Juste un petit OS que j'ai eu soudainement envie d'écrire. Je vous promet que j'essaie de finir les autres mais quand on est plus dedans .. C'est difficile mais je vais me reprendre.
En attendant, lisez, appréciez, commentez ! ^.^
/ ! \ ShizNat / ! \
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~ Dirty Desire ~
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Seule dans son bureau, Shizuru sirotait une énième tasse de thé vert en regardant pensivement par la fenêtre. En cette saison, la chaleur se faisait fortement ressentir et le soleil ne manquait jamais d'être à l'appel. Une période estivale particulièrement propice aux cours de gym extérieur, un spectacle qu'elle attendait avec beaucoup d'impatience. Surtout que son bureau donnait directement sur les terrains de sport et qu'un incident fâcheux avait provoqué la fermeture de la piscine qui était à l'opposé. Vraiment, en tant que Présidente elle ne pouvait pas laisser les étudiants courir un quelconque risque et ordonna elle-même sa fermeture. Un esprit diabolique dans un corps de déesse, Shizuru parvenait toujours à ses fins. Sauf peut-être … quand l'objet de ses désires lui tenait tête et ne voulait absolument pas lui appartenir. Mais la belle Shizuru n'avait pas encore dit son dernier mot et justement en parlant de l'objet de ses désires, le voilà qui arrive pour deux longues heures de sport en plein soleil. Un rendez-vous que la brune n'aurait manqué pour rien au monde, allant même jusqu'à s'asseoir à la fenêtre avec tout son nécessaire de thé à porter de main. Hors de question qu'elle se lève et qu'elle manque un spectacle qui l'excitait au plus haut point. C'est ainsi que Fujino Shizuru-sama, la Présidente du Conseil des Étudiants et l'idole de Fuuka, épiait sans vergogne la seule chose qui lui résistait encore : la Princesse des Glaces, la Louve solitaire, la Rebelle Kuga Natsuki. Être présidente lui laissait certains avantages qu'elle ne se privait pas de prendre, si elle devait rester enfermée dans une salle par cette chaleur autant qu'elle le soit pour assouvir son propre plaisir. Prête pour deux longues heures d'agréable torture, Shizuru s'empressa d'ouvrir en grand la fenêtre. Prenant garde de ne pas se faire prendre en train de lambiner, la brune s'assit sur une chaise derrière le grand rideau blanc. Les jambes croisées, la tasse de thé à la main, ses yeux dévoraient déjà la silhouette familière qui se démarquait du groupe. Le spectacle pouvait commencer et quel plaisir d'être au premier étage.
« Fufu ~ »
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Dans la cours centrale, la chaleur était à son paroxysme. Les exercices n'avaient pas encore commencé que les élèves suaient déjà. Dans la rangée d'élèves, Natsuki se frottait la nuque avec une serviette humide. Elle ne supportait pas d'être collante et pleine de sueur, surtout qu'elle n'avait pas encore fait le moindre effort physique. Ses cheveux de jais s'accrochaient à son visage et son cou, bien qu'elle les ai attachés en queue de cheval. Son mini short rouge lui collait déjà suffisamment à la peau, sans parler de son t-shirt blanc qui commençait à devenir transparent. Son soutien-gorge en dentelle noir se voyait clairement maintenant. Un détail qui ne manquait pas d'attirer les regards avides de chair et comme si les hommes en rûte ne suffisaient pas, Natsuki savait très bien que Shizuru la regardait aussi. Ce qui lui arracha un grognement de frustration, qui ne passa pas inaperçu par son amie à forte poitrine.
« Elle te regarde, Natsuki. »
Tokiha Mai-san, amie fidèle de la rebelle, lui sourit largement en pointant son doigt discrètement vers le haut. La pauvre Natsuki n'avait pas besoin de suivre sa direction pour savoir où il conduirait.
« Je le sais déjà ! Satanée Shizuru, pourquoi fermer la piscine alors qu'il n'y avait ABSOLUMENT RIEN de dangereux ?! »
« Pour avoir le plaisir de te dévorer du regard pendant deux longues heures d'effort physique bien sur ! »
« Je le sais aussi ça ! »
« Et ? Que comptes tu faire à ce sujet ? »
Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de la rebelle. Elle savait parfaitement quel genre de punition infliger à la belle mais perverse présidente.
