Bien voici la version remagnié de ce chapître, j'espère qu'elle plaira aux nouveaux et que les anciens l'apprécieront également.

J'en profite pour rajouter qu'Harry et tout le Monde d'Harry Potter ne m'appartiennent pas, mais que les enfant Potter-Malefoy si ainsi que Car-En-Sac et Dragibus que j'ai quand même garder ^^

Ludwig ouvrit difficilement les yeux, la lumière naissante envahissait sa chambre, il ne fermait jamais les volets, l'obscurité lui faisait peur.

Il voulut commencer à bouger, mais un poids sur lui l'en empêcha, Nat était encore venu et ils l'avaient encore fait. Ludwig se rallongea et soupira, sa vie lui paraissait morne et pourtant il ne pouvait s'empêcher de sourire en passant la main dans les cheveux de Nat, son frère, son jumeau, son calvaire.

Il balaya sa chambre du regard, il la trouvait vide, tellement différente de celles de ses frères, si colorées et si vivantes en sommes, la sienne était teintée de gris et respirait la mélancolie. Il n'y avait qu'un lit, un bureau et une armoire, tout était rangé rien ne dépassait, sa chambre ressemblait à une publicité. Un peu comme lui, il n'était qu'une figure, pire lui était une reproduction, un clone, un clone de Harry Potter.

Il resserra le corps de son frère contre le sien, il n'aimait pas penser comme ça, leurs pères leur avaient tellement dit et répété qu'ils les considéraient comme leur fils, lui et Nat, Nat le clone de Drago Malfoy...

Dans la chambre principale

Drago s'extirpa de son lit avec lassitude, cela faisait à peu près 6 mois que le lit conjugal était pour lui une véritable torture. Harry et lui enchaînaient les disputes et le problème initial restait inchangé. De dos à son mari, il parcourra leur chambre du regard, elle lui paraissait tellement fatiguée et morne comme si associée à son morale, la maison lui représentait l'ampleur du désastre conjugale. Finissant d'enfiler un pantalon, il retint un soupir en contemplant son mari, Merlin seul sait combien il aimait cet homme. Malgré ça, leur dispute s'était encore terminée en une froide et violente étreinte, lui qui n'était pourtant pas un modèle de tendresse se languissait des gestes doux de son mari. Drago s'assit sur le rebord du lit et passa tendrement ses doigts dans les cheveux toujours autant ébouriffés du brun, puis il se pencha doucement pour l'embrasser sur le front avant de se retirer discrètement.

Une fois sorti de la chambre il s'appuya contre la porte de cette dernière, la journée allait lui paraître longue et la soirée une éternité. Soupirant à l'idée d'une future querelle avec Harry, Drago parti en quête de la cuisine, il traversa les longs couloirs sans bruits, ne voulant réveiller ni les enfants, ni les tableaux, il savait par expérience que faire lever tout le monde à six heures et demie avait des conséquences drastiques aussi bien moralement que physiquement sur cette vieille bicoque qu'était le square Grimmaud. La maison avait été redécorée par ses soins, Harry n'ayant aucun goût dans la matière, avait préféré se charger du portrait de Mme Black en la faisant exploser un jour où il aurait mieux fallu qu'elle se taise. Drago se souvient encore de son air effaré quand en rentrant chez lui, il avait découvert qu'il manquait une partie d'un mur et l'air décontracté d'Harry qui lui dit « C'était pour gagner de l'espace ».

Un sourire apparût sur les lèvres de Drago à ce souvenir, tandis qu'il atteignait la cuisine, lieu pour lui d'une monstruosité sans nom. Les batailles de nourriture avaient eu raison de son écoeurement pour cette pièce, malheureusement pour lui, c'était le seul endroit où était entreposé le liquide sacré, à savoir, le café. C'est donc suite à un besoin implacable qu'il entra dans ce lieu maudit et s'installa à la table pour siroter son café, puis Car-En-Sac (Nom qu'il trouvait des plus stupides, mais bon les enfants et leur logique...), son hibou lui apporta le journal. Drago put donc commencer sa journée. Tandis qu'il lisait la rubrique économie magie, sept heures sonna, il releva la tête de son journal et ce fut sans étonnement qu'il vît apparaître son aîné avec à sa suite les deux derniers.

