis d'bout… grogna-t-il.

Et il alla décrocher enfin son téléphone.

- J'écoute ?

« Salut Poulet, c'est Blamenco ! »

Tout ce dont il avait besoin de bon matin… son frère mécano. Marco laissa entrer son chat qui râlait depuis un moment derrière la porte, dans le couloir.

- Salut beauté… marmonna Marco à la femelle blanche qui se frotta à ses jambes.

« Je t'aime aussi, Major ! Mais je suis pas intéressé par ce genre de chose, contrairement à toi ! » déconna son pote au téléphone.

- Je parlais au chat, yoi, pointa Marco en se prenant une cigarette.

Il haïssait ces cigarettes qui devaient soit disant l'aider à arrêter de fumer. Plus de filtre que de tabac.

« Ouais, ouais, j'avais oublié… Tu la préfères aux mecs… et encore plus aux nanas ! Après tout, t'es un poulet, avoir ce genre de relation avec un animal ne doit pas trop te gêner !»

Note à soi-même, incendier cet enfoiré de Thatch la prochaine fois qu'il le verrait pour s'être arrangé pour que tous les membres de leur famille, et accessoirement unité, restent collés au surnom de 'Poulet' quand ils parlaient à Marco. Il fouilla dans ses bibelots et trouva une photo encadrée de deux mecs.

- Sa faute… grogna Marco en regardant le cadre.

« Toujours accro à ce salopard ? Y'en a des millions et des millions dehors ! Même Izou s'est casé ! »

- J'en veux pas des millions, j'en veux un

Il reposa la photo et chercha parmi ses récompenses un briquet en état de marche.

- … le gars parfait.

Où était ce putain de briquet ? La miss n'avait pas joué avec, quand même ! Marco continua de farfouiller dans ses affaires.

« Ça existe pas, Major. » lui répondit son pote.

- Je sais, yoi…

C'était quoi cette photo ?

Marco tira une photo de sous un cadre et fronça les sourcils en la regardant.

- Ewwww…

« Quoi ? »

- Juste une photo de toi…

« Je suis beau ? »

- Comme un tas de merde, yoi.

Bon, puisqu'il y avait que des photos horribles dans son appart et pas de briquet, autant bouffer un morceau…

Marco ouvrit son frigo.

« Elle doit être vieille. Ramène ton taxi à la révision des six mois. »

Mauvais idée, y'avait que dalle dans ce foutu frigo.

- Négatif, grogna Marco en refermant la porte.

« D'urgence. » insista Blamenco.

- J'en ai pas besoin.

«On a grandit ensemble, d'une part. D'autre part, après mille missions avec toi, je sais comment tu conduis. Ton taxi n'est pas toi, Marco. »

Marco se saisit de la cafetière et la mit dans la machine, s'appuyant dessus en attendant que le breuvage mystique se fasse.

- Blamenco, je conduis un taxi. Et non pas un Spacefighter. Et merci, je sais que cette coque de métal n'est pas moi, yoi.

Oh, miracle ! Des allumettes !

« Okay, donc dis-moi, combien de points il te reste sur ton permis, Major ?

Marco réfléchit un instant. Il en avait pas la moindre foutue idée.

- Au moins cinquante, finit-il par dire.

Et il alluma la cigarette, regardant la minette entre ses pieds réclamer son affection après avoir louché un petit moment sur les poissons dans l'aquarium.

Blamenco éclata de rire.

« Tu sais mentir, mec, mais pour ce genre de chose, songe à quelque chose de plus vraisemblable, j'ai presque cru que c'était Usopp à l'appareil. Aller, à ce soir. »

Marco raccrocha et s'adossa au mur, tirant sur sa première cigarette de la journée, soupirant de bien être quand la nicotine se répandit dans son organisme.

- Welcome to paradise…

Qu'est-ce que c'était encore ces conneries ?

Il regarda sa télé qui s'était allumée sans son accord pour diffuser apparemment une pub sponsorisée par Ruby Rhod d'un concours pour dix jours de vacances dans un paradis artificiel.

Des conneries qui lui perçaient le crâne. Néanmoins, cela lui fit remarquer quelque chose de bizarre sur son œil de bœuf électronique. Saisissant sa carte électronique, il s'approcha pour vérifier et ouvrit le verrou.

