Never Alone In The Dark
Disclamer : Glee ne m'appartient pas.
Résumé : Kurt Hummel, lycéen d'un quartier pauvre de Seattle fait la rencontre de Blaine Anderson. Ou comment une simple flamme dans un port se transforme en incendie dans leurs vies. Klaine, Niff.
Je suis de retour, avec une fic Klaine ! J'avais cette idée dans la tête depuis un moment, et donc je me lance.
Le vent froid d'automne s'engouffrait dans la veste de Kurt Hummel. Malgré ça il voulait rester dehors. Chez lui, il n'y avait personne et le silence qui y régnait le rendait nerveux. Il devait être vingt deux heures et dans cette rue d'un quartier pauvre de Seattle, un seul lampadaire l'éclairait. Son ampoule jaune grésillait et rendait l'endroit morbide. Le garçon remonta le col de sa chemise, en y engouffrant son nez. Il fredonnait une chanson quand il aperçu deux silhouettes. La première, nettement plus grande (sûrement un homme) empoignait le col de la deuxième. Kurt soupira. Ce genre d'altercation arrivait souvent à Seattle. Depuis que sa mère était morte, son père et lui avait du déménager dans un quartier … Moins riche. Mais Kurt s'y était habitué, de toute façon il n'avait pas le choix. Son père tenait un garage, boulot plutôt facile à trouver dans cet état d'Amérique. Le jeune garçon se leva, préférant partir avant que l'une des deux personnes ne soit morte. Il ouvrit la porte de sa maison, et se dirigea vers le frigo pour se faire réchauffer un plat. Il s'installa devant la télé et regarda un film. Au bout de deux heures, il s'endormit et n'entendit pas son père rentrer. Ce dernier éteint la télévision et remonta la couverture sur son fils.
Ce cours était vraiment passionnant. Non pas que la géographie américaine plaisait vraiment à Kurt. Au contraire, il détestait ça. Cela lui rappelait la misère du quartier dans lequel il vivait. Non, si ce cours rendait Kurt heureux, c'était à cause de la conversation qu'il avait avec son meilleur ami, Jeff. Le blond lui parlait d'un projet pour les vacances de Noël. Tout les deux, ils iraient en Californie. Un ami du blond travaillait là-bas et avait besoin d'assistants dans sa boutique de souvenirs. Toute une semaine à la plage avec son meilleur ami, à bronzer et faire les boutiques. Cela les changera du froid de l'état de Washington ! Kurt s'imaginait déjà sur les plages. Quand leur professeur leurs parla des états du sud, les deux amis décrochèrent pour de bon.
« Kurt, Kurt ! Qui c'est ?
- J'en sais rien, Jeff, répondit Kurt avec un soupir d'exaspération. »
Parfois le blond était à la limite du supportable pour son ami. Son enthousiasme faisait pousser des cheveux blancs à Kurt, mais il serait perdu sans lui, même si il ne lui avouerait jamais.
Tous les regards étaient tournés vers le garçon qui était entré dans la pièce, y comprit ceux de Kurt et Jeff. Le nouveau semblait nerveux d'avoir tout les élèves de la classe qui le dévisageait. Il baissa légèrement la tête, et une mèche de cheveux bruns lui tomba devant les yeux.
« Votre attention, dis le professeur. Voici Nick Duval, il sera dans votre classe pour le reste de l'année scolaire. »
Le-dis Nick alla s'asseoir au deuxième rang, à la diagonale de Kurt. Le châtain se tourna vers Jeff pour lui demander la réponse de l'exercice et il le surprit à regarder le nouveau. Fixement. Kurt attendit, et perdit patience au bout de deux minutes. Quand son ami avait quelque chose en tête, il était difficile d'obtenir son attention. Et Kurt ne sentait pas cela d'un très bon œil. Il se replongea dans son livre, regardant régulièrement Jeff.
« Alors, tu veut faire quoi ce soir ?
- Euh en fait je devais aider le nouveau à rattraper son retard dans notre programme, répondit Jeff au châtain dont le regard était plus qu'étonné. On était à côté en anglais et il m'a demandé si je pouvais lui montrer ce qu'on avait déjà fait. Il m'attend sur le parking.
- Oh, tant pis, une autre fois. »
Kurt avait dis ça avec une pointe de déception dans la voix, ce qui obligea Jeff à regarder le sol avant de partir. Depuis quand quelqu'un avait le droit de lui prendre Jeff ? Il n'était pas jaloux, mais le blond était son meilleur ami depuis la maternelle. Kurt avait d'autres amis, comme Mercedes, Santana ou Sam, mais il n'était pas aussi proche d'eux. Il connaissait Mercedes depuis la primaire, mais les deux adolescent était tellement différent. Santana et Sam était des amis du lycée, et Kurt n'était pas extrêmement proches d'eux, même si être leur ami comportait quelques avantages, comme être en haut de la pyramide sociale.
Il se dirigea vers sa voiture grise datant des années 90. Un cadeau de son père pour ses seize ans. Kurt était un des rares élèves de cette école à avoir une voiture et il irait en Californie avec elle. Il se demanda ce que Jeff faisait chez Nick. Pas étonnant que le nouveau ait demandé de l'aide au blond, Jeff était très apprécié dans tout le lycée, et sa bonne humeur rayonnait à côté d'un Kurt plutôt fade. Mais il n'y avait pas autre chose entre les deux ? C'est ridicule, Jeff n'est pas gay.
Kurt jetait des rochers dans l'eau, seul dans le port désert. C'est marrant, Kurt sortait toujours le soir alors qu'il vivait dans un des quartiers les plus dangereux d'Amérique. Cette pensée arracha un sourire à Kurt, qui s'effaça à la vue d'un homme plus loin. Pourtant il semblait plutôt calme, et se rapprocha du bord. Kurt se leva d'un bond. L'étranger allait-il se suicider ? Les lampadaires de sécurité du port éblouissaient le châtain, et il mit sa main devant les yeux pour essayer de voir l'homme. Il n'avait pas bougé et cela rassura Kurt qui se rassit. Il observa l'homme, qui avait le regard plongé dans l'eau. L'autre homme porta une cigarette à ses lèvres et sortit un briquet de sa poche. La flamme vacillante éclaira son visage et Kurt n'en revint pas. L'homme était plutôt un garçon de son âge, avec des cheveux bouclés qui lui tombait sur le front. Son regard se dirigea de sa cigarette à Kurt, et ce dernier tourna le regard, embarrassé. Il ne vit pas le sourire sur le visage de l'autre garçon. Au bout d'une heure, Kurt décida de s'en aller. Arrivé au coin de la rue, il jeta un dernier coup d'œil au garçon toujours immobile, et parti chez lui.
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- Charlie