Ludwig Potter-Malefoy, était pour son père une véritable énigme, il était le portrait craché d'Harry, mais revêtait le même masque impassible que son Père, si ce n'est que ce masque était encore plus indéchiffrable et inébranlable que le sien. Ils se toisèrent un moment du regard avant que ce dernier lui adresse un vague sourire tout en rompant lien visuel pour déposer l'un de ses jeunes frères qu'il tenait dans ses bras.

Une fois parterre, Lou Potter-Malefoy, se jeta dans les bras de son Père, qui le réceptionna de justesse, pour demander son dû, à savoir son câlin, son jumeau Néo, trop « grand » selon lui pour se laisser à de telle embrassade, lança juste un « Bonjour Père ». Néanmoins, lorsque que ce dernier passa à côté de son Père celui-ci lui ébouriffa ses cheveux bruns et blonds tout en lui rappelant que du haut de ses six ans il pouvait toujours recevoir des bisous, ce à quoi il répondit par un « Beurk » emprunt de dégout et qui fait tant la fierté des enfants de son âge.

Drago regardait ses deux derniers d'un air attendrit, ils étaient un vrai mélange d'Harry et lui, un mélange un peu trop parfait à la vue de leur yeux de couleurs différentes, le droit vert comme Harry et le gauche Gris comme leur père. La conversation débuta entre les jumeaux qui racontaient leurs péripéties de la nuit dans laquelle ils avaient vaillamment combattu un dragon, Néo brandissait le poing comme pour imiter l'épée qu'il avait courageusement abattu sur ce maudit dragon ! Lou reprit timidement son frère en lui disant que lui aussi avait combattu et qu'il n'appréciait pas beaucoup que son frère récolte tout le mérite de leur exploit nocturne. Drago écoutait distraitement ses fils tout en reposant son attention sur son aîné en face de lui qui buvait son thé avec une élégance qui n'était pas donnée à tout le monde, il avait discrètement ramené le Chicaneur jusqu'à lui et le parcourait du regard essayant de se tenir au courant des dernières mondanités de la semaine. Un froncement de sourcil, interpella Drago :

- Un problème, demanda-t-il.

- Pas vraiment, il semblerait juste que Tante Mione fasse encore des siennes, elle a collé un procès à ton père pour maltraitance sur Elfes de Maison.

Drago soupira déjà que ces relations avec ses parents n'étaient pas au beau fixe, cette histoire n'allait guère l'aider, il entendait déjà sa mère geindre sur « ses Sang-de-Bourbe qui ne s'occupent pas assez de leurs Véracrasses ». Son père quant à lui ne lui adressait plus la parole depuis qu'il était en couple avec Harry, il n'avait d'ailleurs vu aucun de ses petits-enfants, Narcissa, elle, passait de temps en temps en prenant toujours bien soin de faire attention à ses dires depuis qu'Harry l'avait mise à la porte pour avoir insultée la marraine de son fils de Sang-de-Bourbe. Mais elle revenait quand la présence de son fils lui manquait et que son mari n'était pas dans les parages. Malgré les interdictions de ce dernier, Narcissa trouvait toujours le temps de leur rendre une visite, il faut avouer qu'avoir des petits-enfants la comblaient de joie même si elle ne l'avouerait jamais ouvertement.

- Mamie va surement débarquer dans quelques jours, repris Ludwig sur un ton mi-amusé mi-blasé.

Drago approuva de la tête tout en finissant son café, il savait que son aîné aimait beaucoup sa mère, moins expansive que sa grand-mère de substitution, Molly Weasley. Pas à cause des points de vue de Narcissa sur le monde sorcier, Harry ne l'aurait pas permis, mais Ludwig aimait l'élégance et la haute société était pour lui un terrain de jeu que sa grand-mère prenait grand soin à lui apprendre toutes les règles sous l'oeil sceptique d'Harry.

Puis sept heures et demie sonna et cette fois une tête brune suivi deux blondes plus âgées firent leur apparition. Gabriel, entra le premier dans la cuisine son air renfrogné, ses cheveux aussi en vrac que son Papa et ses yeux gris encore embrumés lui donnait l'air d'avoir eu une longue nuit agitée.

