Titre: En Déshérence

Genre: rating M /Romance/Drama/Angst/Friendship/UA

Résumer: Hermione n'a pas eu une vie facile, Sa mère la dépouillée de ses économies, son copain la larguée et elle à du quitter ses études. Pour subvenir à ses besoins, Hermione à commencé à travailler au pub irlandais du coin. Tout aurait pus bien aller si ce n'était pas du nouveau barman au yeux des plus envoûtant qui semble prendre un malin plaisir à la faire enrager.

Mise à jour: Coucou! Alors j'ai trouvée une merveilleuse Bêta! Elle a repassée sur mon prologue et la si bien remodelée que le voilà déjà mis à jour! On remercie fortement Afila pour son superbe talent! Sur ce bonne lecture!

Whyx!~


Deux années. Il a mis deux années à la poubelle. Il n'a même pas semblé attristé ou quoi que ce soit. Il a simplement mis tous mes effets personnels dans un carton et l'a déposé sur mon lit en laissant son double des clés dans ma boîte aux lettres. Je n'ai rien vu venir. Bien sûr il m'avait dit qu'il avait besoin de changement et que rester avec moi ne lui permettait pas d'avoir droit à ce changement. Je ne l'avais pas compris sur le coup…

Mais quand il a changé son statut sur les réseaux sociaux pour célibataire et que mon pauvre carton m'attendait sur mon lit, là ce fut limpide.

J'ai vraiment été stupide de croire que je pouvais avoir, moi aussi, droit au bonheur. Ma mère avait raison. Je n'étais qu'une sale garce qui ne méritait rien. Je n'attirais rien de bon, en même temps qui voudrait fonder une famille avec une pauvre petite serveuse d'un bar miteux dans un bled pourris? Je n'ai même pas terminé mes études, ma charmante mère ayant dilapidé mes économies pour la fac, je n'ai donc pas pu me réinscrire. J'ai donc quitté l'université pour m'installer à Hogsmeade, une petite ville au nord de Londres. Là bas, ma mère ne risquerait pas de me retrouver et je pourrais économiser sans risquer qu'elle ne me vide mon compte en banque.

Ça n'a pas toujours été comme ça.

Avant la mort de père, il y a quinze ans, nous vivions dans une somptueuse demeure. Mon père étant un orthodontiste, notre revenu nous permettait de bien vivre. Papa était un homme bien. Il aidait toujours son prochain, ce qui inquiétait ma mère. Elle n'arrêtait pas de lui répéter que sa bonté allait le tuer. Malheureusement elle n'avait pas tord. Il est mort d'une perforation du foie, de l'estomac et d'un poumon après qu'un homme l'ait poignardé.

La mort de mon père a anéanti ma mère qui n'a pas sut comment réagir face à la mort prématurée de son mari. Je n'avais que six ans lorsque ce drame est survenu mais malgré mon jeune âge j'ai dû rapidement m'occuper de moi-même, ma mère étant tombée dans la dépression et l'alcoolisme. Lorsque j'ai eu l'âge de partir j'ai pris mes valises et j'ai quitté la demeure familiale dans laquelle ma mère, stone comme à son habitude, cogitait sur le plancher du salon. Elle ne m'a pas vu partir et ce n'était pas plus mal. Comme je travaillais depuis mes quinze ans, j'avais réussis à amasser une petite fortune, du moins assez pour me payer une première session à l'université en littérature anglaise. J'ai réussis à me payer un total de trois semestres, en travaillant à temps plein au bar du quartier avant que l'on me dise que mon compte était vide.

Ensuite vous connaissez l'histoire.

Je suis retournée chez ma mère mais elle avait disparu. Je l'ai cherché trois mois avant de me dire que c'était peut être mieux de ne pas savoir ou elle était finalement.

J'ai mis la maison que mon père avait bâti en vente pour une somme plus que ridicule et j'ai décampé à Hogsmeade.

Là bas je me suis trouvé un boulot dans un petit pub irlandais. Le Hog's Head, qui était tenu par une famille qui à eu la gentillesse de m'engager malgré mon absence de CV.

