Bonjour tout le monde,
voilà un OS en réponse au défi de Mars sur le forum de méfaits accomplis, qui s'intitule arrêt sur images.
Je dédis cet OS à Lizoune, qui m'a donné l'idée l'autre jour. Merci beaucoup, cela ma donné l'inspiration.
Sur ce, bonne lecture.
Souvenir d'un temps passé
Albus Dumbledore venait de partir, après avoir eu ma réponse. J'avais répondu oui. Oui, pour qu'un sale psychopathe soit arrêté le plus vite possible, pour que ses esclaves soient mis hors de combat.
Après cette visite, je me sentis partir dans mes souvenirs, souvenirs qui me ramenèrent à ma cinquième année. Ce fut d'ailleurs l'une de mes meilleures années, avec celle de la septième, qui m'a permis d'être fiancée, mais jamais mariée : tout cela à cause d'un seul homme, Voldemort. Oui, j'ose dire son nom, je l'ai toujours dit d'ailleurs ; j'ai pas peur de ce type.
Donc, ma cinquième année, qui était aussi la dernière année des maraudeurs. Vous me direz : comment les connaissais-je ? Tout simplement, parce que j'en connaissais un depuis ma naissance : James Potter, mon cousin germain. Du coup, je connaissais les trois autres : Peter Pettigrow, Remus Lupin et Sirius Black. A ce nom, mon sourire me vint sur mon visage. Ce fut et c'est mon unique amour, l'homme que j'aime le plus au monde. Lorsque j'ai appris sa soi-disant trahison, j'étais anéantie, je me suis mise à dos beaucoup de monde, dont Remus.
D'ailleurs, celui-ci est venu s'excuser il y a un an, en me disant que j'avais raison depuis le début et qu'il aurait du me croire. C'est à ce moment-là, que nous nous sommes réconciliés. D'ailleurs, je pense qu'on se verra toute à l'heure à la réunion. Réunion, où je le verrai lui aussi.
A ce moment-là, je partis dans mes souvenirs.
Flash-back
Aujourd'hui, c'était son anniversaire. Elle avait 16 ans. Toute contente de ce fait, Anne-Laure se leva d'excellente humeur et partit d'un pas léger vers la salle de bains pour en ressortir quelques minutes plus tard fin prête pour cette journée de cours, malheureusement.
« - Je voudrais savoir pourquoi c'est toujours le jour de son anniversaire, qu'on a la journée chargée, pensa-t-elle. Enfin, au moins, je vais recevoir mes cadeaux, cela va compenser.
- Joyeux anniversaire, ma belle, dit une voix. »
Relevant la tête, elle put apercevoir James et les autres l'attendant. Elle leur fit un immense sourire et James vint la serrer dans les bras, ainsi que les trois autres. Bizarrement, elle trouvait que l'étreinte de Sirius avait duré un peu plus longtemps, mais bon, elle devait sûrement faire erreur.
« - Joyeux anniversaire, répétèrent les trois autres.
- Merci beaucoup les garçons. Lily n'est pas avec vous ? »
Lily était enfin la petite amie de James, après deux ans de lutte pour la conquérir. Résultat : à chaque fois qu'on parle d'elle, James a un sourire idiot.
« - Non, dit James. Elle arrive dans cinq minutes, elle n'a pas fini de s'habiller.
- Ah ! Les femmes, maugréa Sirius. C'est toujours elles qu'on attend.
- Ah ! Parce que moi, je ne suis pas une femme, par hasard, répliqua Anne-Laure, avec un sourire amusé.
- Non, toi, tu n'en es pas une !
- Et, je peux savoir pourquoi ?
- Parce qu'une fille normalement constituée passerait des heures dans la salle de bains. Or, toi, tu y passes 20 minutes à tout casser !
- Parce que tu as chronométré ? s'insurgea la jeune fille.
- Oui !
- Très bien. Puisque je ne suis pas une fille, Monsieur Black, je vous laisse. C'est vrai, c'est indigne de moi que de manger avec vous. Sur ce, bonne journée, termina Anne-Laure. »
La cousine de James partit avant même que les trois autres n'aient pu répliqué. Par contre, ils entendirent une voix furieuse :
« - Tu te crois drôle, Sirius, s'écria Lily. Mais, enfin, qu'est-ce qui t'a pris ?
