Salut, je suis contente de vous présenter le premier chapitre de la toute première fic' que je publie. J'espère que je suis sur la bonne voie :)

Le monde des livre Harry Potter et ses personnages appartiennent a J.K. Rowling.

Les nouveaux personnages (O.C.) que vous ne connaissez pas ni du livre, ni du film m'appartiennent ainsi que leurs histoires
(toute ressemblance de près ou de loin avec un évènement ou une personne réel serait fortuit et non volontaire).

Bonne Lecture !

L'assassinat des illusions

Elle courait, courait pour éviter une punition qui ne manquerait pas de tomber. Elle venait de tourner à l'angle d'un couloir lorsque la voix de Miss Martin, la vieille concierge de l'école, retentit, criant des jurons et ordonnant à la jeune fille de s'arrêter. La demoiselle, ouvrit la première fenêtre à sa portée et murmura un « accio balai », aussitôt l'engin qu'elle avait délibérément laissé à l'extérieur, lui parvint. Elle l'enfourcha et tapant du pied s'envola promptement.
Lorsque la vielle Martin, essoufflé, arriva finalement dans l'impasse, elle ne vit rien, mais perçue tout de même un rire, déjà lointain.

oooooo

Olympe tenta de pénétrer le plus silencieusement possible dans sa chambre, mais c'était peine perdue.
Camille l'attendait, assise en tailleurs sur son lit, les bras croisé et le regard visé sur la jeune fille qui venait de passer la porte, cheveux en pétard, balai à la main.

« -Bonsoir chère grognasse, ou plutôt bonjour. Depuis quand tu ne me tiens pas au courant de tes sorties ? Tu as intérêt à avoir une excuse en béton, ou alors tu seras de corvée devoirs pendant une semaine Olympe ! »

-Camille, je t'annonce officiellement que tu as perdue. As ton avis, la seule raison qui m'autoriserait à m'éclipser sans toi c'est laquelle ? Prépare-toi à m'appeler Dieu durant le reste de ta minable existence.

-Oh non… Tu l'as fait ? » Demanda la jeune Camille impressionné.

« -Et oui, je sais, je suis géniale. Et tu me dois 20 galions pour avoir trouvé la vengeance la plus cool contre ces… insupportables furies, j'ai nommé Lila Martin, Leslie Jourdain et Julia Morin ! Ces demoiselles ont désormais les cheveux respectivement verts, jaunes et bleus. Elles ont des démangeaisons affreuses et sont atteintes du syndrome de la poule à chaque fois que quiconque prononcera leurs noms durant plus ou moins une semaine. »

Les deux amies furent prises d'un fou rire en imaginant les têtes des victimes à leur réveils, et surtout lorsqu'elles comprendront que ces sorts ne peuvent pas être atténués avant une bonne semaine !

oooooo

Le lendemain, Olympe se réveilla, le sourire aux lèvres. Camille dormait toujours et elle en profita pour se glisser dans la douche. La jeune fille, avait de nombreuses victoires à son actifs, pour d'autre c'était surtout des mauvais tours, des manquements au règlement, des idées puériles, des actes irréfléchis lui valant des heures de retenues qu'elle ne comptait plus. Cependant Olympe vivait, elle profitait de son statut pour faire rire, impressionner, étonner et fasciner. Bien que son espièglerie lui ait conféré quelques ennuis, la demoiselle était une excellente élève qui respectait ses professeurs, apprécié par ses camarades, amusante, altruiste, séduisante et très charismatique.
La jeune Olympe aimait être apprécié, et elle l'était. Enfin de la plupart des élèves.
Elle se doutait que le tour joué aux demoiselles de la veille, bien que rien n'en désignait l'auteur lui apporterait les foudres de certaines et l'admiration d'autre. Elle n'avait plus qu'une hâte, rejoindre le réfectoire pour voir les réactions des harpies. Elle sortit de la douche, sécha ses long cheveux auburn, qui lui conférait un air espiègle, et enfila son uniforme de l'Académie de Magie Beauxbâtons avant de partir rejoindre ses camarades.

ooooooo

Lorsqu'elle pénétrât dans le réfectoire, le calme régnait, les harpies n'avait donc toujours pas fait leur entrée. La jeune fille espérait qu'elle ne se défilerait pas, elles n'étaient pas du genre à fuir, mais elle aimait tellement se sentir supérieures ces trois-là, que Olympe douta un moment de leur capacité à faire face à une tel honte. Camille arriva, et rejoignit son amie qui, debout près du buffet, de l'autre côté de la salle et surtout bien en face de la grande entrée guettait les harpies.

« -Ouf, j'avais peur de manquer le spectacle ! Chuchota Camille, pour que personne ne puisse l'entendre.

-On attend ça depuis si longtemps, ce serait effectivement dommage. Tu as vu, j'ai trouvé la place stratégique. Ainsi, la première chose que verront ces pestes c'est mon lumineux sourire innocent ! »

Les deux amies rigolèrent discrètement, impatientes. Et elles n'eurent pas à attendre longtemps, de l'autre côté des portes, les harpies venait de faire leurs entrée, accompagné de l'infirmière. Le silence se fit aussitôt dans la salle, et Lila accrocha le regard d'Olympe, persuadé qu'elle était à l'origine de ça, sans avoir pu le prouver aux yeux de Mme Maxime, la directrice. Une vague d'hilarité secoua les élèves, même certain professeurs eurent du mal à se retenir et ne purent qu'esquisser des sourires amusés. Il faut dire que les harpies, les trois pestes de l'école, avait fière allures, leurs cheveux colorés étaient rêches et visiblement difficilement coiffable, elles étaient couvertes de plaques rouges et de boutons qui visiblement grattait beaucoup, et surtout, ce qui complétait le tableau, c'était qu'elles cocotaient à chaque fois qu'elles entendaient leurs noms. Camille et Olympe crurent ne jamais pouvoir s'arrêter de rire, mais le fait que les filles venaient en leur direction les calma rapidement. Les harpies (à qui leurs surnoms sciaient désormais parfaitement) étaient dans une colère noire, Lila la première.