- Regarde pas trop, Mangestu ou ça va te bouffer le cerveau, yoi, soupira le Phénix à son chat, se préparant pour affronter un des ennuis récurrents quotidiens.

La chatte, Mangetsu, avachie sur le lit qui s'était fait automatiquement, pour regarder la télé, lui jeta un œil en miaulant, avant de rapporter son attention sur la publicité, pendant que son maître enfilait sa chemise fétiche.

Marco ouvrit la porte et fut accueilli par un de ses voisins barjots, qui avec un sourire de dingue, lui pointa une arme sous le nez.

Un gros joujou menaçant en apparence avec ses piques et son énorme canon, faisant lever un sourcil presque amusé à Marco.

- Ton fric ! ricana nerveusement le gars.

- T'as attendu longtemps, demanda Marco avec nonchalance, un sourire presque moqueur aux lèvres.

- Assez. Envoie le fric !

Il ne fallut pas moins d'un coup d'œil au blond pour reconnaître l'arme.

- Z-140 ? Titane allégé ? Modèle d'assaut neuro-actif, c'est bien ça, yoi ?

- Yeah ! Yeah !

- Mmmh… heureusement, il n'est pas armé.

Le gosse devant lui, sans doute tout juste vingt ans, eut un rire nerveux, toujours tremblotant.

- Faut presser le bouton jaune pour le charger.

Le regard du gars fit plusieurs aller et retours entre Marco et le bouton, toujours tremblant comme une feuille et eut un rire idiot.

- Prend ton temps, encouragea Marco.

Le gosse se concentra sur la tache difficile d'appuyer sur le bouton, sans pour autant cesser de pointer son arme sur Marco. Cet instant fut mis à profit par le blond pour refermer ses doigts sur sa propre arme, dans son dos, coincée dans la ceinture de tissu qu'il s'obstinait à porter.

- Tu veux que… proposa Marco, presque désespéré par le gosse.

La réaction de son assaillant lui fit dire que la réponse était non.

Et finalement, le vilain petit bouton fut enfoncé.

- Et voilà… félicita doucement Marco.

Le gamin était tout content et se rappela de son objectif premier :

- Envoie le fric !

Un drôle de truc jaillit de l'appareil, attirant son attention. En fait, il avait juste éjecté les munitions.

Et le bruit pas loin de son visage lui assura qu'il avait entre les deux yeux une arme bel et bien chargée. Le gosse leva une main en rémission, alors que Marco appuyait à l'aveuglette sur un bouton qui fit descendre un casier de son plafond. Casier rempli d'armes.

- C'est un flingue très dangereux, ça, yoi. Il vaut mieux que je me le garde.

Toujours en gardant l'idiot en joue, Marco lui prit l'arme des mains et le mit dans le casier.

- Ça t'ennuie ? demanda Marco.

- Non ! assura le gosse en reculant dans le couloir.

- T'es certain ?

- Prends-le ! J'en ai pas besoin !

Le début d'une journée bien banale…


- Introduisez votre permis.

Marco s'arrangea dans son taxi en grognant contre l'ordinateur de bord et fouilla ses poches pour le permis, qu'il introduisit dans le réceptacle spécialisé du véhicule, l'allumant.

- Konnichiwa, Fushisho-dono.

Ahhh… la simple raison qui faisait qu'il aimait ce bon vieux taxi, c'est que lui au moins prenait la peine de lui parler dans sa langue natale. Il régla rapidement le véhicule, le préparant à s'engager dans les rues aériennes de la ville.

Il s'interrompit un instant en entendant la dame de l'ordinateur lui dire combien de point il lui restait.

- Cinq ?!

Eh ben merde, il ne lui restait que cinq point… Blamenco avait raison, il était un danger au volant.

- Iterashai.

- Hai, hai, arigatou gozaimasu, yoi, grogna le blond.

La porte du garage s'ouvrit sur New York et il s'engagea dans la ville déjà bien animée, malgré l'heure super matinale.


Après un si lourd sommeil, quelque chose bouge.

J'ai mal…

J'entends des sons et des bruits étranges.

Des gens parlent autour de moi, mais je ne comprends rien.