- Je… Je… bredouilla Sirius. J'en sais rien.
- Tu n'en sais rien ? répéta Lily, tout en embrassant James. Ecoute, réfléchis à ce que tu viens de dire et essaie de te rabibocher avec elle. Fais gaffe, si elle est comme James, tu vas avoir du fil à retordre.
- En tout cas, je veux revoir son magnifique sourire avant ce soir pour la remise des cadeaux, dit James. Sinon, mon vieux, tu ne passeras pas la nuit.
- On est d'accord avec eux, Sirius, dit Remus. C'est son anniversaire.
- Vous avez raison, soupira Sirius.
- Mais, on a toujours raison, s'écrièrent les autres. Allez, on va manger, continua James. »
Une fois arrivés dans la grande salle, Lily décida d'aller prendre le petit déjeuner avec Anne-Laure, laissant les maraudeurs antre eux.
« - Hello, fit Lily à la jeune fille, qui avait l'air absente.
- Tu peux m'expliquer, commença t-elle, sans avoir écouté Lily, pourquoi il est toujours comme ça avec moi, pourquoi il agit comme un crétin, comment James peut le supporter de temps en temps ?
- Je ne sais pas quoi te répondre, Anne-Laure.
- Tu te rends compte que, lorsqu'il veut sortir avec une des greluches, il se fait charmeur. Oui, je sais, c'est pour arriver à ses fins, mais il pourrait être un peu moins comme ça avec moi. Et encore, cela a empiré depuis la rentrée. A chaque fois qu'il me voit, il faut qu'il me mette hors de moi. Jusqu'ici, je n'ai rien dit, mais, aujourd'hui, c'est mon anniversaire, il aurait pu faire un effort. Sur ce, je te laisse. Je suppose qu'on se voit ce soir. Bonne journée Lily.
- Bonne journée à toi aussi, répondit une Lily abasourdie. »
Elle vit la jeune fille sortir de la grande salle tout en saluant quelques étudiants au passage. Elle était en pleine réflexion quand elle sentit deux bras s'enrouler autour de sa taille. Elle se mit à sursauter et entendit une voix amusée :
« - Je vais finir par me vexer, ma chérie, si tu sursautes à chaque fois que je fais cela.
- Excuse-moi James, répondit-elle. J'étais en pleine réflexion.
- ah ! Quelles sont les réflexions de la jolie rousse ?
- Que ton meilleur ami a de drôles de façons de séduire la femme de sa vie.
- Euh ! Tu peux développer ta phrase, s'il te plait ? »
Lily entreprit de lui rapporter ce qu'Anne-Laure lui avait dit. Elle sentit James se tendre dans ses bras et elle vit qu'il avait l'air sérieux (« beaucoup trop sérieux, pensa Lily »).
« - Ok, fit James. Dans un premier temps, je le massacre. Attends, laisse-moi finir. Dans un deuxième temps, on essaie de les mettre ensemble.
- D'accord, fit Lily. Mais, qui te dit qu'Anne-Laure veuille sortir avec Sirius ?
- Tu plaisantes, j'espère, s'exclama le capitaine de l'équipe de Gryffondor. As-tu remarqué comment elle avait réagi ce matin, comment elle le regarde de temps en temps, comment elle réagit à chaque fois que Sirius a une nouvelle copine ? La dernière fois, j'ai cru qu'elle allait lui lancer un sort, tellement l'autre se vantait de l'avoir fait grimpé au rideau. La seule excuse qu'elle m'ait trouvé, c'est que cela l'empêchait de travailler. »
Lily n'en pouvait plus tellement elle riait. Les autres maraudeurs arrivèrent à ce moment-là.
« - Qu'est-ce qui te fait rire, Lily ? Demanda Peter.
- Rien du tout, Peter, rien du tout. James me racontait une histoire drôle.
- Si tu le dis, Lily, répondit Peter. Sûrement une de nos blagues ?
- Bon, on y va, fit un Sirius de mauvaise humeur.
