Hellooooo ! Ça y est, je poste ma fiction "James Potter et le Tournoi des Trois Sorciers". On n'est plus tout à fait à Pâques (j'avais parlé de cette date là pour la publication) mais je voulais avoir de l'avance. dans la rédaction. Et me voilà !
Donc pour ceux qui ne sont pas trop au courant : l'idée m'était venue en écrivant mes drabbles "Famille Potter" (que vous pouvez trouver dans mes stories), plus particulièrement, celles de James Sirius Potter. Après, si vous voulez éviter les (légers) spoils, je vous conseille d'aller lire une fois cette fiction finie, surtout qu'elle ne sera pas très longue. Moins de 10 chapitres, sûrement.
Résumé : Ce Tournoi des Trois Sorciers représentait tout ce en quoi James croyait, et il avait bien l'intention de se porter candidat, quoi qu'en dise sa famille. Parce que lui ne voulait pas vivre en fonction de la guerre passée. Et il voulait prouver qu'il était plus que le fils d'Harry Potter... Même s'il devait se battre seul pour cela.
Disclaimer : Tout cet univers incroyable appartient à JKR, le reste vient de mon imagination !
J'espère que ça vous plaira, j'y passe beaucoup de temps pour tout perfectionner et faire concorder l'ensemble de la fic. J'ai pris une bêta, Piitchoun, que je remercie chaleureusement pour la correction de ce prologue !
Bonne lecture !
.
.
La porte claqua violemment, et James baissa le son de sa musique. Il jeta un coup d'œil à sa montre. Dix-sept heures. C'était trop tôt pour que son père rentre du travail…
- Je ne peux pas y croire ! entendit-il. Ce n'est pas possible ! Pas après…
- Harry ?
C'était la voix de sa mère.
- Harry, mais que se passe-t-il ?
Peut-être devrait-t-il envoyer une Hélicam de chez Sorciers Facétieux pour surveiller ce qu'il se passait… Il se précipita dans sa chambre, s'empara de l'Hélicam et de la télécommande, puis l'envoya dans l'entrée. Il monta doucement le volume de la télécommande, et observa le trajet de l'Hélicam sur l'écran qui retransmettait tout ce que la minuscule caméra posée sur l'appareil enregistrait.
- Enfin, Harry ! s'exclama Ginny en lui enlevant sa cape. Qu'est-ce qu'il y a ?
- Il y a que depuis que Kingsley a quitté le Ministère, plus rien ne va !
- Que veux-tu dire ? demanda-t-elle en posant la cape sur le porte-manteau.
- Ils se mêlent de nouveau des affaires de Poudlard.
Ginny fronça les sourcils.
- Encore ! Minerva ne les laissera pas faire, et tu peux être sûr que Neville…
- Ils ne sont pas les seuls à décider, c'est bien le problème. Ils veulent que l'on fréquente plus les autres.
Pour la première fois depuis qu'il était rentré, Ginny se détendit un peu et laissa échapper un petit rire :
- Oh, c'est ça le problème ? Tu as peur qu'on envoie nos enfants à Durmstrang ?
Harry la regarda fixement, comme s'il ne comprenait pas ce qu'elle disait, puis son regard s'éclaira :
- Non, ce n'est pas ça, c'est pire.
- Pire ?
Tout sourire avait disparu de ses lèvres.
- Comment ça, pire ?
Elle le suivit dans la cuisine et lui tendit une tasse de thé.
- Merci, dit Harry.
Il but une gorgée puis poursuivit :
- Ils ont décidé de remettre ça. Ils vont poursuivre, malgré tous les problèmes que ça a causés.
- Mais Harry, de quoi parles-tu ?
James avait rarement vu son père aussi énervé. Il semblait ne plus trouver ses mots, et tremblait presque.
- Ils vont forcer trois jeunes à rechercher gloire et honneur. Mais le respect… C'est une insulte à sa mémoire !