« -Dasilva ! Tu vas me le payer !

-Un problème Martin ? Tu n'as pas l'air en forme. Railla Olympe, tandis que l'interpellé cocotait.

-Arrête ce sort immédiatement ou je te jure que tu vas le regretter !

-Enfin, Martin, pourquoi Olympe aurait fait ça ? Par vengeance ? Non vous vous entendez si bien ! Par amusement ? Non, tu vois bien qu'elle ne rit pas.
Par défis ? Enfin qui oserait lancer un pari pareil, c'est trop horrible. D'ailleurs, elle était dans notre chambre la nuit dernière, et elle n'a pas bougé. »

Camille, le sourire aux lèvres était satisfaite et les élèves qui, attentifs écoutaient la joute verbale semblaient amusées.

« -Legrand, toi et Dasilva faites bien attention à vous, vous allez voir ce qui arrive quand on touche à mes cheveux ! »

« -Martin, cesse donc tu veux. Ton comportement a juste finie par déteindre sur ton physique. Rien d'étrange. Désormais, je trouve que tu es beaucoup à la hauteur de l'image que tu renvoie. Une peste hautaine, méchante, idiote et ça, je n'y suis vraiment pour rien. «

Les harpies restèrent figées devant les paroles d'Olympe, jamais elle n'avait subi un tel affront.
Les spectateurs étaient clairement d'accord avec les paroles de la jeune fille aux vu des chuchotements des rires et des regards amusés qui fusaient dans la salle.

« -Dasilva ! Hurla Lila en sortant sa baguette. Mais elle n'eut le temps de rien, Olympe avait déjà lancé un, Expelliarmus si rapidement que l'autre resta interdite. »

« -Au fait, très jolie le vert. » Sur ces mots, Olympe et Camille rejoignirent la table de leurs amis; sous les applaudissements de la plupart des élèves, et sous le regard ahuris des harpies.

ooooo

Toute l'école se doutait désormais que Olympe était l'auteur du sort mais comme rien ne pouvait le prouver, elle ne subit aucune punition, elle se doutait bien que les harpies voudrait se venger un de ces jours, mais elles ne faisaient pas le poids, en plus d'être désagréable, elles étaient des élèves médiocres. Le sort, s'atténua de lui-même et disparut rapidement. Mais les élèves, ne semblaient plus redouter les pestes, et s'amusaient désormais à cocoter à leur passage. Les harpies tentaient tant bien que mal de garder la tête haute. Elle vouait une haine non quantifiable à Olympe, et celle-ci n'en avait cure. La fin de l'année approchait, avec elle, le temps de vacances. Olympe avait hâte de passer du temps en dehors de Beauxbâtons avec ses amis, et elle allait aussi retrouver la famille de sa cousine Elsa, des modus. Camille, Fanny, Claire, Pierre, Thibault et Théo, ses plus proches amis avaient programmés deux semaines de vacances en Espagne dans la maison secondaire de Fanny, ils attendaient tous ce moment avec impatience. Ils terminaient leur sixième année à l'école, et entameraient donc à la rentrée leur dernière année.
Le dernier banquet fut somptueux, Olympe dit au revoir aux septièmes années qu'elle connaissait, fébrile. Puis une fois ses valises faites, elle passa la soirée avec ses amis, à se remémorée les bons moments de l'année. Deux mois de tranquillité s'offraient à elle et elle avait hâte d'en profiter.

ooooooooooooo

La jeune demoiselle transplana tôt le lendemain, après avoir promis à ses amis qu'elle leurs donnerait de ses nouvelles rapidement. Elle arriva devant l'entrée de sa maison, enfin celle de son oncle qui entouré d'un immense parc permettait à la jeune fille de passer totalement inaperçue lorsqu'elle rentrait chez elle. Elle n'eue même pas besoin d'ouvrir la porte, sa cousine le fit pour elle avant de lui sauter dans les bras, elles manquèrent de tomber toute les deux. Olympe rit de bon cœur, ravie de retrouver sa cousine, qu'elle voyait plus comme sa sœur désormais, étant donné qu'elle avait grandi ensemble et avait le même âge. Mais la demoiselle déchanta rapidement quand elle vit que son amie avait les larmes aux yeux.

« -Romane, qu'est-ce qu'il y a ? » demandât-elle inquiète

« -Olympe, mon dieu que tu m'as manqué ! » Pleura Romane dans les bras de sa cousine.

« -Romane ! Pourquoi tu pleures ? Mon oncle ! Que se passe-t-il ? » Demanda Olympe complètement perdue en voyant son oncle arriver à son tour. Ce dernier, souffla, visiblement dépité.

« -J'ai été muté Olympe. On déménage en Grande-Bretagne le mois prochain. »