- Oui, on y va, monsieur le bougon, répliqua Remus. Mais, entre nous, celle qui devrait être encore plus furieuse, c'est Anne-Laure. »
Sirius partit devant, sans attendre les autres, suivi de près de Peter. Remus se retourna vers les deux tourtereaux.
« - Alors, qu'est-ce qui te faisait rire, Lily ? Demanda Remus.
- Rien du tout, Remus, rien du tout. On y va ?
- En attendant, j'ai besoin de vous deux au moment du déjeuner, fit James.
- Tu as un plan ? fit Lily, curieuse.
- Tu verras en temps et en heure, répliqua James, en s'éloignant.
- Qu'est-ce qu'il a voulu dire ? Questionna Lily.
- Qu'il ne dira pas le plan et que tu le découvriras au fur et à mesure du déroulement, répondit Remus songeur.
- A quoi tu vois cela ?
- A son regard et au fait qu'il n'a pas voulu me dire qui cela concernait, donc l'effet de surprise sera encore meilleur.
- Hum, intéressant, dit Lily, songeuse. On y va ?
- Tu sais quoi, Lily ?
- Oui, tu deviens comme James !
- C'est vrai. Je prends cela comme un compliment. »
Sur ces bonnes paroles, les deux septièmes années partirent en cours.
OoOoO
Au moment du déjeuner, les septièmes années, à savoir Peter, Remus, Sirius, James et Lily, étaient installés à leur place habituelle, alors que la cousine de James était nettement plus loin des maraudeurs par rapport à d'habitude.
James laissa les autres déjeuner tranquillement, tout en peaufinant son plan. Il fallait qu'il marche, sinon cette année serait un enfer.
« - Je ne sais pas si tu as entendu Sirius, mais il y a une nouvelle qui circule dans Poudlard depuis la pause de 10 heures, commença James.
- Ah bon ! Laquelle ? Bougonna Sirius, alors que Remus le regardait d'un œil sceptique.
- Figure-toi que ma chère cousine se serait trouvée un petit copain, répondit James, en remarquant qu'Anne-Laure avait le sourire (ouf ! Sinon, j'étais cuit, pensa James).
- Oh c'est génial ! dit Sirius. Et alors ?
- Je l'ai vu le petit copain en question, continua Lily, qui avait compris où voulait en venir son petit ami. Tu veux savoir comment il est ?
- Je m'en fiche, fit Sirius, bien que les autres remarquèrent qu'il maltraitait un peu son assiette.
- Oh ! Alors, dit Remus. Tu t'en fiches que ce soit un septième année de Serdaigle, qu'il soit sérieux comme un pape.
- Qu'il parade dans les couloirs depuis ce matin, répliqua James, implacable. Ils voyaient tous que Sirius commençait à être furieux.
- Et surtout qu'il dise à tous ses copains qu'une fois qu'il l'aurait eu dans son lit, il la larguait comme une merde, finit Lily malicieuse.
- Qui c'est ? explosa Sirius, attirant tous les regards. Quoi ! Vous voulez ma photo ?
- Pourquoi ? Que je sache, ce n'est pas une femme. Donc, tu t'en fiches d'elle, répliqua Remus, en se disant que c'était l'une des meilleures idées de James. Alors, elle fait ce qu'elle veut.
- Et toi ? Cela ne te dérange qu'il veuille juste coucher avec elle pour la larguer comme une merde, après ? fit un Sirius de plus en plus furieux.
- Honnêtement, elle fait ce qu'elle veut, non ? De toute façon, elle ne m'écoutera pas ! fit un James, blasé.
- Non, mais tu dérailles. En tout cas, moi, je ferai tout ce que je peux pour l'empêcher de l'approcher !
- Pourquoi, Sirius ? demanda Lily. Vas-y, dis-nous pourquoi ?
- Parce que… Commença Sirius. Parce que j'ai des sentiments pour elle et que je ne veux pas qu'un autre mec ne la touche, murmura-t-il.
- Ah, enfin ! J'ai cru que tu nous le dirais jamais, Mr le tombeur, dit un James enthousiaste.
- Quoi ? sursauta Sirius. C'était une blague ? J'y crois, j'y suis allé à pieds joints.
- Eh Oui ! s'écrièrent les trois autres.
- Je me suis fait avoir comme un bleu, comme un débutant.