- Trois ? murmura Ginny. Ils n'oseraient pas faire ça…
- Si, dit Harry en reposant la tasse. Ils vont le faire.
- Les gens vont s'y opposer. Amos…
- Ce n'est pas Amos qui pourra y faire quelque chose, coupa Harry. Je pense qu'il ne veut pas s'en mêler.
- Mais enfin, on ne va pas laisser passer ça ! Et d'abord, qui est à l'origine de l'idée ?
- Ralph Blairs.
- Encore lui, se désola Ginny.
- Qui d'autre ? s'énerva Harry. On a suffisamment de problème avec lui seul, inutile qu'un autre se mette en tête de faire renaître une société moyenâgeuse.
- Tu crois que le département des jeux et sports magiques sera d'accord ?
- Seamus n'a rien pu faire. Le vote a été prononcé en faveur de Blairs, alors il a tenté de faire appel, mais ce n'était pas possible, en tout cas, pas si lui seul s'y opposait.
- Qu'est-ce qu'ils ont trouvé comme excuse pour refuser son appel ?
-Des tas de trucs idiots. Seamus m'a rapporté qu'ils lui avaient dit que depuis presque trente ans que le Tournoi n'avait pas eu lieu, il fallait peut-être arrêter de penser au passé, mais au futur.
- Quand je pense qu'ils avaient attendu deux cents ans pour refaire un Tournoi, à notre époque, et que tout le monde trouvait ça normal… Maintenant, trente ans, cela paraît être une éternité.
- C'est parce qu'il n'était pas là. Il n'était pas à Poudlard, fulmina Harry. Il ne sait pas ce que c'est que d'angoisser à chaque instant, et, à la fin, voir deux champions sortir d'un affreux labyrinthe, en sang, et…
Harryse plaqua les mains sur son visage. Par Merlin, de quoi parlaient-ils ? Apparemment, c'était la faute de Ralph Blairs… C'était un employé du Ministère qui travaillait au département de la coopération magique internationale qui exaspérait Harry – et pas seulement, d'ailleurs, Hermione aussi avait beaucoup pesté à son sujet – lui avait juré qu'il trouverait un moyen de le faire renvoyer.
Et quand son père avait quelque chose en tête, il se montrait très têtu.
- Harry… Il y en a d'autres qui savent comment c'était, et qui se rappellent… Enfin, je veux dire, personne n'a oublié Cedric…
Qui était Cedric ? James avait l'impression qu'il aurait dû le savoir… Et que ce n'était pas Binns qui en avait parlé.
- Dumbledore le savait. Il l'avait dit, rappelle-toi : « Si un jour vous avez à choisir entre le bien et la facilité… Souvenez-vous de Cedric Diggory, un garçon qui était bon, fraternel, et courageux… ».
James coupa la connexion avec l'Hélicam, gêné, parce qu'il voyait que son père allait se mettre à pleurer. Diggory… Comme Amos ? Mais qui était Cedric ? Les choses devaient être vraiment graves. Son père avait mentionné Dumbledore, quand même… Albus en saurait sûrement plus que lui. Il sortit de sa chambre, et entra dans celle d'Albus qui était plongé dans l'un de ses cahiers. Évidemment. Lui n'avait pas cherché à espionner leurs parents. Le parfait petit élève modèle. Étrange, d'ailleurs, que Lily ne soit pas venue le rejoindre pour les épier avec lui.
- Al ?
- James, tu peux frapper avant d'entrer, tu sais.
- À quoi ça servirait ? Tu as peur de faire une tâche d'encre si je te fais sursauter ?
- Très drôle. J'espère que tu as fait les deux pages imposées, parce que Maman va vraiment s'énerver, cette fois, surtout que ça a plutôt l'air tendu, ce soir.
- Ah, tu as remarqué ? lança James, sarcastique. Je pensais que tes devoirs t'avaient empêché d'entendre Papa rentrer en coup de vent.