Le fait qu'il m'ait accepté m'a permis de trouver en eux la famille que je n'ai jamais vraiment eu. Cela fais bientôt trois ans que je travaille pour eux.

C'est d'ailleurs un soir où je travaillais que j'ai rencontré Krum. Viktor Krum qui m'a largué il y a exactement cinq heures, vingt-deux minutes et douze secondes.

Krum est un joueur en plein acensions dans le monde du Rugby. Je ne connais absolument rien à ce sport hormis ce j'entends de la bouche des clients. Donc pour moi il n'était pas question que je fréquente un sportif ayant la réputation d'un Casanova, car oui, Viktor Krum est beau. Très beau même. Grand, épaules carrées, teint pale, un regard profond et un coureur de jupon.

J'ai essayé, vraiment, de ne pas succomber mais il a fini par m'avoir au bout de presque six mois. J'aurais aimé tenir plus longtemps mais les frottements subtiles de ses doigts sur mes cuisses nues lorsque je me penchais pour ramasser les chopes de bières vides ou encore ses lèvres se posant sur mon lobe d'oreille quand la musique était trop forte pour qu'il me parle à une distance respectable ont eu raison de mes bonnes résolutions. Le soir où j'ai dis à ma conscience d'aller se faire foutre, il m'a attendu à la fin de mon service pour me raccompagner chez moi.

Je ne vous le cacherais pas, on à baisé. Non, nous n'avons pas « faire l'amour », on à littéralement et simplement baisé, sur le comptoir, sur le sol, dans mon salon, dans la douche et encore à d'autres endroits plus farfelus les uns que les autres !

D'accord, une relation basée sur le sexe ne dure guère longtemps, c'est vrai.

Est ce que je l'ai aimé? Sûrement au début. C'était bien au début. On ne se pointait pas un fusil sur la tempe au moindre problème. Mais comme toute relation basée sur le sexe, ça a fini par imploser. Il a commencé par me tromper, je l'ai frappé, nous nous sommes réconciliés puis ça a recommencé. Encore et encore.

Ce chemin que nous connaissions par cœur a fini par nous mener à un précipice. Il est donc venu déposer ce carton chez moi, rempli de ce que j'avais laissé chez lui ; ma brosse à dents, des produits de beauté divers, des vêtements, dont une culotte arborant le logo de son équipe de rugby qui ne m'appartenait pas, et d'autres petits objets sans importance.

Ce carton rempli d'objets et de passé,cette brusque rupture, tout ça, je m'y attendais à vrai dire. Il n'y avait jamais eu entre nous autre chose que du sexe et des engueulades. Et encore une fois, qui voudrait d'une pauvre serveuse comme moi ? Il a été accepté dans la lingue majeure de rugby, il n'allait pas s'encombrer d'une fille comme moi, et encore moins fonder une famille avec. Je ne le ferais pas, alors pourquoi lui l'aurait fait ?

Malgré ma rupture récente et le fait qu'il pleuvait à torent, j'ai sorti mon uniforme de la sécheuse et je l'ai enfilé par dessus mon soutien-gorge vert, qui était plus que visible sous le tee-shirt blanc. Il allait sans dire que l'uniforme du Hog's Head n'était pas conçu pour cacher quoi que ce soit. Une mini jupe écossaise verte et un tee-shirt blanc arborant le logo du pub sur le sein gauche.

Arthur ne nous obligeait pas à la porter comme une jupe, cependant les pourboires étaient beaucoup plus généreux si la serveuse s'affichait avec un mini kilt, sans collants ou leggings en dessous.

Je remontais mes cheveux rapidement avant de prendre ma veste, mes espadrilles et les clés de ma voiture.

Je sortais rapidement de mon appartement en fermant bien les quatre verrous derrière moi.

Une fois dans ce qui peut s'apparenter à une voiture je me regardais une dernière fois dans le miroir du pare-soleil avant de démarrer.

Souris Hermione que pourrait-il bien t'arriver de pire?