Où sont mes gardiens, les Mondoshawans ? Sommes-nous déjà arrivés ? Est-il déjà temps de reprendre ma place dans le temple et accomplir la raison pour laquelle j'ai été conçu ?

Des choses bizarres se passent autour de moi…

Mais où suis-je ?!

J'ignore combien de temps dure ce cirque.

Puis un bruit et le noir devint lumière.

Je respire enfin !


Le survivant du crash du vaisseau Mondoshawan était une simple main… de là, les scientifiques étaient parvenus à refaire un être complet.

Un jeune homme de tout juste vingt ans à la peau clair, parsemée de tâches de rousseur et avec des cheveux noirs tombant aux épaules.

Un être parfait…

Un flash et il se cabra, ouvrant deux yeux aux iris d'argent pur, essayant d'apprendre à respirer, de comprendre ce qu'il se passait.

Ce fut la panique, il tenta de trouver une sortie, avant de se réfugier dans de sa prison de verre comme un animal effrayé.

Il remarqua enfin les membres de l'armée et les scientifiques.

Il essaya de les interpeller, mais ils ne le comprenaient pas.

- C'est solide ? demanda le gars de l'armée.

- Incassable, lui assura le scientifique.

- Parfait.

Il retira sa carte d'identification de la machine et s'approcha de la cuve et du jeune homme en panique à l'intérieur, attirant son attention.

- Si tu veux sortir, tu devras travailler tes talents de relationnel.

Et il le nargua de sa carte d'identification.

Mauvaise idée…

Le jeune homme regarda deux trois trucs autour de lui, une idée déjà dans le crâne. Il appuya ses deux mains contre la paroi et baissa son visage au niveau de celui de son interlocuteur, le regard sauvage, les pupilles devenant étrangement ovale. Un léger grondement sortit de sa gorge, comme s'il était un fauve se préparant à se jeter sur sa proie.

Craaaaaaaaack !

Pendant un bref instant, la peau de l'inconnu était devenue noire sur son poing, alors qu'il brisa la vitre avec facilité, frappant dans le ventre du soldat. Il l'attrapa par la chemise et l'attira assez fort vers lui, pour le forcer à s'assommer contre la vitre, récupérant la carte au passage. L'homme s'effondra à terre, inconscient alors que le jeune homme se libérait rapidement de sa prison, sachant presque d'instinct où appuyer.

Une sirène raisonna dans la salle alors que la vitre s'ouvrait, lui permettant de se glisser dehors, protégé par la base de la cuve du reste de la salle.

La sécurité débarqua, armée de matraques et tonfas.

Les informations nécessaires furent rapidement enregistrées dans le cerveau du jeune brun qui se redressa lentement de derrière sa cachette. Il se détourna et courut vers le mur derrière lui, passant au travers de l'étrange papier doré qui le recouvrait.

- Parfait, répéta le médecin.


Dans la ventilation, il suivit son instinct.

Il était là pour quelque chose de spécifique, il ne pouvait se perdre.

Finalement, il trouva une sortie, et ce fut le choc. Hors du conduit de ventilation, il vit d'étranges véhicules de métal volants, allant et venant à grand bruit et grande vitesse dans les airs.

C'était quoi tout ça ?!

Il baissa les yeux, mais il ne vit que le vide à perte de vue.

Il était perdu…

Le jeune homme entendit une voix dans le conduis. Il se baissa avec précaution pour regarder à l'intérieur et vit des policiers lui demandant de se rendre.

Même pas en rêve.

Il se redressa et s'éloigna sur l'étroite corniche qui faisait le tour du bâtiment, manquant de se faire écraser par une sorte de train ou métro qui descendit à la verticale et grande vitesse sur la façade de l'immeuble, totalement à la verticale.

Une voiture volante bleue avec des bruits assourdissants vint l'éblouir, se plantant droit devant lui, le forçant à lever ses mains pour se protéger de la lumière.

Il regarda le vide à ses pieds, puis la voiture devant lui, faisant le même schéma plusieurs fois, écartant lentement les bras de son visage, prenant lentement de grandes bouffées d'air.

Personne ne l'empêcherait de faire ce qu'il devant faire.

Il sauta, les bras en croix et ferma les yeux dans son plongeon, confiant en son instinct.

- Il a plongé ! s'exclama le flic au volant avant de faire de même avec sa voiture.