Auteur : Hell

Disclaimer : Les personnages appartiennent tous à J.K Rowling.

Couple : Harry Potter / Draco Malfoy

Genre : Romance / Lime

Rating : T

Note : Yom, j'ai failli mourir en écrivant cet OS, hein Mey ? Viii j'ai failli la tuer Bref, Un OS du point de Vue de Draco. Bonne Lecture les gens.


Nous étions en plein hiver, la neige recouvrait les alentours de Poudlard, mais la tempête se préparant, les élèves préféraient rester à l'abri et au chaud à l'intérieur plutôt que de venir ici, dans le parc. Sauf lui, Draco Malfoy, Serpentard dans l'âme, ennemi numéro un de Saint Potty, alias l'enfoiré qui avait mis son paternel en prison. Cette foutue prison dont il revenait justement, et bien que désertée des Détraqueurs, elle lui faisait toujours le même effet : une fois entré à l'intérieur, il avait l'impression qu'il ne pourrait plus jamais rire de sa vie, pas qu'il rigole tout le temps non plus, bien au contraire : « Un Malfoy doit toujours se montrer froid et supérieur », et Draco était persuadé que se fendre la gueule en public n'était pas considéré comme « froid et supérieur »… Mais de la à ne plus jamais rire il y avait tout de même une marge.

Le Serpentard laissa un soupir las s'échappé de ses lèvres, la vue de son père après quatre mois passé là-bas, lui laissait une sensation bizarre au creux de l'estomac. Il ne ressemblait plus au père qu'il avait toujours connu, parfait en toute circonstance, comme ce doit de l'être un Malfoy.

Tout ça à cause de ce crétin de balafré. Il le détestait, le haïssait de tout son coeur, il l'exécrait, il l'excitait !… Minute ? Il ne venait pas de penser que Potty Potter l'excitait pas vrai, il ne pouvait pas être excitait par ces cheveux noir en bataille mais qui paraissaient incroyablement doux, par ces horribles yeux aussi verts que des émeraudes et par ce corps à damner un saint … Non, bien sûr que non, il n'était pas attiré par le balafré… Bien sûr que non …

Après quelques minutes, a essayé de se convaincre qu'il n'avait jamais pensé ça, le blond finit par ce relever, se mettant en marche pour rejoindre le château, transi de froid.

Il n'arrivait pas à décider la direction à prendre, ne sachant pas s'il voulait aller à la bibliothèque terminer son devoir de métamorphose ou s'il devait aller s'isoler dans sa chambre. Finalement, il finit par choisir la bibliothèque, il voulait être tranquille en fin de semaine. Une fois là-haut, il prit les livres dont il avait besoin et partit s'installer sur une table éloigné des rayons qui étaient la plupart du temps, pleins d'élèves.

Une fois installé, il entendit des chuchotements derrière un rayonnage, dont une des voix ressemblait à celle de son cauchemar vivant : Harry Potter… Il l'entendait marmonner des choses incompréhensibles et quand il le vit s'installer à une table, il eut du mal à se retenir de rire, sous la vue des livres de potions qu'il tenait dans ses bras : Harry Potter à la bibliothèque en train d'étudier les potions, il devait vraiment avoir quelque chose qui ne tournait pas rond aujourd'hui. Il le regarda s'installer, étudiant ses moindres mouvements, il était tellement pris dans sa contemplation que le bruit sourd que sa Némésis balança sur sa table, le fit sursauter, il le regarda quelques secondes, puis se rendant compte qu'il matait outrageusement son ennemi, ses joues prirent un légère teinte rosées tandis que on regard se reposait sur son « Manuel D'Etude Théorique sur la métamorphose en Animagi. » : « … La forme de votre apparence d'Animagus dépendra entre autre de vos caractéristiques psychiques et physiques… » Il se demandait quelle serait la forme de Potter, un lion a n'en pas douté, typiquement gryffondor… Au Nom de Merlin, ne pouvait-il pas arrêter de penser à Potty au moins cinq secondes ?!

Il se replongea dans son livre, enfin plus exactement, il fixait d'un air vide les lignes du livre. Harry était seulement à quelques mètres de lui, Harry et son corps délicatement halé, Harry et ses yeux de jade tellement vivants, qu'il s'imaginait s'assombrir face au désir qu'il ressentirait lorsque le Serpentard le toucherait –seulement Lui, personne d'autre ne devait le toucher, au risque de mourir dans de grande souffrance, bien sûr que non, il n'était pas jaloux, juste un peu possessif, tuer quelqu'un à coup d'endoloris parce qu'il avait posé la main sur son épaule, n'était pas exagéré, n'est-ce pas ? – Bref, ne dérivons pas ne dérivons pas, reste calme Draco, ne réagis pas – dans tous les sens du terme possibles- en plein milieu de la bibliothèque.