« Je vais lui en faire baver et j'espère qu'elle va se noyer dans sa marre de sang. »
« Tu es un peu dure là, Natsuki. »
Mais Natsuki s'en fichait, son rire diabolique couvrait largement le soupire de son amie Tokiha. Si Shizuru appréciait le spectacle, alors elle lui donnerait satisfaction. La torture n'en serait que plus agréable si elle jouait le jeu même si elle n'appréciait pas spécialement les yeux qui fixaient son corps. Un coup de sifflet ramena tout le monde à l'ordre.
« Très bien les jeunes, on va commencer par quelques échauffements puis 2 tours de terrain. La suite des activités : foot pour les garçons, volley pour les filles. Mettez-vous par deux et commencer les étirements. »
Un nouveau coup de sifflet retentit, Natsuki se tourna vers Mai qui sourit en retour. Toutes deux commençaient leur échauffement et la douce torture pouvait commencer.
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Assise confortablement dans le fond de sa chaise, la présidente frémissait de plaisir. La vue alléchante qui s'offrait à elle ne la laissait pas de marbre, bien au contraire. Natsuki semblait avoir compris qu'elle la regardait très attentivement et prenait un malin plaisir à la faire languir d'impatience. Chacun de ses mouvements lui laissaient entrevoir subtilement des parcelles de peau qu'elle rêvait de toucher. La brune ne pouvait pas détacher ses yeux de ce corps si parfait, de la tête aux pieds. Chaque gestes faussement innocents de son amie, faisaient vibrer son être d'un désir et d'une ardeur douloureuse. Les rêveries dans lesquelles elle se perdait la nuit n'étaient rien comparer au jeu dangereux auquel Natsuki se livrait pour son plus grand plaisir. Les courbes parfaites de la rebelle lui criaient presque de venir courir ses doigts sur cette chair brûlante et collante. Une torture mentale qui n'était pas prête de s'arrêter maintenant. Natsuki prenait soin de régaler ses yeux assombris par le désir, allant même jusqu'à étirer son corps de façon suggestive. Ses longues jambes écartées, montrant clairement à quel point son mini-short lui moulait si bien le fessier. Les mains de Shizuru tremblaient, malgré tout sa bonne éducation et son self-contrôle, s'en était presque trop. Son amie était affreusement sexy, mais une fois encore, celle-ci semblait lui rappeler malicieusement qu'elle ne la toucherait jamais. Frustrée et excitée comme jamais, la présidente ne pouvait pas faire autrement que d'être spectatrice de ce petit jeu de séduction. Elle ne les voyait pas, mais elle imaginait très bien les gouttes de sueur glissées sur la peau tendue de la rebelle avec une lenteur infernal. Ô combien elle aurait aimé être l'une de ces gouttes ne serait-ce que pour avoir le privilège de sentir sa peau. Natsuki n'avait aucune idée de ce qu'elle éveillait chez la brune, ou peut-être que si ? Shizuru n'en avait aucune idée, toutes pensées cohérentes étant chassées au loin par la brume du désir. Son corps se tendait en imaginant celui de Natsuki contre sa peau nue, lui envoyant de petites décharges électriques le long de sa colonne vertébrale. Sa patience et sa retenue étaient mises à rude épreuve, elle voulait la rebelle encore plus qu'avant. La tension augmentait à mesure que les minutes passaient, l'esprit de la présidente se perdait dans ses fantasmes tout en gardant ses yeux fixés sur les mouvements sensuels de la diablesse appelée Natsuki. Totalement submergée par les vagues de tentation, la brune sentait de légers picotements se glisser le long de son abdomen. Elle resserra les cuisses en prévision de la sensation à venir et se mordit la lèvre pour arrêter le gémissement qui menaçait de sortir. Shizuru avait soudainement chaud, une sensation douloureuse entre les jambes. Son corps ne pouvait pas être stimulé d'avantage, la tension était trop forte pour qu'il en absorbe d'autres. Natsuki jouait avec ses nerfs, inconsciente de la menace qu'elle venait de libérer. La présidente se lécha les lèvres, une lueur malicieuse et déterminée dans les yeux. C'était décidé, Kuga Natsuki lui appartiendrait aujourd'hui ! Elle ne lui échapperait plus et elle avait déjà tout un plan élaboré dans son esprit diabolique. Avec un sourire presque innocent, la belle Shizuru s'éloigna de la fenêtre. Elle savait déjà que Natsuki souriait de sa victoire, il lui aurait fallu toute son énergie pour ne pas saigner du nez et perdre tout son sang. La rebelle était trop sensuelle et désirée pour son propre bien, elle comptait bien le lui faire comprendre.
