Auteur : veiledndarkness
Titre : Little Jackie in the Borrowed Hooded Sweatshirt
Traduction : lovePEOPLEandCOWBOY
1 – Le petit chaperon rouge
OOO
"Et celui là ?" Bobby sortit un livre, des images de cartoons colorés décorant la couverture.
Jack se renfrogna dans son lit, ses bras minces croisés au dessus de sa poitrine. « Je ne suis pas un bébé ! » Souffla-t-il. « Pas Dr. Seuss ! »
« D'accord, d'accord, non de dieu… » Marmonna Bobby, « lequel alors ? »
« Je ne sais pas, mais pas Dr Seuss et pas l'une de ces stupides gamineries, » Jack froissa son nez, indiquant clairement son dédain. « Maman m'a dit que tu lirais pour moi, Bobby. Tu as promis. »
Bobby roula des yeux et remit le livre offensant dans l'étagère. « Relax, Jackie, je l'ai remis en place, alors calme toi, » il tira un livre épais du bas de l'étagère. « Ah, tu ne peux pas dire non pour celui là. » Il se releva, glissant le livre sous son bras.
« C'est lequel ? »
« Les frères Grimm, » sourit Bobby et il s'assit sur le bord du lit de Jack, « des contes de fée pour les petites pédales. »
« Bobby ! » Jack lui fit un coup de coude. « Je ne suis pas une pédale, pourquoi tu continues de le dire ? »
Bobby grogna. « Arrête, t'es qu'un tas d'os, et tes coups de coudes sont brusques. Maintenant tais toi, où je retourne en bas regarder le match et tu pourras le lire tout seul. »
Jack rouspéta et se calma avec toute la dignité qu'un garçon de dix ans pouvait avoir. Bobby ouvrit le livre, clignant des yeux aux petits imprimés. « Merde… Je vais devenir aveugle en essayant de lire ça. »
« Qui sont les frères Grimm ? » Jack observa le scripte fantaisiste de la première page.
« Deux gars qui écrivent des histoires stupides, » Bobby tourna la page de son index.
« Elles font peur ? » Un point de terreur se faufila dans la voix de Jack.
« Elles ne font pas peur, mais elles sont un peu compliquées, » Dit Bobby. « Là, choisis en une dans la liste. »
Jack regarda attentivement la table des matières, son doigt traçant les mots. « Le petit chaperon rouge, » pointa-t-il.
Bobby ouvrit à la bonne page. « Alors, c'est l'histoire du petit chaperon rouge ou je préfère l'appeler, Jackie à la capuche rouge. »
Jack rougit légèrement. « Désolé… Ce sweat est plus confortable que mon pyjama, » il chipota aux manches du sweat de Bobby, s'enfonçant plus profondément dans le tissus.
« Ne t'en fais pas pour ça, » Bobby glissa un bras autour de Jack puis il commença à lire.
'Il était une fois, un jeune maigrichon appelé Jack, qui était vraiment aimé de sa famille adoptive, même si il avait tendance à se cacher dans le lit de son frère aîné, ou à laisser des miettes de cookies dans ses draps. Il était tellement aimé que ses frères gardait l'idée de ne pas lui voler son sweat favoris, même si il était totalement usé et six fois trop grand pour le petit Jackie.'
'Un jour, le deuxième de ses frères, assez cool, lui demanda d'aller au magasin du coin pour ramener un peu de lait à leur mère. Elle y serait allée, mais cette femme était trop malade pour le faire, et même Dieu savait qu'elle n'admettrais jamais qu'elle était trop malade pour faire quelque chose, têtue au point de se duper.'
'Alors, Jack se prépara et se glissa dans le sweat préféré de son frère, au lieu de porter son blouson, qu'il n'avait presque jamais mis parcequ'il était aussi têtu que s amère. Il se dépêcha d'aller au magasin du coin, et sur son chemin, il passa devant un énorme, gigantesque loup, presque aussi grand que l'horrible chien qui appartenait à la veille sorcière au bout de la rue.'
« Bobby ! » Rit bêtement Jack, l'interrompant. « Madame Nelson n'est pas une veille sorcière. »
Bobby frissonna. « Elle en est une, elle y ressemble trop. Maintenant, sois calme. »
'Le loup regarda le petit Jackie de bas en haut. Il était sûrement affamé, et le garçon semblait être un savoureux casse-croûte. Le petit Jackie releva les yeux sur lui puis recula d'un pas ou deux. Il ne lui semblait pas être un chien sympathique.'
« Bonjour, petit garçon, » le loup se jeta sur lui.
« S-salut… »Bégaya Jackie, trébuchant presque sur quelques pierres.
« Où dois tu partir ? » Lui sourit le loup, d'un sourire éclatant de ses dents acérées.