Bon, ok, il était peut-être, un tout petit, vraiment un tout petit peu attiré par Ha…Potter. –L'utilisation de son prénom n'était qu'une divagation de sa part, sûrement la Métamorphose qui lui montait à la tête.- Mais c'était seulement physique, et puis après tout, il n'était même pas gay… Le service trois pièces du survivant ne rentrait pas exactement dans la catégorie féminine mais ce n'était qu'un détail après tout… Oui…

Il commençait à argumenter le fait que « Non, il n'était pas gay, ni même bi, même si c'est cheveux était toujours parfaitement coiffé et doux comme de la soie et ses ongles toujours manucurés, il aimait simplement prendre soin de lui » lorsqu'il entendit une voix prononcer son nom, ses yeux se portèrent immédiatement sur Potty Potter, sachant qu'il était le seul présent –mis à part lui-même- dans cette partie de la bibliothèque, voyant que le brun se l'avait toujours pas vu et pourtant prononcé son nom, un sourire satisfait vint naitre sur ses lèvres et lui répondit, d'un ton sarcastique :

« Oui, Potter ? »

Il retint un rire, en apercevant le sursaut du Gryffondor et ses yeux étonnés se retourner vers lui. Par contre, après avoir attendu une de ses remarques qui ne venait pas et l'air absent de son vis-à-vis. Il reprit :

« -Qu'est-ce qu'il y a le balafré ? On n'arrive pas à faire son devoir de potion ? Et à ce que je vois Miss je-sais-tout n'est pas là pour te laisser copier le sien …

-La ferme Malfoy. »

Il adorait cela, vraiment, voir les éclairs de haine et de fureur à travers ses orbes vertes, sa mâchoire contracté sous la colère. Il aimait atrocement rendre le Survivant fou de rage et puis, ça égayait ses journées, contrairement aux apparences être le « mec-le-plus-sexy-de-Poudlard » était assez ennuyant, si on enlevait les dizaines de filles qui bavaient sur lui, de loin –ce n'est pas parce que monsieur à un physique de rêve, qu'on essaye de l'approcher au risque de prendre un Avada entre les deux yeux. Bref énerver le Garçon-qui-a-survécu, s'était révélé une de ses activités favorites, et il ne se lassait pas de la pratiquer :

« - Oh mais j'oubliais … elle doit sûrement être en train de s'accoupler avec la belette, le pauvre Potty est abandonné.

-J'ai dit ferme la Malfoy ! S'exclama le brun, les traits de plus en plus figés dans la colère et la douleur.

- Mais c'est que j'ai vu juste ! »

Ces idiots, un pauvre bouseux et une sang-de-bourbe préférant s'envoyer en l'air plutôt que de profiter de la compagnie de la bombe nucléaire en puissance qui leur servait de meilleur ami. Décidemment il ne comprendrait jamais ces gens… Lorsqu'il vit Harry se lever et se dépêcher de sortir de la bibliothèque, il fronça les sourcils de mécontentement, il n'allait tout de même pas oser le laisser en plan en plein milieu d'une dispute !

Et bien apparement si… Crétin de balafré ! Oser ignorer un Malfoy, pire même, le laisser en plan, un Malfoy n'est pas laisser en plan ! Lui envoie les gens se faire voir, mais personne n'a le droit de l'abandonner en plein milieu d'une conversation civilisé telle que celle qui venait de se dérouler à l'instant – il n'en était pas venu à sortir leurs baguettes ni à hurler, alors c'était toujours considéré comme tel pour le blond (NdH : Mais non voyons, où allez vous chercher un double sens à cette phrase). Si bien que le serpentard le suivit à l'extérieur, en non pas courant comme certain aurait pu le croire mais en « se déplaçant rapidement avec toute la classe qu'incombait à quelqu'un de sa condition ».

Lorsqu'il aperçut Harry, affalé contre un mur, semblant si fragile et désemparé, il sentit son cœur se serrer sous le poids de la compassion, ou peut-être était-ce la culpabilité ?

Et il détesta le brun encore un peu plus, pour lui faire ressentir tout cela. Il n'était pas censé se sentir coupable de quoi que soit ! Alors peut-être que sous l'effet de la rage, les mots avaient quelques peu dépassé sa pensée :

« Alors Potter énervé ? » Harry releva subitement la tête et le fixa, toujours ses yeux émeraude, tellement envoûtants, mais cette fois là il n'était pas rempli de haine, mais d'une profonde tristesse. Et un court instant, il se sentit réellement abattu face à cela.

« Qu'est ce que tu me veux la fouine ? »

Vraiment un très court instant alors, cet imbécile lui faisait l'affront de remettre cet horrible épisode de son existence sur la tapis –il en avait fait des cauchemars pendant quelques temps après cela, tellement le dégénéré (mangemort de surcroît) l'avait traumatisé-

-Ooooh mais c'est qu'il pleure le Sauveur ! Et maman n'est pas là pour le consoler, le pauvre petit. Après un moment de réflexion il ajouta, ah oui c'est vrai, il n'en a plus … de sale petite garce comme mère, le Griffy. »

Ok, il l'admettait, ce coup là avait était vraiment très bas, mais tout pour ne par continuer à voir la tristesse dans ses iris. Le point positif c'est que ça avait marché, la rage pur y avait remplacé la précédente émotion. Le point négatif, c'est que ça serait peut-être la dernière chose qu'il pourrait faire avant de mourir. L'air de rien un survivant en colère, ça pouvait faire un peu peur par moment…Surtout que celui-ci venait de la plaquer contre un mur et de bloquer ces poignets.