Alois et Armand, tous deux âgés de 12 ans soit deux de moins que Gabriel, étaient le strict contraire de ce dernier. Blonds aux yeux verts, ils aimaient se différencier l'un de l'autre, Alois avait copié la coupe de son père plus jeune, c'est-à-dire qu'il avait les cheveux rabattus en arrière, tandis qu'Armand les avait laissés pousser jusqu'aux épaules avec une frange qui lui arrivait juste au-dessus des yeux. Ils s'installèrent de part et d'autre de la table, Alois et Armand l'un en face de l'autre et Gabriel près de Ludwig, mais à peine fut-il assis qu'une boule de poil lui sauta dessus. Gabriel, habitué rattrapa ce pauvre Dragibus pour lui donner sa pâtée. Aller savoir pourquoi ce chat avec une trouille de Drago qui lui lançait des regards noirs dès qu'il commençait à miauler pour avoir sa ration. Le chat avait donc du se trouver un nouvel allié et c'est sur Gabriel qu'il jeta son dévolu. Ce chat, c'est Harry qui l'avait voulu quelques temps après la naissance des triplés, bien que Drago soit totalement contre, « ça laisse des poils partout » avait-il dit, mais ça n'avait pas empêché son crétin de mari de lui ramener un angora noir, lui rétorquant que « les chats angoras faisaient partis de la noblesse, tu devrais être content ! ». Drago lança un regard mauvais à Dragibus tandis que Gabriel retournait à sa place initiale maintenant qu'il était sûr que le chat n'allait pas mourir de faim.

La table commençait à s'animer les deux blonds étaient partis dans un débat pour savoir qui allait avoir la meilleure stratégie au Quidditch, Gabriel lui essayait en vain de faire participer son frère Ludwig à la vie familial tout en écoutant son jeune frère Néo raconter son aventure une fois de plus. De son côté Drago consolait son fils Lou qui boudait, car selon lui, Néo n'était qu'« un menteur qui se prenait vraiment pour le meilleur du monde. »

Huit heures sonna enfin et les derniers retardataires durent se lever. Drago vit son mari, Harry Potter, l'air fatigué et pas vraiment réveillé arrivé avec à ses côtés son second fils Nathaniel qui rentra dans la pièce, tout sourire, avec un "Bonjour" sonore. Si en tant normal cette scène pouvait lui paraître normal, elle lui était maintenant insupportable, voir son second fixe qui lui ressemblait à s'y méprendre malgré ses cheveux mi-long, s'accrocher au bras droit de son père avec un sourire resplendissant à la figure et ses yeux si... Il n'osait pas mettre de nom sur la lueur dans les yeux de son fils par peur de ce qu'il finirait par y découvrir. Harry surpris le regard de Drago et quand celui-ci releva les yeux vers lui, il n'eut droit qu'à un regard plein de reproche, tandis que Nathaniel lâchait son Papa pour aller dire bonjour à Ludwig.

Drago reporta son attention sur les derniers membres de la troupe, deux répliques de Gabriel rejoignirent la cuisine : Justin et Klaus, le premier débitait un impressionnant débit de paroles qui avait pour but d'expliquer à son frère le dégout que lui inspirait la rentrée et tout ce dont il allait devoir se passer à Poudlard. Ce qu'il semblait ne pas avoir remarqué c'est que son frère habitué à son flot de paroles incessantes n'avait pas encore ôté ses boules Quies dans l'espoir d'avoir encore un peu calme avant de devoir passer à table.

Ce fut autour d'Adrian et Allen de faire leur entrée, ils étaient à la fois identiques et différents d'Alois et Armand. Adrian avait la pointe de ses cheveux blonds teint en bruns, coloration qu'il s'était faite clandestinement, car il trouvait que celle de Neo et Lou étaient « trop classe » (qui étaient contrairement à lui naturelles), mais ne voulant pas « trop les copier » il s'en était tenu qu'à la pointe, inutile de dire que Drago avait hurlé au scandale devant cette atteinte aux cheveux blonds si sacrés de la famille Malefoy. Allen, lui, était le seul à avoir des lunettes, ces frères ayant préféré se faire soigner les yeux par la magie, lui trouvait que ces lunettes et ses cheveux blonds coupé court qu'il essayait en vain de mettre en pétard (malheureusement les gênes Malefoy ne l'aidait pas dans sa tâche) lui donnaient un air classe et ravageur comme son grand-père défunt (bien qu'il soit blond). Alors qu'ils allaient s'installer Harry les interpella :

- Alexender n'est pas levé, demanda Harry voyant qu'il manquait un des quintuplé.

- Ca va pas tarder, lui répondit Adrian un sourire en coin.

- Toute la table poussa un soupir d'exaspération, puis quand 8 heures 10 retentit et un hurlement surgit :

- Adrian t'es un homme mort !

La reste donc la même, J'espère que ça vous a plut

Bsxx à tous ! Ayla