- Bon, maintenant, tu vas aller la voir et faire en sorte qu'elle est un vrai sourire ce soir, pas celui-ci qui est faux.
- Euh, James ! fit Sirius, un peu perdu. Ce n'est pas parce que je veux sortir avec elle, qu'elle le voudra.
- Crois-moi, Sirius, rétorqua James. Tu ne la vois pas quand tu es avec une nouvelle fille.
- Tu veux dire qu'elle est jalouse ?
- Et pas qu'un peu, mon grand.
- D'accord. Si vous vous voulez bien m'excuser ! »
Sur ce, Ils virent Sirius partir en direction de la jeune fille, qui sortait de la grande et se dirent que c'était dans la poche.
OoOoO
Alors que Sirius allait rattraper la fille, qui occupait ses rêves depuis le mois de Juin, il se demandait comment l'aborder, mais surtout comment s'excuser auprès de cette jeune fille, qui était une vraie tête de mule. Mais, le jeune homme n'allait pas se dégonfler.
« - Anne-Laure ? appela-t-il
- Qu'est-ce que tu veux ? dit hargneusement la jeune fille, en se retournant. Tu veux enfoncer le clou devant tout le monde.
- …
- Mais, remarque, je ne suis pas comme toutes les greluches, qui gravitent autour de toi. Tu as raison, je ne suis pas une femme, juste quelqu'un qui habite Poudlard et que tu ne vois pas, sauf pour t'en moquer. Alors, maintenant, tu m'excuses, mais je voudrais ne plus jamais te voir avant la fin de l'année, hurla-t-elle, folle de rage. »
Sur ce, la jeune fille partit en courant, alors que Sirius restait pantelant au milieu du couloir. Au bout de quelques secondes, il se ressaisit et lui courut après.
Au bout de quelques couloirs, il crut l'avoir perdue, quand il entendit des sanglots dans une impasse. Là, il la vit, elle était assise par terre, les jambes repliées avec ses bras autour de celles-ci, en train de pleurer toutes les larmes de son corps.
S'approchant doucement, il la prit dans ses bras et la berça délicatement pour la calmer, tout en se traitant d'imbécile. La seule fille, qu'il ne voulait pas voir pleurer, était là.
Au bout de quelques minutes, il sentit qu'elle était calmée et il put lui dire, tout ce qu'il avait sur le cœur.
« - Je suis tellement désolé pour ce matin, je ne le pensais pas vraiment. Je ne sais même pas pourquoi je t'ai dit cela. Je te vois tellement plus que comme une fille.
- Pardon ?
- Laisse-moi finir, s'il te plait. Cela a commencé en Juin. Un matin, tu es descendue en compagnie de Lily, cela a rendu James extrêmement heureux. Je ne sais pas ce qui s'est passé, c'était peut-être la façon dont tu était habillée, coiffée, je ne sais pas. Je me sentis drôlement bien, j'avais envie de rester toute la journée avec toi. Mais, je me suis dit que c'était normal, vu que je te voyais tout le temps.
- Je ne vois pas où tu veux en venir.
- J'y arrive. Puis, les vacances sont arrivés. Je pensais vous revoir qu'à la rentrée. Mais, je me trompais. Il ne s'est pas passé 15 jours, que je t'ai revue, m'ouvrant la porte des Potter, l'air étonné et ravi de me voir. Ensuite, on a passé tout l'été ensemble et j'ai eu peur, peur que tu ne veuilles pas de moi, peur que tu ne sois qu'une passade et je ne le voulais pas. Alors, j'ai décidé de m'éloigner, de t'envoyer des vannes, juste pour me prouver que je ne ressentais que de l'amitié pour toi. Mais, cela a raté finalement.
- Qu'est-ce qui t'a fait changé d'avis ?
- Quand James m'a dit qu'un septième année ne sortait avec toi que pour profiter de toi. A ce moment-là, la seule chose dont j'avais envie, c'était de le mettre en pièce et lui prouver que tu valais mieux que cela. A ce moment-là, j'ai décidé d'arrêter de me voiler la face, même si je sais que c'est trop tard.
- J'ai deux questions : pourquoi trop tard ? Et, depuis quand je sors avec un septième année ?