- Non, je l'ai entendu, mais comme ça ne m'intéresse pas de fouiner dans la vie privée des gens, je ne les ai pas écoutés.
- Fouiner ? Ne me confond pas avec Scorpius, s'il te plaît !
- Scorpius n'a jamais été transformé en fouine.
- Mais son père, si.
- De toutes les choses que l'on t'a dites sur Drago Malefoy, il a fallu que ce soit celle-là que tu retiennes, soupira Albus.
- Évidemment, c'est la plus amusante.
- La plus humiliante surtout, non ?
- Il l'avait mérité, il me semble…
- Je ne crois pas que le point de vue de Papa soit très objectif quand on parle de Mr Malefoy, ni celui de Ron, d'ailleurs, enchaîna Albus en voyant que James s'apprêtait à protester. Tu peux me passer le livre Un Kelpy monstre du Loch Ness ?, s'il te plaît ?
- Tu ne peux pas le prendre toi-même ?
- Je ne sais pas où je l'ai mis, et je ne peux pas utiliser la magie, moi. Si tu acceptes, je répondrai à ta question.
James ouvrit grand les yeux.
- Pas très dur à deviner, dit Albus en voyant l'air étonné de son frère, chaque fois que tu viens me voir dans ma chambre tu as quelque chose à me demander.
- Ok. Mais si tu ne trouves pas de réponse à ma question, je reprends ton bouquin.
Albus leva les yeux au ciel, tandis que James utilisait un sort d'attraction. Le livre apparut de dessous une pile de manuels et romans.
- Il n'était pas bien loin, ricana James. Mais avec tous les livres que tu as dans ta chambre, pas étonnant que ce soit le bazar.
- Je ne crois pas que la tienne soit mieux rangée.
James le fusilla du regard.
- Qui est Cedric Diggory ? demanda-t-il.
- Qui ça ?
- Papa a prononcé son nom. Il y a un rapport avec Dumbledore, je crois.
- Diggory… comme Amos ?
- Je ne sais pas, mais c'est vrai que Maman l'a mentionné.
- Qu'est-ce que Papa a dit exactement ?
- Dumbledore aurait décrit Cedric comme quelqu'un de bon, de loyal… Un Poufsouffle, non ?
- Parce que ce sont les clichés des Poufsouffles, c'est pour cela que tu le penses ?
- C'est parce qu'à l'époque de Papa et Maman les maisons étaient plus distinctes, voilà tout.
- Cedric Diggory, je suis sûr d'avoir déjà entendu ce nom…
- Moi aussi, mais pas dans un cours de Binns, alors si tu pouvais le retrouver, ça m'arrangerait…
- J'ai trouvé ! s'exclama Albus au bout d'un long moment. Tu avais raison, c'est un bien un Poufsouffle – James prit aussitôt un air supérieur – parce que son nom est inscrit dans notre salle commune.
- Inscrit dans la salle commune ? répéta James sans comprendre.
- Oui, sur une plaque commémorative.
- Pour quelle raison ?
- Parce qu'il a été assassiné par Voldemort à l'issue du Tournoi des Trois Sorciers.
.
.
Voilà, c'est très court, mais c'est un Prologue, les chapitres seront bieeen plus longs !
Donc, j'attends vos réactions ! Comment trouvez-vous James ? Et Al ? Que pensez-vous de la réaction d'Harry ? Détestez-vous déjà - comme moi - Ralph Blairs (vous allez voir, c'est un vrai petit con celui-là, ainsi que son fils) ?
Ah, oui, et l'Hélicam donc il est question au début du chapitre est une invention de George, vous vous en doutez, elle ressemble un peu aux jeux téléguidés qu'on peut trouver pour les enfants dans notre monde. De nombreux objets moldus adaptés par les sorciers feront leur apparition, puisque le monde sorcier beaucoup évolué depuis la guerre.
On se retrouve dimanche pour le premier chapitre, le rythme sera ensuite de un chapitre chaque dimanche.
N'oubliez pas la review !
A bientôt !