Titre : Les aléas de la vie quotidienne de Kratos et Yuan.
Auteur : Ymia.
Blabla : Hé bien, me revoilà. Toujours avec mes deux chouchous, Kratos et Yuan, qui vont en voir de toutes les couleurs dans cette série de one-shot. Un jour que je m'ennuyais à mourir, j'ai demandé un mot à une amie, et ce mot a réussi à m'inspirer cette petite chose que voilà. A chaque nouvel OS, j'indiquerais le mot qui m'a inspirée, et on verra le résultat... Il existe d'autres chapitres, que je posterais au gré de mes envies et d'autres que j'écrirais peut-être si l'inspiration me vient - et si ma muse ne me lâche pas. Sur ce, bonne lecture, j'espère que cette fic aura au moins le mérite de vous amuser et de vous arracher, sinon un rire, au moins un sourire indulgent.
Je précise que Kratos et Yuan ne m'appartiennent pas, de même que tous les autres personnages ou lieux évoqués dans cette fic, sauf exeptions qui vont seront désignées en début de chapitre. Là, en l'occurence, ya rien à moi, sauf l'idée. Et encore.
Mot du jour : Chaleur.
La chaleur était étouffante, la moiteur terrible. Yuan repoussa une mèche bleue, agacé. Vêtu en tout et pour tout d'une serviette éponge blanche, il se demandait s'il allait d'abord mourir de déshydratation ou périr étouffé. En effet, il suait à grosses gouttes et il avait de plus en plus de mal à respirer convenablement. Il tenta – vainement – de s'éventer avec sa main. Un ricanement s'éleva de sa gauche. Il n'en était pas sûr, l'air était tellement dense que même les sons les plus proches étaient vite étouffés.
- Tu capitules, Yuan ?
Il distinguait à peine la silhouette de Kratos, pourtant assis juste à côté de lui, à cause de l'épais brouillard blanc qui les entourait.
- Tu rigoles ? réussi à répondre l'intéressé. Je suis encore loin de mes limites…
C'était un mensonge, mais un peu de bluff n'avait jamais fait de mal à personne. Kratos ne répondit pas. Lui aussi devait économiser son souffle, songea le demi-elfe. Après tout, cela faisait…combien de temps s'était écoulé depuis qu'ils étaient ici, d'ailleurs ? Deux heures, trois, peut-être quatre ? Et combien de temps pourraient-ils encore tenir le coup ? Ils ne le sauraient tous deux qu'en quittant cet endroit. Mais aucun des deux ne voudrait sortir le premier, et laisser la victoire à l'autre. Peu importe qu'ils suent comme des porcs ou qu'ils aient l'impression d'être des légumes cuits à la vapeur ! Chacun irait jusqu'au bout de ses forces, car l'enjeu était trop important.
Plein d'une résolution nouvelle, Yuan se redressa et éloigna une énième mèche bleue de devant ses yeux.
- Tu ne trouves pas qu'il fait un peu froid ? lança-t-il tout un coup à Kratos.
- …Si, répondit celui-ci sur le même ton. Je m'en occupe.
Yuan le sentit s'agiter faiblement à son côté et un sifflement sonore s'éleva bientôt, s'accompagnant d'une augmentation de température. Le demi-elfe inspira prudemment. L'air était devenu presque brûlant et le brouillard lui faisait maintenant penser à du coton. Respirer lui demandait de plus en plus d'efforts. Il ne suait plus, il dégoulinait littéralement, comme si on l'avait plongé dans une piscine. Avec de l'eau…de l'eau fraîche…bien fraîche…
Il secoua la tête et dû s'interrompre immédiatement, prit de vertiges. Il ne flancherait pas. Non. Il ne flancherait pas…
- Yuan !
Il ouvrit les yeux brusquement, et vit Kratos penché sur lui. Celui-ci eut l'air soulagé. Yuan mit quelques secondes pour s'apercevoir de ce qui clochait : l'air était de nouveau respirable, le brouillard avait disparu et quelque chose d'agréablement frais était posé sur son front.
- J'ai perdu, hein ? murmura-t-il en fermant les yeux.
- Tu t'es évanoui. Et oui, tu as perdu, confirma Kratos. « Encore loin de tes limites », hein ?
- Ça va, grommela Yuan.
Il ne contesterait pas la victoire de Kratos.
- Pour panser ton ego blessé, saches tout de même que nous avons tenu trois heures, vingt-trois minutes et cinquante quatre secondes, lui apprit Kratos en souriant.
- Ça me fait une belle jambe, grimaça son ami en redressant lentement.
S'il acceptait sa victoire, il n'avait pas à se montrer beau joueur pour autant. Il avait ses limites. Son estomac lui rappela d'ailleurs une autre de ses « limites » à combler.
- J'ai faim, marmonna-t-il en se levant.
Il remarqua au passage qu'il était vêtu d'un léger yukata. Sûrement l'œuvre de Kratos.
- Moi aussi. Les autres sont déjà partis dîner…
Ils partirent ensemble vers la salle à manger commune mise à la disposition des clients des Sources Thermales de Tesse'Halla, où leurs amis étaient effectivement en train de faire honneur au repas préparé par leur hôtesse.
- Yuan ! s'exclama Lloyd. Ça va mieux ?
- Bien mieux, merci, répondit-il en prenant place.
- Vous êtes deux idiots, attaqua Raine. Ça aurait pu mal finir. Tout ça pour un stupide pari…
- Il n'était pas stupide ! s'indigna Yuan.
- Parce que savoir qui resterait le plus longtemps dans le hammam pour désigner celui qui serait au dessus cette nuit n'est pas stupide ? répliqua Raine en plissant les yeux.
- Dit comme ça, en effet, admit Kratos, légèrement penaud.
Yuan quant à lui se contenta de plonger dans son bol de nouilles froides, pour éviter les différents regards qui s'étaient posés sur lui : celui furibond de Raine, ceux moqueurs de Lloyd et Zelos, celui choqué de Genis, celui innocent de Colette, ceux indifférents de Regal, Préséa et Sheena, et surtout, surtout, celui, triomphant, de Kratos.
- La prochaine fois, on fait ça à pierre-papier-ciseaux, grommela-t-il.
Yuan : Et nous revoilà donc embarqués dans les délires fantasques d'une auteuse à la morale et à l'intelligence douteuse...
Ymia : Hé !
Kratos : Et voici son échappatoire pour ne pas terminer ses autres projets...
Ymia : Hé !
Yuan : Surtout n'hésitez pas à lui dire ce que vous avez pensé de cet OS, elle accepte tout : ovations, félicitations, menaces, critiques, chèques et tickets restaurants.
Ymia : Hé !!
Kratos : Pour pouvoir vous faire entendre, il vous suffit de cliquez sur ce bouton, là... Juste là... Vous le voyez ? Ben vous cliquez dessus et vous pourrez dire tout ce que vous avez à dire, dans les limites de la décence et de la politesse. Sur ce, à bientôt, on compte sur vous !
Ymia : ...ben j'ai plus rien à dire, moi, du coup...