- Je vais répondre en une seule phrase : depuis ce matin ! Répliqua Sirius résigné. »
Pourtant, il sentit ses épaules tressauter, il baissa la tête et vit, avec stupéfaction, la jeune fille morte de rire.
« - Sir, tu t'es fait avoir par ton meilleur ami.
- Comment ? Demanda abasourdi le jeune homme.
- Ils ont voulu te rendre jaloux, puisque je suppose qu'ils étaient tous là. C'était un sacré plan ! dit goguenarde Anne-Laure, ayant eu l'air d'avoir oublié ses larmes.
- Je me suis fait avoir comme un bleu. Alors, maintenant, passons aux choses sérieuses. J'ai entendu dire que tu étais jalouse de toutes les filles, avec qui je suis sorti.
- Je ne vois pas de quoi tu parles ! Rougit Anne-Laure.
- Ce n'est pas ce que m'a dit James, répliqua Sirius.
- Rappelle-moi de tuer mon cousin et les autres, qui étaient dans le coup, dit Anne-Laure.
- Si tu as cette réaction, je peux faire ce que je veux faire depuis que tu es dans mes bras. »
A cette phrase, Sirius se pencha vers la tête de la jeune fille et posa délicatement ses lèvres sur les siennes. Il voulait voir sa réaction, mais il ne put, puisque la jeune fille le retient contre ses lèvres, en passant les bras sur son cou. Elle lui mordilla la lèvre inférieure, pour qu'il puisse ouvrir légèrement ses lèvres. Au bout de cinq minutes, la langue mutine d'Anne-Laure pénétra dans la bouche de Sirius pour aller chercher la sienne et commencer un magnifique ballet de langues. Aucune des deux langues ne voulait dominer l'autre, mais chacun sentait qu'ils mettaient fin à des mois de frustration et de jalousie.
Au bout d'un moment, ils durent s'arrêter afin de pouvoir reprendre leur respiration. Ils ne dirent rien, ils étaient simplement heureux d'être ensemble dans cette impasse, sans être dérangés par personne.
« - Il va falloir qu'on aille en cours, dit Anne-Laure. Sinon, j'aurai une retenue le soir de mon anniversaire et il en est hors de question.
- Tu as raison, répondit Sirius, en se relevant et en aidant la jeune fille à se relever.
- Tu leurs dis rien, demanda Anne-Laure. J'ai envie de leur faire une surprise ce soir.
- Pas de problème, répondit Sirius, tout en l'embrassant encore une fois. »
Ils se quittèrent au bout de l'impasse, afin de rejoindre leurs cours respectifs.
Le soir, ils se retrouvèrent dans la salle de classe, prévue pour le remise des cadeaux de la jeune fille. La première chose que fit Sirius, c'est d'embarrasser sa nouvelle copine, sous l'œil attendri et content des autres maraudeurs.
Ils auraient enfin des petits déjeuners, des déjeuners et des dîners sans greluches, sans gloussement, la paix, quoi !
Anne-Laure reçut tous ses cadeaux : ceux de ses parents, de son oncle et de sa tante, de ses amies, de Remus, de James, de Peter, de Lily et de Sirius.
Mais, le plus beau cadeau reçu c'est son début d'histoire avec Sirius.
Fin de Flash-Black
Oui, c'était un des meilleurs souvenirs, que j'avais de ce temps. Oui, c'était avant de sortir de Poudlard, d'entrer en pleine guerre, de quitter l'adolescence et d'entrer dans l'âge adulte assez précocement.
Mais, des souvenirs avec les autres, surtout avec Sirius, j'en avais énormément : les fiançailles et le mariage de James et Lily, ma première fois avec Sirius, sa demande en mariage, la naissance de Harry.
J'allais me marier en décembre 1981, mais à cause de cet homme, je n'ai pas pu. Si vous savez comme je lui en veux, j'ai envie de le tuer.
Pendant que je me souvenais, j'étais arrivée sur le lieu de la réunion ; bientôt, je verrai Sirius.
Peut-être que j'aurai d'autres souvenirs à faire partager aux autres et je retrouverai enfin le sourire.
Voilà, c'est fini.
J'espère que cela vous a plu
dites-le par les reviews.
bisous
