Bonjour/Bonsoir à toutes et à tous !
Voici ma première et véritable fiction.
Pour être totalement transparente avec vous, je suis très anxieuse à propos de la publication de cette œuvre. Je n'ai jamais réellement éprouvé une seule once de confiance face à mes écrits, et je ne peux décemment émettre un avis positif vis-à-vis de cela.
Cependant, j'espère recevoir, par la suite des critiques et avis, positifs ou non, afin de m'améliorer.
Je ne souhaite que vous procurer un travail de meilleure qualité afin de -j'espère également- vous divertir. Ce scénario est j'admets, assez bateau ici, mais, la volonté de raconter quelque chose de nouveau et frais m'anime l'esprit tout entier. De ce fait, je prie pour que ce prologue vous plaise ! N 'hésitez absolument pas à exprimer votre ressenti, cela me ferait extrêmement plaisir.
Également, ne possédant pas un(e) beta-reader afin de me corriger, ne vous gênez absolument pas pour me signaler les potentielles fautes d'étourderie que je pourrais faire.
Je vous souhaite une agréable lecture, en l'attente du premier chapitre !
Tendresse et chocolat,
– Lyra.
Du sang. Partout.
Son odeur empreignait l'ensemble du champ de bataille, pourvu désormais d'innombrables nuances rougeâtres, où des montagnes de cadavres s'entassaient. Les combattants tombaient sur le sol comme de simples poupées de chiffon, fragiles.
Cruel. Était le mot parfaitement adapté pour décrire ce spectacle macabre.
De simples jeunes soldats, dont l'esprit était animé par la flamme ardente de la détermination ainsi qu'un espoir de victoire sans fin, poussaient leur dernier souffle, dans un mélange répugnant de boue et d'hémoglobine.
Une révolte interne avait éclaté au sein de l'Empire, causant alors une guerre civile que le Souverain en titre n'avait absolument pas pu prévoir ni intercepter, sauf elle. La senteur putride du complot avait embaumé il y a de cela déjà plusieurs mois les murs clos de la cour, mais malheureusement, elle ne fut pas interceptée à temps.
Au centre de ce carnage, se tenait une forme qui ne pouvait être perçue comme humaine. Celle-ci ne laissait que des corps sans vie à peine identifiables sur son passage, déchaînée, une rage pesante, sourde, enivrant ses sens ainsi que sa conscience, la rendait incontrôlable.
« Tuer. . . Tuer. . . Tu dois abattre l'ennemi. Celui qui a assassiné notre Seigneur. »
Les troupes ennemies étaient majoritairement nombreuses, contrairement à ses compagnons, presque entièrement décimés.
S'approchant de plus en plus du fief adverse, son sang bouillonnant dans ses veines. Elle était proche du but, encore quelques mètres la séparait de ce traître dont elle allait subtiliser la vie nullement dignement. La trahison était un fléau impardonnable, encore plus lorsque l'individu ayant commis ce péché était le plus fidèle serviteur de l'Empereur, son bras droit.
Sa silhouette se tenait enfin face au mal en personne, éreintée, blessée, meurtrie, mais elle ne flanchait pas, jamais. Elle ne pouvait se le permettre, elle, surnommée l'Arme secrète de l'Empereur.
Ses orbes aux innombrables nuances rougeâtres, similaires à des flammes qui dansaient un ballet effréné, fixaient l'homme situé en face d'elle qui était à cheval, indomptable. Sa voix rauque se brisait, au milieu du brouhaha des armes qui se rencontraient dans des tintements effrayants.
« Lord Yamaguchi... Aucun être présent au sein de cet empire ne pourra vous accorder le pardon, ni même Dieu ou la Déesse de la mort. Les actes que vous avez commis vous donnent l'unique privilège de goûter avec gourmandise à la mort. Votre cupidité sera celle qui aura causé votre perte. Les péchés sont un poison. »
Sa lance, souillée par des litres de sang versé s'éleva dans les airs embrumés, telle la volonté d'une entité.
Seulement, le traître ne fut absolument pas ébranlé une seule seconde par ces mots lourds de sens, au contraire, un rictus macabre se mit à déformer les durs traits de son ignoble visage.
La mercenaire sentit soudain une douleur atroce lui traverser la poitrine, la stoppant dans sa traversée mortuaire, ses yeux cramoisis se dirigèrent vers la source du mal que ses nerfs tout entiers lui faisaient ressentir. Une flèche. Avait été décochée sans qu'elle ne s'en aperçoive dans sa cage thoracique. Comment était-ce possible ?! Ses sens sur-développés auraient du l'avertir de ce danger imminent ! Une nouvelle technologie... ? Elle en avait la certitude.
Sa vision se fit alors trouble, sa respiration devint douloureuse, ses poumons la brûlait cela en devenait insoutenable.
« Du poison... ?! » Elle sentit sa conscience faiblir, elle pouvait s'évaporer à n'importe quel instant, il fallait qu'elle lutte, mais malheureusement, ce n'était qu'un combat perdu d'avance. Elle n'avait pas d'antidote à sa portée.
«Très altruiste, ?. Que disais-tu il y a de cela un instant ?
Que j'étais celui qui allait embrasser avec joie la mort ? SOTISES ! Celle qui va disparaître, c'est toi.
Heureusement que j'ai eu la brillante idée d'effectuer des recherches à propos de ta vraie nature, j'ai pu débusquer ta faiblesse, ainsi qu'un moyen de t'éliminer, sans me salir les mains. Ingénieux, n'est-ce pas ? Sur ce. Je te fais part de mes condoléances, Déesse de la mort. Tu vas désormais rejoindre ton très cher Seigneur, vous serez ensemble jusqu'à la fin. Que c'est touchant, j'en aurai presque les larmes qui me viendraient aux yeux. »
Les dernières paroles que cet homme avaient exprimées n'étaient plus qu'une lointaine mélodie, l'obscurité avait englouti tout ce qu'il se trouvait autour d'elle. Elle ne pouvait plus rien voir, plus rien ressentir.
Le poison de la frustration, de la haine, coulait à flot dans ses veines. S'il avait été plus prudente, plus puissante, rien de cela ne ce serait produit, elle aurait été à ses côtés. Elle le pourrait plus jamais être utilise à son sauveur.
Martyr du tout puissant lui-même, ne pouvait-elle pas faire preuve d'une once d'égoïsme ? N'avait-elle pas le droit de ressentir au moins une fois dans sa vie, cette sensation si fraîche, de bonheur, de liberté ?
« Je ne veux pas mourir, pas maintenant. J'ai tellement de choses à accomplir. »
Ses paupières s'ouvrirent avec difficulté, une lumière éblouissante lui provoqua une légère douleur aux rétines, qu'il lui fallut quelques instants pour s'habituer.
Blanc. Fut le seul et unique mot qui lui vint à l'esprit lorsqu'elle put enfin observer ce qu'il l'entourait.
Où était-elle ? Et pourquoi était-elle encore en vie ?