Jackie froissé son nez. Cet animal avait une sale haleine de chien. « Au… Au magasin, » il tilta de son menton, il n'était pas effrayé par l'énorme chien qui sentait un truc se rapprochant de l'évier bouché.
« Beeeeerk… » Jack avait le visage dégoûté. « C'est dégoûtant, Bobby. »
« Arrêtes de m'interrompre, » Bobby éclaircit sa gorge.
« Le magasin… » Rêvassa le loup, « Pourquoi un petit garçon désirerait-il aller dans un magasin ? »
« Ce n'est pas ton problème, » Souffla le petit Jackie. « Ma mère a besoin de lait, alors bouge, s'il te plait, je suis pressé. »
« Bien sûre, bien sûre, tu dois y aller, » le loup fit un pas sur le côté, le laissant passer. « Tu ferais mieux de rentrer rapidement, le soleil se couche vraiment tôt. Est-ce que ta mère est loin d'ici ? »
Jackie secoua la tête, il était trop naïf parfois. « Nan, juste à dix minutes du quartier, » il se retourna pour pointer sa maison du doigt.
« Et bien je te laisse alors, » le loup se retourna et le laissa, disparaissant dans la brousse avec beaucoup de bruit.
Jackie se frotta la tête, clignant des yeux sur le loup, qui jura sur une branche perdue qui frôla son pelage. Il haussa des épaules et il sautilla sur le restant du trajet pour se rendre au magasin, tenant fermement la monnaie dans sa main.'
« Bobby ! Je ne sautille pas ! »
« Je t'ai vu sauter à la corde avec ce gamin à l'école hier. Maintenant, la ferme »
'Petit Jackie acheta un carton de lait et s'empressa de descendre la rue, serrant le lait contre sa poitrine. Le loup avait raison ; le soleil commençait à se coucher. Il courut sur le reste du trajet et en face de la porte ouverte, il perdit son souffle.
Jackie s'arrêta… Quelque chose n'allait pas… Quelque chose clochait. Il posa le lait dans le frigo, se rappelant à quel point sa mère s'était fâchée quand il avait oublié le lait sur le plan la dernière fois.
« Maman… ? » Appela Jackie. Il n'y eut pas de réponse.
Jackie grimpa les escaliers et jeta un coup d'œil dans la chambre de sa mère. Il soupira quand il aperçut la forme qui reposait sous les couvertures, un bonnet sur les cheveux. Jackie la fixa, les sourcils un peu froncés.
« Maman… ? »
« Oui, mon chère… » Parvint comme réponse.
Jackie fit un autre pas dans la pièce, les cheveux sur sa tête se dressèrent. Quelque chose clochait, il pouvait le dire. « Maman, » dit-il encore. « Pourquoi est que tu portes un bonnet dans ton lit ? »
« Je viens juste de mettre mes bigoudis. »
« Maman… » Jack fit un autre pas vers le lit. « Tu n'as pas l'air d'aller bien…Tu as l'air poilue et…tu baves sur ta moustache. »
« J'ai besoin de me raser. »
« Bobby ! » Rigola Jack, tenant son ventre. « Maman n'a pas de barbe et de moustache ! »
'Petit Jackie fronça profondément les sourcils. « Maman… Tes dents sont étranges. Depuis quand as-tu des dents ? »
Et avec un grognement soudain, le loup bondit hors du lit, se jetant sur Jackie. « Non de dieu, gamin, tu ne la fermes jamais avec tes questions ?! »
Jackie se figea, incapable de bouger. Le loup l'atteignit, ses horribles dents brillantes dans la sombre chambre. Jackie hurla, appelant son frère aîné pour qu'il vienne le sauver.
Avec un cri féroce, Jackie poussa le loup, s'enfuyant dans la chambre pour sauter sur le lit, entraînant l'animal dans une course sauvage. Le loup le suivait, criant quand un BANG fit écho dans la chambre. Jackie rampa sous le lit, tremblant de peur.
« Il l'a cherché, » Jackie releva les yeux, hurlant de joie quand il vit Bobby à la porte, un revolver soigneusement serré dans la paume.
« Je pense qu'il a mangé maman ! » Jackie donna des coups de pieds aux corps qui se tordait sur la carpette. « Elle va être en colère quand elle verra tout le sang. »
Bobby entendit des cris étouffés et secoua la tête. Il ouvrit une porte fermée, dévoilant une Evelyn fâchée. « Tu vois ? »
Evelyn huma l'air et aperçut le loup. « Ugh, Il y a une autre carpette ; je jure que je passe plus de temps à nettoyer derrière vous que derrière autre chose. »
Et ce fut la fin du loup.
« Bobby… C'était débile ! » Ricana Jack.
« Je t'ai dit que ce n'était pas effrayant, » Bobby referma le livre. « Maintenant, va dormir. »
« Je veux une autre histoire, » Jack laissa sa tête sur la poitrine de Bobby. « S'il te plait… ? »
OOO