« -Ne… Parle plus jamais… de ma mère. »

Au bout de quelques secondes, Draco prit réellement conscience du corps brûlant de haine contre le sien, paralysé, des yeux incandescents à quelques centimètres de ces iris glacées, ces cheveux de jais qui se mêlaient aux siens trop blonds, de la bouche purpurine près de la sienne tellement pâles, la seule chose qu'ils avaient en communs, était sans doute leurs cœurs qui battaient à l'unisson, d'une manière erratique. Et pourtant…

Le Survivant était si près du blond qu'il pouvait sentir son odeur sucrée et épicée partout autour de lui, et bien qu'il ne l'aurait jamais avoué, même sous la torture, il se dit que ce parfum était terriblement sécurisant et qu'il aurait aimé passer sa vie contre ce corps, dans ces bras.

Sa raison venait de passer en stand-by et son corps commençait doucement à prendre le relais, et celui-ci était horriblement attiré par ces lèvres tellement proche des siennes, le vert et argent posa ses lèvres contre celles de sa Némésis. Et ce seul geste, lui procura une sensation d'extase bien plus intense qu'il n'avait jamais pensé connaître en embrassant un garçon, son ennemi de surcroît. Et c'est justement parce que ce garçon était ce qu'il était que Draco attendit le choc, que le brun le repousse, mais par on ne sait quel miracle (NdH : Vous pouvez m'appeler Miracle si vous voulez… Non ? Tant pis, j'aurais essayé.) Cela n'arriva pas, il approfondit donc le baiser, mordillant la lèvre inférieure de Potter, la caressant langoureusement, retraça les contours de ses lèvres de sa langue.

Harry poussa un son entre une profonde expiration et un gémissement, entrouvrant ses lèvres, et le Serpentard en profita pour glisser sa langue entre les lèvres du brun. Ce contact plus poussé, enflamma ses sens, et ses mains se retrouvèrent, il ne savait comment, dans les cheveux noirs et indiscipliné du garçon-qui-avait-survécu-et-qui-allait-sûrement-le-tuer-s'il-continuait-à-passer-ses-mains-sous-sa-chemise-comme-ça.

Leurs langues se séparaient pour mieux se rencontrer, encore et encore. Draco, la chemise partiellement ouverte, s'appliquait à marquer son ennemi comme sien, suçant et mordillant le creux de son cou, goûtant sa peau, jusqu'à ce qu'un remarquable suçon vienne prendre place sur la peau halée du brun, qui quant à lui, était appuyé sur le corps de Malfoy.

Draco le voulait, il voulait le corps magnifique qui ondulait sensuellement du bassin contre lui. Harry était en train de l'emmener au Paradis et il ne voulait vraiment pas le lâcher en route. Le Serpentard releva la tête, plaça ses bras autour du cou du Gryffondor, et tout en le regardant dans les yeux, fit descendre sa main le long du cou, puis du torse de Harry et dans un caresse lascive laissa ses ongles manucurés griffer les hanches du rouge et or, s'attirant un halètement de celui-ci.

La tête d'Harry vint se nicher dans le cou de Draco, alors que des doigts graciles vinrent prendre place sur son érection. Le blond attrapa la fermeture du pantalon de son vis-à-vis, l'ouvrant à moitié, et alors que leurs respirations étaient devenues erratiques et entrecoupées de nombreux gémissements, des pas se firent entendre à l'autre bout du couloir.

« Cherche ma belle, cherche. On va les trouver et leur infliger une punition telle qu'ils s'en rappelleront toute leur vie.»

L'apparition soudaine du concierge, leurs fit l'effet d'une douche froide et Draco toujours passablement excité vit d'après l'air horrifié du Survivant -contrastant fortement avec la bosse toujours clairement visible plus bas- Draco su que le Paradis devrait attendre encore un peu pour accueillir sa magnifique personne. Harry avec un dernier regard pour Malfoy, s'enfuit vers son dortoir – et accessoirement vers la douche, pensa Draco-

« Tu m'échappera pas comme ça, Potty. Sois en assuré. Un Malfoy a toujours ce qu'il veut »

Fut sa dernière pensée, avant de redescendre dans les cachots. Et, malheureusement pour lui, il ne pouvait plus nier ne vouloir que le corps de ce stupide balafré…

Cette nuit là, les rêves de Draco Malfoy, prince des Serpentard, furent remplis – non pas de fouines bondissantes- mais de bruns aux yeux émeraude et aux lèvres divinement douces à qui il faisait des choses pas vraiment catholiques dans tout les endroits du château –Oui, oui même les toilettes de Mimi Geignarde y était passé…

FIN


Voilà, le POV de Dray, est fini... lisez la suite : POV de Ryry + les conditions pour avoir une suite ...

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