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« Aaah, j'ai cru qu'on en finirait jamais avec cette journée infernale ! »
Totalement blasée et fondue, la princesse des glaces se traînait tant bien que mal jusqu'à son dortoir. Les deux dernières heures de la journée avaient été les pires, cours de gym. Elle puait, collait et détestait ça mais au moins, sa petite vengeance sur Shizuru semblait avoir porté ses fruits et elle devait s'en féliciter. Un rire narquois retentit, heureusement qu'elle était seule. La présidente n'avait pas été très coriace sur ce coup là, s'était-elle déjà trop torturée elle-même avant qu'elle ne l'achève ? Probablement. Mais maintenant, Natsuki se demandait si elle avait bien fait de jouer avec le feu. Shizuru avait un sourire et un regard effrayant en quittant la fenêtre … Elle était nerveuse, et si jamais l'amour de la présidente était plus fort que jamais ? Même si on ne peut pas dire que l'« amour » soit le mot juste, « désir » était plutôt celui qui convenait. La rebelle ralentit le pas, un sentiment étrange l'accablant soudain. Elle s'était sentis affreusement chaude et excitée de savoir que Shizuru avait les yeux rivés sur elle, avait-elle aimé faire languir la présidente ? Certes elle ne la laissait pas indifférente et elle ne pouvait pas arrêter son cœur de battre frénétiquement quand elle la voyait ou quand elle était proche d'elle. Elle rougissait toujours à ses sous-entendus et ne pouvait pas s'empêcher d'apprécier l'ambiguïté dans les propos de son amie. Ce petit jeu du chat et de la souris durait depuis longtemps, Natsuki aimait Shizuru mais quelque chose l'empêchait d'aller plus loin. Son corps réclamait douloureusement le contact de la brune mais son esprit ne voyait pas les choses de la même façon. La peur et l'inexpérience la bloquait sans doute, elle ne savait pas vraiment. Peut-être que si Shizuru la faisait languir alors …
« Mais à quoi je pense moi ?! »
Visiblement irritée et embarrassée par des images très provocantes de la présidente défilant dans son esprit tourmenté, la rebelle se pressa de rentrer dans son dortoir. Si elle devait rougir en y pensant alors autant le faire sans personne autour. Du moins c'est ce qu'elle pensait en passant le pas de sa porte. A peine entrée, qu'un bras exigeant l'entraîna assez loin pour fermer la porte sans ménagement et se coller à elle avec fermeté. La pièce était plongée dans le noir, quelqu'un l'attendait et avait visiblement prit soin de fermer les volets. Deux bras trouvèrent rapidement leur chemin autour de sa taille pendant qu'un souffle chaud venait chatouiller son oreille.
« Je t'ai eu, Na-tsu-ki ... »
Les sens de la rebelle étaient tous affolés, elle écarquilla les yeux au son audible d'un accent qu'elle ne connaissait que trop bien.
« Sh-Shizuru ?! »
Un sourire satisfait et affamé se dessina sur les lèvres de la brune. Natsuki sentait ses joues la brûler furieusement, son sang n'avait fait qu'un tour pour venir se loger sur son visage. Les images de la brune à moitié nue en gémissant son nom défilaient à nouveau dans sa tête. Ô dieu que Shizuru pouvait être attirante le corps plein de sueur par des efforts physiques qu'elles pouvaient faire ensemble mais le calvaire de Natsuki ne faisait que commencer. Le diable en personne était venu lui rendre une petite visite surprise et ses intentions ne semblaient pas être des plus innocentes.
Et voilà, c'est tout en ce qui concerne ce petit quelque chose que j'ai eu envie d'écrire soudainement. Une suite ? A vous de me le dire, classé M pour le lemon si jamais x) J'écrirais un lemon, c'est sûr mais je ne sais pas encore si je le posterais ou non .. Cela dépendra de vos demandes ! \o/